PRIMS Full-text transcription (HTML)
[1]
JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1812. (Am Freytage, den 23 October.)
No. 170.

Canada. Ordre général.

C’est avec regret que S. Exc. le gouver - neur général et commandant les forces, an - nonce aux troupes sous ses ordres, ainsi qu’au public, que l’arrangement important qui avait été dernièrement entamé entre le général Deaborn, commandant en chef les forces des Etats-Unis d’Amérique, et lui même, pour une suspension d’hostilités acti - ves, et que S. Exc. avait espéré de pouvoir conduire à un résultat avantageux par l’ajus - tement amical des différends qui existent en - tre les deux pays ne pourra pas être effectué.

Le capitaine Pinkney, aide-de-camp du général Deaborn, est arrivé avec des dépê - ches du général en chef de l’armée améri - caine, annonçant que le président des Etats - Unis d’Amérique n’avait pas jugé à propos d’autoriser la continuation des mesures pro - visoires qui avaient été prises entre S. Exc. et le général Deaborn, et que par conséquent l’armistice devait cesser dans quatre jours. On ne saurait douter que la conquête des Canadas n’entre dans les vues du gouverne - ment américain, soit pour accroître son ter - ritoire, soit pour nuire à la Grande-Bre - tagne etc.

Le changement qu’ont éprouvé nos rela - tions politiques avec la Russie, dès le com - mencement de cette année, a nécessité de nouvelles mesures à l’égard de la Perse, qui, comme on le sait, a depuis deux ans fait la guerre aux Russes en Georgie et sur toute la

Canada. General-Ordre.

Mit Bedauern zeigt Se. Excell. der General - Gouverneur und Ober-Befehlshaber den Truppen ſo wie dem Publico an, daß das wichtige Arran - gement, welches letzthin zwiſchen dem General Dea - born, Commandanten en Chef der Truppen der Vereinigten Staaten, und ihm wegen eines Waf - fenſtillſtandes geſchloſſen worden, und wovon Se. Excell. geglaubt hatten, daß es zu einer freund - ſchaftlichen Ausgleichung der zwiſchen beyden Laͤn - dern beſtehenden Streitigkeiten fuͤhren koͤnne, ohne Kraft bleibt.

Capitaine Pinkney, Adjutant des Generals Dea - born, iſt mit Depeſchen von dem General en Chef der Americaniſchen Armee angekommen, welche melden, daß der Praͤſident der Vereinigten Staa - ten von America nicht fuͤr dienlich gehalten, die Fortdauer der proviſoriſchen Maaßregeln zu au - thoriſiren, die zwiſchen Sr. Excell. und dem Ge - neral Deaborn getroffen worden, und daß mithin der Waffenſtillſtand binnen vier Tagen aufhoͤren muͤſſe. Man darf nicht zweifeln, daß die Erobe - rung von Canada mit die Abſicht der Americani - ſchen Regierung ſey, ſowol um ihr Gebiet zu ver - groͤßern, als um Großbrittannien zu ſchaden ꝛc.

Die Veraͤnderung, welche ſeit dieſem Jahre in unſern politiſchen Verhaͤltniſſen mit Rußland ein - getreten, hat neue Maaßregeln in Ruͤckſicht Per - ſiens noͤthig gemacht, welches, wie man weiß, ſeit 2 Jahren in Georgien und auf der ganzen Linie des Caucaſus Krieg gegen Rußland fuͤhrt. Als Frankreich mit dem St. Petersburger Hofe alliirt war, und gleichfalls freundſchaftliche Verbindun -

[2]

ligne de Caucase. Lorsque la France, alliée de la cour de Petersbourg, cherchoit égale - ment à former des liaisons amicales avec celle de Théheran, nous employames le moyen le plus efficace pour empècher le souverain de la Perse, Fath-Ali-Schah, d’écouter les con - seils des envoyés français; d’immenses trésors furent prodignés aux grands de la cour per - sane; notre ambassadeur, à son entrée à Thé - heran, répandit même les guinées à pleines mains parmi la populace. Nous réussimes à faire éloigner les français; maîs ils ne se re - tirèrent qu’a Tauris, auprès du prince hérédi - taire, fil; aîné de Fath-Ali-Schah; nous payà - mes encore un demi-million de livres sterling pour les faire éloigner de Tauris, et pour nous trouver les seuls Européens en relation avec la cour de Perse. Ayant ensuite repré - senté au monarque persan que les Russes étoient un peuple barbare, effroyable, tou - jours avide de butin, et brûlaut du desir de subjuguer tous ses voisins, nous parvînmes à placer à la téte des armées persanes un cer - tain nombre d’officiers anglais, qui depuis un an ont dirigé toutes les opérations de ces troupes contre la Russie. Aujourd’hui que la Russie, en redevenant notre alliée, est rede - venne une nation chrétienne, nous voudrions bien retenir les armées persanes, qui nécessi - tent la présence de 40 à 50000 Russes sur la frontière de Caucase, force considérable dont les généraux Kutusow et Bagration auroient grand besoin. Un courrier a été envoyé en Perse à travers la Russie, pour tacher d’insi - nuer à la cour de Théhéran qu’elle doit chan - ger de sentimens, parce que nous en avons changé; mais nous apprenons avec beaucoup de chagrin que le monarque persan, apprecia - teur éclairé de nos guinées, après nous avoir pris cinq a six millions de livres sterling pour faire la guerre aux Russes, alliés de la France, nous demande encore une somme égale pour cesser d’attaquer les Russes, ennemis de la France. Ce monarque pretend que ses arme - mens, quoique faits à nos dépeus, doivent lui rapporter ou de l’argent, ou des conquêtes; il ne veut laisser la Russie tranquille qu’à condition qu’elle lui cêde la Georgie et le Schirvan, provinces déjà incorporées à l’Em - pire russe.

La santé de S. M. le roi de Rome conti - nue à se fortifier de jour en jour. Ses facul - tés se développent à vue d’oeil. Il y a déjà quelque temps qu’il marche seul. Il fait sou - vent des promenades dans les environs de Saint-Cloud, accompagné de sa gouvernante et des officiers de sa maison, et partout on fait éclater à sa vue les marques du plus ten - dre intérêt.

Trois jours avant l’arrîvée des Français à Moscou, les habitans de cette capitale avoient arrêté qu’il seroit fait présent, en leur nom, de 200000 roubles en espèces au général russe

gen mit dem Hofe zu Teheran zu knuͤpfen ſuchte, ſo wandten wir das kraͤftigſte Mittel an, den Per - ſiſchen Souverain, Fath-Ali-Schach, abzuhalten, den Rathſchlaͤgen des Franzoͤſiſchen Abgeſandten Gehoͤr zu geben. Ungeheure Schaͤtze wurden an die Großen des Perſiſchen Hofs verſchwendet. Bey ſeinem Einzuge in Teheran ſtreute unſer Am - baſſadeur ſelbſt die Guineen mit vollen Haͤnden unter das Volk aus. Es gelang uns, die Fran - zoſen zu entfernen; ſie zogen ſich aber nur bis Tauris, zu dem Erbprinzen, dem aͤlteſten Sohne von Fath-Ali-Schach, zuruͤck. Um ſie auch von Tauris zu entfernen und um die einzigen Euro - paͤer zu ſeyn, die mit dem Perſiſchen Hofe in Ver - haͤltniſſen ſtaͤnden, bezahlten wir noch eine halbe Million Pfund Sterling. Als wir hernach dem Perſiſchen Monarchen vorgeſtellt hatten, daß die Ruſſen ein barbariſches, ſchreckliches und raubſuͤch - tiges Volk waͤren, welches alle ſeine Nachbaren zu unterjochen ſuche, ſo brachten wir es dahin, daß eine gewiſſe Anzahl Engliſcher Officiers an die Spitze der Perſiſchen Armeen geſtellt wurden, die ſeitdem alle Operationen dieſer Truppen gegen Rußland dirigirt haben. Jetzt, da Rußland, in - dem es wieder unſer Alliirter iſt, wieder zu einer Chriſtlichen Nation geworden, wollten wir wol die Perſiſchen Armeen zuruͤckhalten, welche die Gegen - wart von 40 bis 50000 Ruſſen an der Graͤnze des Caucaſus erfordert; eine betraͤchtliche Macht, de - ren die Generals Kutuſow und Bagration ſehr beduͤrf - ten. Es iſt daher durch Rußland ein Courier nach Perſien geſchickt worden, um dem Hofe zu Tehe - ran vorzuſtellen, daß er ſeine Geſinnungen veraͤn - dern muß, weil wir ſie veraͤndert haben; aber mit vielem Bedauern vernehmen wir, daß der Perſiſche Monarch, der auf eine aufgeklaͤrte Art unſre Gui - neen zu ſchaͤtzen weiß, nachdem er uns 5 bis 6 Mil - lionen Pfund Sterling abgenommen, um gegen die Ruſſen, die Alliirten von Frankreich, Krieg zu fuͤhren, jetzt eine gleiche Summe von uns ver - langt, wenn er aufhoͤren ſoll, die Ruſſen, die Feinde Frankreichs, anzugreifen. Dieſer Monarch behaup - tet, daß ſeine Ruͤſtungen, obgleich ſie auf unſere Koſten geſchehen ſind, ihm Geld oder Eroberun - gen einbringen muͤſſen. Er will Rußland nicht in Frieden laſſen, als wenn es ihm Georgien und Schirvan, Provinzen abtritt, die ſchon dem Rußi - ſchen Reiche einverleibt worden.

Die Geſundheit Sr. Majeſtaͤt, des Koͤnigs von Rom, wird taͤglich ſtaͤrker. Seine Kraͤfte ent - wickeln ſich zuſehends. Seit einiger Zeit geht er ſchon allein. Oft macht er in der Gegend von St. Cloud Spaziergaͤnge, begleitet von ſeiner Gouver - nante und von den Officiers ſeines Hauſes. Ueberall giebt man bey ſeinem Anblick die Beweiſe der zaͤrtlichſten Theilnahme zu erkennen.

Drey Tage vor der Ankunft der Franzoſen zu Mosca[u]hatten die Einwohner dieſer Hauptſtadt beſchloſſen, daß in ihrem Namen dem Rußiſchen General, Grafen Wittgenſtein, ein Geſchenk von 200000 Rubeln gemacht und daß ihm dieſe Summe

[3]

comte Wittgenstein, et que cette somme lui seroit offerte dans un vase d’or. Dans le moment même ces malheureux habitans montroient une si grande générosité, ils éroient loin de penser que leur infernal gouverneur allumoit les torches qui devoient engloutir toutes leurs richesses.

L’empressement du public à voir la malheu - reuse ville de Moscou, telle qu’elle étoit avant sa catastrophe, est toujours le même au Cosmorama. Les curieux veulent connoître cette ancienne ville, à laquelle aucune autre ne peut se comparer pour la bizzarerie de sa construction.

Une dépêche dont suit une copie a été re - çue hier par le contre-amiral Castlereagh de la part de S. Exc. le vicomte Cathcart, am - bassadeur extraordinaire de S. M. près l’Em - pereur de Russie.

Milord, j’ai le bonheur, en commençant ma correspondance de Saint-Pétersbourg, d’an - noncer que les armes de S. M. I. ont été vic - torieuses dans une bataille générale et très - obstinée, qui a eu lieu le 7 Septembre, au village de Borodino, entre Mojaisk et Ghiath, sur la route de Smolensk à Moscou.

Il parait que Napoléon avait concentré ses forces après les combats et la prise de Smo - lensk.

Le prince Kutusow, de son côté, avait choisi une forte position et établi ses troupes dans son voisinage.

Le 4 Septembre, l’ennemi fit une reconnais - sance en force et fut repoussé avec perte.

Le 5 Septembre, les Français attaquèrent la gauche et furent repoussés. Leur perte dans le combat a être considérable.

Le 6, il ne se passa rien d’important, si ce n’est que le prince Kutusow fut rejoint par ses réserves, qu’il completta ses disposi - tions et ajouta plusieurs retranchemens et batteries sur sa gauche.

Le 7, à la faveur d’un brouillard épais, les Français attaquèrent de nouveau la gauche avec beaucoup d’impétuosité, et avec tous les moyens qu’ils ont coutume de dépolyer quand ils jugent nécessaires des efforts décisifs.

Ils furent reçus par les divisions de gre - nadiers appartenant à l’aile gauche, et com - mandées par le prince Bagration. Le centre de la ligne russe s’étant porté contre les forces les plus avancées contre sa gauche, l’attaque devint générale.

L’ennemi, a dit-on, couvert sa retraite par un corps considérable de cavalerie. Il s’est retiré à plus de 13 werstes du champ de ba - taille, poursuivi par le général Platow.

J’ai retardé deux jours l’envoi de cette - pêche croyant apprendre de nouveaux ren - seignemens, et recevoir un rapport plus - taillé; mais comme il est arrivé des lettres

in einer goldenen Vaſe zugeſandt werden ſolle. Jn dem Augenblick, wo dieſe ungluͤcklichen Einwoh - ner einen ſo großen Edelmuth zu erkennen gaben, waren ſie weit entfernt, daran zu denken, daß ihr Hoͤllen-Gouverneur die Fakeln anzuͤndete, die alle ihre Reichthuͤmer verzehren ſollten.

Die Begierde des Publicums, die ungluͤckliche Stadt Moscau ſo zu ſehen, wie ſie vor der letzten Cataſtrophe war, iſt zu Paris fortdauernd dieſelbe bey dem Cosmorama. Die Neugierigen wollen dieſe alte Stadt kennen lernen, mit welcher in Abſicht der ſonderbaren Bauart keine andere ver - glichen werden kann.

Eine Depeſche, wovon folgendes eine Abſchrift, iſt geſtern bey dem Contre-Admiral Caſtlereagh von Sr. Ercellenz, dem Viscount Cathcart, außer[o]r - dentlichen Ambaſſadeur Sr. Maj. bey dem Kayſer von Rußland, eingegangen:

Mylord! Jch habe das Gluͤck, beym Anfange meiner Correſpondenz von St. Petersburg zu mel - den, daß die Waffen Sr. Kayſerl. Majeſtaͤt in einer allgemeinen und ſehr hartnaͤckigen Schlacht glorreich geweſen. Sie fiel am 7ten Sept. bey dem Dorfe Borodino, zwiſchen Mojaisk und Ghiath, auf der Straße von Smolensk nach Moscau, vor.

Es ſcheint, daß Napoleon nach den Gefechten und nach der Einnahme von Smolensk ſeine Macht concentrirt hat.

Der Fuͤrſt Kutuſow hatte ſeiner Seits eine ſtarke Stellung gewaͤhlt, und ſeine Truppen in der Nach - barſchaft aufgeſtellt.

Am 4ten September machte der Feind eine ſtarke Recognoscirung, und ward mit Verluſt zuruͤck ge - trieben.

Am 5ten Sept. griffen die Franzoſen den linken Fluͤgel an und wurden geworfen. Jhr Verluſt in dem Gefecht hat betraͤchtlich ſeyn muͤſſen.

Am 6ten fiel nichts Wichtiges vor, außer daß der Fuͤrſt Kutuſow ſeine Reſerve an ſich zog, ſeine Dispoſitionen vervollſtaͤndigte und auf dem linken Fluͤgel noch verſchiedene Verſchanzungen und Bat - terien anlegen ließ.

Am 7ten griffen die Franzoſen unter Beguͤnſti - gung eines dicken Nebels von neuem die linke Flanke mit allem Ungeſtuͤm und mit allen Mitteln an, die ſie zu gebrauchen pflegen, wenn ſie entſcheidende Anſtrengungen fuͤr noͤthig halten.

Sie wurden von den Grenadier-Diviſionen des linken Fluͤgels unter dem Fuͤrſten Bagration em - pfangen. Da ſich das Centrum der Ruß. Linie ge - gen diejenige feindliche Macht wandte, die am mei - ſten gegen den linken Ruß. Fluͤgel vorgeruͤckt war, ſo wurde der Angriff allgemein.

Der Feind hat, wie es heißt, ſeinen Ruͤckzug durch ein betraͤchtliches Corps Cavallerie gedeckt. Er hat ſich uͤber 13 Werſte vom Schlachtfelde zu - ruͤck gezogen, indem er von dem General Platow verfolgt wurde.

Jch habe die Abſendung dieſer Depeſche um zwey Tage verzoͤgert, indem ich glaubte, neue Aufklaͤ - rungen und den umſtaͤndlichen Bericht zu erhalten:

[4]

jusqu’au 9 Septembre, et que je ne reçois pas de renseignemens plus positifs, j’ai jugé à propos de vous expédier cette dépêche telle qu’elle est; elle contient une affaire qui doit à jamais ajouter à l’éclat des exploits mili - taires de cet Empire, et laquelle, quoiqu’elle ne paraisse pas décisive, ne peut pourtant pas manquer d’occuper une place importante dans cette guerre.

J’ai vu des lettres d’officiers distingués et très-expérimentés; ils regardent cette bataille comme la plus terrible et la plus destructive qu’ils aient jamais vue. Beaucoup d’officiers généraux ont été tués ou blessés, et la perte des officiers de rang inférieur a été en pro - portion avec celle des soldats. Je n’ai pas entendu qu’on ait estimé la perte des Russes pendant l’action à moins de 25000 hommes.

Les troupes nouvellement levées à Moscou ont rejoint l’armée; elles paraissent répondre au but. Une partie de ces troupes avaient déjà pris part au combat et s’étaient bien conduites.

La nouvelle de la bataille du 7 a été re - çue par l’Empereur le jour de son anniver - saire. S. M. m’a envoyé aussitôt un aide-de - camp pour m’en faire part, et après le ser - vice divin dans la cathédrale, un officier a lu, en présence de LL. MM. et de leur cour, le rapport du général en chef. Le peuple a manifesté la joie la plus vive.

J’ai l’honneur, etc.
Signé: Cathcart,

L’arrivée des dépêches de lord Cathcart, datées de Pétersbourg, et annonçant une victoire signalée remportée par les Russes le 7 Septembre près de Mojaïsk, à répandu la joie la plus vive dans tous les cercles politi - ques de la capitale. Les prudhommes de la bourse obstruaient toutes les avenues du temple de leur oracle, le café Lloyd. Pour ajouter à la comédie, il fut publié une ga - zette extraordinaire, et les cris de lord Cath - cart, victoire, Russes, seconde, 3e et 4e édi - tion du Courier retentirent tour-à-tour dans les rues jusqu’au lendemain, accompagnés de la joyeuse musique ministérielle des cors de fer-blanc. Mais par une fatalité qui s’at - tache à tout ce que nos ministres entrepren - nent pour donner le change à l’opinion, le 19e Bulletin de la Grande-Armée est arrivé sur ces entrefaites, et on n’a plus été tenté de faire crier la 1re, 2e, 3e, 4e edition du Cou - rier.

On a jugé que les Russes ayant livré ba - taille pour sauver Moscou, ils ne l’auroient pas evacué et brulé s’ils avoient remporté la

allein da Briefe bis zum 9ten September a[n]ge - kommen ſind, und da ich keine beſtimmtere Nach - richten erhalte, ſo habe ichs fuͤr dienlich erachtet, Jhnen dieſe Depeſche, ſo wie ſie iſt, zu uͤberſen - den. Sie enthaͤlt die Nachricht von einer Affaire, welche den Glanz der kriegeriſchen Heldenthaten dieſes Reichs auf immer erhoͤhen muß, und die, obgleich ſie nicht entſcheidend geweſen zu ſeyn ſcheint, doch immer eine wichtige Stelle in dieſem Kriege einnehmen muß.

Jch habe Briefe von ausgezeichneten und ſehr erfahrnen Officiers geleſen. Sie ſehen dieſe Schlacht als die ſchrecklichſte und verheerendſte an, die ſie jemals geſehen haben. Viele Generals ſind getoͤd - tet oder verwundet worden, und der Verluſt der Ober-Officiers iſt im Verhaͤltniß mit dem der Sol - daten geweſen. Jch habe nicht gehoͤrt, daß man den Verluſt der Ruſſen in der Action auf weniger als 25000 Mann angiebt.

Die zu Moscau neu ausgehobenen Truppen ſind zur Armee geſtoßen; ſie ſcheinen dem Endzweck zu entſprechen. Ein Theil dieſer Truppen hatte ſchon an dem Kampfe Theil genommen und ſich gut be - tragen.

Die Nachricht von der Schlacht am 7ten erhielt der Kayſer an ſeinem Namenstage. Se. Majeſtaͤt ſchickte ſogleich einen Adjutanten zu mir, um mir dieſelbe mitzutheilen, und nach dem Gottesdienſte in der Hauptkirche verlas ein Officier, in Gegen - wart Jhrer Majeſtaͤten und des Hofes, den Bericht des Oberbefehlshabers. Das Volk gab die lebhaf - teſte Freude zu erkennen.

Jch habe die Ehre ꝛc.

Unterzeichnet: Cathcart.

Die Ankunft der Depeſchen des Lord Cathcart aus St. Petersburg, die einen ausgezeichneten Sieg melden, welchen die Ruſſen am 7ten Septem - ber bey Mojaisk erfochten haben, hat die lebhaf - teſte Freude in allen politiſchen Cirkeln der Haupt - ſtadt verbreitet. Die Worthaber an der Boͤrſe hatten alle Zugaͤnge zu dem Tempel ihres Oracles, zu Lloyds Caffeehaus, beſetzt. Um die Comoͤdie vollſtaͤndig zu machen, ward eine außerordentliche Gazette publicirt, und in den Straßen erſcholl bis zum folgenden Tage der Ausruf: Lord Cathcart, Sieg, Ruſſen, zweyte, dritte und vierte Ausgabe des Couriers! Dieſer Ausruf ward von der freu - digen Miniſterial-Muſik der blechernen Hoͤrner be - gleitet; allein durch eine Fatalitaͤt, die allem dem - jenigen folgt, was unſere Miniſter unternehmen, um die oͤffentliche Meynung irre zu leiten, kam inzwiſchen das 19te Bulletin der großen Armee an, und man ward nicht mehr in Verſuchung ge - fuͤhrt, die erſte, zweyte, dritte und vierte Ausgabe des Couriers ausſchreyen zu laſſen. Dies Bulle - tin verkuͤndigte den Einzug der Franzoſen zu Mos - cau am 14ten September.

Man ſchließt jetzt, daß, da die Ruſſen eine Schlacht geliefert haben, um Moscau zu retten, ſie es nicht geraͤumt und verbrannt haben wuͤrden, wenn ſie den Sieg erfochten haͤtten; die Pamphlets

[5]

victoire; aussi les brocards, les pamphlets et les caricatures, pleuvent de toutes parts. Il en a paru une dont l’idée est assez piquante; on y voit des prêtres russes qui chantent un Te Deum, accompagnés par les musiciens d’un régiment français.

(Extrait d’une lettre particulière.)

L’ordre est enfin rétabli dans cette ville. Elle étoit divisée en vingt quartiers. Cette division subsiste, et chaque quartier a un commandant spécial.

On a beaucoup parlé d’une milice de pay - sans que le gouvernement russe avoit for - mée. A peine a-t-il pu rassembler quelques milliers d’hommes. On en a pris un certain nombre mourant de faim et de lassitude. Ils jettent partout les piques dont ils sont armés et ne demandent qu’à rentrer dans leurs vil - lages; ils portent pour tout uniforme un mor - ceau de cuivre attaché sur leur bonnet, qui représente un A surmonté d’une croix grec - que. Cette marque sur la tête des recrues nous a rappelé la manière dont on levoit les chevaux en France il y a quelques années. On leur appliquoit sur la tête la lettre A ou la lettre V, pour indiquer qu’ils apparte - noient à l’artillerie ou aux vivres. Cette comparaison n’a rien que de juste; car on n’estime pas même ici les paysans autant que certains animaux.

Selon les habitans qui sont restés à Mos - cou, on avoit attendu l’Empereur Alexandre, qui s’étoit fait annoncer pour le 10 Septem - bre; mais il n’avoit pas paru dans cette capi - tale. Le grand-duc Constantin y étoit arrivé immédiatement après la bataille de la Mos - kwa; il en étoit reparti presqu’aussitôt.

Nous voyons presque tous les dimanches des prisonniers de guerre espagnols à qui l’on permet de venir se divertir ici. Ils sont em - ployés aux travaux du canal qui doit joindre le Rhin au Rhône, et qui aboutira à Hunin - gue. Ces prisonniers sont bien payés, bien vétus et paroissent très bien nourris. Ils ne peuvent assez se louer du traitement qu’ils éprouvent en France.

Le nombre des jeunes gens de la ville de Metz, qui se sont enrôlés volontairement, de - puis le 1er Janvier jusqu’au 1er Octobre 1812, est de 104. Le desir de servir S. M. se ma - nifeste tellement dans leurs coeurs, que plus de vingt enfans de onze, douze et treize ans ont été refusés à l’enrôlement depuis six mois, à cause de leur trop foible constitution.

D’après des lettres particulières de Lemberg, l’amiral russe Ttitschagoff, qui commandoit l’armée russe sur le Danube, depuis le rappel du général Kutusow, a obtenu le commande - ment en chef de l’armée russe en Volhynie,

und Carricaturen regnen von allen Seiten. Un - ter andern iſt folgende, ziemlich witzige Carrica - tur erſchienen. Man ſieht auf derſelben Rußiſche Prieſter, die ein Te Deum ſingen und von den Muſicis eines Franzoͤſ. Regiments accompagnirt werden.

Endlich iſt die Ordnung in dieſer Stadt wieder hergeſtellt. Sie war in 20 Quartiere getheilt. Dieſe Abtheilung beſteht noch und jede Abtheilung hat einen Special-Commandanten.

Man hat viel von einer Bauern-Miliz geſpro - chen, die das Rußiſche Gouvervement errichtet hat. Kaum hat man einige tauſend Mann verſammlen koͤnnen. Man hat eine gewiſſe Anzahl derſelben, die vor Hunger und Muͤdigkeit umkamen, gefan - gen genommen. Sie werfen uͤberall die Piken weg, womit ſie bewaffnet waren, und verlangen nichts mehr, als nach ihren Doͤrfern zuruͤckzukehren. Statt aller Uniform, haben ſie ein Stuͤck Kupfer an ihrer Muͤtze, welches einen A vorſtellt, mit einem Griechiſchen Kreuz daruͤber. Dieſes Abzeichen der Rekruten erinnert an die Art, wie man vor eini - gen Jahren die Pferde in Frankreich aushob. Man brachte an ihrem Kopfe den Buchſtaben A oder den Buchſtaben V an, um anzuzeigen, daß ſie zur Artillerie oder zu dem Proviantweſen (vivres) ge - hoͤrten. Dieſer Vergleich iſt gar nicht unrichtig; denn man ſchaͤtzt die Bauern hier nicht einmal ſo hoch als gewiſſe Thiere.

Nach Ausſage der Einwohner, die zu Moscau geblieben, hatte man den Kayſer Alexander da - ſelbſt erwartet, der ſich zum 10ten September hatte anmelden laſſen; er war aber nicht in dieſer Hauptſtadt erſchienen. Der Großfuͤrſt Conſtantin war gleich nach der Schlacht an der Moskwa da - ſelbſt eingetroffen, aber gleich darauf wieder abge - reiſet.

Beynahe an jedem Sonntage ſehen wir hier Spaniſche Kriegsgefangene, denen man erlaubt, ſich in unſrer Stadt zu beluſtigen. Sie ſind bey den Arbeiten des Canals angeſtellt, welcher den Rhein mit der Rhone verbinden und bis Huͤningen hinziehen ſoll. Dieſe Kriegsgefangnen ſind gut bezahlt, gut gekleidet und ſcheinen uͤberhaupt gut gehalten zu ſeyn. Sie koͤnnen die gute Art, mit der ſie in Frankreich behandelt werden, nicht genug loben.

Die Anzahl der jungen Leute von Metz, die ſich vom 1ſten Januar bis 1ſten October 1812 frey - willig haben enrolliren laſſen, belaͤuft ſich auf 104. Der Wunſch, Sr. Majeſtaͤt zu dienen, aͤußert ſich dergeſtalt bey ihnen, daß mehr als 20 Kinder von 11, 12 und 13 Jahren ſeit 6 Monaten bey der Anwerbung wegen ihrer zu ſchwachen Conſtitution nicht zugelaſſen worden ſind.

Nach Privatbriefen aus Lemberg hat der Rußi - ſche General Tſchitſchagoff, welcher die Rußiſche Armee an der Donau ſeit der Abberufung des Generals Kutuſow commandirte, das Ober-Com -

[6]

et le général Tormassow remplacera le prince Bagration.

(Gaz. de France.)

Nous annonçons avec plaisir l’heureuse ar - rivée dans ce port (Boston) de l’escadre des Etats-Unis commandée par le commodore Rod - gers, qui était partie de New-Yorck le 21 Juin pour une croisière. Cette escadre est com - posée du Président, de 44 canons; des Etats - Unis, de 44; du Congrès, de 36; du Hornitt, de 36; et du brick l’Argus, de 16 canons. Elle a été soixante-dix jours en mer, et dans l’in - tervalle de ce tems, elle a été jusques dans le canal anglais, le long des côtes de France, d’Espagne et de Portugal, à dix lieues du rocher de Lisbonne. Dans toute sa marche, elle n’a pas apperçu un seul vaisseau anglais, excepté la Belvedère, avec laquelle le Prési - dent a eu un engagement de plusieurs heu - res. Elle a capturé sept navires marchands anglais; elle en a brûlé deux, et envoyé les autres dans nos ports.

Nous apprenons avec peine que le général Hull a éprouvé un échec et que l’ennemi s’est emparé du fort Détroit. On croit que l’attaque sera de nouveau concertée en - me-tems sur Niagara et sur Mont-Réal.

mando der Rußiſchen Armee in Volhynien er - halten und General Tormaſſow kommt an die Stelle des Fuͤrſten Bagration.

Mit Vergnuͤgen kuͤndigen wir die gluͤckliche An - kunft der Escadre der Vereinigten Staaten, die der Commodore Rodgers commandirt, zu Boſton an. Sie war am 21ſten Junii zu dem Kreuzzuge ausgelaufen, und beſtand aus den Fregatten: Praͤ - ſident von 44, United States von 44, Congreß von 36, Hornit von 36 und aus der Brigg Argus von 16 Kanonen. Sie iſt 70 Tage in See geweſen, und in dieſer Zeit bis nach dem Engliſchen Kanal laͤngs den Kuͤſten von Frankreich, Spanien und Portugall, 10 Stunden von Liſſabon, geſegelt. Auf ihrer ganzen Fahrt hat ſie kein einziges Engl. Kriegsſchiff getroffen, außer der Fregatte Belve - dere, womit der Praͤſident ein mehrſtuͤndiges Ge - fecht gehabt hat. Sie hat 7 Engl. Kauffahrtey - ſchiffe genommen, 2 verbrannt und die uͤbrigen nach unſern Haͤfen geſandt.

Mit Bedauern vernehmen wir, daß General Hull einen Echec erlitten und daß der Feind ſich des Forts Detroit bemaͤchtigt hat. Man glaubt, daß von neuem ein Angriff auch auf Niagara und Mont-Real werde veranſtaltet werden.

Der Graf von Gottorff iſt kuͤrzlich durch Nuͤrn - berg paßirt.

Bey dem Tranſport Rußiſcher Kriegsgefangnen, die am 26ſten September in Berlin eintrafen undden 28ſten weiter giengen, befanden ſich auch drey Calmucken, die ſich durch ihre National-Phyſiog - nomie, kleine Augen, hervorſtehende Backenknochen und platte Naſe vor andern Voͤlkern unterſcheiden.

Loterie Impériale de France.

Tirage de Hambourg, du 21 Octobre 1812. 79. 7. 23. 53. 71.

Kayſerl. Lotterie von Frankreich.

Ziehung in Hamburg, den 21 October 1812. 79. 7. 23. 53. 71.

Administration des Monnaies. Avis.

Le Contrôleur principal, faisant l’office de Directeur du bureau de garantie, a l’honneur de prévenir Mrs. les assujettis à ce bureau, que, conformément à l’arrêté de Son Excel - lence le Ministre des finances du 10 Prairial an 11, qui donne généralement à l’adminis - tration des monnaies le maintiens de l’exécu - tion des loix sur la circulation de la fausse monnaie, invite tous les fabricants d’ouvra - ges d’or et d’argent et tous ceux qui ont en leur possession des laminoirs, doivent en faire la déclaration à la Mairie, à la Préfecture et au Bureau de garantie. Il prévient en outre qu’il représente à Hambourg l’administration centrale et générale des monnaies.

Bignon, Contrôleur principal.

Muͤnz-Verwaltung. Nachricht.

Der Controleur Principal, der den Dienſt des Directors des Garantie-Bureau verſieht, hat die Ehre, allen denen, die es angeht, bekannt zu ma - chen, daß, gemaͤß dem Beſchluß Sr. Exc. des Herrn Finanz-Miniſters vom 10ten Prairial eilften Jahrs, welches im Allgemeinen der Muͤnz-Verwaltung die Aufrechthaltung zur Ausfuͤhrung der Geſetze uͤber den Umlauf falſcher Muͤnzen uͤbertraͤgt, er alle in Gold und Silber arbeitende Fabrikanten, wie auch alle diejenigen, welche Plattmuͤhlen beſitzen, er - ſucht, ihre Declaration auf der Mairie, Praͤfectur oder im Garantie-Bureau zu machen. Er benach - richtigt uͤbrigens, daß er in Hamburg die Central - und General-Verwaltung der Muͤnzen vertritt.

Bignon, Controleur Principal.
[7]

Der am 7ten October durch einen Schlagfluß erfolgte Tod des Predigers Boͤſewiel zu Muſtien bey Ratzeburg wird hiedurch ſeinen Verwandten, Freunden und uͤberhaupt jedem, der mit dieſem von ſeiner Gemeinde ſehr bedauerten Lehrer in Verbindung ſtand, bekannt gemacht. Auf ihn laſ - ſen ſich anwenden die Worte der heiligen Schrift Hiob Cap. 4, Vers 3 und 4.

Am 14ten October ſtarb, nach vorangegangener Schwaͤche, am Schlagfluß, mein geliebter Ehe - mann, der Factor Franz Heinrich Knoop, im 48ſten Lebensjahre und im 20ſten Jahre unſerer gluͤcklichen Ehe. Durch aͤchte Herzensguͤte, hohe Rechtſchaffenheit und unermuͤdeten Dienſteifer hat ſich der Vollendete ſeinen Mitbuͤrgern werth und den Seinigen unvergeßlich gemacht. Sechs Kin - der weinen mit mir an ſeinem Grabe. Friede ſei - ner Aſche!

Eleonore Knoop, geb. Sympher.

Am 19ten October, Abends um 11 Uhr, entriß mir der Tod meine innigſt geliebte Gattin Jo - hanna Margaretha Catharina, gebohrne Min - der, im 41ſten Jahre ihres Alters und im 22ſten unſerer hoͤchſt gluͤcklichen Ehe. Funfzehn groͤßten - theils noch unmuͤndige Kinder, die ſie mir gebahr und mit ſeltener Liebe pflegte und erzog, beweinen mit mir dieſen großen, unerſetzlichen Verluſt.

C. F. G. Schwencke, Muſik-Director.

Einberufung von Conſcribirten.

Mein Sohn, Georg Eduard, der ſeit vier Jahren die Weinhandlung erlernte, hat ſich zu meiner wahren Betruͤbniß ſeit dem letzten Sonntag aus dem Hauſe ſeines Herrn, der durchaus mit ihm zufrieden war, heimlich entfernt. So dringend ich kann, bitte ich ihn, ſchleunigſt zuruͤck zu kehren, um dem Conſcriptionsgeſetze Genuͤge zu leiſten.

G. E. Grautoff, Dr.

Jch fordere meinen Sohn Marc. Joh. Ludwig Meyer, Kuͤpergeſell, hiemit auf, ſich ſchleunigſt einzuſtellen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Matth. Joach. Meyer.

Carl Friedrich Kroͤplien, gebohren Ao. 1792, deſſen Aufenthalt unbekannt iſt, wird hiedurch von ſeinen Vormuͤndern aufgefordert, ſich ſobald als moͤglich hier einzufinden, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten,

Der Schuhmacher-Geſell, Joh. Friedr. Barleben, wird von ſeinem Stiefvater aufgefordert, unge - ſaͤumt zu Hauſe zu kommen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

J. P. Schiller.

Der conſcriptionspflichtige Johann Hinrich Sellen - ſchlohe, der im Jahre 1810 zur See gegangen, wird von ſeinen Eltern aufgefordert, ſich ungeſaͤumt zu ſtellen und der Conſcription von 1792 Genuͤge zu leiſten.

Meinen Sohn, P. G. N. Hertz, aus Hamburg, der ſeit 3 Jahren von hier gegangen, fordere ich hiedurch auf, ſich wieder bey mir einzufinden, um der Conſcription von 1812 Genuͤge zu leiſten.

A. C. G. Hertz.

Jch fordere meinen Sohn Friederich Wilhelm Nicolaus Haß hiedurch nochmals dringend auf, ſo - bald wie moͤglich hieher zuruͤckzukommen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Caſpar Peter Haß Wittwe.

Meinen Sohn Johann Bruͤmmer, der vor drey Jahren in die Fremde gegangen und deſſen Auf - enthalt mir jetzt unbekannt iſt, fordere ich hiemit auf, ſich forderſamſt hier einzuſtellen und der Con - ſcription Genuͤge zu leiſten.

Johann Bruͤmmer.

Mein Sohn, Wilhelm Bertram, der ſeit Jah - ren abweſend iſt, wird von ſeiner bekuͤmmerten Mutter flehentlich gebeten, ſich binnen 14 Tagen in Harburg einzufinden, um den Geſetzen der Con - ſcription Genuͤge zu leiſten.

Der Conſcribirte Liebtrau Johann Heinrich, aus Stolzenau, wird bey Strafe des Geſetzes aufgefor - dert, ſofort in ſeine Heimath zuruͤck zu kehren, um den Conſcriptions-Verpflichtungen fuͤr das Jahr 1812 nachzukommen.

Der Maire Marwedel.

Jch fordere meinen Sohn, Adolph Guilliam Buchholtz, der ſeit beynahe zwey Jahren ſich von mir entfernt hat, hiemit auf, zuruͤck zu kommen, um der Conſcription fuͤr 1812 Genuͤge zu leiſten.

Johann Hinr. Buchholtz.

Um den Paßiv-Stand meiner Eltern genau zu kennen, erſuche ich alle und jede, die an dem Nach - laſſe des weyland Hinrich Schlichtmann und deſ - ſen noch lebenden Ehefrau, gebohrnen Drewes, aus irgend einem Grunde Anſprache und Forde - rung haben, ſolche in Zeit von 4 Wochen bey dem Maire-Adjoint, Hrn. C. Berckling, hieſelbſt gefaͤlligſt anzumelden, indem eine intendirte Auseinander - ſetzung mit meinen Geſchwiſtern ſolches erheiſchet.

Bartold Schlichtmann.
[8]

Unſer zeither gehabtes Comtoir in der Muͤhlen - ſtraße haben wir heute wieder nach der Bohnen - ſtraße No. 155, allwo unſer Comtoir ſonſt war, verlegt.

Gebruͤder Heine.

Das Comtoir von Joſeph Jacob Hollander et Sohn in Altona iſt nach dem Hauſe des ſel. Hrn. Bram Joſeph Hollander Frau Wittwe, große Elb - ſtraße No. 556, daſelbſt verlegt worden.

Ein junger Mann von 26 Jahren, der im Waa - renfach und im Deutſchen, Franzoͤſiſchen und Hol - laͤndiſchen Briefwechſel geuͤbt iſt, den groͤßten Theil Deutſchlands, Hollands und der Laͤnder der Oſtſee durchgereiſet hat, auch Buͤrgſchaft ſtellen kann, ſucht ein billiges Engagement bey einem hieſigen oder auswaͤrtigen Handelshauſe.

Schriftliche Antwort wird erbeten poſtfrey an A. B. in der Expedition des Correſpondenten.

Ein Mark Praͤnumeration auf ein neues ſehr nuͤtzliches Geſchenk fuͤr Schulkinder beyderley Ge - ſchlechts, betitelt: Hundert Geſpraͤche zwiſchen Schulkindern, moraliſchen Jnhalts. (Mit einem Titelkupfer.) Erſcheint 14 Tage vor Weihnachten 1812 bey J. C. H. Schaͤffer in Altona, große Ma - rienſtraße No. 207. Die Namen der Praͤnumeran - ten werden abgedruckt.

NB. Da die Anzahl der Praͤnumeranten ſchon ziemlich herangewachſen iſt, auch naͤchſtens der Druck anfangen wird, ſo haben diejenigen, die die - ſes lehrreiche Buch ſich noch fuͤr den Praͤnumera - tiospreis verſchaffen wollen, ſich je eher je lieber zu melden.

Bekanntmachung.

Da der Tag Allerheiligen dieſes Jahr auf einen Sonntag faͤllt, ſo wird der Geeſthachter Jahrmarkt den darauf folgenden Montag, als den zweyten November, gehalten werden, welches dem handeln - den Publico hiedurch bekannt gemacht wird.

Der Maire Schilhorn.

Auf Anſuchen der Wittwe Dorothea Maria Haͤ - deler zu Hamburg wird die derſelben zuſtaͤndige volle Hofe im Dorfe Fiſchbeck, Amts Tremsbuͤttel, mit dem dabey befindlichen voͤlligen Jnventario, am 10ten November dieſes Jahrs, iſt Dienſtag nach dem 24ſten Trinitatis-Sonntage, als der Mar - tini-Tag, oͤffentlich, alternative, zur Verpachtung auf mehrere Jahre und zum Verkauf aufgeboten werden.

Liebhaber dazu koͤnnen ſich beregten Tages, Vor - mittags 10 Uhr, auf der Koͤnigl. Amtſtube zu Tremsbuͤttel einfinden, auch die Bedingungen 14 Tage ante terminum daſelbſt und auf dem Hofe einſehen, ſo wie auch auf dem letztern Gelegen - heit und Anweiſung zur Beſichtigung gegeben wer - den wird.

von Lowtzow.

Jch zeige hiemit an, daß ich Kupfer, die vier Jahrszeiten vorſtellend, habe ſtechen laſſen; ſie ſind auf verſchiedenes ſchoͤnes farbigtes Papier ab - gedruckt und koſten die 100 Blaͤtter 2 Mk. 8 ßl. ; ſie ſind zum Ueberziehen der kleinen Kalender-Fut - terale eingerichtet.

Ferner empfehle ich mich mit viererley Sorten Kalender-Kupfern; bey jeder iſt ein halber Bogen Text; die illuminirten koſten die 100 Stuͤck 12 Mk., die einfarbigten 8 Mk.;

auch mit dreyerley Sorten Kalender-Umſchlaͤge, die 100 zu 2 Mk. 8 ßl.

J. J. Locos, an der Schlamatjen-Bruͤcke in Hamburg.

Friederich Franz, von Gottes Gnaden ſouverainer Herzog zu Mecklenburg ꝛc.

Wir haben zum öffentlich meiſtbietenden Verkauf Unſers im ritterſchaftlichen Amte Crivitz belegenen, incamerirten Guts Friederichsruh mit dem Bauerndorf Golden - bow, einen abermaligen und[l]etzten Termin auf den 10ten November d. J. beraumet. Citiren daher die Kauf - liebhaber, ſich gedachten Tages, früh um 10 Uhr, hieſelbſt vor Unſerer Cammer einzufinden, ihren Bot und Ueberbot zu Protocoll zu geben, und zu gewärtigen, daß dem ir - gend annehmlich Meiſtbietenden der Zuſchlag wird ertheilt werden. Zugleich wird als eine unabläßige Bedingnug be - merkt, daß ein Zehntel des Kaufgeldes in baarem Gelde berichtigt werden muß, die übrigen Neunzehntel aber in Schuldentilgungs-Caſſe-Papieren berichtigt werden kön - nen. Die hohe und Mittel-Jagd auf der Guts-Feldmark wird von dieſem Verkaufe ausbeſchieden und bleibt zur Be - nutzung Unſerer Jagd - und Forſt-Bedienten reſervirt. Die Tradition des Guts wird gleich nach Unſerer höchſteige - nen Genehmigung des Zuſchlags, und nachdem von dem Käufer die erſte Zahlung geſchehen iſt, erfolgen. Die Ein - ſicht der Kaufbedingungen kann 3 Wochen vor dem Termin in Unſerer Cammer-Regiſtratur geſchehen, auch werden ſolche abſchriftlich für die Gebühr mitgetheilt. Wornach Kaufliebhaher ſich zu richten.

Ad Mandatum Sereniſſimi proprium. Herzogl. Mecklenb. Cammer. W. v. Brüning.

Demnach der hieſige Bürger Adolph Sauvaigue um das beneficium ceſſionis bonorum geziemend angehalten, und ihm ſolches ſalvis creditorum exceptionibus ver - ſtattet worden; ſo werden hiedurch alle und jede, welche an denſelben ex quocunque capite vel cauſa einige An - ſprüche haben, ein - für allemal, und alſo peremtorie ci - tirt, ſolche am 23ſten November dieſes Jahrs beym hieſigen Obergerichte gehörig anzugeben, und demnächſt weitere Verfügung zu gewärtigen, mit der Verwarnung, daß das protocollum profeſſionis am erwähnten Tage völlig werde geſchloſſen, und denjenigen, die ſich nicht angegeben haben, ein ewiges Stillſchweigen werde auferlegt werden.

Zum öffentlichen Verkaufe des dem Cedenten zugehöri - gen, an der Johannisſtraße belegenen, mit Regina Eliſa - beth Möller im Süden, Johann Hinrich Schultz, modo deſſen Erben, im Norden, und Johann Tietjens im Oſten benachbarten Erbes, iſt der 30ſte November dieſes Jahrs feſtgeſetzt worden, an welchem Tage, Nachmittags um 2 Uhr, die Liebhaber im hieſigen Rathskell[ e] r ſich einfinden und den Handel verſuchen können. Wornach ſich zu achten.

Ex decreto Senatus.

About this transcription

TextAm Freytage, den 23. Oktober
Author[unknown]
Extent8 images; 6015 tokens; 2540 types; 41333 characters
Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:03:05Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

About the source text

Bibliographic informationAm Freytage, den 23. Oktober . Hamburg1812. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

Identification

Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky SUB-Hamburg, X/7569https://kataloge.uni-hamburg.de/DB=1/XMLPRS=N/PPN?PPN=130729078

Physical description

Fraktur

LanguageGerman
ClassificationZeitung; ready; correspondent

Editorial statement

Editorial principles

Bogensignaturen: keine Angabe; Druckfehler: keine Angabe; fremdsprachliches Material: gekennzeichnet; Geminations-/Abkürzungsstriche: wie Vorlage; Hervorhebungen (Antiqua, Sperrschrift, Kursive etc.): wie Vorlage; i/j in Fraktur: wie Vorlage; I/J in Fraktur: wie Vorlage; Kolumnentitel: keine Angabe; Kustoden: keine Angabe; langes s (ſ): wie Vorlage; Normalisierungen: dokumentiert; rundes r (ꝛ): wie Vorlage; Seitenumbrüche markiert: ja; Silbentrennung: wie Vorlage; u/v bzw. U/V: wie Vorlage; Vokale mit übergest. e: wie Vorlage; Vollständigkeit: vollständig erfasst; Zeichensetzung: wie Vorlage; Zeilenumbrüche markiert: ja; Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.

Publication information

Publisher
  • dta@bbaw.de
  • Deutsches Textarchiv
  • Berlin-Brandenburg Academy of Sciences and Humanities (BBAW)
  • Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften (BBAW)
  • Jägerstr. 22/23, 10117 BerlinGermany
ImprintBerlin 2019-12-10T11:36:25Z
Identifiers
Availability

Distributed under the Creative Commons Attribution-NonCommercial 3.0 Unported (German) License.

Holding LibraryStaats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky
ShelfmarkSUB-Hamburg, X/7569
Bibliographic Record Catalogue link
Terms of use Images served by Deutsches Textarchiv. Access to digitized documents is granted strictly for non-commercial, educational, research, and private purposes only. Please contact the holding library for reproduction requests and other copy-specific information.