PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1812. (Am Freytage, den 9 October.)
No. 162.

On lit dans un des nos journaux les - flexions suivantes sur les résultats désagré - ables que l’occupation probablement très pro - chaine de Moscou aura pour les habitans de Pétersbourg:

Si l’armée française s’avance jusqu’à Mos - cou, la ville de Pétersbourg se trouvera se - parée de la plupart des provinces d’où elle tiroit ses subsistances. Les amateurs de la bonne chère y passeront un triste hiver cette année. Ils n’auront ni beefsteak, ni rostbeef; car les troupeaux de boeufs de l’Ukraine, qu’on amenoit ordinairement à Pétersbourg ne pourront plus y arriver, toutes les routes entre cette ville et l’Ukraine étant occupées par l’armée française. Les tables de Péters - bourg n’offriront ni des raisins d’Astrakan, ni des vins de la Tauride ou de Tokai, ni des pommes-naliwi de Moscou. Les husons du Wolga et les esturgeons de la mer Caspienne courent aussi risque d’être interceptés. Un mal plus sérieux, c’est que le blé de la Po - logne, de Koursk, d’Orel, va manquer à la population de la capitale russe; le pain blanc y va devenir fort rare, ou du moins extrê - mement cher. Il reste pour ressource aux habitans de Pétersbourg un peu de seigle de la Finlande, ainsi que le caviar et le veau d’Archangel. (J. d. l’Emp.)

Le général Andréossy, ambassadeur de France, a reçu, le 17 de ce mois, en présent de la part du ministère ottoman 3 étalons arabes, dont un tout sellé.

Un tartare a apporté le 5 de ce mois la

Jn einem unſrer Journale lieſet man nach - ſtehende Bemerkungen uͤber die unangenehmen Fol - gen, welche die Beſetzung von Moscau fuͤr die Einwohner von St. Petersburg haben wird:

Ruͤckt die Franzoͤſiſche Armee bis Moscau vor, ſo iſt Petersburg von den meiſten Provinzen ge - trennt, aus denen es ſeinen Unterhalt zog. Die Liebhaber einer guten Mahlzeit werden diesmal daſelbſt einen traurigen Winter zubringen. Sie werden weder Beefſteaks noch Roßbeafs haben. Denn die Ochſenheerden aus der Ukraine, die man gewoͤhnlich nach Petersburg fuͤhrte, koͤnnen daſelbſt nicht mehr ankommen, da alle Heerſtraßen zwiſchen Petersburg und der Ukraine von der Franzoͤſiſchen Armee beſetzt ſind. Die Tafeln von Petersburg werden weder Weintrauben von Aſtrachan, noch Weine aus der Krimm und von Tokay, noch Obſt aus Moscau erhalten. Die Hauſen der Wolga und die Stoͤhre des Caſpiſchen Meers laufen auch Gefahr, abgeſchnitten zu wer - den. Ein ſchlimmeres Uebel beſteht darin, daß das Getreide aus Pohlen, Kursk und Orel, den Einwohnern von Petersburg fehlen wird; das weiße Brodt wird daſelbſt ſehr rar, wenigſtens ſehr theuer werden. Den Einwohnern zu Petersburg bleibt als Huͤlfsmittel etwas Roggen aus Finn - land und Caviar und Kalbfleiſch von Archangel uͤbrig. (Journal de l’Empire.)

Dem General Andreoſſy, Kayſerl. Franzoͤſ. Both - ſchafter, wurden am 17ten d. M. von Seiten des Miniſteriums 3 Arabiſche Hengſte, worunter einer mit vollem Sattelzeug, zum Bewillkommnungsge - ſchenke zugeſendet.

Am 5ten d. M. traf hier ein Tartar mit der Nachricht ein, daß der Großvezier abgeſetzt, und an

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nouvelle que le grand-visir avoit été destitné et remplacé par Rumeli Ruschid, pacha de Nissa, homme connu par ses qualités distin - guées et par son dévouement exclusif aux in - térêts de la Porte.

Le 26 Sept. L. L. M. M. I. I. et R. R. arri - vèrent ici de leur voyage dans les domaines de la couronne, accompagnées de l’archiduc prince héréditaire.

Toute l’armée russe du Danube, naguère si nombreuse, n’est composée maintenant que de 20 à 24 mille hommes. La division du général Woinow est composée de 10 mille hommes; celle du général Essen, de 5 à 6 mille, et celle du comte de Langeron de 6 à 8 mille. Cette armée, commandée par le - néral Tschitschagoff, n’a pu faire que trois milles par jour, à cause du débordement des rivières, et surtout du Pruth. (J. de l’Emp.)

Les lettres reçues aujourd’hui du quartier - général de S. M., font connaître que l’armée française est rentrée à Moscou le 14 de ce mois. (Moniteur du 30 Sept.)

Dimanche prochain, 4 Octobre, S. M. l’Im - pératrice et Reine entendra la messe dans la chapelle du château des Tuileries, et assistera au Te Deum qui, d’après les ordres de S. M. l’Empereur et Roi, doit être chanté en actions de grâces de ses dernières victoires. Le Te Deum sera chanté le même jour dans l’église métropolitaine à deux heures et demie, ainsi qu’il a été réglé dans la conférence pour la - quelle S. Em. le cardinal archevêque de Paris s’est rendu au palais de S. A. S. le prince archichancelier de l’Empire.

Il s’est vendu dans la journée de diman - che dernier 35500 exemplaires du 18e Bulletin. Dans ce nombre ne sont compris ni les exem - plaires du Moniteur, ni les Bulletins affichés au coin des rues. Le dit bulletin étoit sorti de l’imprimerie du Journal de Paris,

La bataille de la Moskwa a vu terminer les destins du général de division Auguste Caulaincourt, gouverneur des pages de S. M. L’armée française perd en lui un officier brave, instruit, plein d’amour pour son pays et de dévouement pour son prince. Il étoit d’une ancienne famille qui donna cons - tamment l’exemple de toutes les vertus, qui offrit toujours le modèle de l’union la plus intime et la plus touchante. Ses parens ayant occupé des charges importantes à la dernière cour, ne traversèrent pas sans dangers les orages de la révolution; mais rien ne put leur faire oublier qu’ils étoient Français; la patrie n’eut jamais d’enfans plus dévoués, l’Etat de défenseurs plus fidèles. Aussitôt que

ſeine Stelle der bisherige Rumeli Ruſchid Paſcha von Niſſa, ein durch ſeine ausgezeichneten Eigen - ſchaften bekannter und dem Jntereſſe der Pforte allein ergebener Mann, zu dieſer erſten Wuͤrde des Reichs erhoben worden ſey.

Den 26ſten September, Abends, ſind Jhre Kay - ſerl. Koͤnigl. Majeſtaͤten mit des Erzherzogs Kron - prinzen Kayſerl. Hoheit, von der auf die Patrimo - nial-Herrſchaften unternommenen Reiſe, in er - wuͤnſchtem Wohlſeyn in der Hofburg angekommen.

Die ganze Rußiſche Donau-Armee, die vormals ſo zahlreich war, beſteht jetzt nur aus 20 bis 24000 Mann. Die Diviſion des Generals Woinow be - ſteht aus 10000 Mann, die des Generals Eſſen aus 5 bis 6000 und die des Grafen Langeron aus 6 bis 8000 Mann. Dieſe von dem General Tſchit - ſchagoff commandirte Armee hat wegen Austreten der Fluͤſſe, beſonders des Pruth, taͤglich nur drey Meilen zuruͤcklegen koͤnnen.

Die heute aus dem Hauptquartier Sr. Majeſtaͤt eingegangenen Briefe zeigen an, daß die Franzoͤſ. Armee am 14ten dieſes zu Moscau eingeruͤckt iſt. (Moniteur, den 30ſten Sept.)

Naͤchſten Sonntag, am 4ten October, wird Jhre Majeſtaͤt, die Kayſerin, Koͤnigin, in der Schloß - Capelle der Thuillerien die Meſſe hoͤren, und dem Te Deum beywohnen, welches auf Befehl Sr. Majeſtaͤt, des Kayſers und Koͤnigs, zur Dank - ſagung fuͤr den letzten Sieg geſungen werden wird. Das Te Deum wird am ſelbigen Tage in der Metropolitan-Kirche um Uhr gehalten werden, ſo wie dieſes in der Conferenz beſtimmt worden, wegen welcher ſich Se. Eminenz, der Cardinal Erz - biſchof, nach dem Pallaſt Sr. Durchlaucht, des Prinzen Erzkanzlers, begeben hat.

Letzten Sonntag ſind von dem 18ten Bulletin 35500 Exemplare verkauft worden. Hierin ſind weder die Exemplare des Moniteurs noch die Bul - letins begriffen, die an den Ecken der Straßen an - geſchlagen worden. Gedachtes Bulletin war aus der Druckerey des Journal de Paris erſchienen.

Die Schlacht an der Moskwa machte dem Le - ben des Diviſions-Generals Auguſt Caulaincourt, Gouverneurs der Pagen Sr. Majeſtaͤt, ein Ende. Die Franzoͤſiſche Armee verliehrt an ihm einen braven, einſichtsvollen, mit Liebe fuͤr ſein Vater - land und mit Ergebenheit fuͤr ſeinen Fuͤrſten er - fuͤllten Officier. Er ſtammte aus einer alten Fa - milie, die ſtets das Beyſpiel aller Tugenden gab und immer ein Muſter der genaueſten und ruͤh - rendſten Eintracht darbot. Seine Eltern, welche wichtige Stellen am letzten Hofe bekleidet hatten, giengen nicht ohne Gefahr durch die Stuͤrme der Revolution; aber bey allem dem konnten ſie nicht vergeſſen, daß ſie Franzoſen waren. Das Vater - land hatte nie ergebenere Kinder, der Staat keine

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l’ordre et le calme furent rétablis, le jeune Caulaincourt entra au service. Il fit ses pre - mières campagnes à l’armée d’Italie, sous ces mêmes drapeaux qui, partis de rives du Var, flottent aujourd’hui aux sources du Volga. Malheureusement la nature ne lui avoit pas donné des facultés physiques proportionnées à la force d’ame qu’elle lui avoit accordée, et qui s’augmentoit encore d’une éducation brillante et dirigée vers les idées les plus no - bles et les plus élevées. Il étoit attaqué de - puis long-temps d’une maladie de poitrine qui donnoit de vives inquiétudes à sa famille et à ses amis. La paix ne fut jamais pour lui un temps de fêtes et de plaisirs; c’étoit alors qu’il s’occupoit de sa sante; il cherchoit à menager ses forces pour être toujours prêt à recommencer la guerre. Pressentant que sa carrière ne seroit pas longue, il se hâtoit de la remplir. Il eût été au désespoir de suc - comber à la maladie; son voeu le plus ardent étoit de mourir de la mort des braves. Le ciel a exaucé ses voeux. Il a teint de son sang d’immortels trophées. Mort pour la France, il vit déjà pour l’histoire. Le géné - ral Caulaincourt a été moissonné à la fleur de son âge. Il avoit assisté à plus de com - bats qu’il n’avoit d’années. Il unissoit à la valeur du guerrier l’urbanité de l’homme du monde. Eclairé, poli, spirituel, noble et - néreux, il brilloit de toutes les qualités et de toutes les vertus d’un ehevalier français.

On a reçu à Milan, le 24 Septembre, par le télégraphe, la nouvelle de la victoire rem - portée le 7 sur l’armée russe.

Les corsaires américains ne bornent pas leurs excursions aux mers des Indes. Déjà ils se montrent sur celles d’Europe, et l’un d’eux vient d’introduire à Benaudet une prise anglaise chargée de morue.

Un décret Impérial, donné à Smolensk le 24 Août, contient entr’autre ce qui suit:

Seront inscrits au grand-livre de la dette publique de Hollande, avec la réduction des intérêts au tiers:

1. Les actions de l’ancienne compagnie des Indes-Orientales, raison d’un intérêt de 3 pCt. du capital desdites actions, avec jous - sance à partir du 22 Mars 1811.

2. Les effets appartenant à la banque d’Em - den; les arrérages arriérés desdits effets, de - puis le 1. Juillet 1809, jusqu’au 22 Sept. 1810, seront acquittés, en rescriptions domaniales, créées par notre décret Impérial du 23 Sep - tembre 1810 etc.

Les Anglais comptoient beaucoup sur un soulèvement général des Espagnols. Ceux qui sont le plus disposés en leur faveur se bornent à se réjouir des succès momentanés de leurs armes. Les levées d’hommes, pour porter les corps de l’armée insurgée au com -

treuere Vertheidiger. Sobald Ruhe und Ordnung hergeſtellt waren, trat der junge Caulaincourt in Dienſt. Seine erſten Feldzuͤge bey der Armee von Jtalien unter eben den Fahnen, welche, von den Ufern der Var abgegangen, jetzt an der Muͤndung der Wolga wehen. Leider hatte ihm die Natur keine phyſiſche Kraft gegeben, die mit ſeiner See - lenſtaͤrke im Verhaͤltniß ſtand, und die noch durch eine glaͤnzende Erziehung vermehrt wurde, welche durch die edelſten und erhabenſten Jdeen geleitet ward. Lange war er von einer Bruſtkrankheit angegriffen, die ſeiner Familie und ſeinen Freun - den die lebhafteſte Beſorgniß einfloͤßte. Der Friede war fuͤr ihn nie eine Zeit der Feſte und der Ver - gnuͤgungen. Er beſchaͤftigte ſich dann mit ſeiner Geſundheit und fuchte ſeine Kraͤfte zu ſparen, um immer bereit zu ſeyn, den Krieg wieder anzufan - gen. Da er empfand, daß ſeine Laufbahn nicht lange ſeyn wuͤrde, ſo eilte er, ſie zu erfuͤllen. Er waͤre in Verzweiflung geweſen, der Krankheit zu unterliegen. Sein eifrigſter Wunſch war, den Tod der Braven zu ſterben. Der Himmel hat ſeine Wuͤnſche erfuͤllt. Er hat unſterbliche Trophaͤen mit ſeinem Blute gefaͤrbt, Geſtorben fuͤr Frank - reich, lebte er ſchon fuͤr die Geſchichte. General Caulaincourt ward in der Bluͤthe ſeiner Jahre dahin gerafft. Er hatte mehreren Gefechten bey - gewohnt, als er Jahre zaͤhlte. Mit der Tapfer - keit des Kriegers vereinigte er die Urbanitaͤt des Weltmannes. Aufgeklaͤrt, fein, geiſtvoll, edel und hochherzig, glaͤnzte er mit allen Eigenſchaften und Tugenden eines Franzoͤſiſchen Ritters.

Zu Mayland hat man am 24ſten Sept. durch den Telegraphen die Nachricht von dem großen Siege an der Moskwa am 7ten Sept. erhalten.

Die Americaniſchen Kaper ſchraͤnken ihre Kape - reyen nicht mehr auf die Jndiſchen Meere ein. Schon zeigen ſie ſich in den Gewaͤſſern von Europa und einer von ihnen hat zu Benaudet eine Eng - liſche mit Stockfiſche beladene Priſe aufgebracht.

Ein Kayſerl. Decret, gegeben zu Smolensk den 24ſten Auguſt, enthaͤlt unter andern folgendes:

Jn das große Buch der Staatsſchuld von Hol - land ſollen mit Reduction der Jntereſſen auf ein Drittel eingeſchrieben werden:

1. Die Actien der ehemaligen Oſtindiſchen Com - pagnie mit einer Jntereſſe von 3 Procent vom Ca - pital beſagter Actien, die vom 22ſten Maͤrz 1811 anfaͤngt.

2[. ]Die Effecten, welche der Bank von Emden gehoͤren. Die Ruͤckſtaͤnde beſagter Effecten vom 1ſten Julii 1809 bis zum 22ſten Sept. 1810 ſollen in Domanial-Reſcriptionen bezahlt werden, die durch Unſer Kayſerl. Decret vom 23ſten September 1810 errichtet worden ꝛc.

Die Englaͤnder rechneten ſtark auf einen allge - meinen Aufſtand der Spanier. Diejenigen, die ihnen am ergebenſten ſind, begnuͤgen ſich damit, ſich uͤber die augenblicklichen Erfolge ihrer Waffen zu freuen. Die Aushebung von Mannſchaft, um die Corps der Jnſurgenten-Armee zu completiren.

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plet, se font par la violence des Guérillas; peu de personnes marchent de bonne volonté.

(J. de l’Emp.)

Nous ne sommes pas médiocrement surpris d’apprendre que les conjectures de quelques - unes de nos feuilles sur la situation de lord Wellington se sont réalisées; il paraît que ce général a senti l’extrême danger de s’avancer au midi de la Péninsule, et qu’il est revenu précipitamment dans les environs de Vallado - lid, rappelé, par les nouvelles démonstrations de l’armée de Portugal. Il a dit-on laissé quelques corps en échelons pour observer les mouvemens des armées du centre et du midi.

Nous apprenons avec peine par des lettres de Lisbonne que le major-général Wertheley et le major-général Hulse sont morts, le pre - mier de maladie, et le deuxième des suites des fatigues excessives qu’il a eprouvées.

Le Moniteur du 20 contient un rapport fort exact sur la bataille de Salamanque, dont il attribue le résultat au malheur qu’eut le maréchal due de Raguse d’être blessé au commencement de l’action. Dans son rap - port, le maréchal fait de sa perte totale une évaluation très-rapprochée de celle énoncée dans nos rapports officiels.

On croit, que mardi prochain est le jour fixé pour la dissolution du parlement.

La grande victoire remportée par S. M. l’Empereur Napoléon le 7 Sept. sur les Russes, a été annoncée ici au bruit du canon, et au son de toutes les cloches. S. M. l’Empereur a daigné témoigner aux troupes Wurtember - goises sa satisfaction particulière de leur con - duite distinguée dans cette bataille.

Sur la nouvelle, annoncée aujord’hui de Louisbourg par un officier d’ordonnance, pré - cedé de 12 trompettes, que S. M. l’Empereur Napoléon était entré à Moscou le 14 de ce mois, une salve de 100 coups de canons s’est fait entendre, ainsi que le son de toutes les cloches. (Il a été également chanté un Te Deum à Munic.)

On s’occupe ici des mesures préparatoires pour une nouvelle levée de conscrits. Les fils de princes ou comtes ci-devant immédiats et devenus sujets du roi lors de l’établisse - ment de la confédération du Rhin, feront partie de cette conscription. (Journ. de l’Em - pire.)

Aujourd’hui vers 10 heures du matin, une salve de 200 coups de canon a annoncé aux habitans de cette résidence, que S. A. I. Mme. la Grande-Duchesse étoit heureusement ac - couchée d’un prince bien portant. Il a été aussitôt chanté un Te Deum dans la chapelle du château en présence de toute la cour.

geſchehen durch die Gewaltthaͤtigkeit der Gueril - las; wenige Leute marſchiren gutwillig. (Journal de l’Empire.)

Wir ſind nicht wenig verwundert zu erfahren, daß die Muthmaßungen einiger unſerer Blaͤtter uͤber die Lage des Lord Wellington in Erfuͤllung gegangen. Es ſcheint, daß dieſer General die außerordentliche Gefahr eingeſehen, nach dem Suͤden der Halb-Jnſel vorzudringen, und daß er ſchleunig nach der Gegend von Valladolid zuruͤckgekehrt, wozu ihn die neuen Demonſtrationen der Armee von Portugall bewogen; er hat, wie es heißt, einige Corps en echelons zuruͤckgelaſſen, um die Bewegungen des Centrums und des Suͤdens zu beobachten.

Mit Bedauern vernehmen wir durch Briefe aus Liſſabon, daß der Generalmajor Wertheley und der Generalmajor Huͤlſe geſtorben ſind, der erſte an einer Krankheit und der zweyte an den Folgen der außerordentlichen Strapazen, die er ausgeſtanden.

Der Moniteur vom 20ſten enthaͤlt einen ſehr ge - nauen Bericht uͤber die Schlacht von Salamanca, deren Erfolg er dem Ungluͤck zuſchreibt, daß der Marſchall, Herzog von Raguſa, im Anfange der Action verwundet worden. Jn ſeinem Bericht ſchaͤtzt der Marſchall ſeinen geſammten Verluſt auf eine Art, die der Angabe in unſern Official-Be - richten ſehr nahe kommt.

Das Parlement wird, wie man glaubt, naͤchſten Freytag aufgeloͤſet werden.

Der große Sieg, welchen Se. Majeſtaͤt, der Kayſer Napoleon, am 7ten September uͤber die Ruſſen erfochten, iſt hier unter dem Donner der Kanonen und unter dem Laͤ[u]ten aller Glocken ver - kuͤndigt worden. Se. Koͤnigl. Majeſtaͤt haben ge - ruht, den Wuͤrtembergiſchen Truppen Jhre beſon - dere Zufriedenheit mit ihrem ausgezeichneten Be - tragen in der Schlacht zu erkennen zu geben.

Auf die heute aus Ludwigsburg durch einen Or - donnanz-Officier unter Vorreitung von 12 blaſen - den Poſtillons eingegangene Nachricht, daß Se. Kayſerl. Majeſtaͤt am 14ten Septembre in Mos - cau eingeruͤckt ſind, erfolgte abermals eine Salve von 100 Kanonenſchuͤſſen und es ward mit allen Glocken gelaͤutet. (Auch zu Muͤnchen iſt wegen jener großen Begebenheiten ein Te Deum geſungen worden.)

Man beſchaͤftigt ſich mit den Vorbereitungs - Maaßregeln zur neuen Conſcriptions-Aushebung. Die Soͤhne der ehemals immediaten Prinzen oder Grafen und die bey der Errichtung des Rheinbun - des Unterthanen des Koͤnigs wurden, machen ei - nen Theil dieſer Conſcription aus.

Heute Morgen gegen 10 Uhr verkuͤndigte eine Artillerieſalve von 200 Kanonenſchuͤſſen der Reſi - denz und dem Lande die gluͤckliche Entbindung un - ſerer allgeliebten Großherzogin von einem geſunden Prinzen. Jn der Schloßkirche wurde ſogleich in Gegenwart des Hofes ein feyerliches Te Deum geſungen.

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S. M. le Roi arriva vendredi dernier à Nymphenbourg de son voyage à Lindau.

Après le décès de M. de Buol, le ministre d’Autriche, M. le baron de Binder, arriva nouveau ici.

Notre Gazette officielle renferme ce qui suit:

D’après les dernières nouvelles de Mos - cou, S. M. l’Empereur Napoléon occupait le château de Pétrowitz, à 3 verstes de cette capitale.

Le grand-duc Constantin s’est retiré, à ce qu’on dit, auprès de la princesse, sa soeur, mariée en Russie.

Seine Majeſtaͤt der Koͤnig ſind Abends von Jh - rer nach Lindau unternommenen Reiſe in erwuͤnſch - tem Wohlſeyn zu Nymphenburg wieder eingetroffen.

Nach dem Ableben des Herrn von Buol iſt der Kayſerl. Oeſterreichiſche Geſandte, Herr Baron von Binder, hier wieder eingetroffen.

Unſere Zeitung enthaͤlt folgendes:

Nach den letzten Nachrichten aus Moscau hatte Se. Maje[ ſt] aͤt der Kayſer Napoleon das Kayſerl. Schloß Petrowitz, 3 Werſte von dieſer Hauptſtadt, bezogen.

Der Großfuͤrſt Conſtantin ſoll ſich auf die Guͤ - ter ſeiner Prinzeßin Schweſter zuruͤckgezogen haben.

Hamburg.

Am 4ten dieſes entſchlummerte ſanft nach einem kurzen Krankenlager Hr. J. Co - leman, im 61ſten Jahre ſeines Alters. Je aus - gezeichneter die liebenswuͤrdigen Eigenſchaften deſ - ſelben waren, deſto gerechter und inniger iſt die Trauer um ſeinen zu fruͤhen Verluſt. Voll Ge - fuͤhls von dem hohen Werthe des haͤ[u]slichen Gluͤcks, beſaß die hinterlaſſene, trefliche Familie in ihm den zaͤrtlichſten, ſorgfaͤltigſten Gatten und Vater, und die Freundſchaft ein Muſter von Edelſinn und Biederkeit. Freude und Zufriedenheit zu verbrei - ten, Wohlthaͤter zu ſeyn, wo er nur konnte, war ſeine leidenſchaftlichſte Neigung. Theuer und un - vergeßlich bleibt daher ſein Andenken ſeinen Freun - den, ſeinen Mitbuͤrgern, deren Liebe und Achtung er ſich ſo allgemein erworben hatte. Moͤchte das edle Herz, welches den Verewigten beſeelte, das Eigenthum aller Menſchen ſeyn!

Oeffentliche Blaͤtter melden folgenden Vorfall, der ſich im Auguſt in einer angeſehenen Stadt zugetragen:

Ein Knabe, der einzige Sohn einer armen Mutter, war bey einem Schloſſer in der Lehre. Er erſparte ſich ein paar Groſchen, ſetzte dieſe auf eine Terne und gewinnt wenigſtens die Summe von 200 Thalern. Als er nun im Bureau gegen Vorzeigung des Scheins das Geld begehrt, wird ihm geantwortet, die Summe ſey zu bedeutend, als daß man ſie einem Knaben uͤbergeben koͤnnte; er ſolle irgend einen Verwandten mitbringen. Der Knabe erwiederte: Jch habe niemand als meine Mutter, und die iſt krank; ich wollte die Freude haben, ihr das Geld zu bringen, das ich ja dochgewonnen habe. Man giebt dem Knaben hierauf 40 Thaler, mit dem Auftrag, daß er dieſe ſeiner Mutter bringen und mit ihr den Reſt holen ſollte. Der Knabe, voll von ſeinem Gluͤcke, eilt mit dem Gelde zuvor zu ſeinem Lehrherrn und erzaͤhlt ihm den ganzen Vorfall. Dieſer, ein wohlhabender Mann, wird von dem Anblick des Geldes auf eine ſo unbegreifliche Weiſe gereizt, daß er dem Knaben ſeine theilnehmende Freude heuchelt, aber ſogleich auf den Tod deſſelben denkt. Er ſchickt ihn nach Kohlen in den Keller, folgt ihm aber ſogleich mit einem ſchweren Hammer nach und erſchlaͤgt ihn. Dann begiebt er ſich mit dem Schein des Lotto - Bureau zur Zahlungscaſſe, und verlangt fuͤr den Knaben den Reſt des Geldes. Man forſcht, wo der Knabe ſey, ohne deſſen Gegenwart das Geld nicht ausgezahlt werden koͤnnte. Der Schloſſer ſagt, dem Knaben ſey nicht wohl. Man ſchoͤpft ſo - gleich Verdacht. Er wird angehalten, und der un - gluͤckliche Knabe im Keller gefunden. Nun weint die Mutter um ihr Gluͤckskind und der gewiſſen - loſe Boͤſewicht iſt dem Gericht uͤbergeben.

Stuttgardt.

Se. Koͤnigl. Majeſtaͤt haben zu Ellwangen eine Katholiſche Univerſ[i]taͤt errichtet, und zur Unterſtuͤtzung armer Studierenden 20 Sti - pendien ausgeſetzt. Nach dem Ableben des Chur - fuͤrſten von Trier iſt der Biſchof von Tempe, Fuͤrſt von Hohenlohe, zum General-Vicar ernannt, und wird zu Ellwangen reſidiren.

Der neue Bayerſche Hafen zu Lindau kann 96 große und 200 kleine Schiffe faſſen.

Aus Grenoble wird gemeldet, daß die Wein - Erndte in daſiger Gegend ſehr gut und reichlich ausfallen werde.

Am Sonnabend den 17ten October, um 12 Uhr Mittags, ſoll im Hotel der Mairie die Verferti - gung eines Gelenders außerhalb des Deichthors oͤffentlich an den Mindeſ[t]nehmenden verlicitirt wer - den. Das Naͤhere daruͤber iſt im Secretariat der Mairie zu erfahren.

Der Maire Abendroth.

Am Sonnabend den 17ten October, Mittags um 12 Uhr, ſoll im Hotel der Mairie der ſogenanntekleine Grasbrock, ein in der Elbe belegner Waͤrder, oͤffentlich an den Meiſtbietenden vermiethet wer - den. Das Naͤhere daruͤber iſt im Secretariat der Mairie zu erfahren.

Der Maire Abendroth.

Von mehrern Leſern meiner Praktiſchen Vor - leſungen uͤber das N. T. aufgefordert, bin ich zur Fortſetzung derſelben unter den Bedingungen erboͤtig, welche die untenbenannte Verlagshandlung[6]hinzufuͤgen wird. Jch hoffe, den zweyten noch ruͤckſtaͤndigen Haupttheil, der die Geſchichte und Schriften der Apoſtel umfaſſen wird, in ſechs Heften, deren zwey jedesmal Einen Band aus - machen, vollenden zu koͤnnen.

Klefeker, Hauptpaſtor an der Jacobs-Kirche.

Unterzeichneter hat die Beſorgung des Verlags uͤbernommen, wenn ſich bis Neujahr ſo viele Sub - ſcribenten finden, daß der Herr Verf. fuͤr ſeine Ar - beit eine hinreichende Entſchaͤdigung erhaͤlt und der Verleger wenigſtens fuͤr ſeine Koſten gedeckt iſt. Das Aeußere wird dem vorigen Hefte voͤllig gleich bleiben. Der Preis eines jeden Hefts von 13 Bogen gr. 8. iſt fuͤr die Subſcribenten 2 Mk. Crt. oder 18 Gr. in Gold auf Druckpapier, auf Schreibpapier 2 Mk. 8 ßl. oder 1 Thlr. in Gold. Diejenigen, welche die erſten 6 Hefte noch nicht beſitzen, koͤnnen ſolche auch fuͤr dieſe Preiſe von dem Herrn Verf. oder von mir beziehen.

J. F. Hammerich.

Die kuͤrzlich angekuͤndigte neue Charte vom noͤrdlichen Kriegstheater, in 4 Blaͤttern,

die 60 Meilen uͤber Moscau hinausgeht, und einen Theil von Daͤnnemark, Schweden und Deutſchland enthaͤlt, von Salzenberg in Hannover geſtochen, iſt nun fertig geworden und in allen guten Buch - und Kunſthandlungen fuͤr den geringen Preis von 16 Ggr. zu haben.

Die Haupt-Commißion davon haben die Gebr. Hahn in Hannover.

Die mit ſo vielem Beyfall aufgenommenen Reductions-Tabellen der in den Departements der Elb - und Weſer - Muͤndungen und der Ober-Ems circulirenden Muͤnzſorten, Preis 1 Mk. 8 ßl., ſind nun wieder in Friedr. Perthes Buchhandlung am Jungfernſtieg zu haben.

Einberufung von Conſcribirten.

Joh. Hinrich Ernſt Piſſel, gebuͤrtig aus Ham - burg, der als Malergeſell den 5ten May 1811 in die Fremde gereiſet, wird hiemit von ſeinen Eltern aufgefordert, ſich ſchleunigſt einzuſtellen, da ihn das Loos der Conſcription zum Marſchiren getrof - fen, um ſich ſelbſt und ſeinen Eltern keinen un - angenehmen Folgen auszuſetzen.

Mein Sohn, Joh. Fried. Weſſel, wird hiemit zum drittenmale aufgefordert, zuruͤckzukehren, um der Conſcription ein Genuͤge zu leiſten.

Joh. Wilh. Weſſel.

Departement der Weſermuͤndungen, Arron - diſſement Nienburg, Canton und Mairie Liebenau.

Johann Heinrich Wilhelm Herold aus Liebenau,Sohn von Franz Wilhelm Herold und Louiſe Mar - garethe Juſtine, gebohrnen Eggeſſen, welcher ſich ſeit Jahren als Zimmergeſell auf der Wander - ſchaft befindet, wird ſowol von mir, dem unter - ſchriebenen Maire, als auch von ſeinen bekuͤmmer - ten Eltern, dringend aufgefordert, ſogleich in ſeine Heymath zuruͤckzukehren, um den Geſetzen der Con - ſcription Genuͤge zu leiſten. Sein Außenbleiben wuͤrde den Ruin ſeiner Familie nach ſich ziehen.

Der Maire von Liebenau, Gottfried Gumprecht.

Mein Sohn F. H. J. L. Starcke, welcher am 4ten April d. J. als Riemergeſell ohne mein Wiſſen in die Fremde gieng, wird[ au] fgefordert, ſich ſchle[u]- nigſt zu ſtellen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten, weil er mich dadurch von allen Widerwaͤr - tigkeiten entbindet.

C. H. Starcke.

Es wird unter ſehr guter Bedingung fuͤr einen Conſcribirten ein Stellvertreter aus dem Departe - ment der Elbmuͤndungen geſucht. Das Naͤhere Neuenſteinweg No. 21 in Hamburg.

Sanft entſchlummerte dieſen Mittag um 12 Uhr, nach gaͤnzlicher Entkraͤftung, unſere innigſt ver - ehrte Mutter und Großmutter, die verwittwete Frau Etatsraͤthin Maria Catharina von Luͤb - bers, auf Stockelsdorf, gebohrne Baur, vormals verehelichte Wiebeking, in ihrem 77ſten Lebens - jahre. Jn unſern Herzen lebt auf ewig das An - denken ihrer Sanftmuth, Guͤte und Liebe.

Die Kinder und Enkel der Verſtorbenen.

Nach einem kurzen Krankenlager entſchlummerte am 1ſten dieſes Herr Joh. Nicol. Buek im 77ſten jahre. Unter Verbittung der Beyleidsbezeugung zeigen dieſes den hieſigen und auswaͤrtigen Ver - wandten und Freunden an

des ſelig Verſtorbenen hinterlaſſene Wittwe und Kinder.

Heute ſtarb mein guter Mann und unſer guter Vater John Coleman, am Nervenfieber, in ſei - nem 61ſten Lebensjahre.

Die Wittwe und Kinder des Ver - ſtorbenen.

Heute ward meine Frau, Sophie Johanne, geb. Kohlſtaedt, von einem Knaben entbunden.

Heinrich Wilhelm Meyer, Maire und Notaire.

Freunden, Verwandten und theilnehmenden Be - kannten, zeige ich die geſtern Abend erfolgte Ent - bindung meiner Frau von einem Knaben an.

Ferdinand Beneke, Dr.
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Heute Abend um 8 Uhr iſt meine Frau Metta Margaretha Engel von Bergen, gebohrne Fie - ker, von einem geſunden, muntern und wohl ge - bildeten Sohn entbunden worden.

Johann Friederich von Bergen.

Geſtern Abend ward meine Frau, geb. Schultz, von einem geſunden Knaben gluͤcklich entbunden.

Johannes Moller.

Heute ward meine Frau, geb. Soͤhlmann, von einem geſunden Maͤdchen gluͤcklich entbunden.

H. H. von Bargen.

Unſere am heutigen Tage vollzogene eheliche Ver - bindung zeigen wir hiedurch unſern hieſigen und auswaͤrtigen Freunden ergebenſt an.

Johann Georg Hermes. Anna Margaretha Detmers.

On désirerait trouver à achetter un cheval de selle de 7 à 10 ans, du prix de 300 à 500 Francs. S’adresser les après midi chez l’offi - cier payeur de la 50e Cohorte, 2e Peterstrasse No. 168.

Das dem verſtorbenen Conferenzrath und Vice - kanzler Peterſen zugehoͤrig geweſene, in der ſchoͤn - ſten Gegend der Stadt Schleswig belegene Haus, ſoll verkauft werden und kann zu jeder Zeit in Augenſchein genommen werden. Es befinden ſich bey dem maßiven und ſehr geraͤumigen, auch mit guten Kellern verſehenen Wohnhauſe, Stallungen, Waſchhaus, andere Nebengebaͤude und ein bedeu - tender Garten, der einen Ausgang nach dem Michaelisfelde hat. Falls in den naͤchſten vier Wochen kein Verkauf unter der Hand zu Stande koͤmmt, welchen die Erben vorziehen wuͤrden, und weshalb man in dem Hauſe des Verſtorbenen naͤhere Nachricht einziehen kann, ſoll dieſes Grund - ſtuͤck mit Zubehoͤr am 9ten November d. J. in Schleswig oͤffentlich an den Meiſtbietenden ver - ſteigert werden. Sollte der oͤffentliche Verkauf wegen einer Veraͤußerung unter der Hand wegfal - len, ſo wird daruͤber in dieſen Blaͤttern das Er - forderliche zur oͤffentlichen Kenntniß gebracht wer - den.

Zu vermiethen.

Zu St. Georg bey der Alſter iſt ein Haus und Garten mit und ohne Mobilien, auch Stallraum zu 4 Pferden, zu vermiethen. Naͤhere Erkundi - gung bey dem Eigner, No. 105.

Zu vermiethen:

Dieſen bevorſtehenden Freymarkt an der beſten Gegend des Markts, nahe der vormaligen Acciſe, ein großes freundliches Local in der unterſten Etage, beſtehend aus großem Hausraum und 2 Zim - mern, wovon das eine an der Marktſeite bequem eingerichtet zum Lager mit Reolen, Thonbank, ſammt uͤbrigem Zubehoͤr; das andere kann eben - falls zum Lager eingerichtet, oder auch, wenn es verlangt wird, mit Meubeln gegeben werden. Die - ſes Local iſt ſehr paſſend zum En-gros-Handel, fuͤr einen Tuch -, Pelz - oder Modehaͤndler. Solltejemand hierzu Luſt haben, der wende ſich guͤtigſt mit frankirten Briefen an

J. M. Schweers, am Markt in Bremen.

Bekanntmachung.

Auf Requiſition des Herrn Georg Ludewig von Buͤlow, Praͤſidenten des Wahl-Collegii des Can - tons Moͤlln, ſoll das demſelben zugehoͤrige Gut Gudow, welches eine Meile von Moͤlln, drey Mei - len von Lauenburg und fuͤnf Meilen von Berge - dorf entfernt, folglich zum Abſatze ſeiner Producte aͤußerſt bequem gelegen, deſſen Boden groͤßten - theils mit gutem noch ungenutzten Mergel ver - ſehen, und wobey Fiſcherey, Hollaͤnderey, Braue - rey und Brennerey, auch eine Schmiede befindlich iſt, ſo wie mit Nutzen auch eine Schaͤferey von vier bis fuͤnf hundert Schaafen gehalten wird, am Sechszehnten November dieſes Jahrs, Morgens Eilf Uhr, in des Endesunterzeichneten Notaire Studier-Zimmer in Moͤlln auf Trinitatis Ein tauſend Acht hundert und dreyzehn oͤffentlich an den Meiſtbietenden auf eine oder zwey Stellungs - zeiten von Acht oder Sechszehn Jahren, und zwar ſo, daß, wenn der Bot annehmlich gefunden wird, Herr Verpaͤchter die Wahl unter einem der drey Hoͤchſtbietenden ſich vorbehaͤlt, verpachtet werden. Pachtliebhaber, die cautionsfaͤhig ſind, koͤnnen die Bedingungen Vierzehn Tage vor dem Termine in des Unterzeichneten Behauſung, ſo wie auch bey dem Herrn Foͤrſter Koop in Gudow, der ihnen auch zur Beſichtigung des Gutes Gelegen - heit verſchaffen wird, einſehen und gegen Erlegung der Copial-Gebuͤhren Abſchrift davon erhalten.

J. C. Duſch, Dr., Kayſerl. Notaire.

Von Ober-Director, Buͤrgermeiſter und Rath der Stadt Huſum werden per proclama publi - cum alle und jede, welche an den Nachlaß des hieſelbſt am 9ten May d. J. mit Tode abgegegange - nen beabſchiedeten Monats-Lieutenants Hans Carl - ſen aus Norwegen aus irgend einem Grunde einige Praͤtenſionen, Forderungen, An - und Zuſpruͤche haben, ſo wie deſſen Schuldner, Pfand - und Sachen - Jnhaber hiedurch befehligt, ſich bey dem Profeſ - ſions-Protocoll im hieſigen Stadt-Secretariat, und zwar Einheimiſche innerhalb Sechs, die Auswaͤr - tigen aber, unter Beſtellung eines Procuratoris ad acta, innerhalb Zwoͤlf Wochen gehoͤrig anzu - geben, und die zu deren Begruͤndung beſitzenden Do - cumente relicta copia zu produciren, unter der ausdruͤcklichen Commination und Verwarnung, daß im widrigen Fall die Saumſeligen nicht gehoͤret, ſondern als praͤcludirt angeſehen werden.

Wornach ꝛc.

Ober-Director, Buͤrgermeiſter und Rath. In fidem: A. Wardenburg, Stadt-Secretair.

Von Ober-Director, Buͤrgermeiſter und Rath der Stadt Huſum werden, in Folge eines auf An - halten der Erben des hieſelbſt verſtorbenen Ober - und Landgerichts-Advocaten Hans Jacob Schaͤve unterm 1ſten d. M. abgegebenen allerhoͤchſten Be -[8]fehls, per proclama publicum alle und jede, welche an den Nachlaß des Defuncti aus irgend einem Grunde einige Praͤtenſionen, Forderungen, An - und Zuſpruͤche haben, insbeſondere auch die - jenigen, welche demſelben Papiere und Documente anvertraut haben wollen, ſo wie deſſen Schuldner und etwanige Pfand - und Sachen-Jnhaber, hie - durch befehligt, ſich bey dem Profeßions-Protocoll im hieſigen Stadt-Secretariat, und zwar die Ein - heimiſchen innerhalb Sechs, die Auswaͤrtigen aber, unter Beſtellung eines Procuratoris ad acta, in - nerhalb Zwoͤlf Wochen, gehoͤrig anzugeben und die zu deren Begruͤndung beſitzenden Documente re - licta copia zu produciren, unter der ausdruͤck - lichen Commination und Verwarnung, daß im widrigen Fall die Saumſeligen nicht gehoͤrt, ſon - dern als praͤcludirt angeſehen werden. Wornach ꝛc.

Ober-Director, Buͤrgermeiſter und Rath. In fidem: A. Wardenburg, Stadt-Secretair.

Saͤmmtliche Creditores des Sterbehauſes des verſtorbenen, im Dienſte der ehemaligen Schwed. Oſtind. Compagnie geſtandenen Supercargeurs, H. J. Ahman, werden hiemit citirt, am zweyten Ge - richtstage der Tunge, Staͤngenaͤs, Soͤderbygden und Sotenaͤs, Kirchſpiele Haͤrader, Sommer-Ge - richt (Sommar-Ting) gehalten in Guiſtroͤm und Bohns-Laͤn im Jahr 1813, ihre Forderungen, bey Verluſt weitern Rechts und Sprechens, anzumel - den.

Olof Werlin.

Auf angeſuchte Erbſchafts-Verzichtleiſtung von ſaͤmmtlichen Sterbehaus-Theilnehmern des verſtor - benen Buchhalters auf der Runnaby Zuckerfabrik, Peter Emanuel Runbom, hat das Medelſtad Can - tons-Landgericht durch oͤffentliche Citation die ſaͤmmtlichen Glaͤubiger des gedachten Runbom ein - geladen und angezeigt, daß ſie ihre Forderungen am zweyten Gerichtstage des im Jahr 1813 geſetz - maͤßigen Wintergerichts, welches in dem Gerichts - hauſe der gewoͤhnlichen Runnaby Gerichtsſtelle ge - halten wird, anzumelden und zu bewachen, ſich uͤber vorbemeldetes Anſuchen zu erklaͤren, wie auch um ein beſſeres Recht, mit einander zu ſtreiten oder zu proceßiren, auf Weiſe, wie es die Koͤnigl. Concurs-Verordnung vom Jahr 1798 vorſchreibt, welches zum zweytenmal kund gethan wird.

Wein-Verkauf in Bremen:

Dienſtag, den 27ſten October, 5 Uhr Abends, in G. F. Denecken und Boden Hauſe zur gaͤnzlichen Aufraͤumung eines Lagers ſehr ſchoͤner alter, gut conſervirter Weine, beſtehend in 1805r St. Croix du Mont, 1808, 5, 2r hoch Berſa[ e], 1802 und 1788r hoch Preignac, 1800 und 98r hoch Bommes, 1804r hoch Souterne, 1793, 94, 95r Langon, nebſt ver - ſchiedenen ſehr alten belegenen Weinen, alten Cor - ſica ꝛc., ſo wie auch einige Medoc, Margeaux, Tavelle ꝛc., alles von Stuͤcken, ſo wie auch eine Parthey Medoc la Roſe in Bouteillen ꝛc., in ſo weit ſelbiger bis dahin nicht unter der Hand ver - kauft, als auch die Stuͤck - und Lagerfaͤſſer ꝛc. Zur naͤhern Nachricht und auch zur Einſendung von Proben gegen Erſtattung der Unkoſten iſt gerne erboͤtig

D. H. Fincke.

Purificato praejudicio in proclamatibus de 9. Ju - nii a. c. comminato werden die wider den ſich von hier entfernten, und ſich ladungsmäßig nicht geſtellten Herrn Doctor Medicinä Dankert im Termin vom 4ten dieſes Mo - nats liquidirten Pöſte in Rückſicht ſeiner hiemit für zuge - ſtanden angenommen, und da derſelbe von ſeinem jetzigen Aufenthalt nicht die mindeſte Nachricht gegeben hat; ſo ſoll, ſobald ſein Vermögens - und Schuldenſtand erſt in völlige Gewißheit geſetzt worden, wider ſeine Perſon auf den Aufruf ſeiner etwa unbefriedigt bleibenden Gläubiger weitere rechtliche Erkenntniß erfolgen.

Richter und Rath hieſelbſt. Ex ſpeciali commiſſione der hohen Herzogl. Juſtiz - Kanzley zu Neu-Strelitz.

Purificato praejudicio in proclamatibus de 8. Ju - nii a. c. comminato werden alle ſich im Liquidations - Termin vom 2ten dieſes Monats mit ihren etwanigen For - derungen an den hieſelbſt verſtorbenen Weinhändler und Gaſtwirth, Johann Ludewig Toll, nicht gemeldeten Gläu - biger von dem Nachlaß deſſelben hiedurch gänzlich und auf immer abgewieſen.

Den ſich gemeldeten Gläubigern aber, welche zur nähern Angabe und Rechtfertigung ihrer Forderungen Friſt gebe - ten haben, ſo wie den Sachwälden, welche zum Theil ohne Vollmachten für ihre Mandanten aufgetreten ſind, wird zur vorbehaltenen weitern Ausführung und reſp. zu ihrer Legitimation eine dreywöchige Friſt ſub poena purifi - candi praejudicii praecluſi et reſp. V. talerorum hie - durch eingeräumt.

Endlich kann das Liquidations-Protocoll einem jeden Jntereſſenten auf Verlangen in Abſchrift mitgetheilt, auch können die eingereichten Originalien denen, welche darum gebeten haben, retentis ad acta copiis, retradirt werden.

Richter und Rath hieſelbſt.

Steckbrief.

Wann die in nachſtehendem Signalement beſchriebenen, wegen verübter Diebſtähle theils zu lebenslänglicher, theils zu mehrjähriger Zuchthausſtrafe verurtheilten Züchtlinge, Probſt und Peters, in der Nacht vom 19ten auf den 20ſten May d. J. Gelegenheit gefunden, ſich mittelſt Ausbruchs aus dem hieſigen Zuchthauſe in Freyheit zu ſetzen, und es wahrſcheinlich geworden iſt, daß letzterer ſich noch hier im Lande umhertreibt, erſterer aber ins Mecklenburgiſche und vielleicht noch weiter gegangen; ſo werden die damals be - reits erlaſſenen Steckbriefe hiemit wiederholt, und alle Behörden geziemend erſucht, falls ſich einer der Flücht - linge in ihrem Bezirk betreten laſſen ſollte, denſelben ſo - fort anzuhalten und ſicher hieher zu transportiren, oder bis zu der von hier aus verfügten Abholung in ſtrengern Verwahrſam zu nehmen; wogegen wir zur Erſtattung ſämmtlicher Koſten und zur Erwiederung der Rechtshülfe in vorkommenden Fällen bereit ſind.

Verordnete zum Gericht hieſelbſt.

Signalement.

1) Der Züchtling Probſt, von hier, iſt großer, ſtarker Statur, hat ein ziemlich großes Geſicht und große Naſe, aufgeworfene Lippen, tief liegende braune Augen, braunes abgeſchnittenes Haar, und iſt ungefähr 36 Jahre alt. Bey ſeiner Flucht iſt er mit einer braunen tuchenen Jacke und gleichen langen Beinkleidern, Schuhen, einer ſchwarzen ledernen Mütze und einem ſchwarzen Halstuche bekleidet geweſen.

2) Der Züchtling Peters, aus Triebſees, iſt etwa 28 Jahre alt, von mittelmäßiger Statur und blaſſem Angeſicht, hat blaue Augen, eine lange Naſe, ſpitzes Kinn und kleinen Mund, abgeſchnittene blonde Haare und eine leiſe Sprache. Er war bey der Flucht mit einer blauen Jacke, langen lei - nenen Beinkleidern, Schuhen, ſchwarzem Halstuch, einer bunten cattunenen Weſte und einem runden Huth beklei - det; ſoll aber jetzt einen blauen Ueberrock, bunte Weſte mit weißen metallenen Knöpfen und Stiefeln tragen.

About this transcription

TextAm Freytage, den 9. Oktober
Author[unknown]
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Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T09:51:45Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Freytage, den 9. Oktober . Hamburg1812. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky SUB-Hamburg, X/7569https://kataloge.uni-hamburg.de/DB=1/XMLPRS=N/PPN?PPN=130729078

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Fraktur

LanguageGerman
ClassificationZeitung; ready; correspondent

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Editorial principles

Bogensignaturen: keine Angabe; Druckfehler: keine Angabe; fremdsprachliches Material: gekennzeichnet; Geminations-/Abkürzungsstriche: wie Vorlage; Hervorhebungen (Antiqua, Sperrschrift, Kursive etc.): wie Vorlage; i/j in Fraktur: wie Vorlage; I/J in Fraktur: wie Vorlage; Kolumnentitel: keine Angabe; Kustoden: keine Angabe; langes s (ſ): wie Vorlage; Normalisierungen: dokumentiert; rundes r (ꝛ): wie Vorlage; Seitenumbrüche markiert: ja; Silbentrennung: wie Vorlage; u/v bzw. U/V: wie Vorlage; Vokale mit übergest. e: wie Vorlage; Vollständigkeit: vollständig erfasst; Zeichensetzung: wie Vorlage; Zeilenumbrüche markiert: ja; Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.

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