PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1812. (Am Sonnabend, den 17 October.)
No. 167.

On nous promet incessamment des détails circonstanciés sur l’incendie de Mosçou. Quel - que révoltante que soit l’image de cette hor - rible catastrophe, il est dans la nature de chercher à en connoitre toutes les particula - rités. Il semble que l’on soulage la peine des autres, lorsque l’on y porte l’intérêt, qui ac - compagne toujours les grands malheurs.

Il est connu aujourd’hui, que le féroce Rustopschin est le seul auteur le seul direc - teur des infernales combinaisons, qui d’une ville nagnère si florissante, ont fait un mon - ceau de ruinés, à travers lesquels ne subsiste plus, que ce que les soins de l’armée victo - rieuse en ont pu sauver.

Ce misérable avait besoin de complices aussi barbares que lui; il les a trouvé parmi les malfaiteurs condamnés au dernier sup - plice, pour des forfaits bien moindres, que ceux auxquels le premier magistrat les in - vitait.

Le monstre a prété au Grand-duc Constan - tin, arrivé après la bataille de la Moskowa, l’idée d’ouvrir les cachots. La grande armée a repoussé cette supposition. Rustopchin reste seul chargé de toute l’horreur du projet.

L’exécution en était adroitement combi - née. On ne concevrait point encore, com - ment la bourse, dont les portes étaient en fer, comment des milliers de palais bien clos et inhabités, et d’autres édifices également crus à l’abri d’un incendie, ont pu s’enflam - mer spontanément. On en a trouvé la rai - son, dans des amas de linge et autres matiè - res combustibles, inbibées de souffre et de goudron, qu’une fatale prévoyance avait fait placer dans des greniers, sous des escaliers

Man verſpricht uns naͤchſtens umſtaͤndliche Nach - richten uͤber den Brand von Moscau. So empoͤ - rend die Vorſtellung von dieſer ſchrecklichen Cata - ſtrophe iſt, ſo natuͤrlich ſucht man alle naͤhere Um - ſtaͤnde davon zu erfahren. Es ſcheint, daß man die Leiden der andern lindert, wenn man die Theil - nahme dabey bezeugt, die große Ungluͤcksfaͤlle be - ſtaͤndig begleitet.

Es iſt jetzt bekannt, daß der ſcheußliche Roſtop - ſchin der einzige Urheber, der einzige Director der hoͤlliſchen Combinationen geweſen, die eine noch juͤngſt ſo bluͤhende Stadt in einen Haufen von Ruinen verwandelt haben, unter welchen nichts weiter uͤbrig geblieben, als was die Sorgfalt der ſiegreichen Armee hat retten koͤnnen.

Jener Elende bedurfte Helfershelfer, die ſo bar - bariſch, wie er ſelbſt, waren; er fand ſie unter den Miſſethaͤtern, die fuͤr weit geringere Verbrechen zum Tode verurtheilt waren, als die Verbrechen, wozu die erſte obrigkeitliche Perſon ſie aufforderte.

Das Ungeheuer ſchrieb dem Großfuͤrſten Conſtan - tin, der nach der Schlacht an der Moskwa ankam, den Gedanken zu, die Gefaͤngniſſe zu eroͤffnen. Die große Armee verwarf dieſe vorgeſchobene An - gabe. Alle Abſcheulichkeit des Anſchlags faͤllt allein auf Roſtopſchin.

Die Ausfuͤhrung deſſelben war kuͤnſtlich veran - ſtaltet. Man ſollte ſich kaum vorſtellen koͤnnen, wie die Boͤrſe, deren Eingaͤnge von Eiſen waren, wie tauſende wohl verſchloſſene und unbewohnte Pallaͤſte von ſelbſt haben in Flammen gerathen koͤnnen. Die Urſache davon lag in Haufen von Leinewand und andern brennbaren in Schwefel und Theer eingetauchten Sachen, die mit einer hoͤlli - ſchen Vorſicht auf den Boͤden, unter hoͤlzerne Trep - pen ꝛc. angebracht waren. Angeſchwefelte Stricke communicirten nach außen zu und empfiengen das

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en bois etc. Des cordes souffrées communi - quaient au déhors, et recevaient le feu, qui pénétrait ainsi, à la fois, dans toutes les ma - tieres préparées.

Les Satellites de Rustopschin lançaient des fusées incendiaires sur les maisons, des foyers n’avaient point été établis.

C’es à travers ces hideux préparatifs, qu’un marchand de Moscou, nommé Werstiaguine, arrêté, il y a quelques mois, pour avoir im - prudemment pronostiqué la conquête de la capitale par les armes de Napoléon, a été ex - trait des cachots et amené dans la cour du gouvernement.

On cherchait son père, pour le rendre te - moin du plus barbare sacrifice. Ce vieillard s’était caché.

L’infortunée victime a été livrée à la sol - datesque. Son cadavre trouvé par l’armée française, au lieu même du supplice, annon - çait le rafinement des maux, qu’il aura souffert.

Après le récit de tant de malheurs, il est consolant de pouvoir rassurer sur le sort d’une population nombreuse, dont la magna - nimité du vainqueur a garanti l’existence et satisfait les besoins.

Des municipalités sont établies dans Mos - sou. Les greniers, auxquels les chauffeurs, dans leur rage delirante, n’ont point songé, sont pleins, et suffiront pour six mois aux subsistances de l’armée et des habitans.

D’autres ressources se découvrent chaque jour. Une administration économe, éclairée, paternelle, en dirige l’emploi, la répartition, et par en double les quantités.

Les paysans, les bourgeois entraînés par les armées russes, rentrent en foule dans leurs foyers.

Moscou offre l’étrange et unique spectacle de la civilisation renaissant à travers les rui - nes, et des bienfaits de la paix, apportés par les conquérants.

Voici une courte notice sur le général comte Louis de Montbrun, tué à la bataille de Mos - kowa. Fils d’un ancien militaire, il était en - tré trois ans avant la révolution, et en ayant à peine dix-sept, comme simple soldat, dans le 7e régiment de chasseurs à cheval, dont il devint colonel en passant par tous les grades. Depuis cette époque, il n’avait pas cessé d’étre en activité. Couvert de blessures, tou - jours remarqué, toujours cité dans les cam - pagnes glorieuses de l’Empereur, pour sa bra - voure et ses talens, on ne peut payer un plus bean tribut à sa mémoire qu’en disant qu’a - près la bataille de Wagram, il servit en qualité de général de division, S. M. le mit à la tête de toute la cavallerie de l’armée de Portugal, et qu’elle le rappela prês d’elle pour commander le 2e corps de réserve de cavale - rie à la grande armée.

Frappé d’un boulet de canon, il survécut à se coup horrible. Pendant six heures, il

Feuer, welches ſo auf einmal zu allen vorbereite - ten Materialien drang.

Die Helfershelfer von Roſtopſchin warfen Brand - raketen auf diejenigen Haͤuſer, in denen man keine feuerfangende Sachen angebracht hatte.

Bey dieſen ſcheußlichen Anſtalten ward ein Kauf - mann zu Moscau, Namens Werſtiaguine, der einige Monate vorher arretirt worden, weil er die Eroberung dieſer Stadt durch die Waſſen Napo - leons unvorſichtigerweiſe vorausgeſagt, aus dem Gefaͤngniſſe geholt und nach dem Regierungs-Platz geſchleppt.

Man ſuchte ſeinen Vater auf, um dieſen zum Zeugen der barbariſchſten Aufopferung zu machen. Dieſer Greis aber hatte ſich verſteckt.

Das ungluͤckliche Schlachtopfer ward der Sol - dateske uͤberliefert. Sein Leichnam, den die Fran - zoͤſiſche Armee an dem Orte der Hinrichtung ge - funden, zeigte das Raffinement der Quaalen an, die er erlitten haben muß.

Nach der Erzaͤhlung von ſo vielem Ungluͤck, iſt es troͤſtend, ſich uͤber das Schickſal einer zahlrei - chen Volksmenge beruhigen zu koͤnnen, deren Exi - ſtenz die Edelmuth des Siegers garantirt und ihren Beduͤrfniſſen abgeholfen hat.

Es ſind nunmehr Municipalitaͤten in Moscau errichtet. Die Kornſpeicher, an welche die Brand - ſtifter in ihrer raſenden Wuth nicht gedacht hat - ten, ſind voll und reichen auf ein halbes Jahr zum Unterhalt der Armee und der Einwohner hin.

Andere Huͤlfsquellen werden taͤglich entdeckt. Eine oͤconomiſche, aufgeklaͤrte und vaͤterliche Ad - miniſtration leitet die Anwendung und Ver - theilung derſelben und verdoppelt dadurch ihre Quantitaͤt.

Die Bauern und Buͤrger, die von der Rußiſchen Armee fortgeſchleppt wurden, kehren haufenweiſe nach ihrer Heymath zuruͤck.

Mosca[u]bietet das beſondere und einzige Schau - ſpiel der Civiliſation, die aus den Truͤmmern wie - der hervorgeht, und der Wohlthaten des Friedens dar, die von den Eroberern uͤberbracht worden.

Folgendes iſt eine kurze Notiz uͤber den Gene - ral, Grafen Lo[u]is de Montbrun, der in der Schlacht an der Moskwa getoͤdtet worden; Als Sohn eines vormaligen Militairs war er 3 Jahre vor der Revolution und kaum 17 Jahr alt als ge - meiner Soldat in das 7te Regiment Jaͤger zu Pferde getreten, wovon er Oberſt wurde, indem er alle Grade durchgieng. Seit dieſer Zeit war er ſtets in Thaͤtigkeit geweſen. Bedeckt mit Wun - den, ſtets bemerkt, ſtets angefuͤhrt in den glor - reichen Feldzuͤgen des Kayſers, wegen ſeiner Bra - vo[u]r und ſeiner Talente, kann man ſeinem Anden - ken keinen gerechtern Tribut zollen, als wenn man anfuͤhrt, daß ihn Se. Majeſt[ ] t nach der Schlacht von Wagram, wo er als Diviſions-General diente, an die Spitze der geſammten Cavallerie der Armee von Portugall ſtellte, und ihn zu ſich beriefen, um das 2te Reſerve-Corps der Cavallerie bey der großen Armee zu commandiren.

Von einer Kanonenkugel getroffen, uͤberlebte er die - ſen fuͤrchterlichen Schlag 6 Stunden; hiedurch empfand er und gab den fuͤr einen tapfern Mann

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éprouva,〈…〉〈…〉 exprima l’angoisse la plus aiguê pour un brave, celle de vivre encore et de ne pouvoir plus combattre les ennemis de son souverain. Il demanda, et l’on chercha vai - nement son frère, l’adjudant-commandant Alexandre de Montbrun. Il voulait le char - ger de ses derniers adieux pour sa jeune et intéressanse épouse, que sa tendresse avait entrainée jusqu’à Varsovie, pour un jeune enfant qui ne peut sentir encore quel père il a perdu. Le général comte de Montbrun n’eut point la consolation qu’il désirait à ses derniers momens; pendant qu’il mourait pour son prince, son frère combattait pour lui.

Des lettres de Valence annoncent que tous les corps de l’armée d’Andalousie, commandés par S. Exc. le maréchal duc de Dalmatie, ont opéré leur jonction avec l’armée sous les or - dres de S. M. catholique et l’armée de S. Exc. le duc d’Albufera.

Il a été publié au quartier-général du corps auxiliaire d’Autriche, l’ordre du jour suivant:

Il est annoncé aux troupes l’importante nouvelle, que S. M, l’Empereur Napoléon attaqua l’armée Russe près de Mojaisk le 7 de ce mois à 5 heures du matin, et la mit en - tièrement en déroute a 3 heures d’après - midi. A cette occasion, des salves de l’artil - lerie des divisions Siegenthal et Frimont, au - ront lieu ce soir à 6 heures.

S. M. l’Empereur des françois a donné une nouvelle preuve de sa satisfaction pour la bra - voure que les troupes bavaroises ont montrée aux combats de Polotsk dans les journées des 17 et 18 Août, en accordant 80 décorations de la légion-d’honneur aux officiers de ce corps et 40 aux sous-officiers et soldats.

L’Empereur, on apprenant la nouvelle de ces combats et de la blessure du génèral d’in - fanterie de Déroi, lui a adressé la lettre sui - vante:

M. le général de division comte Déroi, je vous écris cette lettre pour vous témoigner mon entière satisfaction pour votre conduite distinguée au combat de Polotsk, et mes re - grets de vous savoir blessé. Je veux vous in - former moi-même que je vous ai nommé comte d’empire et que je vous ai accordé une dotation de 30000 francs transmissible à vos enfans. Comme je veux assurer le sort de votre famille, je vous envoie un décret qui donne une pension de 6000 francs à la com - tesse Déroi〈…〉〈…〉 présente n’étant à autre fin, je prie Dieu, M. le général comte Déroi, qu’il vous ait en sa sainte et digne garde.

Napoléon.

bittern Kummer zu erkennen, daß er noch lebe und die Feinde ſeines Monarchen nicht mehr bekaͤm - pfen koͤnne. Auf ſein Verlangen ſuchte man ſeinen Bruder, den Adjut[ a] nt Commandant Alexander von Montbrun auf. Er wollte ihm das letze Lebewohl fuͤr ſeine junge und intereſſante Gemahlin uͤber - tragen, die bey ihrer zaͤrtlichen Liebe bis nach Warſcha[u]gekommen war, und fuͤr ein junges Kind, das noch nicht empfinden kann, welch einen Vater es verlohren. General, Graf von Mont - bru[ n], hatte nicht den Troſt, den er in ſeinem letzten Augenblick wuͤnſchte. Waͤhrend er fuͤr ſei - nen Monarchen ſtarb, kaͤmpfte ſein Bruder fuͤr denſelben.

Briefe aus Valencia melden, daß alle Corps der Armee von Andaluſien unter Commando des Marſchalls, Herzogs von Dalmatien, ihre Ver - einigung mit der Armee unter dem Befehl Sr. Katholiſchen Majeſtaͤt und der Armee des Herzogs von Al[b]ufera bewerkſtelligt haben.

Jm Hauptquartier des Oeſterreichiſchen K. 〈…〉〈…〉Auxiliar-Corps iſt folgendes bekannt gemacht worden:

Den Truppen wird vorlaͤufig die freudige Nach - richt mitgetheilt, daß Se. Majeſtaͤt, der Kayſer der Franzoſen, die Rußiſche Armee bey Mojaisk am 7ten d. M. fruͤh um 5 Uhr angegriffen und bis 3 Uhr Nachmittags gaͤnzlich in die Flucht geſchla - gen habe, weshalb heute Abend um 6 Uhr aus dem Geſchuͤtze der Diviſionen Siegenthal und Fri - mont Freudenfeuer Statt haben wird.

Se. Majeſtaͤt, der Kayſer von Frankreich, haben einen neuen Beweis der allerhoͤchſten Zufriedenheit mit der von den Koͤnigl. Bayerſchen Truppen am 17ten und 18ten Auguſt in den Gefechten bey Po - lotsk gezeigten Tapferkeit zu geben geruht, indem den Oberofficiers des Bayerſchen Armee-Corps 80, den Unterofficiers und Soldaten 40 Kreuze der Ehrenlegion beſtimmt wurden.

Auch haben Allerhoͤchſtdieſelben auf die empfan - gene Nachricht von jenen Gefechten und der toͤdt - lichen Verw[u]ndung des Generals der Jnfanterie, von Deroi, folgendes Handſchreiben an denſelben erlaſſen:

Herr General der Diviſion, Graf Deroi! Jch ſchreibe Jhnen dieſen Brief, um Jhnen meine voll - kommene Zufriedenheit mit Jhrem ausgezeichneten Betragen in dem Gefechte von Polotsk, und mein Bedauern, Sie verwundet zu wiſſen, zu bezeigen. Jch ſelbſt will Sie in Kenntniß ſetzen, daß Jch Sie zum Reichsgrafen ernannt, und Jhnen eine Dota - tion von 30000 Francs, welche auf Jhre Kinder uͤbergeht, bewilligt habe. Jndem Jch Sie uͤber das Schickſal Jhrer Familie verſichern will, ſo uͤbermache Jch Jhnen ein Decret uͤber 6000 Francs Penſion fuͤr die Graͤfin Deroi. Da dieſer Brief keinen andern Zweck hat, ſo bitte Jch Gott, daß er Sie, Herr General Graf Deroi, in ſeinen hei - ligen Schutz nehme.

Napoléon.
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S. M. continue de faire exécuter des ma - noeuvres par les troupes rassemblées dans la capitale et les environs. Elles sont toutes de la meilleure tenue, et se distinguent dans les évolutions par la plus grande rapidité, et une rare précision.

Le colonel Brandorf, les officiers du corps d’artillerie, du régiment d’infanterie de Nor - denfield, du 3e bataillon du régiment d’in - fanterie de Schlesvic, de la garnison de Fré - dérichstadt, et des corps de la bourgeoisie de Toenning, de Husum et de Garding, ont fait des dons patriotiques à l’état. S. M. leur en a témoigné sa satisfaction gracieuse.

Nous venons de célébrer une fête bien chère à nos coeurs; c’est celle consacrée aux actions de grâces et aux réjouissances pour les victoires remportées par notre immortel Empereur. A la première nouvelle de la prise de Moscou une allégresse générale se repandit parmi toutes les classes d’habitans, qui spontanément temoignèrent le désir de pouvoir, par une fête générale, célébrer les hauts faits de nos compatriotes victorieux.

Que serions-nous devenus, se disoit-on, si l’armée ennemie avoit été animée de la va - leur de nos phalanges et conduite par le - nie de leur invincible capitaine?

C’est donc avec autant de joie, que de gratitude envers le souverain dispensateur des bienfaits, que le Te Deum a été chanté hier dans tous les temples et principalement à la cathédrale, les autorités publiques, réunies d’abord chez Mr. le Préfet, s’étoient rendues en cortège. Une illumination géné - rale et des réunions joyeuses parmi toutes les classes, ont terminé ce beau jour.

La même fête a eu lieu dans tout le - partement d’après l’invitation de Mr. le Pré - fet et de Mr. l’Evêque. Ce respectable Pré - lat a fait émaner à cette occasion un mande - ment aux curés de son diocèse, qui respire des sentimens vraiment évangéliques, l’atta - chement le plus pur à la personne sacrée de notre Souverain et l’amour de la nouvelle patrie qui vient de nous adopter. Déjà de - puis quelque tems, dit-il, nous sentions le désir ardent de donner, par une solemnité religieuse un témoignage public de notre entier dévouement, ainsi que de celui de nos diocésains, à notre Souverain, l’Empe - reur et Roi. Ce moment heureux est enfin venu. Le passage du Niemen, de la Dwina, du Boristhène, les combats de Mohilow, de la Drissa, de Polotsk, de Smolensk, enfin la bataille de la Moskwa, sont vraiment autant de motifs pour adresser des actions de grâces au Dieu des armées, et d’attirer par nos prières réunies toutes les bénédictions - lestes sur notre Souverain chéri, que la providence a protégé d’une manière si visi -

Se. Majeſtaͤt laſſen fortdauernd oft die Trup - pen, die in der Hauptſtadt und in der Naͤhe der - ſelben verfammelt ſind, manoͤvriren, und dieſe zeichnen ſich durch die Schnelle und Praͤciſion ihrer Evolutionen aus.

Der Oberſt Brandorf und die Officiers vom Ar - tillerie-Corps, vom Nordenfieldſchen Jnfanterie - Regiment, vom 3ten Bataillon des Schleswigſchen Jnfanterie-Regiments, von der Garniſon zu Frie - derichsſtadt und den Buͤrger-Corps zu Toͤnning, Garding und Huſum haben Sr. Majeſtaͤt ihre Epaulets zu den Staatsbeduͤrfniſſen angeboten, welche ihnen dafuͤr Jhre Zufriedenheit hat bezeu - gen laſſen.

Wir haben hier geſtern ein Feſt gefeyert, das unſern Herzen ſehr theuer iſt das Feſt des Da〈…〉〈…〉 s und der Freude uͤber die Siege unſers unſterblichen Kayſers. Bey der erſten Nachricht von der Ein - nahme von Moscau verbreitete ſich eine allgemeine Freude unter alle Claſſen von Einwohnern, welche einſtimmig den Wunſch bezeigten, durch ein allge - meines Feſt die Großthaten unſrer ſiegreichen Lands - leute zu feyern.

Was wuͤrde aus uns geworden ſeyn, ſagte man ſich einander, wenn die feindliche Armee von der Tapferkeit unſrer Schaaren beſeelt und von dem Genie ihres unuͤberwindlichen Feldherrn angefuͤhrt worden waͤre?

Es wurde alſo mit eben ſo vieler Freude als Dank gegen den hoͤchſten Wohlthaͤter am geſtrigen Tage das Te Deum in allen Kirchen geſungen, beſonders in der Domkirche, wohin die oͤffentlichen Gewalten, nachdem ſie ſich vorher bey dem Herrn Praͤfecten vereinigt hatten, ſich im feyerlichen Zuge begaben. Eine allgemeine Jllumination und froher geſellſchaftlicher Verein unter allen Claſſen beſchloſ - ſen dieſen ſchoͤnen Tag.

Das naͤmliche Feſt hatte im ganzen Departement ſtatt, zufolge einer Einladung des Hrn. Praͤfecten und des Hrn. Biſchofs. Dieſer wuͤrdige Praͤlat hat bey dieſer Gelegenheit einen Hirtenbrief an die Pfarrer ſeiner Dioͤceſe erlaſſen, welcher wahr - haft Evangeliſche Geſinnungen, die reinſte An - haͤnglichkeit an die geheiligte Perſon unſers Mo - narchen und Liebe fuͤr unſer neues Vaterland athmet. Schon ſeit einiger Zeit, ſagte er, fuͤhl - ten wir den fehnlichen Wunſch, durch eine reli - gioͤſe Feyerlichkeit einen oͤffentlichen Beweis von unſerer und unſrer Dioͤceſanen gaͤnzlichen Erge - benheit an unſern Souverain, den Kayſer und Koͤnig, zu geben. Dieſer gluͤckliche Augenblick iſt endlich gekommen. Der Uebergang uͤber den Niemen, die Dwina, den Dnieper, die Gefechte von Mohilow, der Driſſa, von Polotsk, von Smolensk und dann die Schlacht an der Moskwa fordern uns gewiß zum lauten Danke auf und zum vereinigten Gebete, damit der Himmel, deſſen Schutz Se. Majeſtaͤt bey allen dieſen Gelegenhei - ten ſo unverkennbar geleitet hat, Jhn, unſern geliebten Monarchen auch ferner ſchuͤtzen und ſegnen moͤge. Wir hegen zu ſaͤmmtlichen Pfar -

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ble dans ces occasions. Nous ne doutons point que Mrs. les curés de notre diocèse ne s’empresseront à cet effet d’inspirer aux fidèles le meilleur esprit, et d’animer par conséquent leur zèle à faire en cette occa - sion, conformément au précepte du grand Apôtre 1 Tim. 2, 1. 2. des prières et des actions de grâces pour tous en commun et spécialement pour notre auguste Souverain. Ce sera pour eux un devoir d’autant plus doux, que le salut d’un grand nombre de leurs frères et amis, combattant sous les yeux et à coté de l’Empereur, est étroite - ment lié à celui de Sa Majesté etc.

rern unſers Bisthums das gerechte Zutrauen, daß ſie ihre Untergebenen mit dem Geiſte dieſer religioͤſen Feyer bekannt machen werden, die ihnen deſto wichtiger ſeyn muß, jemehr ſie ſich auf die Weiſung des großen Apoſtels gruͤndet; unſere Bitten, Gebete und Dankſagungen fuͤr alle uͤber - haupt, insbeſondere aber fuͤr unſre Obrigkeiten darzubringen, 1 Tim. 2, 1. 2. und die dann auch auf ihre eigenen Gefuͤhle deſto wohlthuender wirken muß, als mit der Wohlfahrt unſers Kay - ſers die Wohlfahrt von Tauſenden ihrer Bruͤder und Freunde, die an ſeiner Seite und unter ſei - nen Augen kaͤmpfen, unzertrennlich verknuͤpft iſt u. ſ. w.

Schweiz.

Herr Pauli von Bern, geweſener Hel - vetiſcher Artillerie-Officier, hat eine Flinte erfun - den, die dem Krieger und dem Jaͤger gleichſam eine neue Epoche herbeyfuͤhrt. Die Hauptvorzuͤge die - ſer Flinten ſind, daß ſie doppelt ſo weit treiben, als die gewoͤhnlichen; daß ſie zehn - bis zwoͤlfmal in einer Minute losgeſchoſſen werden koͤnnen; daß ſie weder Feuerſtein noch Zuͤndpfannen haben, und daß ſie von hinten geladen werden, keines Ladſtocks beduͤrfen; daß ſie ſich bloß durch eine innere Rei - bung des Hahns entzuͤnden; daß Regen oder Unter -tauchung im Waſſer keineswegs die Wuͤrkung des Schuſſes hindert, mehrerer andrer weſentlicher Vor - theile nicht zu gedenken.

Breslau.

Nach Privat-Nachrichten aus Odeſſa vom 18ten September war ſeit 10 Tagen daſelbſt eine boͤsartige, anſteckende Krankheit ausgebrochen; viele Aerzte erklaͤren ſie fuͤr ein nervigtes Faul - fieber. Es iſt deshalb daſelbſt eine Quarantaine angeordnet worden.

Ueber die Einnahme von Moscau ſind zu Paris bereits mehrere Gedichte erſchienen.

Reglement de Police pour le Te Deum, qui sera chanté le 18 Oc - tobre à une heure de relevée à l’église catholique pour célébrer les victoires rem - portées sur les Russes par les armes de Sa Majesté l’Empereur et Roi.

Art. 1. Les voitures de ceux qui se ren - dront à l’église catholique, pour assister au Te Deum, ne pourront y arriver que par la Dusternstrasse et le Herrengraben.

Art. 2. Les voitures iront ensuite se placer à la file dans la Michaelisstrasse, Mühlen - strasse etc., et s’écouleront en descendant par la Dusternstrasse et le Herrengraben.

Art. 3. Tout autre passage de voitures, dans les rues aboutissantes à cette église, sera inter - dit depuis midi.

Art. 4. MM. les Commissaires de Police sont chargés de surveiller l’exécution du présent réglement, et le public devra se conformer exactement à leurs dispositions.

Le Maire Abendroth.

Polizey-Reglement fuͤr das Te Deum, welches den 18ten October um 1 Uhr Nachmittags zur Feyer der Siege, welche die Waffen Sr. Maj. des Kayſers und Koͤnigs uͤber die Ruſſen erfochten haben, in der Katholiſchen Kirche geſungen werden wird.

Art. 1. Die Wagen derer, welche ſich nach der Katholiſchen Kirche begeben werden, um dem Te Deum beyzuwohnen, koͤnnen nur von der Seite der Duͤſternſtraße und des Herrengrabens dahin gelangen.

Art. 2. Die Wagen werden darauf in der Mi - chaelisſtraße und Muͤhlenſtraße in Einer Reihe hal - ten und ihren Ruͤckweg durch die Duͤſternſtraße und den Herrengraben nehmen.

Art. 3. Jede Wagenpaſſage in entgegengeſetzter Richtung iſt von 12 Uhr an in den der Kirche zu - naͤchſt gelegnen Straßen unterſagt.

Art. 4. Die Herren Polizey-Commiſſairs ſind beauftragt, uͤber die Befolgung dieſes Reglements zu wachen, und das Publicum muß ihren Verfuͤ - gungen genaue Folge leiſten.

Der Maire Abendroth.

Lundi le 19 Octobre 1812.

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d A d l . d N au 1r G à 6 h préciſe. Banq à 9 h

Theater beym Gaͤnſemarkt.

  • Sonntag, den 18ten: Der arme Poet, Schauſpiel in 1 Aufzuge. Hierauf: Rudolph Blaubart, Singſpiel in 3 Abtheil.
  • Montag, den 19ten: Die Jungfrau von Orleans, Trauerſp. in 5 Abtheil.
  • Dienſtag, den 20ſten: Welcher iſt mein Vetter, Luſtſpiel in 1 Aufzuge. Hierauf: Die Wilden, Singſpiel in 3 Abtheil.
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Wechsel - und Geld-Course.

Hamburg, den 16 October.

    • Amsterdam Bco. 34 $$\frac{3}{8}$$ St.
    • dito Cassa 106 $$\frac{3}{4}$$ fl.
    kurze Sicht.
    • dito Bco. 34 $$\frac{9}{16}$$ St.
    • dito Cassa 107 fl.
    • Bordeaux 26 $$\frac{3}{16}$$ S.
    • Paris 26 $$\frac{3}{16}$$ S.
    • Basel
    2 Monat dato.
    • Genua 83 gr.
    • Livorno 89
    Uso von 3 Monat dato.
  • Breslau in Banco 42 $$\frac{13}{16}$$ ßl. 6 Wochen dato.

per 100 Rthlr. Bco.

  • Copenh. Cour. Rthlr. kurze Sicht.
  • dito 2 Monat dato.
    • Prager Cour. Br. 208 Rthlr.
    • Wien C. pr. Cassa Br. 208 Rthlr.
    • Augsburg. Cour. 142¾ Rthlr.
    6 Woch. dato.

Geld-Cours.

  • Schlesw. Holst. Spec. 4 besser
    • Hamburger Cour.
    • Dän. gr. Cour. 20½
    • Schillinge
    • Neue Stücke 24 $$\frac{8}{4}$$
    • Preussisch Cour. pC.
    schlechter als Banco.
  • Louis - u. Frd’or. 11 Mk. 11½ ßl. das St. in Bco.
  • Louis - u. Frd’or. 14 Mk. 1 $$\frac{1}{4}$$ ß. das St. in Cour.
  • Neue Stücke 30 ßl. 11 pf. das St. in Cour.

Einberufung von Conſcribirten.

Der Alt-Vater Johann Ludolph Koͤhlert in Bar - dowick, Cantons Bardowick, fordert ſeinen Sohn, Chriſtoph Nicolaus Koͤhlert, auf, ſich eiligſt nach Hauſe zu begeben, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Jch fordre meinen Sohn, Friedr. Auguſt Janſen, welcher bereits Jahre abweſend iſt, hiemit auf, ſich ſofort einzufinden und der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Heinr. Chriſt. Janſen.

Jch fordere meinen Sohn, Joh. Died. von Seg - gern, Conſcribirten der Claſſe von 1812, auf, ſich ſofort bey mir einzufinden, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Joh. Fried. v. Seggern.

Meinen Sohn Reinhard, welcher im April 1810 in die Fremde gegangen[u]nd ſeitdem keine Nach - richt von ſeinem Aufenthalt gegeben hat, fordere ich hiemit dringend auf, zu ſeinen Eltern zuruͤck zu kommen und der Conſcription von 1812 Genuͤge zu leiſten.

Claus Woltmann.

Detje Hamm und Barthold Hinck werden von ihren Eltern erſucht, ſchleunigſt nach Hauſe zu kommen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Hinrich Hamm und Hinck.

Joſeph Lucas Chriſtian Rode, der uͤber 5 Jahre von hier abweſend iſt, wird von ſeiner Stiefmutter aufgefordert, ungeſaͤumt zu Hauſe zu kommen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten und drohendes Ungluͤck abzuwenden.

Meinen Sohn, Johann Jacob Soltau, der ſich den 31ſten December 1811 entfernt hat, fordre ich hiedurch auf, ſich ſogleich einzufinden, um der Con - ſcription Genuͤge zu leiſten.

Jacob Soltau.

Allen unſern Verwandten und Freunden haben wir die Ehre, hiemit den fuͤr uns traurigen To - desfall unſers geliebten Vaters, des ehemaligen Erb-Land-Droſten Gothard Ludewig von Bar bekannt zu machen; ſein Tod erfolgte am 6ten, in ſeinem 86ſten Lebensjahre, nachdem er am 4ten dieſes von einem Schlagfluß war befallen worden.

Auguſt von Bar, im Namen meiner ſaͤmmtlichen Geſchwiſter.

Sanft entſchlief nach ſechsmonatlichen Leiden zu einem beſſern Leben am 7ten October d. J. un - ſere innigſt geliebte Tochter Magdalena Lucia von Buchwaldt, Stifts-Dame des adelichen Stif - tes Jtzehoe, im 28ſten Jahre ihres Alters. Sol - ches zeigen wir tief gebeugte Eltern der Verewig - ten unſern ſaͤmmtlichen Verwandten und Freun - den, unter Verbittung der Beyleidsbezeugungen, hiedurch ſchuldigſt an.

C. v. Buchwaldt. F. S. v. Buchwaldt, geb. Graͤfin v. Moltke.

Am 14ten October ſtarb meine innigſt geliebte Tochter, Anna Margaretha Wunder, verwitt - wete Gaevers, in ihrem 34ſten Lebensjahre. Jhre 2 unmuͤndigen Kinder beweinen mit mir dieſen herben Verluſt.

Sel. F. D. Wunder Wwe.

Heute ward meine Frau von einem geſunden Maͤdchen entbunden.

J. Heine, in Firma Gebruͤder Heine.

Heute gebahr meine liebe Frau, geb. Vers - mann, mir eine geſunde Tochter.

Auguſt Schwarz.
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Geſtern ward meine Frau, geb. Oldenburg, von einem geſunden Knaben gluͤcklich entbunden.

Johann Nicolaſ Schmilinsky.

Den 16ten October gebahr meine Frau ein Maͤdchen.

Behrmann, Notaire.

Unſere am heutigen Tage vollzogene eheliche Verbindung zeigen wir hiedurch allen unſern hieſi - gen und auswaͤrtigen Freunden und Bekan[n]ten ergebenſt an.

Emannel Jſaac Getting. Doris Oppenheim.

Jn meinem ſeit 18 Jahren beſtehenden pharma - ce[u]tiſch-chemiſchen Jnſtitut wird naͤchſte Oſtern ein neuer Curſus eroͤffnet. Wer mit antreten will, beliebe ſich bald bey mir zu melden. Der Plan der Einrichtung dieſer Lehr-Anſtalt iſt bey Friedrich Perthes, Buchhaͤndler in Hamburg, ein - zuſehen.

D. Johann Bartholmaͤ Tromsdorf, Hofrath und Profeſſor zu Erfurt.

Jn Erfurt iſt eine der vorzuͤglichſten Apotheken, die in dem beſten Rufe ſteht und mit einem com - pleten Waarenlager verſehen iſt, aus freyer Hand zu verkaufen. Nachricht davon giebt die Hen - ningsſche Buchhandlung in Erfurt.

Bey Herold und Wahlſtab in Luͤneburg und in allen Buchhandlungen ſind nun ganz vollſtaͤndig zu haben:

Draͤſeke’ns Predigten fuͤr denkende Verehrer Jeſus. 5 Baͤnde in gr. 8. Mit dem Bildniſſe des Herrn Verfaſſers. 6 Rthlr. 4 Ggr.

Jn einem Zeitalter, wie das unſrige, muß jedes Buch doppelt hochgeſchaͤtzt werden, welches das ſtill aber maͤchtig ſich regende Beduͤrfniß aͤcht re - ligioͤſer Erbauung erweckt, erhaͤlt und befriedigt,[u]nd dem Herzen, das nach dem Hoͤhern duͤrſtet, Beruhigung, Troſt und Staͤrkung darbietet. Daß eine große Menge chriſtlicher Leſer dieſe geiſtvolle in allen Zeitſchriften geprieſene Erbauungsſchrift als ein Buch dieſer Art anſiehet, bewei - ſet der Umſtand, daß der erſte Theil ſchon eine zweyte Auflage erlebt hat, und ſoll die Stimme des Einzelnen, wie billig, wenn er ein Kenner iſt, etwa gelten, ſo koͤnnen wir das Urtheil des jetzt ſchon verewigten Oberhofpredigers Reinhard aus einem Brief vom Auguſt d. J., der vor[u]ns liegt, anfuͤhren, welcher von dieſen Predigten verſichert: Sie haͤtten ihm auf ſeinem Krankenlager zur Er - bauung gedient und er habe ſich maͤchtig erquicktgefuͤhlt durch den aͤchten Geiſt des Evangelii, der in dieſen Predigten walte, ſo, daß er ſie nach Jnhalt und Form unter die beſten, welche ihm be - kannt geworden, zaͤhlen muͤſſe.

Von demſelben Verfaſſer und in demſelben Ver - lage iſt auch noch eine neue Sammlung von Pre - digten aus der neueſten Zeit, hoͤchſt intereſſanten Jnhalts, unter dem Titel:

Hinweiſungen auf das Eine, was Noth iſt, erſchienen. 482 S. in gr. 8. Preis 1 Rthlr. 12 Gr.

Welthiſtoriſches Erinnerungs-Blatt. gr. 8. Brochirt 8 ßl.

Zu einer gruͤndlichen und zuſammenhaͤngenden Geſchichts-Kenntniß ſind Namen und Zahlen die nothwendige Grundlage und gleichſam der Rahmen (Cadre), in welchem die Begebenheiten eingeſchich - tet werden koͤnnen. Wie ſchwer aber das Behal - ten derſelben dem Gedaͤchtniſſe faͤllt, iſt bekannt, und jedes Erleichterungs-Mittel muß willkommen ſeyn. Es ſcheint daher ein gluͤcklicher Gedanke in dieſem Blatte ausgefuͤhrt zu ſeyn, wenn wichtige Begebenheiten, die gleich weit von Chriſti Geburt entfernt ſind, zuſammengeſtellt werden, wodurch dem Gedaͤchtniß das Behalten erleichtert, und dem Nachdenken manche Betrachtung zugefuͤhrt wird. Die Jahrszahl ſteht in der Mitte der beyden Col - lumnen; und ſo befinden ſich Napoleon (als Kay - ſer) und Ninus, oder das Groß-Aſſyriſche Reich, bey der Zahl 1804; Cadmus und Vasko de Gama bey 1598; Joſua in Canaan und die Os - mannen in Conſtantinopel bey 1453. Man ver - gleiche Aehnlichkeit und Verſchiedenheit!

Daß am 1ſten October ſeine Tuch-Handlung im Laden in dem Eckhauſe an der Zuchthausſtraße, an der Alſter, No. 139, eroͤffnet hat, zeiget ſeinen Freunden und Bekannten ergebenſt an

Hermann Riemann.

Meine Wohnung iſt jetzt: kleine Reichenſtraße No. 124.

Daniel Schnelle, Avoné am Kayſerlichen Gerichtshofe.

Von der bekannten Amſinckſchen Fabrik ſind alle Sorten Meßingdrath zu den billigſten Preiſen zu haben, bey Zimbert Joachim Steetz, Kehrwieder No. 11. C. 3.

Bekanntmachung und Aufforderung an Stappſche Schuldner.

Demnach unterm 18ten September d. J. uͤber den Nachlaß des weyland Ka[u]fmanns, Spediteurs und Bierbra[u]ers Johann Jacob Stapp, zu Celle, der Concurs erkannt und der unterzeichnete Pro - curator zum Curator bonorum interimistico vom Koͤnigl. Diſtricts-Tribunale hieſelbſt beſtellt iſt, ſo fordert derſelbe alle und jede, die dem verſtor -[8]benen Kaufmann Johann Jacob Stapp aus irgend einem Grunde ſchuldig ſind, hiedurch auf, ſich bin - nen Sechs Wochen, vom heutigen Dato an, ſo gewiß mit ihm abzufinden, als er im Gegentheil ſofort gerichtliche Klage gegen die ſaͤumigen Schuldner zu erheben ſich gezwungen ſehen wird.

Der Procurator S. P. Gans, als Stappſcher Curator bonorum in - terimistices und Curator ad lites.

Auf Anſuchen der Wittwe Dorothea Maria Haͤ - deler zu Hamburg wird die derſelben zuſtaͤndige volle Hofe im Dorfe Fiſchbeck, Amts Tremsbuͤttel, mit dem dabey befindlichen voͤlligen Jnventario, am 10ten November dieſes Jahrs, iſt Dienſtag nach dem 24ſten Trinitatis-Sonntage, als der Mar - tini-Tag, oͤffentlich, alternative, zur Verpachtung auf mehrere Jahre und zum Verkauf aufgeboten werden.

Liebhaber dazu koͤnnen ſich beregten Tages, Vor - mittags 10 Uhr, auf der Koͤnigl. Amtſtube zu Tremsbuͤttel einfinden, auch die Bedingungen 14 Tage ante terminum daſelbſt und auf dem Hofe einſehen, ſo wie auch auf dem letztern Gelegen - heit und Anweiſung zur Beſichtigung gegeben wer - den wird.

von Lowtzow.

Die vom Moskowiſchen Adelichen Vormund - ſchafts-Gerichte beſtaͤtigten Vormuͤnder der Nach - laſſenſchaft und Kinder des in Frankreich verſtor - benen Capitains Nicolay von Luginin laden hie - mit alle diejenigen, denen obgemeldeter Capitain von Luginin fuͤr ſeine eigene Perſon ſowol, als durch Buͤrgſchaft ſchuldig verblieben ſeyn koͤnnte, ein, ſich mit ihren in Haͤnden habenden Schuld - ſcheinen und Documenten binnen dem nach den Geſetzen anbera[u]mten Termine bey dem Herrn wuͤrklichen Staats-Rath und Ritter Joachim von Koͤnecke, wohnhaft im Moskowiſchen Fuͤndlings - Hauſe, zu melden. Alle abſeiten des verſtorbenen Nicolay von Luginin gegebene Vollmachten werden hiemit foͤrmlich ann[u]llirt.

Nachricht.

Von der jetzt im Zuge begriffenen und bis zur naͤchſt bevorſtehenden Woche beendigt werdenden letzten Claſſe der 111ten Kayſerl. Hollaͤndiſchen Claſſen-Lotterie ſind bereits Funfzig Ziehungs-Li - ſten, mit Jnbegriff der ganzen Tagesziehung vom 12ten d. M., bey uns eingetroffen. Jn Folge deſſen ſind die Haupt-Gewinne von 200000 Fl., 80000 Fl., 25000 Fl., 20000 Fl., 15000 Fl., 12500 Fl., 2 von 10000 Fl., nebſt mehrern bedeu - tenden Praͤmien und Gewinnen noch im Gluͤcks - rade befindlich.

Qualificirtes und privilegirtes Bureau Kayſerl. Hollaͤnd. Claſſen-Lotterie, Moͤnkedamm No. 87. Heine Sohn et Co.

Die fruͤher angezeigte Auction verſchiedener Baͤume, Geſtraͤuche ꝛc. der Flottbecker Baumſchule wird am 26ſten October, Morgens um 9 Uhr, ihren Anfang nehmen, ſo wie an folgenden Tagen, wovon die Verzeichniſſe in Hamburg bey Herrn H. Vernunfft, Muͤhlenbruͤcke No. 41, in Altona bey Herrn J. H. Reincke, Seſtermannsſtraße No. 281, und in der Baumſchule ſelbſt zu bekommen ſind.

James Booth.

Am Freytag, den 30ſten October, ſoll im Roͤ - dingsmarkt W. S. No. 29, des Morgens um 10½ Uhr, eine kleine Parthey neuen Malth. Cumin in bequemen Cavelingen in Auction verkauft werden, durch die Makler Schaͤfer, J. H. L. Moller, Hop - pius, Kaliſch, Haupt und Oehrens.

Friederich Franz, von Gottes Gnaden ſouverainer Herzog zu Mecklenburg ꝛc.

Wir haben zum öffentlich meiſtbietenden Verkauf Unſers im ritterſchaftlichen Amte Crivitz belegenen, incamerirten Guts Friederichsruh mit dem Bauerndorf Golden - bow, einen abermaligen und letzten Termin auf den 10ten November d. J. beraumet. Citiren daher die Kauf - liebhaber, ſich gedachten Tages, früh um 10 Uhr, hieſelbſt vor Unſerer Cammer einzufinden, ihren Bot und Ueberbot zu Protocoll zu geben, und zu gewärtigen, daß dem ir - gend annehmlich Meiſtbierenden der Zuſchlag wird ertheilt werden. Zugleich wird als eine unabläßige Bedingnug be - merkt, daß ein Zehntel des Kaufgeldes in baarem Gelde berichtigt werden muß, die übrigen Neunzehntel aber in Schuldentilgungs-Caſſe-Papieren berichtigt werden kön - nen. Die hohe und Mittel-Jagd auf der Guts-Feldmark wird von dieſem Verkaufe ausbeſchieden und bleibt zur Be - nutzung Unſerer Jagd - und Forſt-Bedienten reſervirt. Die Tradition des Guts wird gleich nach Unſerer höchſteige - nen Genehmigung des Zuſchlags, und nachdem von dem Käufer die erſte Zahlung geſchehen iſt, erfolgen. Die Ein - ſicht der Kaufbedingungen kann 3 Wochen vor dem Termin in Unſerer Cammer-Regiſtratur geſchehen, auch werden ſolche abſchriftlich für die Gebühr mitgetheilt. Wornach Kaufliebhaher ſich zu richten. Gegeben auf Unſerer Feſtung

Ad Mandatum Sereniſſimi proprium. Herzogl. Mecklend. Cammer. W. v. Brüning.

Der hieſige Tiſchlermeiſter Johann Greger hat ſich für inſolvent erklärt und es iſt daher unterm heutigen Dato der Concurs erkannt worden.

Solchemnach werden von Bürgermeiſter und Rath die - ſer Stadt alle und jede, welche an die Haabe und Güter des gedachten Tiſchlermeiſters Johann Greger als Gläu - biger oder ſonſt aus irgend einem Grunde Anſprüche zu haben vermeynen, imgleichen alle, die demſelben mit Schul - den verhaftet ſind, oder etwas pfandweiſe von ihm be - ſitzen, und zwar erſtere bey Strafe der Präcluſion, letztere reſp. bey Strafe doppelter Zahlung und Verluſt des Pfand - rechts, hiemit ein - für allemal, mithin peremtoriſch gela - den, daß ſie, die Einheimiſchen, am 10ten November, die Auswärtigen aber, unter Beſtellung eines Procuratoris ad acta, am 18ten December d. J. hierſelbſt auf dem Rath - hauſe ſich gehörig angeben, die zur Begründung ihrer An - ſprüche dienenden Documente in Original produciren und davon beglaubte Abſchriften bey den Acten zurücklaſſen, mit der Verwarnung, daß gegen diejenigen, welche ſolches verabſäumen, die Strafe reſpective der Präcluſion, des ewigen Stillſchweigens, der doppelten Zahlung und ſonſt den Rechten gemäß werde erkannt werden.

Wornach ſich zu achten.

Bürgermeiſter und Rath der Stadt Kiel.

About this transcription

TextAm Sonnabend, den 17. Oktober
Author[unknown]
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Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T09:59:31Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Sonnabend, den 17. Oktober . Hamburg1812. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

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