PRIMS Full-text transcription (HTML)
[1]
JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1812. (Am Dienſtage, den 13 October.)
No. 164.

20e Bulletin de la Grande-Armée.

Moscou, le 17 Septembre 1812

On a chanté des Te Deum en Russie pour le combat de Polotsk; on en a chanté pour les combats de Riga, pour le combat d’Ostrow - no, pour celui de Smolensk; par-tout, selon les relations des Russes, ils étaient vainqueurs, et l’on avait repoussé les Français loin du champ de bataille; c’est donc au bruit des Te Deum russes que l’armée est arrivée à Moscou. On s’y croyait vainqueurs, du moins la populace; car les gens instruits savaient ce qui se passait.

Moscou est l’entrepôt de l’Asie et de l’Eu - rope; ses magasins étaient immenses; toutes les maisons étaient approvisionnées de tout pour huit mois. Ce n’était que de la veille, et du jour même de notre entrée, que le dan - ger avait été bien connu. On a trouvé dans la maison de ce misérable Rostopchin des papiers et une lettre à demi écrite; il s’est sauvé sans l’achever.

Moscou, une des plus belles et des plus riches villes du Monde, n’existe plus. Dans la journée du 14, le feu a été mis par les Russes à la bourse, au bazar et à l’hôpital. Le 16, un vent violent s’est élevé; 3 à 400 brigands ont mis le feu dans la ville en 500 endroits à-la-fois, par l’ordre du gouverneur Rostopchin. Les cinq sixièmes des maisons sont en bois; le feu a pris avec une prodi - gieuse rapidité; c’était un océan de flammes. Des églises, il y en avait 1600; des palais, plus de 1000; d’immenses magasins; pres - que tout a été consumé. On a preservé le Kremelin.

Cette perte est incalculable pour la Russie,

Zwanzigſtes Bulletin der großen Armee.

Moscau, den 17 Sept. 1812.

Man hat in Rußland Te Deum wegen des Ge - fechts bey Polotsk, wegen der Gefechte bey Riga, wegen des Gefechts bey Oſtrowno und wegen des Gefechts bey Smolensk geſungen. Die Ruſſen waren nach ihren Berichten uͤberall Sieger, und man hatte die Franzoſen weit vom Schlachtfelde vertrieben. Unter dem Te Deum der Ruſſen iſt mithin die große Armee in Moscau eingeruͤckt. Man glaubt daſelbſt, wenigſtens der Poͤbel, daß man Sie - ger waͤre; denn unterrichtete Leute wuſten, was vorgieng.

Moscau iſt das Entrepôt von Aſien und Europa. Die daſigen Magazine waren unermeßlich. Alle Haͤuſer waren mit allem auf 8 Monate verſehen. Erſt am Abend vor unſerm Einruͤcken und am Tage deſſelben hatte man die Gefahr wohl eingeſehen. Jn dem Hauſe des elenden Roſtopſchin fand man Papiere und einen halb geſchriebenen Brief; er hat ſich gefluͤchtet, ohne ihn zu vollenden.

Moscau, eine der ſchoͤnſten und reichſten Staͤdte der Welt, iſt nicht mehr. Am 14ten ward von den Ruſſen die Boͤrſe, der allgemeine Waarenplatz und das Hospital in Brand geſteckt. Am 16ten erh[o]b ſich ein heftiger Wind. 3 bis 400 Brigands legten auf Befehl des Gouverneurs Roſtopſchin das Feuer in der Stadt an 500 Orten auf einmal an. Fuͤnf Sechstheile der Haͤuſer ſind von Holz erbaut. Das Feuer griff mit ſchrecklicher Schnelligkeit um ſich. Es war ein Ocean von Flammen. Kirchen es waren deren 1600; Pallaͤſte uͤber 1000; ungeheure Magazine; faſt alles iſt von den Flammen verzehrt. Der Kreml iſt erhalten worden.

Dieſer Verluſt iſt fuͤr Rußland, fuͤr den Handel und fuͤr den Adel deſſelben, der dort alles ge - laſſen hatte, gar nicht zu berechnen. Man ſchaͤzt

[2]

pour son commerce, pour sa noblesse, qui y avait tout laissé. Ce n’est pas évaluer trop haut que de la porter à plusieurs milliards.

On a arrêté et fusillé une centaine de ces chauffeurs; tous ont déclaré qu’ils avaient agi par les ordres du gouverneur Rostopchin, et du directeur de la police.

Trente mille blessés et malades Russes ont été brûlés. Les plus riches maisons de com - merce de la Russie se trouvent ruinées; la secousse doit être considérable; les effets d’habillement, magasins, et fournitures de l’armée russe ont été brûlés; elle y a tout perdu. On n’avait rien voulu évacuer, parce que l’on a toujours voulu penser qu’il était impossible d’arriver à Moscou, et qu’on a voulu tromper le peuple. Lorsqu’on a tout vu dans la main des Français, on a conçu l’horrible projet de brûler cette première ca - pitale, cette ville sainte, centre de l’Empire, et l’on a réduit 200000 bons habitans à la[ m] endicité. C’est le crime de Rostopchin, exé - cuté par des scélérats délivrés des prisons.

Les ressources que l’armée trouvait sont par ſort diminuées; cependant l’on a ra - massé, et l’on ramasse beaucoup de choses. Toutes les caves sont à l’abri du feu, et les habitans, dans les 24 dernières heures, avaient enfoui beaucoup d’objets; on a lutté contre le fen; mais le gouverneur avait en l’affreuse précaution d’emmener ou de faire briser tou - tes les pompes.

L’armée se remet de ses fatigues; elle a en abondance du pain, des pommes-de-terre, des choux, des légumes, des viandes, des salai - sons, du vin, l’eau-de-vie, du sucre, du café, enfin des provisions de toute espèce.

L’avant-garde est à 20 werstes sur la route de Kasan, par laquelle se retire l’ennemi. Une autre avant-garde française est sur la route de Saint-Pétersbourg l’ennemi n’a personne.

La température est encore celle de l’au - tomne; le soldat a trouvé et trouve beaucoup de pelisses et des fourrures pour l’hiver. Moscou en est le magasin.

Pièces et extraits divers. A la ville de Moscou, notre première capitale.

L’ennemi est entré avec de grandes forces sur le territoire de la Russie: il vient ravager notre chere patrie. Quoique l’armée russe, brûlante de courage, soit prête à s’opposer aux mauvais desseins de ce téméraire ennemi, et à les déjouer, cependant notre compassion et nos soins paternels pour nos fidèles sujets ne nous permettent pas de les laisser dans l’incertitude sur le danger qui les menace. Il ne faut pas que les succés de l’ennemi soient dûs à notre imprévoyance. Résolus en conséquence de rassembler dans l’intérieur de nouvelles forces pour notre défense, c’est à Moscou, ancienne résidence de nos ancétres, que nous nous adressons d’abord; elle fût toujours le chef des autres villes de la Russie;

ihn gar nicht zu hoch, wenn man ihn auf mehrere tauſend Millionen angiebt.

Einhundert dieſer Mordbrenner ſind arretirt und erſchoſfen worden. Alle haben erklaͤrt, daß ſie nach Beſehl des Gouverneurs Roſtopſchin und des Po - lizey-Directors gehandelt haͤtten.

30000 kranke und verwundete Ruſſen ſind ver - brannt. Die reichſten Rußiſchen Handelshaͤuſer ſind ruinirt. Der Stoß muß betraͤchtlich ſeyn. Die Kleidungsſtuͤcke, Magazine und Vorr[]the der Ruß. Armee ſind verbrannt. Sie hat hier alles verloh - ren. Man hatte nichts fortſchaffen wollen, weil man fortdauernd geneigt war, zu glauben, daß es unmoͤglich waͤre, bis nach Moscau vorzudringen, und weil man das Volk hintergehen wollte. Als man alles in den Haͤnden der Franzoſen ſah, ver - fiel man auf den ſchrecklichen Anſchlag, dieſe erſte Reſidenz, dieſe heilige Stadt, dieſen Mittelpunct des Reichs, in Brand zu ſtecken, wodurch 200000 gute Einwohner an den Bettelſtab gebracht ſind. Es iſt das Verbrechen von Roſtopſchin, welches Boͤſewichter, die aus den Gefaͤngniſſen entlaſſen worden, ausgefuͤhrt haben.

Die Huͤlfsmittel, welche die Armee gefunden haͤtte, ſind dadurch ſehr verringert; indeſſen hat man viele Sachen geſammelt und ſammelt deren noch fortdauernd. Alle Keller ſind vor dem Feuer geſichert, und die Einwohner hatten in den letzten 24 Stunden viele Sachen vergraben; man hat ge - gen das Feuer gekaͤmpft; allein der Gouverneur hatte die ſcheußliche Vorſicht gebraucht, alle Feuer - ſpruͤtzen wegfuͤhren oder zerſtoͤhren zu laſſen.

Die Armee erholt ſich von den Strapazen. Sie hat Brodt, Kartoffeln, Kohl, Huͤlſenfruͤchte, friſches und geſalzenes Fleiſch, Wein, Branntewein, Zucker, Caffee im Ueberfluß, kurz, Proviant aller Art.

Die Avantgarde befindet ſich 20 Werſte auf der Heerſtraße nach Kaſan, auf welcher ſich der Feind zuruͤckzieht. Eine andere Franzoͤſiſche Avantgarde befindet ſich auf dem Wege nach St. Petersburg, wo der Feind gar keine Truppen hat. Die Wit - terung iſt noch ſo, wie im Herbſt. Der Soldat hat viele Pelze und Rauchwerk fuͤr den Winter ge - funden und findet ſie fortdauernd. Moscau iſt das Magazin derſelben.

Actenſtuͤcke und Auszuͤge, An Moscau, Unſre erſte Hauptſtadt.

Der Feind iſt mit großer Macht uͤber die Graͤnze in Rußland eingeruͤckt. Er koͤmmt, um unſer ge - liebtes Vaterland zu Grunde zu richten. Obgleich das vor Muth brennende, wohl geruͤſtete Rußiſche Kriegsheer bereit iſt, die Verwegenheit und den boͤſen Vorſatz deſſelben kraͤftig zu empfangen und zu zernichten, ſo koͤnnen Wir doch, nach Unſerm vaͤterlichen Herzen und nach Unſerer Vorſorge fuͤr alle Unſere getreuen Unterthanen, ſie nicht ohne Vorbereitung auf die ſie drohende Gefahr laſſen; ja, moͤge aus Unſerer Unvorſichtigkeit dem Feinde kein Vortheil hervorgehen! Und dieſerwegen, da Wir geſonnen ſind, zur ſicherſten Vertheidigung neue innere Streitkraͤfte zu ſammeln, ſo wenden Wir uns zuerſt an die alte Reſidenzſtadt Unſerer Vorfahren, Moscau. Stets iſt ſie das Haupt der Rußiſchen Staͤdte geweſen; ſtets hat ſie aus ih -

[3]

c’est toujours de son sein que sortirent les ar - mées qui terrassent les ennemis. A son exemple, les fils de la patrie reluèrent dans son sein de toutes les autres villes environ - nantes pour la défendre, comme le sang reflue toujours vers le coeur. Jamais le besoin ne fut plus urgent qu’aujourd’hui; les dangers de la réligion, du trône, de l’Etat l’exigent. Que le coeur de notre illustre noblesse et de ceux des autres conditions se remplisse de ce véri - table esprit de combats, que Dieu et notre Eglise orthodoxe bénissent également! Puisse ce juste zèle et cette ferveur générale rassem - bler de nouvelles forces et les augmenter, en commençant par Moscou, dans toute l’étendue du vaste Empire de Russie!

Nous ne tarderons pas à nous rendre au mi - lieu de notre peuple de Moscou et des autres endroits de nos Etats, pour donner plus d’union à tous nos moyens de défense, et pour les diriger de manière à ce qu’ils arrêtent, dés-à-présent, la marche de l’ennemi, et qu’organisés de nouveau, ils le terrassent par - tout il osera se montrer. Puisse la de - struction, dont il nous menace, retomber sur sa tête, et l’Europe, affranchie du jong de la servitude, exalter le nom de la Russie!

Sigué:Alexandre.
Au camp près de Polotsk, le 6 Juillet 1812. NB. Publié à Moscou le 10 Juillet, à 9 heu - res du soir, la veille de l’arrivée de S. M. I.

S. M. l’Empereur, après avoir laissé ses nombreuses armées dans l’sbondance, dans toute leur intégrité, et marchant fièrement à la reneoutre de l’ennemi, a passé par Smo - lensk et est arrivé à Moscou le 11 Juillet à minuit; elle est descendue au palais du Krem - lin dans la meilleure santé.

(Extrait de la Gazette de Moscou.)

Gazette de Moscou, du samedi 20 Juillet.

La bouche d’or russe, son éminence Platon, métropolitain de Moscou, dans un âge avancé et l’anguissant, mais veillant en esprit dans la prière pour le salut du souverain et de l’Empire, a fait don à S. M. I. de la précieuse image de Serge, abbé de Radoége; cet envoi étoit accompagné d’une lettre respectueuse. Le pieux monarque a daigné faire présent de cette sainte relique à la forcé armée de Mos - cou, aſin qu’elle soit garantie par la protec - tion de ce juste, qui, par sa benediction, pré - para jadis le victorieux Dmitri Donskoï aux combats contre le sanguinaire Mamaï.

Voici la lettre de Son Eminence:

La ville de Moscou, la première capitale de l’Empire, la nouvelle Jérusalem, reçoit son Christ comme une mère dans les bras de ses fils zélés, et à travers le brouillard qui s’élève, prévoyant la gloire brillante de sa puissance, elle chante dans son transport: Osanna! béni soit celui qui arrive! Que l’arrogant, l’effronté

rem Schooße die toͤdtliche Macht uͤber die Feinde verbreitet; ihrem Beyſpiele folgend, floſſen aus allen uͤbrigen Gegenden, ſo wie das Blut zum Herzen, die Soͤhne des Vaterlandes zu ihr, zu ihrer Vertheidigung. Nie aber hat dies die Noth - wendigkeit mehr erheiſcht, als jetzt. Die Rettung der Religion, des[Thr]ons, des Reichs fordern dies. Ja, moͤge ſich darum in den Herzen Unſers beruͤhmten Adels und bey allen uͤbrigen Corpora - tionen der Geiſt fuͤr dieſen gerechten Kampf aus - breiten, den Gott und unſere rechtglaͤubige Kirche ſegnet; moͤge auch jetzt die allgemeine Anſtrengung und der allgemeine Eifer neue Kraͤfte bilden und moͤgen ſie immer groͤßer und zahlreicher werden von Moscau an in dem ganzen ausgedehnten Rußland!

Wir werden nicht zoͤgern, ſelbſt in der Mitte Unſers Volks in dieſer Reſidenz und in andern Oertern Unſers Reichs zu erſcheinen, um Uns uͤber alle Unſere, ſowol jetzt dem Feinde den Weg ver - tretende, als auch neu eingerichtete Bewaſfnungen zu berathen, und ſie zur Vernichtung des Feindes uͤberall, wo er ſich nur zeigt, zu leiten. Ja, moͤge das Verderben, in welches er uns zu ſtuͤrzen waͤhnt, auf ſein eigenes Haupt zuruͤckfallen!

Alexander.
Jm Lager bey Polotsk, den 6ten Julii 1812. NB. Publicirt zu Moscau den 10ten Julii um 9 Uhr des Abends, am Tage vor der Ankunft Sr. Kayſerl. Majeſtaͤt.

Nachdem Se. Majeſtaͤt, der Kayſer, Jhre zahl - reichen Armeen, die in ihrer ganzen Jntegritaͤt erhalten ſind und dem Feinde ſtolz entgegen mar - ſchiren, im Ueberfluß gelaſſen haben, ſo ſind Allerhoͤchſtdieſelben durch Smolensk paßirt und am 11ten Julii um Mitternacht zu Moscau an - gekommen, wo Sie im allerhoͤchſten Wohlſeyn im Pallaſt des Kreml abgetreten.

(Aus der Moscauer Zeitung.)

Moscauer Zeitung vom Sonnabend, den 20ſten Julii.

Der goldne Mund Rußlands, Se. Eminenz, der Erzbiſchof von Moscau, Platow, der ſich zwar ſchon in einem hohen Alter befindet, deſſen Geiſt aber fuͤr das Wohl des Monarchen und des Reichs mit Beten wachſam iſt, hat Sr. Kayſerl. Majeſtaͤt das koſtbare Bild des heiligen Sergius geſchenkt. Es ward mit einem ehrerbietigen Schreiben uͤber - ſandt. Der fromme Monarch hat geruhet, dieſe heilige Reliquie der bewaffneten Macht von Mos - cau zu verehren, damit ſie von dieſem Gerechten beſchirmt werde, der vormals durch ſeinen Segen den ſiegreichen Dmitri Donskoi zu den Gefechten gegen den blutduͤrſtigen Mamai vorbereitete.

Folgendes iſt das Schreiben Sr. Eminenz:

Die Stadt Moscau, die erſte Hauptſtadt des Reichs, das neue Jeruſalem, empfaͤngt ihren Geſalb - ten als eine Mutter in die Arme ihrer eifrigen Soͤhne, und da ſie durch den ſich erhebenden Ne - bel den ſtrahlenden Ruhm ſeiner Macht voraus - ſieht, ſo ſinget ſie mit Entzuͤcken: Hoſianna, ge - lobt ſey der da kommt im Namen des Herrn! Moͤge der verwegne, unverſchaͤmte Goliath von den

[4]

Goliath apporte des limites de la France l’ef - froi mortel aux confins de la Russie! la paci - fique religion, cette fronde du David russe. abattra soudain la tête de son sanguinaire or - gueil; cette image de S. Serge, antique - fenseur zélé du bonheur de notre patrie, est offerte à V. M. I.

Je suis affligé de ce que la foiblesse de ma santé me met dans l’impossibilité de jouir de la vue de votre précieuse face. J’adresse au ciel des prières servantes pour que le Tout-Puissant élève la race des justes, et ac - corde à vos voeux un heureux succès. Je suis etc.

NB. Ce couvent est à 60 werstes de Moscou.

Deux couriers expédiés du champ de ba - taille par le commandant en chef des armées, ont apporté les nouvelles suivantes:

Hier 26, il y a eu une bataille extrêmement chaude et sanglante. L’armée russe, avec le secours de Dieu, n’a pas cédé un pouce de terrein, quoique l’ennemi ait agi en désespéré. Demain j’espère, en mettant ma confiance en Dieu et dans les choses saintes de Moscou, combattre avec de nouvelles forces. La perte de l’ennemi est immense. Son ordre du jour était: Point de prisonniers (et il n’y en avait q; point à faire), les Français doivent vaincre ou périr. Si avec l’aide de Dieu il est aujourd’hui repoussé encore une fois, alors le mechant et ses méchans périront de faim, ou par le fer et par le feu.

J’expédie à l’armée 4000 de nos nouveaux soldats, avec des provisions et des munitions pour 250 canons. Vrais croyans soyez tran - quilles! le sang des vôtres coule pour le salut de la patrie, le nôtre est prêt. Quand le tems en sera venu, nous renforcerons l’armée; Dieu augmentera nos forces, et le méchant laissera ses os dans la terre de la Russie.

comte Rostoptchin.

A l’occasion du Te Deum, qui a été chan à Paris en action de grace des éclatans succès obtenus par la grande armée, S. Em. le car - dinal Maury a fait publier un mandement dans lequel il est dit:

Il y a quelque chose de plus qu’humain dans les merveilles qui nous environnent. Le Héros qui nous gouverne avec tant de gloire est l’Agent manifeste d’une puissance surnaturelle qui le conduit. C’est Dieu, pou - vons-nous dire de lui, comme autrefois le roi-prophète, c’est le Seigneur qui est sa protection, c’est le Seigneur qui est sa force. La terreur de son nom, qui remplit tout l’U - nivers de sa gloire, a mis en fuite, à son ap -

Graͤnzen Frankreichs die Schrecken des Todes bis zu den Graͤnzen von Rußland verbreiten! Die fried - fertige Religion, dieſe Schleuder des Rußiſchen Davids, wird die Stirn ſeines blutduͤrſtigen Ueber - muths ploͤtzlich zerſchmettern. Beykommendes Bildniß des heiligen Sergius, dieſes alten eifrigen Beſchuͤtzers des Wohls unſers Vaterlandes, wird Ewr. Kayſerl. Majeſtaͤt dargeboten.

Jch bedaure, daß meine ſchwache Geſundheit es mir unmoͤglich macht, den Anblick Allerhoͤchſt - dero koſtbaren Antlitzes zu genießen. Jch ſende inbruͤnſtige Gebete zum Himmel, daß der Allmaͤch - tige das Geſchlecht der Gerechten erheben und Allerhoͤchſtdero Wuͤnſchen einen gluͤcklichen Erfolg angedeihen laſſen moͤge! Jch bin ꝛc.

NB. Dieſes Kloſter liegt 60 Werſte von Moscau.

Zwey von dem Schlachtfelde von dem Ober - General abgeſchickte Couriers haben folgende Nach - richten uͤberbracht:

Geſtern, am 26ſten (a. St.), war eine aͤußerſt blutige und heiße Schlacht. Mit dem Beyſtande Gottes hat die Rußiſche Armee nicht Einen Zoll - breit Land geraͤumt, obgleich der Feind wie ein Verzweifelnder gefochten. Morgen hoffe ich, im Vertrauen auf Gott und die heiligen Dinge zu Moskwa, mit neuen Kraͤften zu kaͤmpfen. Der feindliche Verluſt iſt ungeheuer. Sein Tagsbefehl war: Keine Gefangene (und es waren auch keine zu machen); die Franzoſen muͤſſen ſiegen oder ſter - ben. Wenn er unter dem goͤttlichen Beyſtande heute noch einmal zuruͤckgetrieben wird, dann wer - den der Gottloſe und ſeine Gottloſen durch Hun - ger, Feuer und Schwerdt verderben.

Jch ſende 4000 unſerer neuen Soldaten zur Armee mit Lebensmitteln und Munition fuͤr 250 Kanonen. Wahre Glaͤubige, beruhiget euch! Das Blut der Eurigen fließt fuͤr das Heil des Vater - landes; das unſerige iſt ihm auch bereit. Wann unſere Zeit gekommen, dann wollen auch wir die Armee verſtaͤrken. Gott wird uns mit Kraft aus - ruͤſten und die Gebeine des Gottloſen werden in der Rußiſchen Erde bleiben.

Graf Roſtopſchin.

Bey Gelegenheit des Te Deum, welches hier wegen der glaͤnzenden Siege der großen Armee ge - ſungen worden, hat Se. Em. der Cardinal Maury ein Mandement erlaſſen, worin es heißt:

Jn den Wunderthaten, die uns umgeben, giebt es etwas Uebermenſchliches. Der Held, der uns mit ſo vielem Ruhme beherrſcht, iſt offenbar das Werkzeug einer uͤbernatuͤrlichen Macht, die ihn lei - tet. Wir koͤnnen von ihm ſagen, wie ehemals der Koͤnigl. Prophet: Der Herr iſt ſein Schutz, der Herr iſt ſeine Staͤrke. Der Schrecken ſeines Na - mens, der die ganze Welt mit ſeinem Ruhme er - fuͤllt, hat bey ſeiner Annaͤherung alle ſeine Feinde in die Flucht getrieben. Nachdem Rußland ſo hartnaͤckig den Krieg gewollt, ſo hat es hernach ſich befleißigt, ſich ſelbſt zu zerſtoͤhren, indem es ſich

[5]

proche, tous ses ennemis. La Russie, aprés avoir voulu la guerre avec tant d’obstina - tion, s’est ensuite dévouée à se détruire elle - même, en se flattant que ce suicide politique ne nous laisseroit à conquérir que des - serts. O mon Dieu! qu’auroient donc fait nos ennemis, victorieux dans une terre étran - gère, s’ils traitent ainsi leur propre pays, quand une attaque sanglante leur ôte le cou - rage de le défendre? Ah! nous devons vous rendre grace de nos triomphes, au nom du genre humain.

M. Deghen annonçoit depuis un mois son ascension au Champ-de-Mars; il devoit en partir aujourd’hui à trois heures, et une foule immense s’y étoit portée. Cependant il n’a été prêt qu’à cinq heures, et encore lui a-t-il été impossible de s’enlever. Il est tombé sur les spectateurs qui l’entouroient, et il a été couvert de huées et de sifflets. Jamais on n’a abusé à ce point du public. La recette, qui étoit assez considérable, a été saisie par ordre supérieur; elle a été portée à la Pré - fecture de Police, et le montant en sera remis aux hospices après les frais prélevés.

S. M. l’Empereur, par une lettre du cabinet en date d’hier, adressée au Président du con - seil de guerre, feldmarechal comte de Belle - garde, a deigné élever le général en chef du corps auxiliaire Autrichien, prince de Schwar - zenberg, au rang de Feldmaréchal, en témoi - gnage de sa grande satisfaction pour sa con - duite distinguée à la téte des troupes sous ses ordres.

Des nouvelles de Sardaigne mandent que le mariage de S. A. R. l’archiduc François d’Autriche-Este, avec la princesse Marie Bea - trix, fille aînée de S. M. le Roi de Sardaigne, eut lieu le 20 Juin dernier.

Le 6, S. A. S. le prince Charles de Mecklen - bourg-Strélitz, passa par ici venant de Bres - lau, pour se rendre à Potsdam.

Le 7, S. E. le ministre d’état et du cabinet comte de Colz, arriva ici de ses terres en Silésie.

M. Lesseps, ancien consul général de France à St. Pétersbourg, est le même qui accom - pagna jadis le célèbre Lapeyrouse, dans son voyage autour du monde.

Suivant les nouvelles que le commerce reçoit de la grande armée, S. M. a organisé le gouvernement de Moscou. S. E. le maré - chal duc de Trevise a été nommé gouver - neur; Mr. de Lesseps, consul général à - tersbourg, intendant; Mr. le général Mail - haud, commandant d’armes.

Une administration provisoire et paternelle régularise l’emploi des grandes ressources

ſchmeichelte, daß dieſer politiſche Selbſtmord uns bloß Wuͤſteneyen zu erobern uͤbrig laſſen wuͤrde. Ach, mein Gott! was wuͤrden denn unſre Feinde gethan haben, wenn ſie in einem fremden Lande geſiegt haͤtten, wenn ſie ihr eignes Land ſo behan - deln, da ihnen ein heftiger Angriff den Muth be - nimmt, es zu vertheidigen? Ach! wie ſehr muͤſſen wir Gott, im Namen des menſchlichen Geſchlechts, fuͤr unſre Triumphe danken!

Seit einem Monat hatte Hr. Degen ſeine Luft - fahrt vom Marsfelde ab angezeigt; heute ſollte dieſelbe um 3 Uhr ſtatt finden, und eine Menge Menſchen hatte ſich dahin begeben. Jndeſſen war er nur erſt um 5 Uhr fertig, und demungeachtet doch nicht im Stande, ſich in die Hoͤhe zu erhe - ben. Er fiel auf die ihn umgebenden Zuſchauer herunter, von denen er mit Ziſchen und Auspfei - fen empfangen wurde. Niemals hat man das Pu - blicum ſo angefuͤhrt. Die bedeutende Einnahme iſt auf hoͤhern Befehl in Beſitz genommen wor - den; man hat ſie nach der Polizey-Praͤfectur ge - bracht, und der Belauf wird, nach Abzug der Koſten, den Hoſpitaͤlern zugeſtellt werden.

Se. Majeſtaͤt der Kayſer haben, mittelſt eines unter dem geſtrigen Datum an den Hofkriegsraths - Praͤſidenten, Feldmarſchall Grafen von Bellegarde, erlaſſenen allerhoͤchſten Cabinetsſchreibens, den Be - fehlshabrr des K. K. Auxiliar-Corps, General der Cavallerie, Fuͤrſten von Schwarzenberg, zum Be - weiſe der allerhoͤchſten Zufriedenheit mit ſeinem gefuͤhrten Commando und zur Belohnung ſeiner perſoͤnlichen, ſich um den Staat erworbenen Ver - dienſte, zum K, K. Feldmarſchall zu ernennen ge - ruht.

Ein aus Sardinien abgefertigter, am 28ſten September hier eingetroffener Courier, hat die Nachricht von der am 20ſten Junii d. J. vollzoge - nen Vereheligung Sr. Koͤnigl. Hoheit, des Herrn Erzherzogs Franz von Oeſterreich-Eſte, mi[ t] der Koͤnigl, Prinzeßin Maria Beatrix, aͤlteſten Tochter Sr. Koͤnigl. Sardiniſchen Majeſtaͤt, uͤberbracht.

Am 6ten ſind Se. Durchl. der Prinz Carl von Mecklenburg-Strelitz, von Breslau kommend, hier durch nach Potsdam gegangen.

Am 7ten ſind Se. Excell. der Koͤnigl. Staats - und Cabinetsminiſter, Graf von der Golz, von ihren Guͤtern aus Schleſien zuruͤck wiederum hier eingetroffen.

Herr Leſſeps, vormaliger Franzoͤſiſcher General - Conſul zu St. Petersburg, iſt derſelbe, der den beruͤhmten Lapeyrouſe auf ſeiner Reiſe um die Welt begleitete.

Den Nachrichten zufolge, die das Commercium von der großen Armee erhaͤlt, haben Se. Maje - ſtaͤt das Gouvernement von Moscau organiſirt. Se. Excellenz der Marſchall, Herzog von Treviſo, iſt zum Gouverneur, Herr von Leſſeps, General - Conſul zu St. Petersburg, zum Jntendanten, und der General Mailhaud zum Commandanten er - nannt worden.

Eine proviſoriſche und vaͤterliche Adminiſtration leitet die Anwendung der großen Huͤlfsmittel,

[6]

qu’offre encore la ville de Moscou, de ma - nière à ce que les besoins des habitans, assu - rés, l’armée y trouve tous ce qui est néces - saire, pour refaire le soldat de ces fatigues, et recompletter les approvisionemens en tous genres.

La plus grande partie de l’armée en can - tonnée dans la ville même.

Le soldat se couvre de bonnes pelisses. On pourvoit à tout ce qui peut être commode et utile pour l’avenir.

Pendant que ces soins occupent le vain - queur, l’ennemi reſugié entre Tulla et Kal - louga, y réunit avec peine ses bandes épar - ses, et parait attendre de connoitre la direc - tion que le vainqueur jugera devoir prendre, pour obéir à des mouvemens qu’il n’est plus en état de chercher à maitriser.

Les avant-postes français vers le Sud, s’é - tendent le long des rives fertiles de la Pakwa.

welche die Stadt Moscau noch darbietet, ſo daß die Beduͤrfniſſe der Einwohner geſichert werden und die Armee daſelbſt alles findet, was erforder - lich iſt, um den Soldaten von ſeinen Strapazen herzuſtellen, und die Verproviantirung aller Art wieder zu completiren.

Der groͤßte Theil der Armee cantonnirt in der Stadt ſelbſt.

Der Soldat wird mit guten Pelzen verſehen. Man ſorgt fuͤr alles, was fuͤr die Zukunft bequem und nuͤtzlich ſeyn kann.

Waͤhrend dieſe Gegenſtaͤnde die Sorgfalt des Siegers beſchaͤftigen, vereinigt der Feind, der nach Tula und Kaluga geflohen iſt, mit Muͤhe daſelbſt ſeine zerſtreuten Haufen, und ſcheint zu warten, die Richtung zu erfahren, welche der Sieger zu nehmen fuͤr dienlich halten wird, um Bewegungen zn gehorchen, die er nicht mehr im Stande iſt, zu dirigiren zu ſuchen.

Die Franzoͤſ. Vorpoſten nach dem Suͤden er - ſtrecken ſich laͤngs den fruchtbaren Ufern der Pakwa.

Loterie Impériale de France. Tirage de Hambourg, du 11 Octobre 1812. 90. 17. 77. 65. 56. Kayſerl. Lotterie von Frankreich. Ziehung in Hamburg, den 11 October 1812. 90. 17. 77. 65. 56.

Avis aux actionnaires de la Saline de Lunebourg.

Un décret Impérial rendu à Wilna le deux Juillet 1812, ordonne que la reconnaissance sera faite des droits de tous les actionnaires intéressés, à quelque titre que ce soit, à la saline de Lunebourg.

Qu’un commissaire spécial du Gouvernement en fera l’examen.

Que chacun sera tenu de lui adresser sa - clamation et ses titres à l’appui dans le délai de six mois à dater du 1. Juillet de la même année.

Enfin que jusqu’à la production des titres dans le délai prescrit, et à la reconnaissance du droit de propriété, aucun dividende ou parts d’intérêts ne seront payés.

Tous les actionnaires de la saline de Lune - bourg sont en conséquence invités à se confor - mer au dit décret Impérial et à adresser à Mr. le commissaire spécial à Lunebourg leurs réclamations et leurs titres.

Il s’empressera de faire la reconnaissance voulue par le décret et d’en soumettre le - sultat à la commission de liquidation à Ham - bourg qui statuera et ordonnera s’il y a lieu, la rentrée en jouissance des actionnaires.

Le commissaire spécial, Haudry de Soucy.

Ceux qui desireroient s’enrôler comme in - firmiers majors et ordinaires pour le service des hôpitaux de l’armée, devront se présen - ter au bureau de Mr. Geraudon, Commissaire des guerres de la place, Neuenwall No. 149,à l’effet d’y souscrire des engagemens et y prendre connaissance des conditions.

BUREAU D’AGENCE, à Bruxelles, Rue Pépinière, No. 1016.

Pour la poursuite (soit à Paris, soit dans les départemens) des Affaires Civiles, Admi - nistratives et de Commerce, Pourvoi en Cas - sation, Recouvremens, Ventes et Achats d’im - meubles, Emprunts, Placemens de fonds, Inscriptions aux Hypothèques, Recettes des Rentes, Pensions, Loyers, Régie des Terres et des Maisons etc. etc., Rédaction des Requê - tes, Mémoires et Actes relatifs.

Cet Etablissement est sous la direction d’un ancien Magistrat, M. Chatillon, qui, pendant 20 années, a exercé les diverses fonctions de l’Ordre judiciaire, tant à Paris que dans les départemens de l’Escaut et de la Dyle.

Les lettres et paquets, non affranchis, ne seront pas reçus.

Pour plus de developpement, voyez l’Ora - cle (Journal de Bruxelles) du 23 Juillet et 21 Août dernier.

Bekanntmachung.

Die bisherige Handlungs-Verbindung unter der Firma Chriſtian Freytag et Sohn iſt mit dem heu - tigen Dato gaͤnzlich freundſchaftlich aufgehoben. Die Liquidation der Geſchaͤfte von dieſer Firma uͤbernimmt Chriſtian Freytag ſenior fuͤr ſeine alleinige Rechnung. Erſuchen dahero alle, die noch etwas zu fordern haben unter der Firma Chriſtian[7]Freytag et Sohn, ſich bis Ausgang dieſes Jahrs 1812 bey Chriſtian Freytag ſenior zu melden.

Chriſtian Freytag et Sohn.
Zugleich wird bekannt gemacht, daß jeder ſeine eigne Handlung fuͤr ſich allein unter ſeinem Namen fuͤhrt, welches hiemit unſern Freunden ergebenſt anzeigen
Chriſtian Freytag ſenior. Chriſtian Freytag junior.

Einberufung von Conſcribirten.

Mein Sohn F. H. J. L. Starcke, welcher am 4ten April d. J. als Riemergeſell ohne mein Wiſſen in die Fremde gieng, wird[ au] fgefordert, ſich ſchleu - nigſt zu ſtellen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten, weil er mich dadurch von allen Widerwaͤr - tigkeiten entbindet.

Gronau, Arrond. Luͤbeck, Mairie St. Georgens - berg.
C. H. Starcke.

Mein Sohn, Anton Diedrich Barsdow, Maler - Geſell, gebuͤrtig aus Luͤbeck, welcher vor 2 Jahren von hier in die Fremde gegangen, und deſſen Auf - enthalt mir unbekannt iſt, wird von mir, ſeinem Vater, aufgefordert, je eher je lieber zu Hauſe zu kommen, um ſich der Conſcription zu unterwerfen.

Joh. Diedr. Barsdow.

Mein Sohn Friedr. Wilh. Gempt, welcher im Julii 1810 von Ahlburg aus als Cajuͤtwaͤchter in See gegangen, wird hiedurch aufgefordert, baldigſt zu Hauſe zu kommen, um der Conſcription von 1812 Genuͤge zu leiſten.

Bremen, den 25ſten September 1812.
F. W. Gempt.

Meinen Sohn, Hinrich Krulle, welcher ſeit bey - nahe zwey Jahren von hier weggegangen iſt, fordre ich hiedurch auf, ſich wieder bey mir einzufinden, um der Conſcription von Anno 1792 Genuͤge zu leiſten.

Peter Krulle.

Meinen Sohn, James Kruckenberg, fordere ich hied[u]rch auf, ſich unverzuͤglich zur Conſcription zu ſtellen und derſelben Genuͤge zu leiſten.

Maria Catharina Kruckenberg.

Fuͤr eine Glas-Fabrik in den neuen Departe - ments des Franzoͤſiſchen Reichs wird unter ſehr vortheilhaften Bedingungen ein geſchickter Glas - ſchleifer geſucht, der allen Arten des Glasſchleifens mit Fertigkeit vorzuſtehen im Stande iſt. Nur derjenige, der guͤltige Beweiſe ſeiner Geſchicklich - keit und Rechtſchaffenheit beyzubringen vermag, kann ſich melden; wo? erfaͤhrt man in der Expedi - tion dieſer Zeitung.

Daß ich die laufenden Geſchaͤfte meines unterm 9ten des vorigen Monats verſtorbenen Schwieger -ſohns, Herrn Ehrenfried Albrecht Fraͤnk, mit allen Activis und Paßivis uͤbernommen habe, zeige ich hiedurch ſeinen hieſigen und auswaͤrtigen Hand - lungsfreunden an, und erſuche alle diejenigen, welche Forderungen an ihn haben, ſich dieſerhalb binnen ſechs Wochen bey mir zu melden.

Anthon Heinrich Meyer.

Am 4ten October 1812 ſtarb zu Stade meine gute Mutter, nach vieljaͤhrigen Leiden an der Gicht, in einem Alter von 63 Jahren.

Meinen Verwandten und Freunden mache ich dieſes hiedurch bekannt.

H. C. Abbenthern.

Unſre Tochter, Agnete Wilhelmine Antoinette, ſtarb heute nach zehntaͤgiger Krankheit am nervig - ten Schleimfieber im Alter von 4 Jahren und 5 Monaten.

A. Baudir. Maria Francisca, geb. Hecking.

Heute iſt meine Frau von einem geſunden Maͤd - chen gluͤcklich entbunden.

C. F. Muͤhlenbruch.

Geſtern Abend ward meine Frau, geb. Schultz, von einem geſunden Knaben gluͤcklich entbunden.

Johannes Moller.

Heute Mittag ward meine Frau, geb. Minder, von einer geſunden Tochter gluͤcklich entbunden.

J. H. L. Moͤller.

Wein-Verkauf in Bremen:

Dienſtag, den 27ſten October, 5 Uhr Abends, in G. F. Denecken und Boden Hauſe zur gaͤnzlichen Aufraͤumung eines Lagers ſehr ſchoͤner alter, gut conſervirter Weine, beſtehend in 1805r St. Croix du Mont, 1808, 5, 2r hoch Berſac, 1802 und 1788r hoch Preignac, 1800 und 98r hoch Bommes, 1804r hoch Souterne, 1793, 94, 95r Langon, nebſt ver - ſchiedenen ſehr alten belegenen Weinen, alten Cor - ſica ꝛc., ſo wie auch einige Medoc, Margeaux, Tavelle ꝛc., alles von Stuͤcken, ſo wie auch eine Parthey Medoc la Roſe in Bouteillen ꝛc., in ſo weit ſelbiger bis dahin nicht unter der Hand ver - kauft, als auch die Stuͤck - und Lagerfaͤſſer ꝛc. Zur naͤhern Nachricht und auch zur Einſendung von Proben gegen Erſtattung der Unkoſten iſt gerne erboͤtig

D. H. Fincke.

Auf angeſuchte Erbſchafts-Verzichtleiſtung von ſaͤmmtlichen Sterbehaus-Theilnehmern des verſtor - benen Buchhalters auf der Runnaby Zuckerfabrik, Peter Emanuel Run[b]om, hat das Medelſtad Can - tons-Landgericht durch oͤffentliche Citation die ſaͤmmtlichen Glaͤubiger des gedachten Runbom ein - geladen und angezeigt, daß ſie ihre Forderungen am zweyten Gerichtstage des im Jahr 1813 geſetz - maͤßigen Wintergerichts, welches in dem Gerichts - hauſe der gewoͤhnlichen Runnaby Gerichtsſtelle ge -[8]halten wird, anzumelden und zu bewachen, ſich uͤber vorbemeldetes Anſuchen zu erklaͤren, wie auch um ein beſſeres Recht, mit einander zu ſtreiten oder zu proceßiren, auf Weiſe, wie es die Koͤnigl. Concurs-Verordnung vom Jahr 1798 vorſchreibt, welches zum drittenmal kund gethan wird.

Das Kayſerliche Decret d. d. Willna, 11ten Julii 1812, welches das Gratis-Enregiſtrement der vor dem 20ſten Auguſt 1811 auf Hamburgi - ſchem Stempelpapier gemachten Privat-Acten ver - ordnet, iſt denjenigen, welche ſich danach richten, von großem Vortheil, ſo wie es denjenigen, welche den vorgeſchriebenen Termin bis zum 19ten No - vember d. J. liegen laſſen, zum verdienten Nach - theil gereichen wird.

Jch wiederhole daher meinen Mitbuͤrgern mein Erbieten, ihnen nicht nur auf die in dem gedach - ten Decret angewieſene Weiſe das Gratis-Enre - giſtrement zu vermitteln, ſondern auch alle ihre Papiere nachzuſehen, um diejenigen, welche ſich zu dieſem Enregiſtrement qualificiren, auszuſetzen.

Jch werde dieſe mir anzuvertrauende Vermitt - lung mit aller Genauigkeit und Sicherheit beſor - gen. Nur muß ich bitten, nicht laͤnger damit zu zoͤgern; denn gegen Ablauf des Termins moͤchte wol faſt kein Durchkommen ſeyn.

Neuenwall No. 131.
Licentiat Nemnich, Traducteur juré.

Fuͤr eine in Roſtock lebende Franzoͤſiſche Dame ſind durch einen Franzoͤſiſchen Officier an ein hie - ſiges Handlungshaus, deſſen Firma dieſer Dame nicht gemeldet worden, Gelder zur Auszahlung uͤbergeben. Da letzteres nun bis jetzt nicht geſche - hen; ſo iſt zu vermuthen, daß dem hieſigen Hauſe die Addreſſe der Dame nicht bekannt iſt, und wird daſſelbe deshalb hiemit recht ſehr gebeten, im Bureau dieſes Journals den Namen desjenigen abfordern zu laſſen, der uͤber den Aufenthalt ge - dachter Dame genaue Nachricht und weitern noͤthi - gen Aufſchluß geben kann.

Von letzter Claſſe 111ter Kayſerlich Hollaͤn - diſchen Lotterie ſind bereits 42 Ziehungsliſten, mit Jnbegriff der ganzen Tagsziehung vom 7ten dieſes Monats, bey uns eingetroffen. Nach dieſen Liſten ſind die Hauptgewinne von 200000 Fl., 80000 Fl., 25000 Fl., 20000 Fl., 15000 Fl., 12500 Fl., 2 von 10000 Fl. ꝛc., nebſt mehrern ſo bedeutenden Praͤ - mien, noch nicht gezogen.

Qualificirtes und privilegirtes Bu[r]eau Kayſerl. Hollaͤnd. Claſſen-Lotterie von Heine Sohn et Co.

Da ich neulich mein Waaren-Lager von hieſigen Huͤthen aufgeraͤumt habe, ſo benutze ich dieſe Ge - legenheit, anzuzeigen, daß ich jetzt von den be - ruͤhmteſten Fabriken von Brabant einen bedeuten - den Vorrath von Herren - und Knaben-Huͤthen, nach der allerneueſten Mode und theils auf Engli - ſche Art façonnirt, erhalten habe, die wegen ihrer Vortreflichkeit, Glanz und Façon ſehr zu empfeh - len ſind. Auch von Paris habe ich eine ſchoͤneAuswahl von Demoiſellen - und Kinder-Huͤthen mit Federn nach dem neueſten Geſchmack erhalten. Da ich mehrmals Beſtellungen von auswaͤrtigen Haͤu - ſern auf Huͤthe erhalte, ſo werden, um Mißver - ſtaͤndniſſe in Anſehung des Maaßes zu vermeiden, diejenigen Herren, die mich beehren wollen, gebe - ten, das Maaß um den Kopf zu nehmen und mir daſſelbe zuzuſenden, dann wird jede Beſtellung prompt beſorgt werden. Die feinſten Caſtor-Huͤ - the koſten mit Futteral, Certificat ꝛc. Louisd’or und die zweyte Sorte Louisd’or.

John Dobſon, großen Bleichen, in Hamburg.
Auch iſt bey mir Baumwollen-Garn, gebleicht und ungebleicht, zum Stricken und Sticken, dem Engliſchen vollkommen gleich, im Großen und Kleinen zu haben.

Die verwittwete Frau Canzleyraͤthin Timm, weyl. in Heide, iſt den 21ſten d. M. in nicht voͤllig vollendetem 76ſten Lebensjahre entſchlafen. Dieſes mache ich in untenbezeichneter Eigenſchaft den Verwandten und Freunden derſelben ſchuldigſt bekannt.

P. F. Knoͤlk, als Executor testamenti der Verſtorbenen.

Jn Bremen ſollen am 16ten dieſes im Hauſe des Herrn Ronig auf dem St. Ansgari Kirchhofe oͤffentlich verkauft werden 200 Stuͤck 5 Viertel und 6 Viertel breite Cattune, beſtehend in Halb-Trauer, Patent und modernen Muſtern.

Steckbrief.

Wann die in nachſtehendem Signalement beſchriebenen, wegen verübter Diebſtähle theils zu lebenslänglicher, theils zu mehrjähriger Zuchthausſtrafe verurtheilten Züchtlinge, Probſt und Peters, in der Nacht vom 19ten auf den 20ſten May d. J. Gelegenheit gefunden, ſich mittelſt Ausbruchs aus dem hieſigen Zuchthauſe in Freyheit zu ſetzen, und es wahrſcheinlich geworden iſt, daß letzterer ſich noch hier im Lande umhertreibt, erſterer aber ins Mecklenburgiſche und vielleicht noch weiter gegangen; ſo werden die damals be - reits erlaſſenen Steckbriefe hiemit wiederholt, und alle Behörden geziemend erſucht, falls ſich einer der Flücht - linge in ihrem Bezirk betreten laſſen ſollte, denſelben ſo - fort anzuhalten und ſicher hieher zn transportiren, oder bis zu der von hier aus verfügten Abholung in ſtrengern Verwahrſam zu nehmen; wogegen wir zur Erſtattung ſämmtlicher Koſten und zur Erwiederung der Rechtshülfe in vorkommenden Fällen bereit ſind.

Stralſund, den 12ten September 1812.

Verordnete zum Gericht hieſelbſt.

Signalement.

1) Der Züchtling Probſt, von hier, iſt großer, ſtarker Statur, hat ein ziemlich großes Geſicht und große Naſe, aufgeworfene Lippen, tief liegende braune Augen, braunes abgeſchnittenes Haar, und iſt ungefähr 36 Jahre alt. Bey ſeiner Flucht iſt er mit einer braunen tuchenen Jacke und gleichen langen Beinkleidern, Schuhen, einer ſchwarzen ledernen Mütze und einem ſchwarzen Halstuche bekleidet geweſen.

2) Der Züchtling Peters, aus Triebſees, iſt etwa 28 Jahre alt, von mittelmäßiger Statur und blaſſem Angeſicht, hat blaue Augen, eine lange Naſe, ſpitzes Kinn und kleinen Mund, abgeſchnittene blonde Haare und eine leiſe Sprache. Er war bey der Flucht mit einer blauen Jacke, langen lei - nenen Beinkleidern, Schuhen, ſchwarzem Halstuch, einer bunten cattunenen Weſte und einem runden Huth beklei - det; ſoll aber jetzt einen blauen Ueberrock, bunte Weſte mit weißen metallenen Knöpfen und Stiefeln tragen.

About this transcription

TextAm Dienstage, den 13. Oktober
Author[unknown]
Extent8 images; 6265 tokens; 2707 types; 42392 characters
Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T09:54:35Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

About the source text

Bibliographic informationAm Dienstage, den 13. Oktober . Hamburg1812. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

Identification

Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky SUB-Hamburg, X/7569https://kataloge.uni-hamburg.de/DB=1/XMLPRS=N/PPN?PPN=130729078

Physical description

Fraktur

LanguageGerman
ClassificationZeitung; ready; correspondent

Editorial statement

Editorial principles

Bogensignaturen: keine Angabe; Druckfehler: keine Angabe; fremdsprachliches Material: gekennzeichnet; Geminations-/Abkürzungsstriche: wie Vorlage; Hervorhebungen (Antiqua, Sperrschrift, Kursive etc.): wie Vorlage; i/j in Fraktur: wie Vorlage; I/J in Fraktur: wie Vorlage; Kolumnentitel: keine Angabe; Kustoden: keine Angabe; langes s (ſ): wie Vorlage; Normalisierungen: dokumentiert; rundes r (ꝛ): wie Vorlage; Seitenumbrüche markiert: ja; Silbentrennung: wie Vorlage; u/v bzw. U/V: wie Vorlage; Vokale mit übergest. e: wie Vorlage; Vollständigkeit: vollständig erfasst; Zeichensetzung: wie Vorlage; Zeilenumbrüche markiert: ja; Die Ausgabe enthält französischsprachige Artikel.

Publication information

Publisher
  • dta@bbaw.de
  • Deutsches Textarchiv
  • Berlin-Brandenburg Academy of Sciences and Humanities (BBAW)
  • Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften (BBAW)
  • Jägerstr. 22/23, 10117 BerlinGermany
ImprintBerlin 2019-12-10T11:36:24Z
Identifiers
Availability

Distributed under the Creative Commons Attribution-NonCommercial 3.0 Unported (German) License.

Holding LibraryStaats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky
ShelfmarkSUB-Hamburg, X/7569
Bibliographic Record Catalogue link
Terms of use Images served by Deutsches Textarchiv. Access to digitized documents is granted strictly for non-commercial, educational, research, and private purposes only. Please contact the holding library for reproduction requests and other copy-specific information.