PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1812. (Am Dienſtage, den 20 October.)
No. 168.

On écrit de Moscou, que dans la première semaine de Juin, il y est arrivé un homme qui disoit s’appeler Schmidt, et être natif de Wurtzbourg. Cet homme, que de fortes rai - sons font soupçonner d’être Anglais de nation, et de porter un nom supposé, étoit accom - pagné d’un aide-de-camp du prince d’Olden - bourg, qui avoit aussi pris un autre nom. Tous deux s’établirent dans une maison située à Woronzoff, à quatre werstes de Moscou, vers le chemin de Kalouga. Peu de jours après leur établissement dans cette maison, plus de cinq cents ouvriers y étoient déjà réunis; des gardes furent places aux portes, et l’on interdit l’entrée de la maison à qui - conque n’y étoit pas employé. Les directeurs de cet atelier firent alors la demande d’une quantité énorme de limaille de fer, et l’on commanda au fabricant nommé Preitre pour 45000 roubles d’huile de vitriol. Preitre fit bientôt sa première livraison, et reçut comp - tant 20000 roubles; sa seconde livraison, qui est de 1500 pouds, se trouve encore à sa fa - brique éloignée de Moscou d’environ qua - rante werstes; elle ètoit à la disposition du gouverneur Rostopchin. Celui-ci publia, le 4 Septembre, un avertissement pour que le peuple ne s’effrayât pas d’une explosion qui pourroit avoir lieu le lendemain; c’étoit, disoit-il, l’essai d’une machine inventée pour exterminer l’armèe française, et l’on etoit sûr du sucdés. La machine ne fut préte que le 8; on en fit l’essai le même jour; mais cette espèce de ballon ne put quitter la terre. Le bruit se répandit alors qu’on travaillot à y faire des changemens, et peu de jours après, les habitans apprirent qu'on avoit〈…〉〈…〉 à

Aus Moscau wird gemeldet, daß in der erſten Woche des Junii daſelbſt ein Menſch angekommen, der, wie er ſagte, Schmidt hieße und aus Wuͤrz - burg gebuͤrtig ſey. Dieſer Menſch, der, wie man ſtarke Urſache zu glauben hat, ein Englaͤnder war, und einen falſchen Namen fuͤhrte, war von einem Adjutanten des Prinzen von Oldenburg begleitet, der auch einen andern Namen angenommen hatte. Beyde ließen ſich in einem Hauſe zu Woronzow, 4 Werſte von Moscau, auf dem Wege nach Ka - luga nieder. Wenige Tage nach ihrer Niederlaſ - ſung in dieſem Hauſe waren daſelbſt ſchon 500 Arbeiter verſammelt. Es wurden Wachen an die Th[ ] ren geſtellt, und man v[ e] rbot jedem den Eingang in das Haus, der darin nicht angeſtellt war. Die Directeurs dieſer Werkſtaͤtte verlangten nun eine ungeheure Quantitaͤt Eiſenſpaͤne, und dem Fabri - kanten, Namens Preitre, wurde aufgetragen, fuͤr 45000 Rub. Vitriol-Oel zu liefern. Preitre ſandte bald ſeine erſte Lieferung ab und erhielt baar 20000 Rubel. Seine zweyte Lieferung von 1500 Puds befindet ſich noch auf ſeiner Fabrik, die un - gefaͤhr 40 Werſte von Moscau liegt; ſie war zur Dispoſition des Gouverneurs Roſtopſchin. Die - ſer machte unterm 4ten September bekannt, daß ſich das Volk nicht vor einer Exploſion erſchrecken moͤchte, die am folgenden Tage ſtatt finden koͤnnte. Es ſey, ſagte er, der Verſuch einer Maſchine, um die Franzoͤſ. Armee auszurotten, und man war des Erfolgs gewiß. Die Maſchine war erſt am 8ten bereit. Man machte den Verſuch damit am ſe[ l] bigen Tage; allein dieſe Art. Ballon konnte nicht von der Erde aufſteigen. Nun verbreitete ſich das Geruͤcht, daß man beſchaͤftigt ſey, Veraͤn - derungen dabey anzubringen, und wenige Tage nachher erfuhren die Einwohner, daß man dieſem Project entſagt habe, um ſich mit der Verferti -

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ce projet pour s’occuper de la fabrication d’ar - tifices destinés a incendier la ville, si notre armée se présentoit pour l’occuper.

Il paroit que le soi-disant Schmidt étoit ar - rivé de Vienne, muni de passe-ports pour entrer en Russie, et de lettres de crédit qui lui avoient été remises par le ministre russe près la cour impériale d’Autriche. Il n’a quitté Moscou que deux ou trois jours après l’éntrée victorieuse de la Grande-Armee dans cette capitale.

S. Exc., Mgr. le duc de Feltre, ministre de la guerre, a commandé à M. Charles Albert, mécanicien, cinq cents moulins portatifs desti - nés pour la grande armée. Ces cinq cents moulins ont été confectionnés en trente-un jours, et expédiés en poste par les fourgons de la garde imperiale. M. Albert, pour - moigner sa satisfaction aux ouvriers qui ont concouru à ces travaux, leur a donné le bou - quet des moulins dimanche dernier, jour - morable de réjouissance publique pour la prise de Moscou. Le banquet a eu lieu dans la vaste cour des petites écuries, devant les ate - liers de construction, plusieurs centaines d’artistes et d’ouvriers ont été réunis. M. Albert a porté entre autres les toast suivans:

A Napoléon-le-Grand, puissent ses aigles victorieuses planer sur toutes les capitales de l’Europe.

A la grande armée, puisse la continuation de ses victoires soumettre le dernier des en - nemis de la France et du repos du monde.

Chacun des convives a été servi d’un mor - ceau de pain dont la farine a été faite par ces monlins.

Le physicien Robertson est arrivé de Vienne à Liége, sa ville natale. Il se propose d’y faire sa 48e ascension aerostatique.

Mad. la duchesse d’Otrante, épouse de M. le sénateur duc d’Otrante, est morte, le 9 de ce mois, dans sa terre de Ferriéres, départe - ment de Seine et Mare.

Avis du gouverneur-général de Moscou.

L’Empereur m’a contié le soin de faire établir un ballon qui sera assez fort pour en - lever 50 hommes qui le dirigeront dans tous sens avec et contre le vent. Vous saurez un jour ce qui résultera de ce ballon, et vous vous en réjouirez. Si le tems est beau de - main ou après, j’en ferai faire l’épreuve chez moi. Je vous en avertis, afin qu’en le vo - yant vous ne pensiez pas qu’il vient du scélé - rat. Il est fait au contraire pour sa perte.

Le général Platoff, supposant que S. M. l’Empereur était déjà ici, est arrivé à Moscou et s’est rendu directement chez moi. Il re - part ce soir pour l’armée, afin d’être à tems pour la bataille, et pour chanter des Te Deum.

Extraits des gazettes de Moscou.

Le commandant en chef des armées russes, prince Kutusoff, conformément aux devoirs

gung von Feuerwerken zu beſchaͤftigen, die be - ſtimmt worden, die Stadt in Brand zu ſtecken, wenn unſere Armee ſie einnehmen wolle.

Es ſcheint, daß der angebliche Schmidt von Wien angekommen war, mit Paͤſſen nach Rußland und mit Creditbriefen verſehen, die ihm von dem Ruß. Geſandten bey dem Kayſerl. Oeſterreichiſchen Hofe zugeſtellt waren. Erſt 2 bis 3 Tage nach dem ſiegreichen Einzuge der großen Armee in dieſe Ha[ upt] ſtadt hatte er Moscau verlaſſen.

Se. Exc., der Kriegsminiſter, Herzog von Feltre, hatte dem Mechanicus, Hrn. Charles Albert, die Verfertigung von 500 tragbaren Kornmuͤhlen fuͤr die große Armee aufgetragen. Dieſe 500 Muͤhlen ſind in 31 Tagen verfertigt und auf den Wagen der Kayſerl. Garde zur großen Armee abgeſandt worden. Um den Leuten, die an den Arbeiten Theil genommen, ſeine Zufriedenheit zu bezeugen, gab ihnen Herr Albert letzten Sonntag, am Tage wegen der oͤffentlichen Freudensbezeugungen uͤber die Einnahme von Moscau, das Muͤhlenfeſt. Das Banquet ward in dem großen Hofe der kleinen Pferdeſtaͤlle vor den Bauwerkſtaͤtten gegeben, wo mehrere hundert Arbeitsleute verſammelt waren. Herr Albert brachte unter andern folgende Toaſts aus:

Napoleon der Große! Moͤgen ſeine ſiegreichen Adler uͤber alle Hauptſtaͤdte Europa’s ſchweben!

Der großen Armee! Moͤgen ihre fortdauernden Siege bald den letzten Feind Frankreichs und der Ruhe der Welt unterwerfen!

Einem jeden der Gaͤſte ward unter andern ein Stuͤck Brodt gereicht, wovon das Mehl durch jene Muͤhlen gemahlen worden.

Der Aerona[u]t Robertſon iſt von Wien zu Luͤt - tich, ſeiner Geburtsſtadt, angekommen. Er will daſelbſt ſeine 48ſte Luftfahrt halten.

Die Frau Herzogin von Otrante iſt am 9ten dieſes auf ihrem Landſitze Ferrieres im Seine - und Marne-Departement geſtorben.

Bekanntmachung des General-Gouverneurs von Moscau.

Der Kayſer hat mir die Sorge uͤbertragen, einen Ballon verfertigen zu laſſen, der ſtark genug iſt, 50 Mann in ſich zu faſſen, die ihn in jeder Rich - tung mit und gegen den Wind dirigiren werden. Jhr werdet dereinſt die Folgen dieſes Ballons er - fahren und euch daruͤber freuen. Jſt morgen oder uͤbermorgen das Wetter guͤnſtig, ſo werde ich einen Verſuch damit bey mir anſtellen laſſen. Jch be - nachrichtige euch davon, damit, wenn ihr ihn ſeht, ihr nicht glaubt, daß er von dem Boͤſewicht her - kommt. Er iſt vielmehr zu deſſen Verderben ver - fertigt worden.

Da General Platow glaubte, daß Se. Majeſtaͤt der Kayſer ſchon hier waͤre, ſo iſt er zu Moscau angekommen und hat ſich directe zu mir begeben. Er reiſete dieſen Abend wieder zur Armee ab, um bey Zeiten bey der Schlacht zu ſeyn und um Te Deum zu ſingen.

Aus den Zeitungen von Moscau.

Der Oberbefehlshaber der Ruß. Armeen, Fuͤrſt

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d’un chrétien, se rendit la veille de son - part pour les armées, à l’église métropoli - taine de Kazan, pour y implorer l’aide du Très-Haut. Après le Te Deum, l’archi-prêtre remit à ce grand capitaine des guerriers de la Russie une sainte croix et l’aspergea de la sainte eau bénite. Après quoi, il lui fit hommage d’une belle image de Notre-Dame de Kazan, enrichie d’ornemens en or. L’homme célèbre, pénétré de la foi ayant reçu cette sainte offrande, la suspendit à son cou, en implorant avec beaucoup de ferveur la - nédiction du Tout-Puissant. Cependant le temple se remplissait d’une foule immense de peuple qui, versant des larmes de joie et d’attendrissement, bénissait ce héros prêt à partir. Tous élevaient avec vénération vers le ciel leurs voeux et leurs bénédictions pour le monarque sacré qui daigné confier la con - duite des braves guerriers de la Russie à ce grand-homme si expérimenté dans l’art de la guerre, et vrai fils de la patrie. Tous les coeurs étaient pleins d’une ferme confiance dans les armes russes.

Bulletin du gouverneur-général de Moscou.

S. A. S. le prince Kutusoff, afin de se réunir plus tôt aux troupes qui allaient le re - joindre, a quitté Mojaisk pour venir occuper un endroit fortifié, il est probable que l’ennemi ne se présentera pas de si tôt. On va envoyer un prince 48 canons avec des mu - nitions. Il dit qu’il défendra Moscou jusqu’à la dernèire goutte de son sang, et qu’il est prêt à se battre même dans les rues de cette ville. On a fermé les tribunaux; mais que cela ne vous inquiéte point, mes amis, il faut mettre les affaires en ordre. Nous n’avons pas besoin de tribunaux pour faire le procès au scélérat; si cependant ils me devenanient nécessaires, je prendrais des jeunes gens de la ville et de la campagne. Dans deux ou trois jours je donnerai le signal. Armez-vous bien de haches et de piques, et si vous vou - lez faire mieux, prenez des fourches à trois dents. Le Français n’est pas plus lourd qu’une gerbe de blé. Demain j’irai voir les blessés à l’hôpital Sainte-Catherine; j’y ferai dire une messe et bénir l’eau bour leur prompte guérison. Pour moi je me porte bien; j’avais mal à un oeil, mais maintenant je peux très-bien voir des deux.

Signé: Comte Rastopschin.

On savait depuis long-tems combien les Russes trahissaient la verité sans aucune es - pèce de ménagement dans leurs relations offi - cielles; mais ils n’avaient jamais été aussi loin qu’ils viennent de le faire dans la rela - tion publiée par la Gazette de Saint-Peters - bourg du 13 Septembre, de la grande bataille de la Moskwa. Nous venons de recevoir cette piece vraiement curieuse, et nous nous empressons de la mettre sous les yeux de nos lecteurs.

Kutuſow, begab ſich, den Pflichten eines Chriſten gemaͤß, am Tage vor ſeiner Abreiſe zu den Ar - meen, nach der Metropolitan-Kirche von Kaſan, um daſelbſt den Beyſtand des Allerhoͤchſten anzu - ſtehen. Nach dem Te Deum uͤbergab der Erz - prieſter dieſem großen Feldherrn der Rußiſchen Krieger ein heiliges Kreuz, und beſprengte es mit Weihwaſſer. Hierauf verehrte er ihm ein ſchoͤnes Bild der heiligen Mutter von Kaſan mit goldnen Zierrathen beſetzt. Von dem Glauben durchdrun - gen, empfieng dieſer beruͤhmte Mann dieſes heilige Opfer, hieng es um ſeinen Hals und flehte in - bruͤnſtig um den Segen des Allmaͤchtigen. Jn - deſſen fuͤllte ſich die Kirche mit einer unendlichen Menge Menſchen, welche Thraͤnen der Freude und Ruͤhrung vergoſſen und den Helden ſegneten, der im Begriff ſtand, abzureiſen. Alle erhoben vereh - rungsvoll ihre Wuͤnſche und Segnungen zum Him - mel fuͤr den Monarchen, der geruhet hat, die Lei - tung der braven Krieger Rußlands, dieſem großen, in der Kriegskunſt ſo erfahrnen Manne und wah - ren Sohne Rußlands anzuvertrauen. Aller Her - zen voll feſten Zutrauens auf die Rußiſchen Waffen.

Bulletin uͤber die Schlacht an der Moskwa.

S. D. der Fuͤrſt Kutuſoff hat, um ſich deſto eher mit den zu ihm ſtoßenden Truppen vereinigen zu koͤnnen und eine feſte Stellung da zu nehmen, wo es wahrſcheinlich iſt, daß der Feind nicht ſo leicht hinkommen wird, Mojaisk verlaſſen. Man wird dem Fuͤrſten 48 Kanonen ſchicken. Er ſagt, er werde Moskwa bis auf den letzten Blutstropfen vertheidigen, und ſey entſchloſſen, ſich ſelbſt in den Straßen von Moskwa zu ſchlagen. Die Gerichts - hoͤfe ſind geſchloſſen; aber meine Freunde, laßt euch das nicht beunruhigen. Wir brauchen keine Gerichtshoͤfe, um dem Boͤſewicht den Prozeß zu machen; ſollte ich dennoch deren beduͤrfen, ſo wuͤrde ich dazu junge Leute aus der Stadt und vom Lande nehmen. Jn zwey oder drey Tagen werde ich das Signal geben. Dann bewaffnet euch mit Hacken und Piken, oder wollt ihr noch beſſer th[un], ſo nehmt Heugabeln mit drey Zacken. Ein Franzoſe iſt nicht ſchwerer als eine Korngarbe. Morgen will ich die Verwunderen in dem St. Catharinen - Hoſpital beſuchen, daſelbſt eine Meſſe leſen und zu ihrer ſchnelleren Heilung das Waſſer weihen laſſen. Was mich anlangt, ſo befinde ich mich wohl; ich litt etwas an einem Auge; aber jetzt ſehe ich wieder recht gut mit beyden.

Unterz. Graf Raſtopſchin.

Seit langer Zeit wußte man, wie ſehr die Ruſſen die Wahrheit ohne alle Schonung in ihren officiel - len Berichten verletzen; allein ſie giengen nie ſo weit, als wie ſie es in dem Bericht gethan haben, der in der Petersburger Hofzeitung vom 13ten September uͤber die große Schlacht an der Moskwa bekannt gemacht worden. Wir haben dieſe ſonder - bare Piece erhalten, und eilen, ſie unſern Leſern vorzulegen:

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C’est dans la position de Mojaïsk que l’ar - mée russe a accepté la bataille qui lui a été offerte par l’Empereur Napoléon.

Des combats continuels, que la nuit seule a interrompus, ont rempli les journées des 5, 6 et 7 Septembre (nouveau style).

C’est sur l’aile gauche, commandée en vertu d’une nouvelle disposition par le prince Bagration, que les principaux efforts de l’en - nemi se sont dirigés avec une persévérance et un acharnement extraordinaires; mais le prince Kutusow, qui y avait posté dans la journée du 7 une masse de troupes considé - rable en embuscade, a tourné et mis en - route l’ennemi, au moment il croyait avoir tourné l’aile gauche de l’armée russe.

Ce matin, lorsque S. M. l’Empereur, à l’occasion de sa fête, allait se rendre à l’é - glise d’Alexandre-Newski, il lui arriva, de la part du prince Kutusow, le plus beau bou - quet, par la nouvelle que la victoire était en - fin restée à l’armée russe.

Les détails ne sont pas connus jusqu’ici. L’ennemi a céder le champ de bataille, et s’est retiré de plusieurs werstes. Il est en pleine déroute, et nos troupes le poursuivent.

Un grand nombre de prisonniers et de ca - nons sont tombés au pouvoir du vainqueur. Le prince Bagration est blessé par une balle à la cuisse.

Il a été chanté sur-le-Champ un Te Deum solennel. Le prince Kutusow a été nommé maréchal d’Empire, et a reçu une gratification de 100000 roubles. S. M. a fait distribuer cinq roubles à chacun de nos braves. On attend les détails de cette victoire mémorable.

(Journal de l’Empire.)

On vient de publier dans cette ville un décret impérial, rendu au quartier-général de Smolensk, le 23 Août, et dont voici les dis - positions:

1. La ligne des douanes qui sépare la Hol - lande des anciens départemens de l’Empire, sera levée le 1er Octobre 1812. 2. La ligne des douanes placée entre les départemens de la Hollande et ceux des Bouches-de-l’Elbe, du Weser, de l’Ems-Supérieur et de la Lippe, est provisoirement conservée jusqu’à ce qu’il en soit autrement ordonné.

Le brick le Have a rencontré l’escadre amé - ricaine le 28 Juillet, par le 34e degré de la - titude, et le 27e de longitude. Un officier du Président l’aborda, et l’informa que dans le combat qu’il a eu avec le Belvedère, le Président a eu 17 hommes tués ou blessés, dont 11 l’ont été par l’explosion d’un canon. Deux officiers, Bird et Taylor, ont été tués, et le commodore Rodgers a été légèrement blessé. L’escadre avoit été jusque devant le rocher de Lisbonne.

Jn der Stellung bey Mojaisk hat die Rußiſche Armee die Schlacht angenommen, die ihr von dem Kayſer Napoleon angeboten worden.

Am 5ten, 6ten und 7ten waren beſtaͤndige Ge - fechte, die nur durch die Nacht unterbrochen wurden.

Der Feind richtete beſonders gegen den linken Fluͤgel, der kraft einer neuen Diſpoſition von dem Fuͤrſten Bagration commandirt wurde, ſeine An - ſtrengungen mit einer außerordentlichen Hartnaͤckig - keit und Erbitterung; allein der Fuͤrſt Kutuſow, der am 7ten eine betraͤchtliche Truppenmaſſe da - ſelbſt in Hinterhalt geſtellt hatte, tournirte und ſchlug den Feind in dem Augenblick, wo er den linken Fluͤgel der Rußiſchen Armee glaubte um - gangen zu haben.

Als ſich dieſen Morgen Se. Kayſerl. Majeſtaͤt wegen Jhres Namensfeſtes nach der St. Alexander Newski Kirche verfuͤgen wollten, erhielten Aller - hoͤchſtdieſelben von dem Fuͤrſten von Kutuſow das ſchoͤnſte Bouquet durch die Nachricht, daß der Sieg endlich der Rußiſchen Armee verblieben ſey.

Die Details ſind bis jetzt noch nicht bekannt. Der Feind hat das Schlachtfeld raͤumen muͤſſen und ſich mehrere Werſte weit zuruͤckgezogen. Er iſt in vollem Ruͤckzuge und unſre Truppen verfol - gen ihn.

Eine Menge Gefangene und Kanonen ſind dem Sieger in die Haͤnde gefallen. Der Prinz Bagra - tion iſt durch eine Kugel in die Lende verwundet worden.

Es wurde auf der Stelle ein feyerliches Te Deum geſungen. Der Fuͤrſt Kutuſow iſt zum Feldmar - ſchall ernannt und hat ein Geſchenk von 100000 Ru - beln erhalten. Se. Majeſtaͤt haben an jeden der braven Gemeinen 5 Rubel vertheilen laſſen. Man erwartet die naͤhern Nachrichten uͤber dieſen denk - wuͤrdigen Sieg. (Journal de l’Empire.)

Es iſt hier ein Kayſerl. Decret aus dem Haupt - quartier Smolensk den 23ſten Auguſt folgenden Jnhalts publicirt:

1. Die Zoll-Linie, welche Holland von den alten Departements des Reichs trennt, ſoll am 1ſten October 1812 aufgehoben werden. 2. Die Zoll-Linie zwiſchen den Departements von Holland und denen der Elbmuͤndungen, der Weſer, der Ober-Ems und der Lippe, iſt bis auf weitere Ver - ordnung vorlaͤufig beybehalten.

Die Brigg le Have iſt der Americaniſchen Es - cadre am 28ſten Julii begegnet. Ein Officier der Fregatte Praͤſident rief ſie an und gab ihr die Nachricht, daß der Praͤfident in dem Gefecht mit der Engl. Fregatte Belvedere 17 Todte oder Ver - wundete gehabt habe, wodurch 11 durch das Sprin - gen einer Kanone bleßirt worden. 2 Officiers, Bird und Taylor, ſind getoͤdtet und der Commo - dore Rodgers iſt leicht verwundet. Die Escadre war bis nach der Gegend von Liſſabon geweſen.

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Au milieu de agitations à Palerme, un évé - nement horrible est venu, comme à point nommé, faire diversion à toutes les querelles de parti. Le parlement étoit réuni lorsque dans le lieu même de ses séances, une espêce de mine ou machine incendiaire fit une ex - plosion, qui, heureusement mal calculée ou mal combinée, ne causa que peu de domma - ges. Toutes les recherches pour découvrir l’auteur d’un aussi affreux attentat, sont res - tées infructueuses. Chaque faction en accuse l’autre, et on commence à croire que les - ritables auteurs n’ont fait jouer cette machine qu’afin d’en faire un chef d’accusation contre ceux qu’ils veulent rendre suspects.

Notre Gazette officielle renferme ce qui suit:

S. Exc. M. le maréchal duc de Tarente arriva le 5 de ce mois à Bauske, avec une partie des troupes sous ses ordres. Depuis le dernier combat, dont nous avons donné le rapport officiel, les troupes prussiennes ont gardé la même position. Les Russes n’ont tenté aucune attaque.

Nous venons de recevoir de nouveaux - tails sur la catastrophe éprouvée par les an - glais, près l’isle de Rugen.

Le 11 au soir, on apperçut assez près de terre, pointe de Wittau, un convoy de 22 voi - les, parmi lesquelles on remarquait une fré - gate et un brick, portant flamme.

On se mettait déjà en défense, quand des coups de canon de détresse, firent connoître l’imminence du péril, que courait ce convoy, échoué en entier.

Lorsque le jour parut, la frégate et cinq transport étaient parvenus à se remettre a flot. Le brick et huit voiles marchandes étaient en feu. L’ennemi lui-même l’avait allumé.

Les huit autres bâtimens trop près de terre, ont été protégés par l’artillerie de la côte. On travaille à leur déchargement et on ne des - espère point d’en sauver également les corps.

Ces prises sont chargées de denrées russes. Les prisonniers estiment la perte de l’ennemi à plus de dix millions.

Ce convoi faisait partie d’une flotte beau - coup plus considérable qui a été dispersée.

Le corsaire français, le compère Matthieu, armé à Rostock, est parvenu à ce saisir d’un batiment chargé de Sucre et de Caffé, et l’a heureusement ramené à Warnemunde.

Ein furchtbares Ereigniß, welches ſich auf Sici - lien zugetragen, hat auf einige Zeit den Strei - tigkeiten der verſchiedenen dortigen Partheyen Ein - halt gethan. Das Parlement war eben verſam - melt, als in dem Orte ſeiner Sitzung ſelbſt eine Mine oder eine Brandmaſchine eine Exploſion machte, die aber gluͤcklicher Weiſe uͤbel berechnet und ausgefuͤhrt war, und daher wenig Schaden verurſachte. Alle Nachforſchungen, den Urheber dieſes ſchrecklichen Verſuchs zu entdecken, ſind bis - her vergebens geweſen. Die eine Parthey beſchul - digt die andere, und man faͤngt an zu glauben, daß die wahren Anſtifter die Maſchine nur ſprin - gen laſſen, um daraus einen Anklagepunct gegen die zu machen, welche ſie verdaͤchtig machen wollen.

Unſere Hofzeitung enthaͤlt folgendes:

Se. Excell. der Herr Marſchall, Herzog von Tarent, ſind den 5ten d. M. mit einem Theile der unter ſeinem Befehle ſtehenden Truppen in Bauske eingetroffen. Seit den letzten Gefechten, woruͤber der officielle Bericht mitgetheilt worden iſt, hat ſich die Stellung der Koͤnigl. Preußiſchen Truppen nicht veraͤndert. Die Ruſſen haben kei - nen Angriff verſucht.

Jn dieſem Augenblick erhalten wir neue De - tails uͤber die Cataſtrophe, welche die Englaͤnder bey der Jnſel Ruͤgen erlitten haben.

Am 11ten des Abends erblickte man ziemlich nahe beym Lande, an der Spitze von Wittow, eine Convoy von 22 Segeln, worunter man eine Fre - gatte und eine Brigg mit Wimpeln bemerkte.

Schon ſetzte man ſich in Vertheidigungsſtand, als Kanonenſchuͤſſe die dringende Gefahr dieſer Convoy zu erkennen gaben, die gaͤnzlich geſcheitert war.

Als der Tag anbrach, war es der Fregatte und 5 Transportſchiffen gelungen, ſich wieder flott zu machen. Die Brigg und 8 Kauffahrteyſchiffe waren im Feuer. Der Feind ſelbſt hatte ſie in Brand geſteckt.

Die 8 andern Schiffe, die dem Lande zu nahe waren, ſind von der Kuͤſten-Artillerie beſchuͤtzt wor - den. Man iſt beſchaͤfftigt, ſie zu loͤſchen, und man hofft auch ebenfalls, die Schiffe zu bergen.

Dieſe Priſen ſind mit Rußiſchen Waaren bela - den. Die Gefangenen ſchaͤtzen den Verluſt des Feindes auf mehr als 10 Millionen.

Dieſe Convoy gehoͤrte zu einer weit betraͤcht - lichern Flotte, die zerſtreut worden.

Der Franzoͤſiſche zu Roſtock ausgeruͤſtete Ka - per le Compere Matthieu hat ein mit Zucker und Caffee beladenes Schiff genommen und gluͤck - lich nach Warnemuͤnde aufgebracht.

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Hier des actions de grâce ont été rendues dans les églises et les temples des différens cultes selon le rit de chacun d’eux pour les victoires remportées par S. M. l’Empereur et Roi. Les fonctionnaires et une affluence considérable de personnes de toutes les clas - ses ont assisté au Te Deum, qui a été chanté à l’église catholique avec une grande so - lemnité.

Geſtern ward in allen hieſigen Kirchen der ver - ſchiedenen Gottesverehrungen nach den Gebraͤuchen einer jeden derſelben ein Dankfeſt fuͤr die von Sr. Majeſtaͤt, dem Kayſer und Koͤnige, erfochtenen Siege gehalten. Die oͤffentlichen Beamten und eine betraͤchtliche Menge Perſonen von allen Claſſen wohnten dem Te Deum bey, welches in der Ka - th[o]liſchen Kirche mit vieler Feyerlichkeit geſungen wurde.

Fuͤr die verwundeten und kranken vaterlaͤndiſchen Krieger des im Felde ſtehenden Preußiſchen Armee-Corps iſt das erſte patriotiſche Opfer mit Einhundert Thalern in Cou - rant dargebracht. Se. Koͤnigl. Majeſtaͤt haben ſolches mit beſondern Wohlgefallen aufzunehmen und Allerhoͤchſtderm Beyfall daruͤber in dem nach - ſtehenden Cabinetsſchreiben zu erkennen zu geben geruhet:

An den geheimen Legationsrath von Schultz zu Berlin.

Abſchrift.

Jn dem Geſchenk von Einhundert Thalern Cou - rant, welches Sie nach Jhrer Anzeige vom 11tend. M. den Verwundeten und Kranken des im Felde ſtehenden Preußiſchen Armee-Corps beſtimmt haben, erkenne Jch Jhre Mir auch ſonſt ſchon be - waͤhrten patriotiſchen Geſinnungen, und habe die - ſes Opfer um ſo mehr mit beſonderm Wohlgefallen aufgenommen, als Sie der erſte ſind, der in dieſer Art der verwundeten und kranken vaterlaͤndiſchen Krieger huͤlfreich gedenkt. Der Generalmajor von Hake iſt von Mir angewieſen worden, die bemerkte Summe in Empfang nehmen und ſie dem beſtimm - ten Zweck gemaͤß verwenden zu laſſen.

(Unterz.) Friedrich Wilhelm.

Avis.

De l’avis du Conseil spécial, le Directeur des Douanes donne avis, que les bureaux de sa ligne ont maintenant reçu l’ordre d’expé - dier en Holstein le produit des récoltes pro - venant des terres que les habitans de ce Duché possèdent dans la 32me Division mili - taire; faveur qui leur a été accordée par - cision de S. E. le Ministre des Manufactures et du commerce, transmise à Mr. le général de division Carra St. Cyr, président du Con - seil spécial.

Pour le Directeur en congé: l’Inspecteur principal, Pyonnier.

Avis au Commerce.

Le Directeur des Douaues s’empresse de porter à la connaissance de MM. les négo - ciants propriétaires de navires qui se trou - vent dans les ports des anciens Départemens de la France, que M. le Directeur-général des Douanes, sur l’observation qu’il lui a faite, d’après les réclamations de plusieurs d’entre eux que ces bâtiments ne pourraient sans un danger éminent, se rendre dans ceux des Départements anséatiques pour y être francisés, a bien voulu decider le 9 du cou - rant, que cette disposition n’était pas de ri - gueur.

MM. les armateurs qui désireront profiter de cette décision et faire franciser leurs na - vires dans les ports de l’ancienne france ou ils se trouvent actuellement, sont invités en conséquence à adresser leur demande par écrit à la direction et à y désigner éxacte -ment le port le bâtiment éxiste et celui il devia être francisé.

Pour le Directeur en congé: l’Inspecteur principal, Pyonnier.

Am Donnerſtage, den 29ſten October, um 12 Uhr Mittags, ſoll im Hotel der Mairie die Erbauung eines hoͤlzernen Gebaͤudes auf dem Grasbrock, zum Behuf, Theer darin zu lagern, oͤffentlich an den Mindeſtnehmenden verlicitirt werden. Das Naͤ - here daruͤber iſt im Secretariat der Mairie zu er - fahren.

Der Maire Abendroth.

Avis aux actionnaires de la Saline de Lunebourg.

Un décret Impérial rendu à Wilna le deux Juillet 1812, ordonne que la reconnaissance sera faite des droits de tous les actionnaires intéressés, à quelque titre que ce soit, à la saline de Lunebourg.

Qu’un commissaire spécial du Gouvernement en fera l’examen.

Que chacun sera tenu de lui adresser sa - clamation et ses titres à l’appui dans le délai de six mois à dater du 1er Juillet de la même année.

Enfin que jusqu’à la production des titres dans le délai presorit, et à la reconnaissance du droit de propriété, aucun dividende ou parts d’intérêts ne seront payés.

Tous les actionnaires de la saline de Lune - bourg sont en conséquence invités à se confor -[7]mer au dit décrét Impérial et à adresser à Mr. le commissaire spécial à Lunebourg leurs réclamations et leurs titres.

Il s’empressera de faire la reconnaissance voulue par le décret et d’en soumettre le - sultat à la commission de liquidation à Ham - bourg qui statuera et ordonnera s’il y a lieu, la rentrée en jouissance des actionnaires.

Le commissaire spécial, Haudry de Soucy.

Einberufung von Conſcribirten.

Der conſcriptionspflichtige Johann Anton Frie - drich Viehweger, Schloſſergeſell aus Luͤbeck, wird von ſeinen Eltern aufgefordert, ſich ungeſaͤumt zu ſtellen und der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Mein Sohn Lorenz Magnus Muͤſeler, der vor 2 Jahren als Tiſchlergeſelle geſetzmaͤßig auf die Wanderſchaft gieng, wird hiedurch dringend aufge - fordert, zuruͤck zu kommen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Muͤſeler.

Jch fordere hiedurch meinen Stiefſohn, Johann Joachim Maaß, der als Tiſchlergeſelle vor 2 Jah - ren auf die Wanderung gieng, auf, eiligſt zuruͤck zu kommen, um den Geſetzen der Conſcription zu genuͤgen.

Techau.

Jch fordere hiemit meinen Stiefſohn, Vollrich Rathjen, welcher bereits ſeit drey Jahren abweſend iſt, auf, ſich unverzuͤglich zu ſtellen und der Con - ſcription Genuͤge zu leiſten, um ſeinen Eltern die geſetzlichen Folgen zu erſparen, die im Ausblei - bungsfall ihrer warten.

Claus Kellers, Kayſerl. Lootſe.

Meinen Sohn, Chriſtian Heinrich Plambock, welcher vor anderthalb Jahren als Kuͤpergeſelle in die Fremde gegangen iſt, fordre ich hiedurch auf, ſich zu ſtellen und der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Chriſt. Auguſt Plambock.

Mein Sohn, Johann Wilhelm Rieck, wird hie - mit dringend aufgefordert, ſich ungeſaͤumt anzufin - den, um den Geſetzen der Conſcription ein Genuͤge zu leiſten.

Carl Friedrich Rieck.

Carl Eduard Struͤbing und Johann Gottfried Muͤller, aus Hamburg gebuͤrtig, werden aufgefor - dert, ſchleunig zu ihren Eltern zuruͤck zu kommen, um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.

Luͤneburg.

Unſre abweſenden Soͤhne, als Johann Julius Wilhelm Brumlen, Tiſchler-Geſelle, und Ernſt Gottlob Kretſchner, Guͤrtler-Geſelle, werdenhiedurch aufgefordert, ſich ungeſaͤumt einzufinden, um der Conſcription ein Genuͤge zu leiſten.

J. F. Vorwerck, als Vormund. C. A. Kretſchner, als Vater.

Jch fordre hiedurch meinen Sohn, Chriſtian Frie - drich, drin[ g] end auf, ſich ſchleunigſt bey mir wieder einzuſtellen, um der Conſcription Genuͤge zu lei - ſten. Billwaͤrder an der Bille.

David Luͤbbers.

Jn der fortgeſetzten Ziehung der 111ten Kayſerl. Holl. Lotterie letzter Claſſe iſt der Gewinn von 15000 Gulden auf No. 44968 in unſerm Bureau gefallen.

Gebruͤder Heine.

Auszug aus dem Proceß-Verbal

des Hinrich Ortgies Prigge, proviſoriſchen Au - dienz-Huißiers beym Tribunal erſter Jnſtanz zu Hamburg, Departements der Elbmuͤndungen, vom Erſten September Eintauſend Achthundert und Zwoͤlf;

Erſtens: den Dritten deſſelben Monats von Herrn Nieberg, Receveur des Enregiſtrements, fuͤr Ein Franc Zehn Centimes einregiſtrirt;

Zweytens: im Hypotheken-Bureau zu Hamburg, am Fuͤnften des gedachten Monats, und

Drittens: auf dem Greffe des Tribunals erſter Jnſtanz zu Hamburg, den Sechszehnten September Eintauſend Achthundert und Zwoͤlf eingetragen;

und wovon am Zweyten September, ſowol dem Maire der Commune Neuengamm, Herrn Lang - feld, als auch dem Greffier des Friedensgerichts zu Bergedorf, Herrn Hartung, eine Abſchrift gege - ben worden;

Erhellet, daß ein im Neuengamm, Cantons Bergedorf, belegenes, mit No. 85 bezeichnetes Grundſtuͤck, beſtehend in einem mit Stroh gedeck - ten Kathen, einem auf dem Hofe befindlichen Pferde - und Schweineſtall und einem Garten hin - ter dem Hauſe, circa Einhundert und Neun Ru - then groß;

Auf Anſuchen Claus Peters, Hoͤfners, wohn - haft im Neuengamm, welcher den Maitre Joachim Peter Chriſtian Huther, Avoué bey gedachtem Tri - bunate zu Hamburg, wohnhaft in der Muͤhlenſtraße No. 88, zu ſeinem Avoué beſtellt hat, gegen: Johann Hinrich Eckhoff, Kaͤthner, wohnhaft im Neuengamm No. 85, im Canton Bergedorf, Ar - rondiſſements Hamburg, mit Beſchlag belegt worden;

Und ſoll am Mittewochen, den Vierten No - vember dieſes Jahres, des Mittags um Zwoͤlf Uhr, in der Audienz des gedachten Tribunals erſter Jnſtanz zu Hamburg, zur erſten Publication des Aufſatzes, nach welchem der Verkauf vor ſich gehen ſoll, geſchritten werden.

J. P. C. Huther, Avoué.
[8]

Ein Frauenzimmer von guter Familie, welches das Kochen gelernt, in Handarbeiten geuͤbt iſt und ſchon als Haushaͤlterin engagirt geweſen, wuͤnſcht auf gleiche Art placirt zu werden.

Daß am 1ſten October ſeine Tuch-Handlung im Laden in dem Eckhauſe an der Zuchthausſtraße, an der Alſter, No. 139, eroͤffnet hat, zeiget ſeinen Freunden und Bekannten ergebenſt an.

Hermann Riemann.

Sanft entſchlief nach ſechsmonatlichen Leiden zu einem beſſern Leben am 7ten October d. J. un - ſere innigſt geliebte Tochter Magdalena Lucia von Buchwaldt, Stifts-Dame des adelichen Stif - tes Jtzehoe, im 28ſten Jahre ihres Alters. Sol - ches zeigen wir tief gebeugte Eltern der Verewig - ten unſern ſaͤmmtlichen Verwandten und Freun - den, unter Verbittung der Beyleidsbezeugungen, hiedurch ſchuldigſt an.

C. v. Buchwaldt. F. S. v. Buchwaldt, geb. Graͤfin v. Moltke.

Meinen Freunden und Goͤnnern empfehle ich mich beſtens und ermangele nicht, ihnen anzuzei - gen, daß mein neu etablirtes Waaren-Lager bey den Muͤhren No. 41 jetzt mit den beſten Sorten von Leder voͤllig completirt. iſt. Eine reelle und billige Behandlung verſichere ich dieſelben und bitte um ihre fernere Gewogenheit.

Joh. Juſt. Struve.

Am Donnerſtage, den 22ſten October, des Mor - gens um 10 Uhr, ſoll im Roͤdingsmarkt hinter dem Hauſe No. 61 im Speicher in Auction verkauft werden: Eine Parthey extra ſchoͤne neue St. Pe - tersburger gegoſſene Lichter und eine Parthey neues St. Petersburger Prima-Sorte weißes Lichttalg, durch die Makler Voͤlckers, Hinrichſen, J. B. und G. J. Schmidt, Maack, Ripke, Ruſt und Over - mann.

Am Freytag, den 30ſten October, ſoll im Roͤ - dingsmarkt W. S. No. 29, des Morgens um 10½ Uhr, eine kleine Parthey neuen Malth. Cumin in bequemen Cavelingen in Auction verkauft werden, durch die Makler Schaͤfer, J. H. L. Moller, Hop - pius, Kaliſch, Haupt und Oehrens.

Sonnabend, den 7ten November, ſollen verſchie - dene Actien in den hieſigen Aſſecuranz-Compagnien oͤffentlich an die Meiſtbietenden verkauft werden, durch Makler Ernſt Friedrich Goverts.

Oeffentlicher Verkauf von Gartenland.

Sonnabend, den 16ten November d. J., Nach - mittags 3 Uhr, ſollen in der Schreibſtube des Unterzeichneten ein dem zu Hamburg außer dem Dammthor wohnenden Kunſtgaͤrtner, Herrn Joh. Peter Buck, zugehoͤriges, daſelbſt zwiſchen Joh. Diedr. Stehr und François Diedr. Bertheau ge - legenes Stuͤck Gartenland, groß 154 $$\frac{10}{16}$$ Quadrat - Ruthen, ſo wie der daran ſchießende Vorplatz, hal - tend 6 $$\frac{13}{16}$$ Quadrat-Ruthen, zum oͤffentlichen Ver -kauf ausgeſetzt und dem Meiſtbietenden zugeſchla - gen werden.

Die Bedindungen ſind auf der Schreibſtube des Unterzeichneten einzuſehen.

F. J. Zumbach, Notar, Neuenwall No. 171.

Kundmachung.

Den 8ten Maͤrz dieſes Jahrs iſt der hieſige Baͤcker Jean Pierre Escot, aus Adgé in Langue - doc gebuͤrtig, mit Tode abgegangen, ſeitdem er von ſeinem Nachlaß durch Vermaͤchtniß an den Negreſſe Jeanne Einhundert Moëdes und an die Schwediſche Kirche Fuͤnf und Zwanzig Spaniſche Thaler ausgeſetzt, daß von dem Nachlaß Uebrig - bleibende aber an die von ihm ernannten Univer - ſal-Legitaires und Executores des Teſtaments, den hieſigen Herren Kaufleuten Turenne und Degoge, teſtamentirt. Da gemeldete Executores aber, un - ter Beybehaltung ihrer vorerwaͤhnten Eigenſchaft, zum Vortheil des Verſtorbenen Anverwandten ſol - chem Teſtaments-Loos gaͤnzlich entſagen, ſo wird auf Anhalten ſolches den ſaͤmmtlichen Erben hie - mit zu erkennen gegeben, mit der Erinnerung, ihre Klagen, die zwey erſten Diſpoſitionen des Teſta - ments betreffend, vors Gericht dieſer Jnſel binnen Nacht und Jahr, nach der erſten dieſer in dem Hamburger Correſpondenten eingefuͤhrten Kund - machung, geltend zu machen.

Das Gericht benachrichtigt zugleich, daß ſaͤmmt - liche der unbekannten Creditoren des Sterbehauſes durch oͤffentliche Citation am 2ten April naͤchſten Jahrs 1813, vor 12 Uhr Vormittags, eingeladen worden, um bey dem Verluſt alles weitern Spre - chens ihre Forderugen anzumelden.

Zufolge Beſchluß des Gerichts. J. C. Thenſtedt, Notar.

Friederich Franz, von Gottes Gnaden ſouverainer Herzog zu Mecklenburg ꝛc.

Wir haben zum öffentlich meiſtbietenden Verkauf Unſers im ritterſchaftlichen Amte Crivitz belegenen, incamerirten Guts Friederichsruh mit dem Bauerndorf Golden - bow, einen abermaligen und letzten Termin auf den 10ten November d. J. beraumet. Citiren daher die Kauf - liebhaber, ſich gedachten Tages, früh um 10 Uhr, hieſelbſt vor Unſerer Cammer einzufinden, ihren Bot und Ueberbot zu Protocoll zu geben, und zu gewärtigen, daß dem ir - gend annehmlich Meiſtbietenden der Zuſchlag wird ertheilt werden. Zugleich wird als eine unabläßige Bedingung be - merkt, daß ein Zehntel des Kaufgeldes in baarem Gelde berichtigt werden muß, die übrigen Neunzehntel aber in Schuldentilgungs-Caſſe-Papieren berichtigt werden kön - nen. Die hohe und Mittel-Jagd auf der Guts-Feldmark wird von dieſem Verkaufe ausbeſchieden und bleibt zur Be - nutzung Unſerer Jagd - und Forſt-Bedienten reſervirt. Die Tradition des Guts wird gleich nach Unſerer höchſteige - nen Genehmigung des Zuſchlags, und nachdem von dem Käufer die erſte Zahlung geſchehen iſt, erfolgen. Die Ein - ſicht der Kaufbedingungen kann 3 Wochen vor dem Termin in Unſerer Cammer-Regiſtratur geſchehen, auch werden ſolche abſchriftlich für die Gebühr mitgetheilt. Wornach Kaufliebhaber ſich zu richten. Gegeben auf Unſerer Feſtung

Ad Mandatum Sereniſſimi proprium. Herzogl. Mecklenb. Cammer. W. v. Brüning.

About this transcription

TextAm Dienstage, den 20. Oktober
Author[unknown]
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Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Dienstage, den 20. Oktober . Hamburg1812. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

LanguageGerman
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