Le conseil municipal de notre ville assemblé extra-ordinairement, avait sollicité la faveur d’envoyer une députation à Paris, pour por - ter au pied du trône l’expression des senti - mens de dévouement, de respect et de sou - mission, qui animent les habitans de cette troisième ville de l’Empire, et repondre à la voix de S. M. l’Impératrice, Reine et Regente.
Nous apprennons avec un vif plaisir, que S. M. permet, que cette députation soit admise à lui exprimer les sentimens des habitans de la bonne ville d’Amsterdam, et qu’elle se ren - dra bientôt au lieu de sa destination.
Son Altesse Sérénissime Mgr. le prince ar - chi-trésorier de l’Empire, gouverneur général des départemens de la Hollande, est retourné avant-hier dans cette ville, du palais du Bois, près de la Haye.
(Journal du Zuyderzee.)
Hier au soir, un courier expédié du quar - tier-général de Gross-Hayn, le 19 Septembre, est arrivé dans cette ville, apportant à S. M. la reine-régente des dépêches du roi. Elles contiennent les nouvelles les plus satisfaisan - tes sur la santé de notre auguste monarque. Ces nouvelles se répandirent avec rapidité dans tous les quartiers de la ville, et parti - culièrement au théâtre; elles furent reçues avec une joie d’autant plus vive, qu’il y a plus de quinze jours qu’il n’étoit arrivé de lettres du roi ni d’aucun officier de sa mai - son; ce silence avoit causé des inquiétudes telles, qu’elles n’avoient pu être calmées par la lecture du Moniteur du 25 Septembre, qui annonçoit que le roi s’étoit porté, le 13, sur
Das Municipal-Conſeil dieſer Stadt, welches außerordentlich verſammelt geweſen, hatte um die Gnade erſucht, eine Deputation nach Paris ſchicken zu koͤnnen, um den Ausdruck der Geſinnungen der Ergebenheit, des Reſpects und des Gehorſams, welche die Einwohner dieſer dritten Stadt des Reichs beſeelen, zu den Fuͤßen des Throns zu uͤber - bringen, und auf die Stimme Jhrer Majeſtaͤt, der Kayſerin-Koͤnigin und Regentin, zu antworten.
Mit lebhaftem Vergnuͤgen erfahren wir, daß Jhre Majeſtaͤt erlauben, daß die Deputation zuge - laſſen werde, Allerhoͤchſtdenenſelben die Geſinnun - gen der guten Stadt Amſterdam auszudruͤcken, und daß ſie ſich bald nach dem Orte ihrer Beſtimmung begeben werde.
Se. Durchlaucht, der Prinz Erzſchatzmeiſter des Reichs, General-Gonverneur der Hollaͤndiſchen De - partements, iſt am 15ten von dem Hauſe im Buſch, beym Haag, nach Amſterdam zuruͤckgekehrt.
(Amſterd. Zeitung.)
Geſtern Abend traf ein Courier, der unterm 19ten September aus dem Hauptquartier zu Großen - hayn abgeſandt worden, mit Depeſchen des Koͤ - nigs an Jhre Majeſtaͤt die Koͤnigin-Regentin hier ein. Sie enthalten die befriedigendſten Nachrich - ten uͤber das Wohlbefinden unſers Durchlauchti - gen Souverains. Dieſe Nachrichten verbreiteten ſich ſogleich in der ganzen Stadt und im Theater. Sie wurden mit deſto lebhafterer Freude aufgenom - men, da ſeit laͤnger als 14 Tagen weder von dem Koͤnige noch von einem Offieier ſeines Hauſes ir - gend ein Brief eingegangen war. Dieſes Still - ſchweigen hatte folche Beſorgniſſe erregt, daß ſie durch das Leſen des Moniteurs vom 25ſten Sep - tember, welcher meldete, daß ſich der Koͤnig am
Gross-Hayn. C’est avec la plus grande satis - faction que nous avons appris que la santé de notre souverain n’a pas souffert la moin - dre altération; que son infatigable activité ne s’est point un moment ralentie, et que sa correspondance n’a été interrompue que parce qu’il a été obligé de remplir différentes mis - sions importantes qui lui ont fourni l’occa - sion de donner de nouvelles preuves de son dévouement à S. M. l’Empereur et Roi.
La nouvelle que S. M. l’Impératrice se rendrait au Sénat, (dit le Journal de l’Empire du 10 de ce mois) avait causé une vive im - pression; personne n’a pu douter, d’après l’importance des pièces officielles qui vien - nent d’être publiées, que cette circonstance ne fût liée à des motifs du plus haut intérêt et à la nécessité de faire prendre à la France l’attitude noble et fière qu’elle doit opposer à la haine aveugle de ses ennemis. Il y a long-temps qu’un événement de cette nature n’avait frappé les regards des Français. Anne d’Autriche est la dernière reine qui se soit rendue au parlement. Elle y fit son entrée le 15 Mai 1643; ainsi, il y a plus d’un siècle et demi qu’on n’avait vu paraître une souve - raine dans le sein du premier corps de l’Etat. Tout contribuait donc à donner un grand in - térêt à la solennité de ce jour, et on ne doit point s’étonner de la sensation qu’elle a pro - duite dans tous les esprits. S. M. est partie à une heure du palais des Tuileries dans une voiture attelée de huit chevaux blancs. On a été frappé de la pompe et de l’éclat de son cortége, et la foule s’est portée dans toutes les places et dans toutes les rues qu’il a tra - versées; de nombreuses acclamations se sont fait entendre sur le passage de S. M. Tous les yeux se fixaient sur cette princesse avec un vif intérêt, et les témoignages les plus éclatans du respect et de l’amour publics l’ont accompagnée et suivie dans toute sa route. S. M. a été reçue aux portes du Sénat par une députation de ce corps. M. le duc de Feltre, ministre de la guerre, a fait au Sénat un tableau rapide et imposant de toutes les ressources que présante l’Empire français. M. le comte Regnault a parlé avec une élo - quence forte et animée qui a remué tous les coeurs. Après avoir établi un parallèle frap - pant entre la politique genéreuse de l’Empe - reur et l’acharnement implacable de ses en - nemis, il a démontré que, dans les circons - tances présentes, il ne s’agissait pas seulement de la gloire de la couronne, de l’indépen - dance du peuple français, mais de la sûreté et du bonheur de chaque Français en parti - culier. Il a terminé ce discours, en jurant, au nom de toute la nation, qu’à l’exemple de Marie-Thérèse, son auguste petite-fille l’Impératrice Marie-Louise trouverait dans tous les coeurs trançais le dévouement et l’enthousiasme auxquels elle venait d’en ap -
13ten nach Großenharn begeben, nicht gaͤnzlich hat - ten beſeitigt werden koͤnnen. Mit dem groͤßten Vergnuͤgen haben wir erfahren, daß die Geſund - heit unſers Koͤnigs nicht die geringſte Veraͤnde - rung erlitten; daß ſeine unermuͤdete Thaͤtigkeit nicht einen Augenblick nachgelaſſen, und daß ſeine Correſpondenz nur deswegen unterbrochen worden, weil er verſchiedene wichtige Auftraͤge auszurichten gehabt, welche ihm Gelegenheit verſchafft, Sr. Ma - jeſtaͤt dem Kayſer und Koͤnige neue Beweiſe ſei - ner Ergebenheit zu ertheilen.
Als ſich neulich Jhre Majeſtaͤt, die Kayſerin, in den Senat begab, enthielt das Journal de l’Empire folgendes daruͤber: Die Nachricht, daß ſich Jhre Maj. die Kayſerin in den Senat begeben wuͤrden, machte am 7ten einen lebhaften Eindruck. Niemand konnte, nach der Bekanntmachung ſo wichtiger Actenſtuͤcke, zweifeln, daß nicht dieſer Umſtand mit Beweggruͤnden vom hoͤchſten Jntereſſe und mit der Nothwendigkeit in Verbindung ſtehe, Frankreich eine edle und ſtolze Stellung zu geben, um ſie dem blinden Haſſe ſeiner Feinde entgegen zu ſtellen. Schon lange hatte keine aͤhnliche Be - gebenheit ſich zugetragen. Anna von Oeſterreich war die letzte Koͤnigin, die ſich ins Parlement be - gab; ſie trat in daſſelbe den 15ten May 1643. Man hatte alſo ſeit mehr als anderthalb hundert Jahren keine Sonverainin mehr im erſten Staats - Corps erſcheinen ſehen. Alles trug daher bey, der Feyerlichkeit, die am 7ten Statt hatte, ein großes Jntereſſe zu geben, und man darf ſich nicht uͤber die Wirkung wundern, die ſie allgemein hervorge - bracht hat. Jhre Maj. fuhren um 1 Uhr aus dem Thuillerien-Pallaſt in einem mit 8 Schimmeln be - ſpannten Wagen. Man bewunderte den Pomp und Glanz des Zuges, und es draͤngte ſich auf allen Plaͤtzen und in allen Straßen, wodurch er gieng, eine große Volksmenge herbey. Man hoͤrte zahl - reiches Vivatrufen auf dem Wege Jhrer Majeſtaͤt. Alle Augen hefteten ſich mit lebhaftem Jntereſſe auf dieſe Prinzeßin; die lauteſten Beweiſe von Ehrfurcht und Liebe begleiteten Hoͤchſidieſelbe und folgten ihr auf dem ganzen Wege nach. Jhre Maj. wurden an den Thuͤren des Senals von einer De - putation dieſes Corps empfangen. Jm Senate entwarf der Hr. Herzog v. Feltre, Kriegsminiſter, ein kurzes und impoſantes Gemaͤhlde aller Huͤlfs - kraͤfte Frankreichs. Der Herr Graf Regnault druͤckte ſich mit hinreiſſender Kraft und Beredt - ſamkeit aus, welche alle Herzen erſchuͤtterte. Nach - dem er die großmuͤthige Politik des Kayſers und die unverſoͤhnliche Erbitterung ſeiner Feinde gegen - einander gehalten hatte, bewies er, daß in den gegenwaͤrtigen Umſtaͤnden nicht allein von dem Ruhme der Krone, von der Unabhaͤngigkeit des Franzoͤſiſchen Volks, ſondern von der Sicherheit und dem Gluͤck eines jeden Franzoſen insbeſondere die Frage ſey. Er beſchloß ſeine Rebe, indem er im Namen der ganzen Nation ſchwur, daß, nach dem Beyſpiele von Maria Thereſia, ihre erlauchte Enkelin, die Kayſerin Marie Louiſe, in allen Her - zen der Franzoſen die Ergebenheit und den Enthu - ſiasmus finden wuͤrde, auf die ſie ſich eben im
peler, au nom de la gloire nationale et du repos de toutes les familles.
Les cortès, dans leur séance du 20 Août, ont discuté un projet de loi contre tout in - dividu qui conspireroit directement ou indi - rectement pour détruire ou changer le gou - vernement monarchique héréditaire. Il sera poursuivi comme traître, et puni de mort.
On lit, dans un journal des missions de l’Inde qui s’imprime en Angleterre, que, dans les mois de Mai et de Juin derniers, soixante - dix femmes se sont brûlées à Calcutta aux funérailles de leurs maris. Ces malheureuses victimes d’un projet barbare laissent 184 or - phelins. Le nombre de cette espèce de sui - cide est plus considérable encore vers la fin de la saison des pluies, attendu que la mor - talité est plus grande alors parmi les Hindous. Au nombre des maris décédés dernièrement, il y avoit un bramine qui axoit épousé vingt - cinq femmes; treize étoient mortes avamt lui, et douze, qui existoient encore au moment de son trépas, se sont brûlées sur son corps. Elles avoient trente enfans.
Il y a peu d’années encore qu’un autre bra - mine très riche mourut à Sooka-Chum, à trois milles de Serampon; de quarante femmes qu’il avoit épousées, il en laissa dix-huit vi - vantes; mais aucune ne voulut lui survivre, et toutes se brûlèrent sur son corps.
Trois bataillons, ceux de Muller, Fusli et Danielis, forment aujourd’hui notre cordon militaire. Le premier, composé de deux com - pagnies de Lucerne, deux de Thurgovie et une d’Appenzel, est à Coire, dans le territoi - re de cinq villages, et à Mayenfeld. Le ba - taillon Fusli, avec quatre compagnies de Zurich et deux des Grisons occupe Bergell, Puschlaw, le Munsterthal et l’Engadin. Enfin le bataillon Danielis, avec trois compagnies de St. Gall, deux d’Argovie et une de Schaffhouse est ré - partie sur la frontière depuis Thusis jusqu’à Roveredo. Le colonel Ziegler, chef du cor - don, et l’état-major sont à Coire. Les travaux du commissariat de guerre sont dirigés par M. le landamman Heer de Glaris, et tout ce qui a rapport à la marche des troupes par M. le conseiller Fiesler de Zurich, quartier-maî - tre de la confédération.
Les ventes de biens communaux continuent avec activité; au premier de ce mois, elles s’élevaient à 772548 Francs.
S. Ex. le Ministre de l’Intérieur a adressé à Messieurs; les Préfets la circulaire ci-après sous la date du 28 Septembre dernier:
“Je suis informé. Monsieur, que des offi - ciers de l’état civil se réfusent à admettre pour prénoms, sur les actes de naissance des enfans israëlites, qui leur sont présentés, les noms de personnages connus dans la bible.
Namen des National-Ruhms und der Ruhe aller Familien berufen habe.
Jn der Sitzung vom 20ſten Auguſt haben die Spaniſchen Staͤnde uͤber den Entwurf eines Ge - ſetzes gegen jede Perſon berathſchlagt, welche mit - telbar oder unmittelbar conſpiriren wuͤrde, um die erbliche monarchiſche Regierungsform zu vernich - ten oder zu veraͤndern. Ein ſolcher ſoll als Verraͤ - ther verfolgt und mit dem Tode beſtraft werden.
Jn einer Zeitung von der Mißion in Jndien lieſet man, daß in den Monaten May und Junii ſich 70 Frauen zu Calcutta bey dem Tode ihrer Maͤnner lebendig verbrannt haben. Dieſe ungluͤck - lichen Opfer einer barbariſchen Gewohnheit hinter - ließen 184 Wayſen. Die Zahl dieſer Arten von Selbſtmoͤrder iſt noch betraͤchtlicher gegen das Ende der Regenzeit, weil dann die Sterblichkeit unter den Hindos deſto groͤßer iſt. Unter den letztver - ſtorbenen Ehemaͤnnern befand ſich ein Bramine, der 25 Frauen geheyrathet hatte. 13 waren vor ihm geſtorben, und 12, die zur Zeit ſeines Abſter - bens noch lebten, ließen ſich auf ſeinem Leichnam verbrennen. Sie hatten 30 Kinder.
Noch vor wenigen Jahren ſtarb ein anderer rei - cher Bramine zu Sooka-Chum, 3 Stunden von Serampu. Von 40 Frauen, die er geheyrathet hatte, ließ er 18 am Leben zuruͤck; keine aber wollte ihn uͤberleben und alle ließen ſich auf ſei - nem Leichnam verbrennen.
Drey Bataillons, Muͤller, Fuͤsli und Daniels, bilden gegenwaͤrtig unſern Militair-Cordon. Das erſte, aus vier Compagnien von Lucern, zwey von Thurgau und eine von Appenzel beſtehend, befin - det ſich zu Chur, in dem Gebiete der fuͤnf Doͤrfer und zu Mayenfeld. Das Bataillon Fuͤsli, mit vier Compagnien von Zuͤrich und zwey von Grau - buͤndten, haͤlt Bergell, Puſchlaw, das Muͤnſterthal und das Engadin beſetzt. Das Bataillon Danielis endlich iſt mit drey Compagnien von St. Gallen, zwey von Argau und einer von Schafhauſen an die Graͤnze von Thuſis bis Roveredo aufgebrochen. Der Oberſt Ziegler, Chef des Cordons, und der Generalſtaab befinden ſich zu Chur. Die Arbeiten des Kriegs-Commiſſariats werden von dem Herrn Landammann Heer von Glarus, und alles, was auf den Marſch der Truppen Bezug hat, von dem Herrn Rath Finſtler, von Zuͤrch, Quartiermeiſter der Confoͤderation, geleitet.
Der Verkauf der Gemeinguͤter wird mit großer Thaͤtigkeit betrieben; am 1ſten des laufenden Mo - nats beliefen ſie ſich auf die Summe von 772548 Franken.
Se. Erc., der Miniſter des Junern, hat an die Herren Praͤfecten des Reichs unterm 28ſten v. M. nachſtehendes Umſchreiben erlaſſen:
“Jch bin unterrichtet, mein Herr, daß Beamte des Civilſtandes ſich weigern, bey Verfertigung der Geburts-Acten von Kindern juͤdiſcher Eltern, Vornamen, welche von Perſonen des Alten Teſta - ments genommen ſind, einzuſchreiben, in der Mey -
Ils pensent que les seuls prénoms qu’on puisse adopter, doivent être pris dans le calendrier.
“Cette opinion est contraire à ce que la loi du 11 germinal an 11 et le décret du 20 juillet 1808 ont reglé.
“La loi du 11 germinal an 11 porte que les noms en usage dans les différens calendriers, et ceux des personnages connus dans l’histoire ancienne, pourront seuls être reçus comme prénoms; et le décret du 20 Juillet, relatif aux Juifs, les a obligés à se conformer à cette loi.
“Ils ont donc la faculté de choisir parmi les personnages de la bible, qui fait partie de l’histoire ancienne, les prénoms qu’ils veulent donner à leurs enfans.
“Je vous invite à donner des instructions à MM. les maires de votre département, pour prévenir toute difficulté à cet égard, et à m’informer de ce que vous aurez fait.”
No. 8. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même.
Vienne, le 3 Janvier 1813.
Monseigneur!
Le ministre m’a confirmé de nouveau que les mesures étaient prises pour rendre mobi - les les troupes de la Gallicie et de la Transyl - vanie, et que M. le comte de Bubna a dù porter en France les détails de cet armement. Il pense toujours que cet officier-général sera agréable à S. M., et qu’il pourra remplir à Paris des fonctions diplomatiques, quoiqu’il n’ait été envoyé d’abord que pour porter une lettre.
V. Exc a pu voir, par tous mes rapports précédens, que la guerre actuelle est impopu - laire en Autriche; mais le gouvernement a eu assez de fermeté pour maintenir le systême de l’alliance, et l’on peut dire que les derniers revers n’ont servi qu’à confirmer ses disposi - tions. Le rétablissement de la paix est actu - ellement le voeu le plus cher de l’Autriche. “Dites-nons franchement, m’a répété tout-à - l’heure le ministre, ce que vous voulez faire, et mettez nous dans le cas d’agir envers vous comme un bon allié, et envers les autres comme puissance indépendante. Croyez que nous sommes pénètrés du sens de l’alliance, et que nous pouvons vous rendre des services essentiels.”
Signé: Otto.
No. 4. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même.
Vienne, le 8 Janvier 1813.
Monseigneur!
Ayant reçu hier au soir la dépêche que V. Exc. m’a adressée le 31 Décembre, je me suis empressé de voir le ministre de grand
nung, als koͤnnten hierzu bloß die in den Kalen - dern vorkommenden Namen genommen werden.
“Dieſe Meynung iſt dem, was das Geſetz vom 11ten Germinal des Jahrs 11 und das Kayſerl. Decret vom 20ſten Julii 1808 hieruͤber beſtimmt, durchaus entgegen.
“Gedachtes Geſetz beſagt, daß die in den ver - ſchiedenen Kalendern vorkommenden Namen, ſo wie diejenigen von Perſonen, welche aus der alten Geſchichte bekannt ſind, allein aus Vornamen ge - nommen werden koͤnnen, und das Kayſerl. Decret vom 20ſten Julii, in Betreff der Juden, giebt den - ſelben auf, ſich nach dieſem Geſetz zu fuͤgen.
“Die Juden haben daher die Freyheit, unter den Perſonen der Bibel, welche ja einen Theil der alten Geſchichte enthaͤlt, jeden beliebigen Namen zu waͤhlen und ihren Kindern zu ertheilen.
“Jch fordere Sie daher auf, den Maires Jhres Departements die noͤthigen Verhaltungs-Befehle zu geben, um allen Unannehmlichkeiten in dieſer Hinſicht zu begegnen, und mich ſodann von Jhren genommenen Maaßregeln zu unterrichten.”
No. 3. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.
Wien, den 3 Januar 1813.
Monſeigneur!
Der Miniſter hat mich aufs neue verſichert, daß Maaßregeln genommen worden, die Truppen von Gallizien und Siebenbuͤrgen mobil zu machen, und daß der Graf von Bubna die Details dieſer Bewaff - nung nach Frankreich uͤberbringen ſoll. Er glaubt, dieſer Officier werde dem Kayſer angenehm ſeyn, er werde zu Paris die diplomatiſchen Geſchaͤfte verſehen koͤnnen, obgleich er eigentlich nur um einen Brief zu uͤberbringen abgeſandt worden.
Ew. Excellenz haben aus meinen fruͤhern Be - richten erſehen, daß der gegenwaͤrtige Krieg dem Volke in Oeſterreich nicht angenehm iſt; aber die Regierung hat Feſtigkeit genug gehabt, das Al - lianz-Syſtem aufrecht zu erhalten, und man kann ſagen, daß die letzten Unfaͤlle dieſe Stimmung nur verſtaͤrkt haben. Jetzt iſt die Wiederherſtellung des Friedens der angelegentlichſte Wunſch Oeſter - reichs. “Sagen Sie mir frey heraus, wiederholte mir der Miniſter nur ſo eben, was Sie zu thun denken, und ſetzen Sie uns in die Lage, als ein guter Alliirter gegen Sie handeln zu koͤnnen, ſo wie gegen die uͤbrigen, als eine unabhaͤn - gige Macht. Glauben Sie mir, wir ſind von dem Geiſte der Allianz durchdrungen und koͤnnen Jhnen weſentliche Dienſte leiſten.”
Otto.
No. 4. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.
Wien, den 8 Januar 1813.
Monſeigneur!
Sobald ich geſtern Abend die Depeſche erhielt, welche Ew. Excellenz unterm 31ſten December an mich geſandt, habe ich fruͤh Morgens den Miniſter
matin, pour l’entretenir sur les questions très - importantes qu’elle renferme.
Il m’a dit d’abord, dans les termes les plus positifs, que la Russie est trop engagée avec l’Angleterre pour pouvoir traiter seule. “Croyez ce que je vous dis, a-t-il ajouté; nous avons mille moyens de savoir ce qui se passe. Ca - jolés par tous vos ennemis, nous apprenons par l’un ce que l’autre nous avait caché, et nous sommes à même de comparer tant de rapports divers, que la vérité ne saurait nous échapper. Du reste, nous n’aurons avec l’An - gleterre de relation directe que quand nous y serons autorisés par vous, et nous y met - trons les formes qui vous conviendront, en conservant néanmoins l’attitude d’une puis - sance qui agit spontanément. Qu’aves-vous à risquer? Nous compromettrons les ministres anglais envers la nation, et nous prendrons sur nous tout le blâme du non succès. Mal - gré votre dernier revers, votre position est toujours la plus brillante. Ce n’est pas l’Em - pereur Napoléon qui a le plus besoin de la paix. S’il lui répugnait d’agir offensivement, il dépendrait de lui de rester pendant un an, pendant deux ans, sur la Vistule; jamais les Russes ne franchiront cette barrière. Vous conserverez avec facilité l’attitude que vous avez eue avant la guerre; mais c’est l’Alle - magne, la Prusse, la Pologne et surtout l’Au - triche qui souffrent de cet état de choses. Il est donc naturel que nous élevions la voix et que nous démandions la paix à hauts cris. Aussitôt que l’Empereur nous aura fait con - naître ses vues, nous les ferons valoir; car lui seul est intact, lui seul est en mesure de dicter la paix. Qu’il ait en nous une con - fiance entière; qu’il nous parle franchement, nous lui repondrons de même.” M. de Met - ternich a parlé pendant une demi-heure avec une effusion de coeur parfaite des intentions de l’Autriche, et de son entier dévoûment à notre cause.
Sigué: Otto.
No. 5. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même.
Vienne, le 11 Janvier 1813.
Monseigneur!
M. le comte de Metternich m’a prié ce matin de me rendre chez lui. Il venait de recevoir un courrier de Berlin qui lui a ap - porté tous les détails de la défection de l’ar - mée prussienne, avec les lettres écrites de part et d’autre, soit pour justifier, soit pour blâmer cet étrange événement. “C’est la preuve, m’a dit le ministre, de ce que je vous ai dit souvent de la Graeca fides des Russes, et de la position embarrassante où se trouvent la plupart des souverains à l’égard de leurs troupes et de leurs peuples.” J’ai rémarqué que le ministre d’Autriche à Berlin a transmis toutes les pièces officielles, les let - tres du roi de Naples, du roi de Prusse, du
beſucht und mich mit ihm uͤber die hoͤchſt wichtigen Fragen unterhalten, welche ſie enthaͤlt.
Er hat mir in den allerbeſtimmteſten Ausdruͤcken erklaͤrt, Rußland habe ſich zu feſt mit Eng[ l] and verbunden, um allein unterhandeln zu koͤnnen. “Glauben Sie meinen Worten, ſetzte er hinzu, wir haben tauſend Mittel, zu erfahren, was vor - geht. Von allen Jhren Feinden geſchmeichelt, ent - deckt uns der eine, was uns der andere verhehlet, und wir ſind im Stande, ſo viele verſchiedene Be - richte zu vergleichen, daß die Wahrheit uns nicht entgehen kann. Uebrigens werden wir mit Eng - land keine directe Beziehungen anknuͤpfen, als wenn Sie uns dazu authoriſiren, und wir werden es in den Formen thun, die Jhnen angenehm ſind, wo - bey wir jedoch uns ſtets das Anſehn einer Macht geben werden, welche freywillig handelt. Was haben Sie dabey zu wagen? Wir werden die Mi - niſter gegen die Nation compromittiren, und allen Tadel des ermangelnden Erfolgs werden wir auf uns nehmen. Jhrer neuerlichen Unfaͤlle ungeach - tet, ſind Sie noch immer in der glaͤnzendſten Lage. Es iſt wahrlich nicht der Kayſer Napoleon, der des Friedens am meiſten bedarf. Waͤre es ihm nicht gefaͤllig, offenſiv zu handeln, ſo hinge es nur von ihm ab, ein Jahr oder zwey an der Weichſel zu bleiben; nie wird es den Ruſſen gelingen, dieſe Graͤnze zu uͤberſchreiten. Sie werden ſehr leicht die Stellung behaupten koͤnnen, die Sie vor dem Kriege hatten; aber Deutſchland, Preußen, Pohlen und vor allem Oeſterreich ſind es, die bey dieſem Zuſtande der Dinge leiden. Es iſt alſo natuͤrlich, daß wir die Stimme erheben und laut nach dem Frieden ſchreyen. Sobald der Kayfer uns ſeine Abſichten kund gemacht, werden wir ſie geltend machen; denn er allein iſt unverſehrt, er allein iſt der Mann, der den Frieden dictiren kann. Er ſetze ſein ganzes Zutrauen in uns; er rede frey zu uns, wir werden auf gleiche Weiſe antworten.” So ſprach Herr von Metternich wol eine halbe Stunde mit vollen Herzens-Ergießungen uͤber Oeſterreichs Abſichten und deſſen gaͤnzliche Hingebung fuͤr un - ſere Sache fort.
Otto.
No. 5. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.
Wien, den 11 Januar 1813.
Monſeigneur!
Der Herr Graf von Metternich hat mich dieſen Morgen zu ſich eingeladen. Er hatte einen Cou - rier von Berlin mit allen Umſtaͤnden uͤber den Ab - fall der Preußiſchen Armee, und mit Briefen von dieſer und jener Seite, theils zur Rechtfertigung, theils zur Mißbilligung dieſes ſonderbaren Ereig - niſſes geſchrieben, erhalten. Dieſes, ſagte er, iſt ein Beweis von der Graeca fide der Ruſſen, wo - von ich oft zu Jhnen geſprochen, und von der aͤußerſt ſchlimmen Lage, in welcher ſich der groͤßte Theil der Souverains mit ihren Truppen und ih - ren Voͤlkern befindet! Jch habe bemerkt, daß der Oeſterreichiſche Miniſter zu Berlin alle officiellen Actenſtuͤcke, die Briefe des Koͤnigs von Neapel,
maréchal Macdonald, du comte de Saint-Mar - san; enfin une infinité de détails qui n’ont pu lui être communiqués que par M. de Har - denberg. J’en dois conclure que la Prusse met une confiance entière dans le cabinet de Vienne, et qu’elle le consulte régulièrement sur la marche qu’il doit suivre. Eu effet M. de Metternich m’a dit souvent que la Prusse lui communique ses doléances, et qu’il a soin de la rassurer et de l’engager à ne pas dé - vier de son systéme. Il a paru craindre que la défection de l’armée prussienne ne soit le signal d’une révolution, pour peu que les Russes profitent, avec leur astuce ordinaire, de la première impression qu’elle pourra faire en Allemagne et en Pologne.
Il allait continuer, lorsqu’un ’courrier du comte de Bubna lui a remis des dépêches de Paris en date du 2. Le ministre me les a lues en entier. Il y a trouvé le gage de la longue durée de l’alliance et du succès des négociations. Il prendra immédiatement les ordres de l’Empereur sur le choix de l’indi - vidu qu’il s’agit d’envoyer à Wilna, et il ne perdra pas un moment pour sonder les dispo - sitions de l’Empereur Alexandre. “Nous ap - précions, m’a-t’il dit, vos immenses ressour - ces; nous savons tout ce que vous avez fait et tout ce que vous pouvez faire. Outre les sept millions sterlings que l’Angleterre donne à la Russie, elle nous a offert dix millions pour changer de systême. Nous avons repous - sé cette offre avec mépris, quoique nos finan - ces soient dans le plus grand délàbrement. Nos douanes sont à présent notre principal revenu; nous sommes sùrs de perdre cette branche lucrative de nos finances, si vous renoncez à votre système d’exclusion des denrées coloniales.”
La difficulté qui semble embarrasser le plus M. le comte de Metternich, c’est la demande que fera sans doute la Russie d’un aggrandis - sement de territoire. Depuis Pierre-le-Grand, elle n’a jamais fait de paix sans insister sur ce point, et il est disposé à croire qu’elle de - mandera la Vistule pour frontière.
Je fais partir votre courrier pour vous faire connaître le plus promptement possible le bon effet qu’a produit le dépêche de M. le comte de Bubna.
Signé: Otto.
des Koͤnigs von Preußen, des Marſchalls Macdo - nald, des Grafen St. Marſan, kurz eine Menge von Umſtaͤnden uͤberſa[ n] dt hat, die ihm nur von dem Herrn von Hardenberg mitgetheilt ſeyn koͤn - nen. Daraus muß ich den Schluß ziehen, daß Preußen ein vollſtaͤndiges Zutrauen in das Wiener Cabinet ſetzt, und daß es daſſelbe regelmaͤßig uͤber ſeine zu thuenden Schritte zu Rathe zieht. Wuͤrk - lich hat auch Herr von Metternich mir oft geſagt, daß Preußen ihm alle ſeine Beſchwerden mitge - theilt, und daß er ſich bemuͤhe, es zu troͤſten und in dem Wege ſeines Syſtems zu erhalten. Es ſchien, er befuͤrchte, der Abfall der Preußiſchen Ar - mee moͤchte das Zeichen einer Revolution werden, wenn die Ruſſen den Eindruck benutzten, den er in Deutſchland und Pohlen machen wuͤrde.
Er wollte noch weiter reden, als ein Courier des Grafen von Bubna ihm die Depeſchen aus Paris vom 2ten uͤberbrachte. Der Miniſter las ſie mir von Anfang bis zu Ende vor. Er fand darin das Unterpfand fuͤr die Dauer der Allianz und den Er - folg der Unterhandlungen. Er wird ſogleich die Befehle des Kayſers uͤber die nach Willna zu ſchickende Perſon einholen und keinen Augenblick verliehren, um die Stimmung des Kayſers Alexan - der auszuforſchen. “Wir wiſſen, ſagte er, Jhre unermeßlichen Huͤlfsmittel zu wuͤrdigen, wir wiſſen alles, was Sie gethan haben und noch thun koͤn - nen. Außer den 7 Millionen Pf. Sterl., die Eng - land an Rußland giebt, hat es uns 10 Millionen angeboten, um unſer Syſtem zu veraͤndern. Wir haben dieſes Anerbieten mit Verachtung zuruͤckge - wieſen, ſo groß auch der Verfall unſrer Finanzen iſt. Unſre Mauthen ſind gegenwaͤrtig unſre Haupt - Einkuͤnfte, und wir ſind gewiß, daß wir auch die - ſen eintraͤglichen Theil unſrer Finanzen verliehren werden, wenn Sie auf die Ausſchließung der Co - lonialwaaren beſtehen.”
Die Schwierigkeit, welche den Grafen von Met - ternich am meiſten in Verlegenheit ſetzt, iſt die Forderung, welche Rußland ohne Zweifel auf eine Territorial-Vergroͤßerung machen wird. Nie hat es ſeit Peter dem Großen einen Frieden geſchloſ - ſen, ohne auf dieſen Punct zu beſtehen, und er iſt ſehr geneigt zu glauben, daß es die Weichſel als Graͤnze fordern werde.
Jch habe Jhren Courier zuruͤckgehen laſſen, da - mit Sie ſo ſchleunig als moͤglich erfahren, welchen guͤnſtigen Erfolg die Depeſche des Grafen von Bubna gehabt.
Otto.
Der neugebohrne Prinz von Holſtein-Beck iſt hier heute getauft und hat den Namen ſeines Großvaters, des Landgrafen Carl von Heſſen, erhalten.
Das Directorium der Kaufmannſchaft in St. Gallen hat den Entſchluß gefaßt, darauf zu denken, wie neue Fabrikations - und Handels - zweige in daſigen Gegenden koͤnnten eingefuͤhrt und einheimiſch gemacht werden. Er legte demnach fol - gende Preis-Aufgabe vor: “Es moͤchten neue Han -delszweige, die bisher in St. Gallen und Land - ſchaft nicht exiſtirten, angegeben und gezeigt wer - den: Ob und auf welche Weiſe dieſelben am leich - teſten koͤnnten verpflanzt und mit weſentlichem Nutzen angelegt werden; wobey inſonderheit auf ſolche Gegenſtaͤnde Ruͤckſicht zu nehmen iſt, die nicht bloß einzelnen Jndividuen Vortheile verſchaffen, ſondern auch eine Nahrungsquelle fuͤr die duͤrftige Volksclaſſe darbieten koͤnnten.” Die eingekomme - nen Plane gedenkt man alſobald nach dem neuen Jahre einer genauen und unpartheyiſchen Pruͤfung[7]zu unterwerfen, und es wird auf den erfundenen beſten ein Preis von 400, auf den zweyten beſten einer von 300, und auf den dritten beſten einer von 200 Schweizer-Franken geſetzt.
Das Ueberhandnehmen der Herrnhuthiſchen Secte zu Baſel, die ſich eine eigene Kirche erbaute, Mit - glieder faſt in allen Familien zaͤhlt, und einen un - gemeſſenen Einfluß ausuͤbt, hat nun die Aufmerk - ſamkeit der Staats-Behoͤrden auf ſich gezogen. Vorzuͤglich aber wird dieſe Aufmerkſamkeit auf eine bedeutende Zahl der Geiſtlichen gerichtet, welche ſich zu jener Secte bekennen. Jn einer dar - uͤber gehaltenen Rathsſitzung aͤußerte eines der er - ſten Rathsglieder folgendes: “Die beſoldeten Geiſt - lichen und Schullehrer, die ſich zu dieſer Secte halten, Krankenbeſuche und Unterweiſung der Ju - gend benutzen, um dieſer Parthey Proſelyten zu verſchaffen, handeln nicht wie rechtſchaffene Maͤn - ner; ſie empfiengen ihre Beſoldungen, nicht, um hinwieder der vaterlaͤndiſchen Kirche ausſchließlich zu dienen, ſondern um Herrnhuth zu froͤhnen, nicht, um die Bande der Eintracht im Vaterlande enger zu knuͤpfen, ſondern um ſie nach und nach aufzu - loͤſen und dann bey guͤnſtigen Umſtaͤnden zu zer - reiſſen, nicht, um Jrrglaͤubige in den Schooß der Kirche zuruͤck zu bringen, ſondern um Rechtglaͤu - bige auf hundert Jrrwege zu fuͤhren ꝛc.”
Geſtern Abend wurde das zwiefache Landesfeſt der Geburt Jhrer Maje - ſtaͤt unſerer angebeteten Koͤnigin und Jhrer Koͤ - nigl. Hoh. der Kronprinzeßin in der Geſellſchaft des Muſeum durch einen zahlreichen und glaͤnzen - den Ball, ſo wie in mehreren oͤffentlichen und Pri - vat-Geſellſchaften gefeyert. Das hieſige Schauſpiel wurde an dieſem Abend durch einen von dem Hrn. Hofrath Reinhardt zu dieſer Feyerlichkeit verfer - tigten Prolog eroͤffnet. Eine ſchoͤnere Feyer die - ſes hoͤchſten begluͤckten Tages aber war ohne Zwei - fel dieſer guten Landesmutter in Millionen Her - zen dankbarer Unterthanen bereitet, die Jhren er - habenen Tugenden huldigend, die bruͤnftigſten Ge - bete fuͤr Jhr Wohl und Jhre dem Vaterlande ſo theure Erhaltung zum Himmel empor ſandten.
Seitdem die Kaperfahrt wieder erlaubt iſt, ſind in Aalborg 15 Kaper ausgeruͤſtet, worunter 3 mit Verdeck. — Es iſt ein Plakat herausgekommen, betreffend die Beſtrafung der Verbrechen, welche im Zucht -, Ra - ſpel - und Verbeſſerungs-Hauſe hieſelbſt begangen werden. — Auf der Univerſitaͤt von Chriſtiania be - laͤuft ſich die Anzahl der Studierenden auf 17; dagegen hat die Kieler Academie bey Gelegenheit der Kriegs-Unruhen in Deutſchland eine viel groͤßere Anzahl auswaͤrtiger Zuhoͤrer, wie in fruͤhern Jah - ren. — Beym Auxiliar-Corps ſind mehrere Avance - ments vorgefallen. Der Major von Hoegh-Guld - berg iſt als Premier Major von den Juͤtſchen zu den Fuͤhuſchen Dragonern verſetzt, und der Oberſt vom Oldenburgiſchen Jnfanterie-Regiment, Graf Ranzau-Breitenburg hat ſeinen Abſchied auf An - ſuchen erhalten.
Jn dem nun zuruͤck - gelegten ganzen Sommer haben wir hier in Fuͤh - nen nur 44 Tage ohne Regen, und ſeit dem 23ſten September bis jetzt nur 11 Tage ohne Regen ge - habt. Keiner kann ſich eines ſo regnichten Som - mers erinnern.
Le Directeur des Douanes, Chevalier de la légion d’honneur s’empresse de donner avis au commerce des dispositions suivantes que Son Altesse le Prince d’Eckmühl, gouverneur - général, l’a chargé de faire mettre à exé - cution.
Les Denrées coloniales que Sa Majesté a permis d’introduire de l’étranger, par les ports de Hambourg et de Brêmen, pourront entrer en France par les bureaux de Leer, Wesel, Mayence et Cologne.
Le délai accordé pour opérer ces introduc - tions devait expiter au 1er Novembre; mais il a été prolongé jusqu’au 30 Décembre prochain.
Les Denrées coloniales existantes à Ham - bourg et qui ont déjà payé les droits, peuvent être également expédiées en France par les mêmes bureaux en acquittant de nouveau les droits du Tarif continental.
Hamburg, den 29 October.
per 100 Rthlr. Bco.
Geld-Cours.
Die etwanigen unbekannten Creditoren der Ver - laſſenſchaft des verſtorbenen Weinhaͤndlers, Herrn Martin Hinrich Cords, werden, da zur Regulirung dieſer Verlaſſenſchaft foͤrderſamſt geſchritten werden ſoll, eingeladen, ihre Forderungen mit den Beweis - Documenten im Geſchaͤſtszimmer des unterzeichne - ten Notars, große Beckerſtraße No. 67, vor Ende Novembers zu produciren und die Berichtigung derſelben, im Fall dieſelben anerkannt werden, ſo - fort zu empfangen.
Die etwanigen unbekannten Creditoren der Ver - laſſenſchaft des verſtorbenen hieſigen Kaufmanns, Herrn Jochim Diederich Lauenburg, werden, da zur Regulirung dieſer Verlaſſenſchaft foͤrderſamſt geſchritten werden ſoll, eingeladen, ihre Forderun - gen mit den Beweis-Documenten im Geſchaͤftszim - mer des unterzeichneten Notars, große Beckerſtraße No. 67, vor ultimo December d. J. zu produciren und die Berichtigung derſelben, im Fall dieſe an - erkannt werden, ſofort zu empfangen.
Die Glaͤubiger des, vermoͤge Erkenntniſſes des Handels-Tribunals vom 11ten September d. J., fuͤr fallit erklaͤrten Kaufmanns Peter Wilh. Goetze, Groͤninger Straße No. 40, werden hiemit aufge - fordert, ſich bey den unterzeichneten ernannten pro - viſor. Syndiks bis zum 5ten December d. J. per - ſoͤnlich oder durch gehoͤrig Bevollmaͤchtigte mit ihren Forderungen zu melden, und bey denſelben oder auf der Greffe des Handels-Tribunals ihre Beweis-Documente zu deponiren, dem Art. 502 des Code de Commerce gemaͤß.
Das in der ſchoͤnſten Gegend der Altſtadt Rendsburg belegene Wirthshaus, genannt im Prin - zen, wo die Handlung ſowol, als auch die Wirth - ſchaft, ſeit mehreren Jahren mit dem beſten Erfolg getrieben worden, und wozu 2 Pferdeſtaͤlle zu 40 bis 50 Pferden und ein vor 2 Jahren neu erbaue - tes Nebenhaus mit einem ſehr geraͤumigen Pack - raum gehoͤren, ſoll, ſo wie die vorraͤthigen Waa -ren und Moͤbeln, entweder unter der Hand, oder den 24ſten k. M. November, Vormittags 10 Uhr, in oͤffentlicher Auction verkauft werden.
Die etwanigen Liebhaber werden gebeten, ſich an uns Unterzeichnete perſoͤnlich oder mit porto - freyen Briefen wenden, oder auch am feſtgeſetzten Tage und zur beſtimmten Stunde in dem obge - nannten Hauſe, welches von heute an taͤglich be - ſehen werden kann und wo die Bedingungen jeder - zeit zu leſen ſind, einfinden zu wollen.
Die Einhaber der Scheine der 9ten oder Er - ſparungs-Claſſe der Hamburgiſchen Allgem. Ver - ſorgungs-Anſtalt werden erſucht, dieſe Scheine an den folgenden Tagen zwiſchen 10 und 1 Uhr zur Erhebung einer abermaligen kleinen Austheilung in dem Hauſe der Patriotiſchen Geſellſchaft, große Johannisſtraße No. 47, einzureichen, und zwar diejenigen, welche vom Jahr 1782 bis 1794 incluſive ausgeſtellet ſind, am Mittewochen den 3ten und Sonnabend den 6ten November, die von 1795 bis 1804 incluſive Mittewochen den 10ten und Sonnabend den 13ten November, und die von 1805 bis 1810 incluſive Mittewochen den 17ten und 24ſten und Sonnabend den 20ſten und 27ſten No - vember. Da es nicht moͤglich iſt, alle auf ein - mal anzunehmen und berichtigen zu koͤnnen, ſo erſucht die Direction, ſowol auf dieſe Beſtimmung der Jahre als auf die Zahlungstage recht genau zu achten.
Am Freytage den 5ten November, Vormittags um 10 Uhr, ſollen in Altona in der großen Elbſtraße beym Holzhafen, auf dem Saale der Schiffergeſell - ſchaft, in oͤffentlicher Auction verkauft werden:
Circa 200 Stuͤck Franzoͤſiſcher, mit Certificats d’Origine verſehener Velours de Cotton, be - ſtehend in gruͤnen und ſchwarzen glatten und geſtreiften ſchwarzen Velvetins und Velverets, gruͤn und grau ſchmal geſtreiften Tickſets ꝛc. ꝛc., wie auch eine kleine Parthey Franzoͤſiſcher, gleichfalls mit Certificats d’Origine verſehe - ner Cachemir Shawls, in modernen Deſſeins und von verſchiedenen Breiten.
Am Montage den 15ten November, Vormittags um 10 Uhr, ſoll in Altona in der großen Elbſtraße, auf dem Speicher der Herren C. G. Hahn et Co., durch mich in oͤffentlicher Auction verkauft werden:
Eine anſehnliche Parthey $$\frac{8}{4}$$ breite aͤchte Bra - bandter Leinen, Brabantos Floretas genannt, von beſonderer ſchoͤnen Qualitaͤt,
wovon die Proben zur beliebigen Anſicht niederge - legt ſind bey dem Makler
Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe
Fraktur
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