PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Freytage, den 5 November.)
No. 177.

Une compagnie du 30e régiment de ligne, ayant poussé une reconnoissance hier en avant de Winsen, fût attaquée entre Ottorf et Rodorff, par deux escadrons et 500 hommes d’infanterie ennemie; elle soutint un combat très vif et se retira sans laisser un seul hom - me au pouvoir de l’ennemi. La compagnie de grenadiers du même bataillon, arriva aux portes de Winsen, au moment l’ennemi venait d’y entrer; elle soutint une très-vive fusillade. Mr. le Chef de bataillon Dehiis du 30e étant arrivé avec deux compagnies, attaqua avec la plus grande résolution la ville de Winsen, au pouvoir de l’ennemi, qui fût culbuté et mis dans le plus grand désordre. La perte de l’ennemi dans cette occasion a été de 60 hommes blessés, parmi lesquels trois officiers, 12 hommes tués et 12 prisonniers. Notre perte est de 2 hommes tués et 6 blessés.

Le Chef de bataillon, qui mérite les plus grands éloges, se loue beaucoup de la con - duite des officiers et soldats.

Depuis deux jours, on est à la Bourse dans l’agitation à cause d’un bruit de subsides. On dit que M. Vansittard, vice-trésorier de l’é - chiquier, doit avoir au moins 5 millions de plus pour completter les subsides que nous payons en ce moment à la Suède, au Portu - gal et à la Sicile; et l’on ajoute qu’il a con - versé avec des personnes qui ont de l’argent dans les caisses, au sujet du succès probable d’une émission de billets d’échiquier, paya - bles six mois après la paix, afin d’éviter

Geſtern ward eine Compagnie des 30ſten Linien - Regiments, die eine Recognoscirung vorwaͤrts Winſen ausgeſandt hatte, zwiſchen Ottorf und Rodorf von 2 Escadrons und 500 Mann feind - licher Jnfanterie angegriffen; ſie ſtand einen ſehr lebhaften Kampf aus, und zog ſich zuruͤck, ohne einen einzígen Mann in der Gewalt des Feindes zu laſſen. Die Grenadier-Compagnie deſſelben Bataillons kam in dem Augenblick vor den Thoren von Winſen an, als der Feind daſelbſt einruͤckte und ſtand ein ſehr lebhaftes Gewehrfeuer aus. Nachdem der Hr. Bataillons-Chef Dehiis vom 30ſten Regiment mit 2 Compagnien eingetroffen war, ſo griff er mit der groͤßten Entſchloſſenheit die Stadt Winſen an, die ſich in der Gewalt des Feindes befand, der gewor - fen und in die groͤßte Unordnung gebracht ward. Der feindliche Verluſt bey dieſer Gelegenheit be - ſtand aus 60 Verwundeten, worunter 3 Officiers, aus 12 Getoͤdteten und 12 Gefangnen. Unſer Ver - luſt betraͤgt 2 Todte und 6 Verwundete.

Der Bataillons-Chef, der die groͤßten Lobſpruͤche verdient, ruͤhmt ſehr das Betragen der Officiers und Soldaten.

Seit zwey Tagen iſt man wegen eines Subſi - dien-Geruͤchts an der Boͤrſe ſehr in Bewegung. Es heißt, daß Herr Vanſittard, Vicekanzler der Schatzkammer, wenigſtens 5 Millionen mehr ha - ben muß, um die Subſidien vollzaͤhlig zu machen, die wir in dieſem Augenblick an Schweden, an Portugall und an Sicilien bezahlen, und man fuͤgt hinzu, daß er mit Perſonen, die Geld in der Caſſe haben, wegen des wahrſcheinlichen Erfolgs einer Erlaſſung von Schatzkammerſcheinen geſprochen, die ſechs Monate nach dem Frieden zahlbar waͤren, um

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l’expédient du vieux mode d’amortir les bil - lets en circulation.

Le gouvernement a fait, dit-on, prélever l’estimation des revenues annuels des grandes propriétés suivantes. Cet acte donne lieu à mille conjectures, sur-tout dans un moment il est question d’emprunts et de mesures de finances, que nos engagemens envers le Nord rendent indispensables:

  • Duc de Northumberland .. 150000 liv. st.
  • Duc de Devonshire .... 120000
  • Duc de Rutland ..... 105000
  • Duc de Bedford ..... 100000
  • Marquis de Buckingham .. 94000
  • Duc de Norfolk ..... 80000
  • Duc de Marlborough ... 85000
  • Marquis de Bertford .... 75000
  • Marquis de Stafford .... 75000
  • Duc de Bucclengh .... 73000
  • Comte Grosvenor ..... 70000
  • Comte Fitzwillam ..... 68000
  • Comte de Bridgewater ... 66000
  • Marquis de Lansdown ... 60000
  • Marquis de Downshire ... 58000
  • Duc de Portland ..... 56000
  • M. Coke (de Norfolk) ... 54000
  • Marquis de Sligo ..... 47000
  • sir W. W. Wynne ..... 87000
  • sir W. Manners ...... 33000
  • sir F. Burdett ...... 30000

Un paquebot arrivê du port de Behia (Bré - sil) a apporté la nouvélle que la Constitution, le Macedonian et la Constellation, frégates américaines, étaient sur la côte du Brésil au commencement du mois d’Août.

On mande de l’Amérique que le président Madison est malade au point de garder la chambre.

On a publié à Stockholm la déclaration de guerre par le Roi de Suède au Roi de Dane - marck; elle est datée du palais de Stoga, le 15 Septembre 1813.

La convocation prochaine du parlement a pour but, à ce qu’on prétend, de faire un nouvel emprunt, cependant de tous les moyens de se procurer de l’argent, un emprunt en produirait le moins dans le plus court délai.

Nous croyons, de notre côté, dit le Cour - rier que le parlement a été convoqué, non pour faire un emprunt, mais pour adopter des mesures, dans l’étranger pour fournir de l’arg[e]nt à nos alliés, au lieu de le leur re - mettre d’Angleterre; ce qui dans l’état actuel du change est devenu une opération bien dif - ficile. Ainsi, supposons que l’on voulut four - nir de l’argent à l’Autriche, ou à la Prusse, ou à la Russie, on pourroit les autoriser à émettre des billets à une valeur déterminée; dont le remboursement, après la conclusion de la paix, pourrait être garanti par l’An - gleterre.

Nous recevons de Gradisca, en date du 16 du courant, l’ordre du jour suivant donné par

das alte Mittel zu vermeiden, die in Circulation befindlichen Billets zu vernichten.

Die Regierung hat, wie es heißt, die jaͤhr - lichen Einkuͤnfte folgender großen Guͤterbeſitzer taxi - ren laſſen. Dies giebt zu tauſend Vermuthungen beſonders in dem jetzigen Augenblick Anlaß, wo von Anleihen und von Finanz-Maaßregeln die Rede iſt, welche unſere Verpflichtungen gegen den Norden unumgaͤnglich noͤthig machen. Demnach hat jaͤhrliche Einkuͤnfte:

  • der Herzog von Northumberland 150000 Pf. St.
  • der Herzog von Devonſhire. 120000
  • der Herzog von Rutland .. 105000
  • der Herzog von Bedford .. 100000
  • der Marquis von Buckingham. 94000
  • der Herzog von Norfolk ... 88000
  • der Herzog von Marlborough. 85000
  • der Marquis von Bertford .. 75000
  • der Marquis von Stafford .. 75000
  • der Herzog von Bucclengh .. 73000
  • der Graf Grosvenor .... 70000
  • der Graf Fitzwilliam .... 68000
  • der Graf von Bridgewater .. 66000
  • der Marquis von Landsdown. 60000
  • der Marquis von Devonſhire. 58000
  • der Herzog von Portland .. 56000
  • M. Coke (von Norfolk) ... 54000
  • der Marquis von Sligo ... 47000
  • Sir W. W. Wynne .... 37000
  • Sir W. Manners ..... 33000
  • Sir F. Burdet ...... 30000

Ein Paquetboot, welches aus Batavia in Bra - ſilien angekommen, uͤberbringt die Nachricht, daß die Americaniſche Fregatten Conſtitution, the Ma - cedonian und the Conſtellation ſich im Anfange Auguſts an der Braſilianiſchen Kuͤſte befanden.

Aus America wird gemeldet, daß ſich der Praͤ - ſident Madiſon ſo krank befand, daß er das Bett huͤten mußte.

Zu Stockholm iſt die Kriegs-Erklaͤrung des Koͤnigs von Schweden gegen Daͤnnemark publicirt worden. Sie iſt unterm 15ten September er - laſſen.

Die bevorſtehende Zuſammenberufung des Par - lements hat, wie man behauptet, zum Gegen - ſtande, eine neue Anleihe zu machen; von allen Mitteln indeß, ſich Geld zu verſchaffen, wuͤrde eine Anleihe am wenigſten in einer kurzen Zeit es verſchaffen.

Wir glauben unſerer Seits, ſagt der Courier, daß das Parlement zuſammen berufen worden, nicht um eine Anleihe zu machen, ſondern um Maaßregeln in der Fremde zu nehmen, unſern Alliirten Geld zu liefern, anſtatt es ihnen aus England zu remittiren; denn dies iſt bey dem jetzigen Zuſtande der Wechſelgeſchaͤfte eine ſehr ſchwere Operation. Geſetzt alſo, daß man Oeſter - reich, Preußen oder Rußland Geld liefern wollte, ſo koͤnnte man ſie authoriſiren, Zettel bis zu ei - nem gewiſſen Werth zu erlaſſen, deren Wiederbe - zahlung nach dem Frieden von Ergland garantirt werden koͤnnte.

Aus Gradisca haben wir unterm 16ten dieſes nachſtehenden Tagsbefehl des Diviſions-Generals,

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le général de division chef d’état-major comte Vignole:

Dans la reconnaissance que le lieutenant - général comte Grenier a fait faire le 13 de ce mois par le général de brigade Schmitz, de la 2e division, corps de gauche, sur Res - ciuta, l’ennemi a été mis en déroute et pour - suivi deux milles au-delà de Resciuta. Il a eu plusieurs hommes tués; nous lui avons fait 39 prisonniers. Le général autrichien Mayer n’a son salut qu’à la vitesse de son cheval. Nous n’avons point en d’hom - mes tués, mais seulement sept blessés, parmi lesquels deux officiers. Le général Schmitz se loue de la conduite des troupes sous ses ordres, et particulièrement de deux cents vol - tigeurs du 9e d’infanterie de ligne, qui étaient commandés par le chef de bataillon Guyard. Il cite la bonne conduite du capitaine Bon - net, blessé grièvement, et du capitaine Par - mentier, également blessé. Ces deux officiers ont fait preuve d’une rare intrépidité.

(Journ. offic. ital.)

Le quartier-général est toujours à Gradisca. Les troupes occupent les mêmes positions. Les deserteurs ennemis de divers régimens, qui arrivent à nos avant-postes, disent que leur armée souffre beaucoup du mauvais temps, de la difficulté des chemins et de la disette des subsistances.

(Journal officiel Italien.)

Les Moniteurs du 24 jusqu’au 28 renferment les adresses à S. M. l’Impératrice-Reine et Regente des villes de Dreux, St. Valery en Caux, Chalons-sur-Marne, Avignon, Havre, Ornans, Elbeuf, Bolbec, Gounay, Candebec, Senlis, Breda, Corbeil, Cleves, Granville, Darnetal, Ville de Napoleon, Con[t]ances, St. , St. Yrieux, Avranchy, Malines, Fécamp, Montivilliers Lauriers, Soissons, Mons, Luxem - bourg, Perpignan, Epinal, Nevers, Dieppe, Col - mar, Chartres, St. Quentin, Cherbourg, Meaux, St. Pol, Vitry-sur-Marne, Arras et Pontoise.

5 pour 100 Cons. 56. 19. 55. 65 C. Actions de la Banque 900.

On apprend que les ouvrages et redoutes établis autour de la nouvelle ville wurtem - bergeoise de Frédéricshaven sur le lac de Constance, sont très-avancés. Cette ville est devenue le lieu d’exercice des nouvelles le - vées. Un exercice d’artillerie, qui y a eu lieu, a fait penser que le roi était arrivé dans cette ville; mais on a su depuis que S. M. ne s’était pas éloignée de Stuttgardt.

Mme la princesse de Taxis, soeur de feue la reine de Prusse, est venue ici pour faire une visite à LL. AA. RR. le prince royal et son épouse. Cette derniere est sa niece. La princesse, nouvellement née, sera baptisée dimanche prochain.

Chefs des Generalſtaabs, Grafen Vignole, er - halten:

Bey der Recognoscirung, welche der General - Lieutenant, Graf Grenier, am 13ten dieſes von dem Brigade-General Schmitz von der 2ten Di - viſion des Corps zur Linken gegen Reseinta machen ließ, ward der Feind in Deroute gebracht und 2 Meilen jenſeits Resciuta verfolgt. Wir nah - men ihm 39 Gefangne ab. Der Oeſterreichiſche General Mayer verdankte ſeine Rettung nur der Schnelligkeit ſeines Pferdes. Wir hatten keine Todte, ſondern bloß ſieben Verwundete, worunter 2 Officiers. General Schmitz lobt das Betragen der Truppen unter ſeinen Befehlen und beſonders das Betragen von 200 Voltigeurs des 9ten Linien - Jnfanterie-Regiments, die von dem Bataillons - Chef Guyard commandirt wurden. Auch erwaͤhnt er das Betragen des Capitains Bonnet und Par - mentier, die beyde verwundet worden. Dieſe bey - den Officiers haben eine ſeltene Unerſchrockenheit bewieſen.

Das Hauptquartier iſt fortdauernd zu Gradisca. Die Truppen haben noch dieſelben Stellungen. Die feindlichen Deſerteurs von verſchiedenen Re - gimentern, die bey unſern Vorpoſten ankommen, ſagen, daß ihre Armee von der ſchlechten Witte - rung, von den ſchlechten Wegen und von dem Mangel an Lebensmitteln ſehr leiden.

(Journal officiel Italien.)

Die Moniteurs vom 24ſten bis 28ſten enthalten folgende Addreſſen an Jhre Majeſtaͤt die Kayſerin - Koͤnigin, naͤmlich von den Staͤdten Dreur, St. Valery en Caur, Chalons-fuͤr-Marne, Avignon, Havre, Ornans, Elbenf, Bolbec, Gounay, Can - debec, Seniis, Breda, Corbeil, Cleve, Granoille, Darnetal, Ville de Napoleon, Coutarces, St Loͤ, St. Yrieur, Avranchy, Malines, Fecamp, Monti - villiers, Lauriers, Soiſſons, Mons, Luxemburg, Perpignan, Epinal, Nevers, Dieppe, Colmar, Char - tres, St. Quentin, Cherbourg, Meaux, St. Pol, Vitry ſur Marne, Arras und Pontoiſe.

5 Procent Conſ. 56. 19. 55. 65 C. Bank-Ac - tien 900.

Die Werke und Verſchanzungen um die neue Wuͤrtembergiſche Stadt Friedrichshaven am Bo - denſee ſind ſchon weit vorgeruͤckt. Dieſe Stadt iſt jetzt der Exercierplatz der Rekruten. Wegen eines Artillerie Manoͤvres, welches ſtatt gehabt, glaubte man, daß der Koͤnig in dieſer Stadt angekommen waͤre; allein Se. Maj. haben Stuttgardt nicht verlaſſen.

Die Fuͤrſtin von Thurn und Taxis, Schweſter der verewigten Koͤnigin von Preußen, iſt hier zu einem Beſuch bey Jhren Koͤnigl. Hoheiten, dem Kronprinzen und der Kronprinzeßin, angekommen. Letztere iſt ihre Nichte. Die neu gebohrne Prin - zeßin wird naͤchſten Sonntag getauft.

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M. le comte de Marshall, envoyé extraordi - naire et ministre plénipotentiaire de S. A. R. notre grand-duc près la cour de Vienne, est de retour ici depuis quelques jours.

Pièces officielles. (Suite. Voir le dernier Nro.)

Ici a commencé une conversation que le ministre a prolongée au-delà de deux heures, et qui, je crois, a été motivée par les der - nieres dépêches de M. de Bubna, dont le ministre m’avait fait lecture la veille. Il se - rait inutile de suivre cet entretien dans tous ses détails; je me borne à présenter ici le point de vue sous lequel le comte de Metter - nich considere la situation actuelle des choses.

Le ministre a commencé par me répéter qu’il ne cherchait qu’à établir de plus en plus une confiance et un accord complet entre les deux cabinets. Entrant ensuite en matière, il m’a dit que l’idée d’une médiation armée avait pu causer momentanement quelque surprise à Paris; mais que ce mot de médiation, dont on connaissait parfaitement la valeur dans le ca - binet de Vienne, n’avait jamais été prononcé ici; que l’on avait même défendu à M. le comte de Bubna et à M. de Floret d’employer ce mot; que nous nous en étions servis les premiers; qu’il ne sagissait au contraire que d’une intervention, de l’intervention d’un allié qui, fatigué des embarras de la guerre, aspire a en accélérer le terme, que l’idée d’une - diation arméé serait entièrement vide de sens à l’égard de l’Angleterre, l’Autriche n’ayant aucun moyen d’attaquer cette puissance. No - tre alliance avec la France, a-t-il ajouté, est tellement nécessaire, que, si vous la rompiez aujourd’hui, nous vous proposerions demain de la rétablir absolument dans les mêmes con - ditions. La France nous a fait beaucoup de mal; mais il est de notre intérèt d’oublier le passé. Nous voulons lui être utiles dans ce moment, parce que dans un autre tems elle pourra nous rendre le même service. Cette alliance n’a pas été le résultat d’une guerre, ni une condition de paix comme celle de Til - sit; elle est le produit d’une réflexion mûre, et elle a été préparée par des rapprochemens successifs et spontanés. Posez dont en fait, et considérez comme une vérité incontestable que nous ne cherchons que votre bien; que nous ne redoutons plus la France, mais les Russes, dont vous même, par vos conces - sions successives, avez augmenté la puis - sance.

Le ministre est entré dans de longs rai - sonnemens pour démontrer que l’Autriche a besoin de la France pour se refaire; qu’elle ne suit dans ce moment que l’im - pulsion de son propre intérêt dont, depuis l’Alliane conclue par le prince Kaunitz, elle

Der Graf von Marſchall, außerordentlicher Gefandter und bevollmaͤchtigter Miniſter Sr. K. H. unſers Großherzogs bey dem Wiener Hofe, iſt ſeit einigen Tagen hieher zuruͤckgekommen.

Officielle Actenſtuͤcke. (Fortſetzung. M. ſ. die letzte Zeit.)

Nun hob ſich eine Unterredung an, die der Miniſter uͤber zwey Stunden in die Laͤnge zog, und die, wie ich glaube, durch die letzte Depeſche des Grafen von Bubna veranlaßt worden, welche der Miniſter mir Abends vorher vorlas. Es wuͤrde unnoͤthig ſeyn, dieſe Unterhandlung in allen ihren Theilen zu verfolgen; ich beſchraͤnke mich darauf, hier den Geſichtspunct zu geben, unter welchem der Graf von Metternich den jetzigen Zuſtand der Sache betrachtet.

Der Miniſter fieng damit an, daß er mir wie - derholte, er ſuche nichts, als je mehr und mehr zwiſchen beyden Cabinettern das vollkommenſte Zu - trauen und Einigkeit zu ſtiften. Dann gieng er in die Sache ſelbſt und ſagte, der Gedanke einer bewaffneten Vermittelung habe auf einen Augen - blick in Paris uͤberraſchend ſeyn koͤnnen; aber das Wort Vermittlung (mediation), deſſen Werth man in dem Wiener Cabinet kenne, ſey niemals hier ausgeſprochen worden, und man habe ſelbſt dem Grafen Bubna und dem Herrn Floret ver - boten, es je zu gebrauchen; wir brauchten es hier jetzt zum erſtenmale; es ſey hier im Gegentheil nur die Rede von einer Dazwiſchenkunft (inter - vention) eines Alliirten, der ermuͤdet durch das Ungemach des Kriegs das Ende deſſelben zu be - ſchleunigen wuͤnſcht. Der Gedanke einer bewaff - neten Vermittelung wuͤrde offenbar ganz ohne Sinn ſeyn in Anſehung Englands, welches Oeſter - reich ja auf keine Weiſe angreifen koͤnne. Unſre Allianz mit Frankreich, ſetzte er hinzu, iſt ſo noth - wendig, daß, wenn Sie dieſelbe heute braͤchen, ſo wuͤrden wir Jhnen morgen vorſchlagen, ſie ganz auf die naͤmlichen Bedingungen wieder zu ſchließen. Frankreich hat uns vielen Schaden gethan, jetzt aber iſt es unſerm Vortheile gemaͤß das Vergan - gene zu vergeſſen. Jn dieſem Augenblick wollen wir ihm nuͤtzlich ſeyn, weil es uns zu einer andern Zeit einen gleichen Dienſt leiſten kann. Dieſe Al - lianz war nicht das Reſultat eines Krieges, noch eine Bedingung eines Friedens, wie des zu Tilſit; ſie iſt das Product reifer Ueberlegung, iſt durch allmaͤhlige und freye Annaͤherungen vorbereitet. Darum halten Sie es fuͤr ausgemacht und fuͤr eine unbeſtreitbare Wahrheit, daß wir nur Jhr Beſtes ſuchen, daß wir keine Furcht mehr vor Frankreich haben, aber wol vor den Ruſſen, deren Macht Sie ſelbſt durch oͤftere Nachgiebigkeit vermehrt haben.

Der Miniſter ließ ſich darauf in ein langes Rai - ſonnement ein, zu beweiſen, wie nothwendig Oeſter - reich Frankreich zu ſeiner Wiederherſtellung brauche; daß es in dieſem Augenblick nur den Forderungen ſeines eigenen Jntereſſe folge, von dem es ſeit der durch den Prinzen von Kaunitz geſchloſſenen Allianz ſich nie haͤtte entfernen ſollen; daß es nichts fuͤr ſich verlange, durchaus nichts als den Frieden; daß es aber bey Unterhandlung deſſelben

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n’aurait jamais se départir; qu’elle ne demande rien; absolument rien que la paix; mais qu’en la négociant, elle ne sera nullement disposée à favoriser la Russie son ennemie naturelle. Que l’équilibre de l’Europe dont plusieurs écrivains ont voulu démontrer, depuis quelque tems, l’inuti - lité, n’est nullement une chimère; qu’il est essentiellement fondé dans la nature des rapports d’intérêts entre les diverses nations, et qu’il sera toujours la base de leur politi - que; que d’un côté la France, l’Autriche et la Porte Ottomanne, de l’autre la Russie et l’Angleterre, rempliront les bassins de cette balance; que malgré cet équilibre apparent, la France conservera toujours une prepondé - rance, qui tient à sa position et à son inépui - sable richesse; que cette prépondérance est un fait dont personne n’a pu douter, même sous nos derniers rois, mais qu’elle est deve - nue un motif de jaiousie, lorsqu’à la suite des succès les plus étonnans, la France a paru vouloir l’établir en droit; que pendant cette marche victorieuse de nos armées, la Russie avait fait des pas de géant vers la domina - tion, et qu’elle était arrivée à son but par les formes les plus insinuantes; qu’ayant ac - quis beaucoup plus de territoire que nous, elle avait si bien déguisé son ambition; que loin de la haïr, les peuples ont l’air de lui savoir gré de ses empiétemens; mais que la France pacifiée mettrait un terme à cette im - portance passagere des Russes, et qu’elle re - prendrait tout l’ascendant que sa puissance, ses moyens pecuniai[r]es et sa modération doi - vent lui garantir à jamais; enfin, que la paix seule sera pour la France et pour l’Autriche, son alliée, une conquête bien plus solide que ne pourraient l’être toutes celles d’une cam - pagne heureuse.

Tels sont, Monseigneur, uniformément les principes et les vues de ce cabinet. Le prince de Schwarzenberg en sera, de nouveau, l’in - terprete auprès de S. M.

Veuillez etc., Signé: Otto.

No. 10.

Extrait d’une dépêshe de M. le comte Otto au ministre des relations extérieures.

Vienne, le 8 Mars 1813.

Monseigneur!

Je devais me rendre hier chez M. le comte de Metternich, pour prendre connaissance des communications qui venaient de lui être faites par M. de Stakelberg; mais le ministre m’a écrit que ses occupations ne lui permet - taient pas de me voir, et qu’il me priait de passer chez lui ce matin.

Je m’y suis rendu à dix heures; le ministre m’a informé qu’il avait lu les dépêches de

nie Rußland beguͤnſtigen werde, welches ſein na - tuͤrlicher Feind ſey; daß das Gleichgewicht von En - ropa, deſſen Werthloſigkeit mehrere Schriftſteller ſeit kurzem beweiſen wollen, keinesweges ein Hirn - geſpinnſt, ſondern weſentlich in der Natur der Be - ziehungen und Vortheile der verſchiedenen Natio - nen begruͤndet ſey, und daß es ſtets die Grund - lage ſeiner Politik ſeyn werde; daß auf einer Seite Frankreich, Oeſterreich und die Ottomanniſche Pforte, auf der andern Rußland und England die Schaa - len dieſer Waage ausmachen koͤnnten; daß dieſes ſcheinbaren Gleichgewichts ungeachtet, Frankreich ſtets ein Uebergewicht behalten werde, welches von ſeiner Lage und ſeinem unerſchoͤpflichen Reichthum abhaͤnge; daß dieſes Uebergewicht eine Thatſache ſey, die niemand, ſelbſt unter unſern letzten Koͤ - nigen, habe bezweifeln koͤnnen; daß es aber jetzt ein Gegenſtand der Eiferſucht geworden, da in Folge unſrer erſtaunenswuͤrdigen Fortſchritte es geſchienen, als wolle Frankreich es als ein Recht feſtſtellen, daß waͤhrend dieſes ſiegreichen Fluges unſerer Armeen Rußland mit Rieſenſchritten der Herrſchaft zugegangen ſey, und daß es durch die ſchmeichleriſchſten Formen ſein Ziel erreicht habe; daß, obgleich es weit mehr Territorium erworben als wir, es dennoch ſeinen Ehrgeiz ſo gut zu ver - bergen gewußt, daß die Voͤlker, weit entfernt es zu haſſen, ihm vielmehr ſeine Eingriffe verdanken; daß aber das befriedigte Frankreich dieſer voruͤber - gehenden Wichtigkeit Rußlands Schranken ſetzen und das ganze Uebergewicht wieder annehmen werde, die ſeine Macht, ſeine Geldmittel und ſeine Maͤßigung ihm auf immer ſichern muͤſſen, kurz, daß der Friede allein fuͤr Frankreich und deſſen Alliirten, Oeſterreich, eine viel ſicherere Eroberung ſey, als alles, was es nach dem gluͤcklichſten Feld - zuge erobern koͤnnte.

Dieſes, Monſeigneur, ſind die Grundſaͤtze und die Abſichten dieſes Cabinetts. Der Fuͤrſt von Schwarzenberg wird aufs neue der Dollmetſcher derſelben bey Sr. Majeſtaͤt werden.

Otto.

No. 10.

Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an den Miniſter der auswaͤrtigen Angele - genheiten.

Wien, den 8 Maͤrz 1813.

Monſeigneur!

Jch wollte geſtern den Grafen von Metternich beſuchen, um etwas von den Mittheilungen zu er - fahren, die er vom Herrn von Stakelberg erhal - ten; aber der Miniſter ſchrieb mir, daß ſeine Ge - ſchaͤfte ihm nicht erlaubten, mich zu ſehen, daß er mich bitte, dieſen Morgen zu ihm zu kommen.

Jch begab mich um 10 Uhr zu ihm; er ſagte mir, er habe die Depeſchen vom Kayſer Alexander durchgeleſen und ſey ſehr zufrieden mit dem darin herrſchenden gemaͤßigten Tone. Rußland nimmt nicht allein den Oeſterreichiſchen Bevollmaͤchtigten, ſondern auch deſſen Friedens-Vermittelung an. Der Kayſer von Rußland bedauert, daß Oeſterreich nicht dieſen guͤnſtigen Zeitpunct benutzen wolle, um ſeine Verluſte zu erſetzen, aber es ehret deſſen Bewegungsgruͤnde; es hat keinen andern Zweck, als die Wiederherſtellung der Ruhe in Europa

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l’Empereur Alexandre, et qu’il était fort con - tent du ton de modération qui y régnait. La Russie accepte non-seulement le plénipoten - tiaire de l’Autriche, mais encore son inter - vention pour la paix. L’Empereur de Russie regrette que l’Autriche n’ait pas voulu profi - ter de cette circonstance favorable pour re - couvrer ses pertes; mais il respecte ses mo - tifs; il n’a d’autre but que le rétablissement de la tranquil[l]ité de l’Europe et la conclu - sion d’une paix générale. Le systême poli - tique de l’Autriche étant définitivement fixé, la Russie ne se permettra aucune démarche pour l’en détourner.

Telle est, en peu de mots, la substance de cette première réponse; le ministre m’a avoué néanmoins que la Russie se donnait beaucoup de mouvement pour attirer l’Autriche dans son alliance, mais qu’elle ne réussirait pas.

Cette première démarche de la Russie n’est qu’une réponse à la demande touchant l’en - voi de M. de Lebzeltern. On espère recevoir journellement des nouvelles des plénipoten - tiaires, et, immédiatement après l’arrivée de ces dépêches, le prince de Schwarzenberg se mettra en route pour en conférer avec V. E.

Signé; Otto.

(La Suite incessamment.)

Variétés.

Details sur le sejour du dernier Ambassa - deur anglais Sir Hartfort Jones à la Cour de Perse. (Voir le dernier Nro.)

Nous vîmes la cour à cette audience; mais elle ne parut point alors dans tout son lustre; parce qu’elle était en deuil. Le roi lui-même ne portait point ses brillans les plus precieux; il avait un habit d’une couleur sombre, brodé avec de grandes fleurs en or, et garni d’une fourrure noire le long des manches, et de - puis les épaules jusques sur la poitrine; sa couronne, de forme cylindrique, était couverte de perles et de pierreries; il était appuyé sur un carreau d’une magnificence qui n’était pas moins grande. A gauche du trône, il y avait un bassin avec de petits jete d’eau, et tout autour des vases garnis de brillans. A droite du trône étaient debout six fils du monarque de differens âges. L’ainé était vice-roi de - héran, et avait beaucoup de pouvoir. Cinq pages, en habits magnifiques de soie et de ve - lours, étaient placés derriere le bassin: l’un tenait à la main une couronne semblable à celle que portait le roi; le second, une épée; le troisieme, un bouclier; le quatrieme un arc avec des fleches; et le cinquieme un cra - choir. Après l’audience, le roi chargea un de ses ministres de s’informer auprès de l’agent anglais de ce que les membres de l’ambassade pensaient de lui, et de l’impression qu’il avait

und den allgemeinen Frieden. Da Oeſterreichs politiſches Syſtem einmal beſtimmt iſt, ſo will Rußland es ſich nicht erlauben, es davon abzu - lenken ꝛc.

Dieſes iſt in wenigen Worten der Jnhalt dieſer erſten Antwort; indeſſen hat der Miniſter mir ge - ſtanden, daß Rußland ſich doch viele Muͤhe gebe, Oeſterreich in ſeinen Bund zu ziehen; dies werde ihm aber nicht gelingen.

Dieſer erſte Schritt Rußlands iſt nur eine Ant - wort auf deſſen Frage, die Abſendung des Herrn von Lebzeltern betreffend. Man hofft taͤglich Nach - richten von den Bevollmaͤchtigten zu erhalten, und unmittelbar, ſo wie man dieſe Depeſche erhalten, wird ſich der Fuͤrſt von Schwarzenberg auf die Reiſe machen, um mit Ewr. Excellenz daruͤber zu conferiren.

Otto.

(Die Fortſetzung naͤchſtens.)

Vermiſchte Nachrichten.

Einiges uͤber den Aufenthalt des letzten Engli - ſchen Ambaſſadeurs am Perſiſchen Hofe, Sir Hartfort Jones. (M. ſ. die letzte Zeitung.)

Wir ſahen den Hof bey dieſer Audienz, aber nicht in ſeinem vortheilhafteſten Lichte. Es war gerade Trauer und der Koͤnig ſelbſt trug ſeine koſtbarſten Juwelen nicht. Er hatte einen dunkel - farbigen Rock an, der mit großen goldenen Blu - men geſtickt, und von den Schultern bis gegen die Bruſt, ſo wie auf den Aermeln, mit ſchwarzem Pelz verbraͤmt war. Auf ſeinem Haupte ſaß eine cylinderfoͤrmige Krone, die mit Perlen und Edel - geſteinen uͤberladen war, und auf ihrer Spitze eine leichte Feder von Diamanten hatte. Er ſtuͤtzte ſich auf ein reich mit Perlen geſticktes Kiſſen, deſ - ſen ſaͤmmtliche Ecken ſich gleichfalls in Quaſten von Perlen endigten. Auf der linken Seite des Throns war ein Baßin, in welchem kleine Bron - nen ſpielten; und rings herum um daſſelbe Vaſen, die mit Juwelen beſetzt waren. Auf der rechten Seite des Throns ſtanden ſechs reich geputzte Soͤhne des Monarchen von verſchiedenem Alter, deren aͤlteſter Vicekoͤnig von Teheran war, und große Gewalt hatte. Hinter jenem Baßin hatten fuͤnf zierlich in Seide und Sammet gekleidete Pa - gen ihren Platz. Der eine hielt eine Krone in der Hand, gleich der, welche der Koͤnig auf ſeinem Haupte hatte; der andere ein Schwerdt, der dritte einen Schild, der vierte einen Bogen mit Pfeilen und der fuͤnfte einen Spucktopf. Alle dieſe Ge - raͤthſchaften waren auf das reichſte verziert. Nach geendigter Audienz trug der Koͤnig einem ſeiner Miniſter auf, ſich bey dem Engliſchen Agenten (Jaffer-Ali Khan) zu erkundigen, was die Glieder der Geſandtſchaft von ihm urtheilten und welchen Eindruck er auf ſie gemacht haͤtte. Der Saal, in welchem wir auf dieſe Weiſe vorgeſtellt worden, war durchaus gemalt und mit Vergoldungen ge - ziert. Links vom Fenſter hieng ein großes Ge - maͤlde, das ein Gefecht zwiſchen den Ruſſen und Perſern vorſtellte, und auf welchem der Koͤnig ſelbſt, auf einem weißen Pferde reitend, zu ſehen war. Dieſe Figur tritt am ſtaͤrkſten hervor in demſelben; die Perſer ſind, wie ſich denken laͤßt,

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fait sur eux. La salle d’audience était peinte et ornée de dorures; il y avait à gauche de la fenêtre un grand tableau qui représentait un combat entre les Russes et les Perses; le roi y était peint d’une maniere très-saillante, monté sur un cheval blanc; les Perses étaient représentés victorieux, et faisant un grand carnage des Russes. Vis-à-vis de ce tableau, il y en avait un autre des mêmes dimensions, représentant une chasse dans laquelle le roi perçait un cerf avec un javelot. On voyait entre ces deux tableaux plusieurs portraits de femmes, vraisemblablement les favorites du monarque, et qui étaint représentées dan - sant.

Le 19, l’ambassadeur fit sa visite au pre - mier ministre, Mirza-Scheffia. C’était un homme d’un àge très-avancé, qui avait des manieres agrèables et aisées, et semblait avoir sur la politique en général plus de notions qu’aucun autre Persan. Il connaissait parfai - tement les differentes cours de l’Europe, sa - vait les noms de tous les ministres employés, soit dans l’intérieur de la Perse, soit dans les differentes légations: il était surtout parfaite - ment instruit de tout ce qui concerne les in - térets de la Perse. Il avait puisé auprès de la légation française quelqus connaissances en géographie, science dont ses compatriotes n’avaient aucune teinturè. Nous trouvàmes, dans l’assamblée que réunit ce ministre, Mirza - Reza, qui avait été ambassadeur en France, et qui nous entretint de tout ce qu’il avait vu. Il en parlait avec beaucoup d’enthousiasme. Mirza-Sheffia, qui l’avait déjà entendu quel - quefois discourir sur ce sujet, dit à sir Hart - fort Jones: Je crois volontiers tout ce qu’il me dit, à l’exception néamoins d’un fait; sa - voir, qu’il ait vu à Vienne comme il prétend, un àne qui avait des raies ou des bandes sur le dos; ce fait me parait incroyable, si vous ne le confirmez pas par votre témoignage. Sir Hartfort lui dit que cela n’avait rien d’é - tonnant, et qu’il avait vu au Cap de Bonne Espérance quantité d’ànes ainsi marqués. Le Persan parut très-satisfait de cette assurance. L’ambassadeur continua ses longs récits; et, lorsqu’il parla de l’illuminàtion des rues de Paris, il fut interrompu par l’un des assistans, qui témoigna son incrédulité, ne pouvant con - cevoir qu’on pût fournir aux frais d’une illu - mination si dispendieuse.

Sieger, und ſcheinen mit dem Gemetzel der Ruſ - ſen, welche gar keinen Widerſtand leiſten, beſchaͤff - tigt. Jm Hintergrunde ſtand eine Rußiſche Ar - mee, eine Quarré bildend, und mit einer tuͤchtig feuernden Artillerie. Gegenuͤber von dieſem Ge - maͤlde hieng ein anderes von gleichem Umfange, welches eine Jagd vorſtellte, auf welcher der Schach einen Hirſch mit dem Wurfſpieß durchbohrt. Noch waren mehrere Portraits von Frauen da, welche wol Favoritinnen des Monarchen ſeyn mochten und tanzend abgebildet waren.

Am 19ten machte der Geſandte dem Premier - Miniſter, Mirza Sheffia, ſeinen Beſuch. Dieſer Mann befand ſich in einem ſehr hohen Alter, hatte ein angenehmes und bequemes Benehmen, und ſchien mehr Kenntniß von allgemeiner Politik zu haben, als irgend jemand, der uns in Perſien be - gegnet iſt. Dieſer erſte Eindruck ward in der Folge durch unſere Unterhandlung mit ihm beſtaͤ - tigt. Er kannte die verſchiedenen Europaͤiſchen Hoͤfe genau, wußte die Namen aller, ſowol im Jnnern, als auf Geſandtſchaftspoſten wirkenden Miniſter, und verſtand ſich beſonders auf Perſiens Jntereſſe auf das genaueſte. Durch den Franzoͤſi - ſchen Geſandten und deſſen Gefolge hatte er ſich einige geographiſche Kenntniſſe erworben. Seine Landsleute im Durchſchnitt waren in dieſem Puncte hoͤchſt unwiſſend. Jn der Geſellſchaft, welche die - ſer Miniſter gab, fanden wir den Mirza Reza, welcher Geſandter in Frankreich geweſen war, und uns uͤber alles unterhielt, was er in Frangistown oder in Europa geſehen hatte. Er redete mit En - thuſiasmus davon, und Mirza Sheffia, der ihn wol ſchon manchmal daruͤber ſprechen gehoͤrt hatte, ſagte zu Sir Hartford Jones: Mehreres, was er erzaͤhlt, kann ich wol glauben, nur eines nicht, und dies iſt, daß er in Wien einen Eſel geſehen haben will, welcher Streifen auf dem Ruͤcken hatte. Dies iſt mir voͤllig unglaublich, ſo lange Sie mir es nicht beſtaͤtigen. Als Sir Harford verſicherte, daß dieſe Erzaͤhlung zuverlaͤßig ſey und daß es am Vorgebuͤrge der guten Hoffnung eine Menge ſolcher Thiere gebe, ſchien er zufrieden. Da fuhr der Reiſende in ſeiner Geſpraͤchigkeit fort, und redete unter andern ſchoͤnen Dingen, die er in Wien geſehen, von kugelfoͤrmigen Lampen, womit daſelbſt die Straßen erleuchtet werden. Bey die - ſer Erzaͤhlung unterbrach ihn einer der Anweſen - den, welcher ſein Erſtaunen ſchon mehreremale durch Zeichen ausgedruͤckt hatte, mit der Bemer - kung: er wolle alles glauben, nur dieſes nicht; denn wer wuͤrde die großen Koſten einer ſolchen Beleuchtung bezahlen? meynte er.

Der General - Major von Normann iſt zum Chef des Daͤniſchen Leib-Regiments, und der Oberſt von Caſtannier zum Chef des 3ten Juͤtſchen Regiments ernannt. Die Zufuhr nach Norwegen nimmt beſtaͤndig zu. Jn der Woche vom 19ten bis 25ſten September ſind allein fuͤr Koͤnigl. Rechnung 6201 Tonnen und fuͤr Privat-Rechnung 577 Tonnen dahin eingefuͤhrt worden. Die Zeitungen ſind mit Schilderungen der Feſte erfuͤllt, durch welche Norwegens Bewoh -ner ihre Ergebenheit fuͤr ihren Statthalter, den Prinzen Chriſtian Frederik, an deſſen Geburtstage auszudruͤcken ſuchten. Vorgeſtern ward hier das Geburtsfeſt J. M. der Koͤnigin durch Feſtlichkei - ten in der Stadt und durch ein glaͤnzendes Feuer - werk im Koͤnigl. Schloßgarten zu Frederiksberg gefeyert. Se. Maj. haben am 13ten bey der Parole beſtimmt, daß den Fiſchern zufolge des Vor - ſchlags des Contre-Admirals Krieger erlaubt wer - den ſoll, ihren Nahrungszweig, wie vorhin, fort -[8]zuſetzen, wobey zugleich Anſtalten getroffen wor - den, die ſie am Verkehr mit dem Feinde hindern. Man macht hier die Bemerkung, daß jetzt alle Kaufleute wetteifern, ihre Colonial-Producte immer wohlfeiler, wie die andern, loszuſchlagen und in den Zeitungen anzubieten. Caffee und Zucker, welche vor 6 Wochen 38 Rthlr. koſteten, werden nun zu 14 und 13 Rthlr. pr. Pfund ausgeboten. Doch findet noch einige große Verſchiedenheit in der Stadt ſelbſt ſtatt, ſo daß man an einem Orte 5 Rthlr. mehr fuͤr ein Pfund Zucker verlangt, als an einem andern. Der Cours ſteht zwiſchen 5000 und 6000. Der General-Quartiermeiſter Haffner iſt nach Flensburg abgereiſet. Se. Maj. haben geruhet, den Seconde Lieutenant von den Juͤtſchen Dragonern, von Wichers, und den Oberſtlieute - nant vom Schleswigſchen Jnfanterie-Regiment, von Schaumburg, zu Dannebrogs-Rittern zu ernennen. Bey Bornholm ſind 12 Engliſche und Schwe - diſche Priſen aufgebracht. Jn Helfingoͤr wurde vor kurzem ein Pferd nach dem Gewichte verkauft. Der Kaͤufer wollte es nicht fuͤr 250 Rthlr. anneh - men, gieng den Vorſchlag des Verkaͤufers ein, 10 Rthlr. fuͤr das Liespfund vom Gewichte des Pferdes zu geben, und fand ſich in ſeiner Erwar - tung ſehr getaͤuſcht, als dieſes 34 Liespfund und 7 Pfund wog.

Verordnung,

betreffend die bey Wiedereinfuͤhrung der Silber - muͤnze, als geſetzlichen Zahlung in den Her - zogthuͤmern Schleswig und Holſtein erforder - lichen Beſtimmungen uͤber das Geldweſen, und die daſſelbe angehenden Verpflichtungen.

Wir Frederik der Sechste ꝛc. ꝛc. Thun kund hiemit: Jn Unſerm allerhoͤchſten Patent vom 30ſten Jul. d. J. das Bank - und Geldweſen in Unſeren Koͤnigreichen und Herzogthuͤmern betreffend, ſind diejenigen Vorſchriften, welche durch die Wieder - einfuͤhrung des baaren Silbers als geſetzlichen Zah - lungsmittels in Unſern Herzogthuͤmern erforderlich werden, einer naͤheren Verfuͤgung vorbehalten. Wir haben demnach uͤber die hieher gehoͤrigen Be - ſtimmungen, ſowol in Ruͤckſicht des Geldweſens in Unſeren Herzogthuͤmern fuͤr die Zukunft, als in Anſehung der Erfuͤllung der daſelbſt bereits be - ſtehenden Verpflichtungen zu Geldleiſtungen, ſo wie uͤber die von Unſern Unterthanen in den Species uͤbernommenen Verbindlichkeiten, Unſere aller - hoͤchſten Beſchluͤſſe gefaßt, und ſetzen und ordnen hiedurch wie folgt:

§. 1. Das geſetzliche Zahlungsmittel in Unſeren Herzogthuͤmern Schleswig und Holſtein iſt, außer der kupfernen Scheidemuͤnze, nach den im §. 3 und 4 enthaltenen Beſtimmungen, baares Silbergeld. Mithin iſt niemand, mit Ausnahme der in dieſer Verordnung angegebenen Faͤlle, verpflichtet, die bisher daſelbſt im Umlauf befindlichen Bankzettel oder andere Repraͤſentative in Zahlung anzuneh - men. Unter den von der Bank kuͤnftig aͤuszuſtel - lenden Zetteln werden diejenigen, welche auf An - fordern gegen baares Silber umzuwechſeln ſind, als baares Silber in Unſeren Caſſen angenommen. Jn Zahlungen zwiſchen Mann und Mann koͤnnenſie indeſſen niemandem wider ſeinen Willen auf - gedrungen werden.

(Die Fortſetzung folgt.)

Edictal-Citation.

Der hieſige Weber Joachim Friedrich Fabian hat wider die Schweſter ſeines verſtorbenen Vaters, des We - bers Joachim Chriſtian Fabian, Namens Beate Fabian, welche früher an den Maler Schönberg und demnächſt an den Maler Hansbaum verheyrathet geweſen, und gegen deren Sohn Jacob Chriſtian Schönberg, welche beyde ſich im Jahr 1775 von hier nach Liegnitz und demnächſt nach Wien begeben, und von deren Leben und Aufenthalt ſeit der Zeit keine Nachrichten eingegangen ſind, auf Todes - Erklärung angetragen, und werden deshalb die genannte Beate Fabian, zuletzt verehelicht geweſene Maler Hans - baum, und deren Sohn erſter Ehe Jacob Chriſtian Schön - berg, ſo wie deren etwanige unbekannte Erben und Erb - nehmere, hiedurch aufgefordert, ſich binnen 9 Monaten und ſpäteſtens in dem auf den 31ſten December, V. M. 10 Uhr, vor dem Deputirten, Herrn Aſſeſſor Ballhorn, im hieſigen Stadtgericht angeſetzten Termin entweder ſchrift - lich oder perſoͤnlich zu melden und ihre Vernehmung oder weitere Anweiſung, bey ihrem gänzlichen Ausbleiben oder Stillſchweigen aber zu gewärtigen, daß mit der Todes - Erklärung verfahren und ihr hieſelbſt vorhandenes Ver - mögen den ſich gemeldeten Erben zugeſprochen werden wird.

Königl. Preuß. Stadtgericht.

Wann auf die geſchehene Jnſolvenz-Erklärung des ent - wichenen 1 4 Hufeners, Elias Hinrich Schröder, in Lezen, über deſſen Güter, ſalvis tamen creditorum exceptio - nibus, das Concurs-Verfahren eröffnet worden; ſo wer - den, mit geſetzlicher Ausnahme der protocollirten Credito - ren, welche nur die rückſtändigen Zinſen angeben dürfen, alle ſonſtige Gläubiger, Schuldner und Pfand-Jnhaber des benannten Elias Hinrich Schröder, reſp. ſub poena praecluſi et perpetui ſilentii, dupli et amiſſi juris, hiemit befehligt, ihre Angaben, Einheimiſche binnen 6, Auswärtige aber, unter gehöriger Beſtellung eines Procu - ratoris ad Acta, binnen 12 Wochen, unter Vorzeigung und Zurücklaſſung beglaubter Abſchriften der ihre Forde - rungen begründenden Documente, im Actuariat des Con - cursgerichts auf der Segeberger Amtſtube zu beſchaffen und weiterer Verfügung zu gewärtigen.

Und da zum öffentlichen Verkauf der zu Lezen belegenen 1 4 Hufe des Cedenten der 30ſte November dieſes Jahrs, als der Dienſtag nach dem erſten Advent Sonntage, anbe - rahmet worden, ſo können die Kaufliebhaber ſich an ge - dachtem Tage, Morgens um 10 Uhr, in dem Hauſe des Bauervogts Möller in Lezen einfinden, die Verkaufs-Con - ditiones hören, und erwarten, daß dem Höchſtbietenden, bis auf Approbation, der Zuſchlag geſchehen werde.

Wornach alle, die es angeht, ſich zu achten.
  • L. S. J.
Präſes und Aſſeſſores Judicii.

Die Wittwe des verſtorbenen weyl. hieſigen Bürgers und Tabulettkrämers Anton Siebert, Eliſabeth, gebohrne Schulz, hat ſich für inſolvent erklärt.

Von Bürgermeiſter und Rath dieſer Stadt werden da - her alle und jede, welche an deren Habe und Güter aus irgend einem Grunde Anſprüche zu haben vermeynen, der - ſelben mit Schulden verhaftet ſind, oder etwas pfand - weiſe von ihr beſitzen, reſp. bey Strafe der Präcluſion, doppelter Zahlung und Verluſt des Pfandrechts, perem - toriſch geladen, daß ſie, die Einheimiſchen ſpäteſtens am 10ten December d. J., die Auswärtigen aber, unter Be - ſtellung eines Procuratoris ad acta, ſpäteſtens am 28ſten Januar 1814, hieſelbſt auf dem Rathhauſe ſich ge - hörig angeben, die zur Begründung ihrer Anſprüche die - nenden Documente im Originale produciren und davon beglaubte Abſchriften bey den Acten zurücklaſſen.

Bürgermeiſter und Rath der Stadt Kiel.

About this transcription

TextAm Freytage, den 5. November
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Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Freytage, den 5. November . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

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