PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Mittewochen, den 20 October.)
No. 168.

Une personne qui a été à Mexico en - vrier, et Vera-Cruz en Juin de cette année, a donné sur la situation intérieure de ee pays les renseignemens suivans:

On peut regarder toutes les villes du Mexi - que occupées par les partisans de l’ancien gouvernement, comme autant de prisons d’où l’on ne peut s’écarter sans courir d’être tué, ou de tomber entre les mains des insurgens. Mexico même n’est pas une exception à cette règle, quoiqu’il foit le point de réunion des plus grandes forces qui soient à la disposition de la Vielle-Espagnr. Un nomme Lelson, qui avait, il y a quelques années, à New-Yorck, un cirque il faisait des tours d’équitation, transporté depuis à Mexico, d’où il passa chez les insurgens quand la révolution éclata, com - mandait un corps de 2000 hussards parfaite - ment montés, exercés et équipés, qu’il a nom - mes hussards de la mort. Leur costume est noir; ils portent sur la manche gauche une tête de mort brodée; tous ont d’immenses moustaches réelles ou postiches. Cette légion rôde continuellement dans le voisinage de Mexico, et est un objet de terreur pour les troupes espagnoles. Lelson comptait la porter a six mille hommes.

Les chefs des insurgens, qui sont maîtres de la plus grande partie des mines, paient fort bien leurs soldats. Il n’en est pas de même des espagnols; ils sont à la demi-solde qu’on est très-inexact à leur faire toucher. Aussi désertent-ils, sans distinction d’euro -

Eine Perſon, die zu Mexico im Februar und zu Vera-Cruz im Junii dieſes Jahrs geweſen, hat uͤber die innere Lage dieſes Landes nachſtehende Aufſchluͤſſe mitgetheilt:

Man kann alle Staͤdte von Mexico, die von den Anhaͤngern der alten Regierung beſetzt ſind, als eben ſo viele Gefaͤngniſſe auſehen, aus denen man ſich nicht entfernen kann, ohne Gefahr zu laufen, getoͤdtet zu werden, oder den Jnſurgenten in die Haͤnde zu fallen. Mexico ſelbſt iſt keine Ausnahme von dieſer Regel, obgleich es der Ver - einigungspunct der groͤßten Macht iſt, die ſich zur Dispoſition von Alt-Spanien befindet. Ein ge - wiſſer Lelſon, der vor einigen Jahren zu New - Yorck eine Reitbahn hatte, worin er Reitkuͤnſte zeigte, und der hernach nach Mexico kam, von da er zu den Jnſurgenten uͤbergieng, als die Revo - lution ausbrach, commandirte ein Corps von 2000 voͤllig berittener, geuͤbter und equipirter Soldaten, die er Todten-Huſaren nannte. Jhre Tracht iſt ſchwarz. Sie tragen auf dem linken Arm einen geſtickten Todtenkopf. Alle haben ungeheure wuͤrk - liche oder falſche Schnurbaͤrte. Dieſe Legion ſtreift beſtaͤndig in der Nachbarſchaft von Mexico herum, und iſt ein Gegenſtand des Schreckens fuͤr die Spa - niſchen Truppen. Lelſon dachte ſie auf 6000 Mann zu bringen.

Die Chefs der Jnſurgenten, die Herren des groͤßten Theils der Bergwerke ſind, bezahlen ihre Soldaten ſehr gut. Ein Gleiches iſt nicht der Fall mit den Spaniern. Sie bekommen halben Sold, den man ihnen ſehr unregelmaͤßig entrichtet. Auch deſertiren ſie ohne Unterſchied von Europaͤern oder

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péens ou de créoles, et ils sont également bien reçus par des indépendans. De sept régimens vénus de Péninsule dans le cours de l’année dernière, il reste à peine du quoi en compter trois. La maladie ou la désertion ont enlevé le reste, des officiers même jus - qu’au grade de capitaine ont passê sous les drapeaux des insurgés.

Entre tous les généraux insurgés, Morelos mérite une attention particulière; c’est l’homme de génie du parti; c’est son heros sur le champ de bataille. Les patriotes comp - tent quarante-cinq actions d’où il est sorti victorieux. Sa défense à Quantla de Amilpas, qu’on nous a représentée ici comme une - faite, est un fuit d’armes qui couvre de honte ses ennemis, et qui honorerait un - néral européen dont la réputation serait déjà faite. Morelos, avec cinq ou six mille hom - mes, était venu camper à Quantla, à vingt - six lieues de Guadalaxara, ils s’était formé un rassemblement de 100000 insurgés avec 130 pièces de canon, mais pour ainsi dire sans ehef et sans ordre. Callegas partit de Mexico avec 7000 espagnols. Une charge epouvanta cette masse sans commandement et sans tacti - que; elle suit de tous côtés, abandonnant son artillerie. Callejas lui tua beaucoup de monde et fit nombre de prisonniers. Rentré triom - phant à Mexico, il crut avoir aussi bon marché de Morelos, et partit pour aller le débusquer. Un village que Morelos avait fortiflé en avant de Quantla, fut le premier écueil de l’armée assaillante; une grêle de mitraille porta la mort dans ses rangs, et ce fut dans cette occasion que le comte de Casa-Rul fut tué à la tête d’un régiment de milice. Obliges, par cette réception meurtrière, de changer leur plan d’attaque, les espagnols dirigèrent leurs efforts sur Quantla; mais, vigoureusement répoussés dans cinq ou six assauts, ils furent contraints à changer leur siége en blocus. Morelos, qui s’était concerté avec Rayon, espérait le voir venir incessament opérer la jonction avec lui, mais ce plan manqua, et Morelos se vit réduit à ses propre forces. La famine et l’épidémie se mettent dans sa petite armée; bientôt il le voit réduit à 2000 hommes. Vers minuit, il fait prendre les armes, se fait suivre par les habitans qui ne pouvaient rester sans être compromis, sort en faisant un feu terrible, passe sur le corps des ennemis, et traverse un torrent sur la rive duquel il place son ar - tillerie. Les espagnols accourent à sa pour - suite; mais ils sont fondroyés par le feu de ses batteries, et rétournent à Mexico réparer leurs pertes et ensevelir leur honte.

Lorsque le vice-roi (c’était alors Venegas) fut informé de ces circonstances, il laissa échapper ces mots: Pourquoi cet homme n’est-il pas sous mes ordres, je le ferais maréchal-de camp! (Moniteur.)

Creylen, und werden von den Jndependenten ſehr gut aufgenommen. Von 7 Regimentern, die im Laufe des vorigen Jahrs aus der Halb-Jnſel gekommen, ſind kaum 3 uͤbrig. Krankheit oder Deſertion haben den uͤbrigen Theil weggerafft. Selbſt die Officiers bis zum Grade von Capitains ſind unter die Fahne der Jnſurgenten gegangen.

Unter allen Jnfurgenten-Generals verdient Mo - relos eine beſondere Aufmerkſamkeit. Es iſt das Genie ſeiner Parthey; es iſt ihr Held auf dem Schlachtfelde. Die Patrioten zaͤhlen 45 Gefechte, in denen er ſiegreich geweſen. Seine Vertheidi - gung zu Quantla de Amilpas, die man uns hier als eine Niederlage darſtellte, iſt eine Waffenthat, die ſeine Feinde mit Schande bedeckt, und die einem Europaͤiſchen General von Ruf Ehre machen wuͤrde. Morelos war mit 5 bis 6000 Mann bey Quantla, 26 Stunden von Guadelaxara, gelagert. 100000 Jnſurgenten hatten ſich mit 130 Kanonen verſammelt, waren aber ſo zu ſagen ohne Chef und ohne Ordnung. Callegas brach mit 7000 Spa - niern nach Mexico auf. Ein Angriff erſchreckte dieſe Maſſe ohne Commando und ohne Tactik; ſie floh von allen Seiten und ließ ihre Artillerie im Stich. Callegas toͤdtete viele Leute und machte viele Gefangene. Nachdem er triumphirend nach Mexico zuruͤckgekehrt war, glaubte er, auch leicht mit Morelos fertig zu werden, um ihn zu ver - treiben. Ein Dorf, welches Morelos vor Quantla befeſtigt hatte, war die erſte Klippe der angrei - fenden Armee. Ein Hagel von Kartaͤtſchen ver - breitete Tod unter ihre Reihen, und es war bey dieſer Gelegenheit, daß der Graf von Caſa-Rul an der Spitze eines Miliz-Regiments getoͤdtet ward. Durch dieſen moͤrderiſchen Empfang genoͤthigt, ihren Angriffsplan zu veraͤndern, richteten die Spanier ihre Anſtrengungen gegen Quantla; allein in 5 bis 6 Stuͤrmen lebhaft zuruͤckgetrieben, wurden ſie genoͤ - thigt, ihre Belagerung in Blockade zu verwandeln. Morelos, der ſich mit Rayon verabredet hatte, hoffte, daß er bald zu ihm ſtoßen wuͤrde; allein dieſer Plan ſchlug fehl und Morelos ſah ſich auf ſeine eigene Macht beſchraͤnkt. Hunger und Epi - demie verbreiten ſich unter ſeine kleine Armee und bald iſt er bis auf 2000 Mann geſchmolzen. Ge - gen Mitternacht laͤßt er die Waffen ergreifen, laͤßt die Einwohner, die nicht bleiben konnten, ohne compromittirt zu werden, ſeinen Truppen folgen, ruͤckt unter einem ſchrecklichen Feuer aus, dringt uͤber die Leichname der Feinde, und geht uͤber ei - nen Bergſtrom, an deſſen Ufern er ſeine Artillerie aufſtellt. Die Spanier eilen zu ſeiner Verfolgung herbey, werden aber von dem Feuer ſeiner Batte - rien zerſchmettert und kehren nach Mexico zuruͤck, um ihren Verluſt zu erſetzen und ihre Schande zu begraben.

Als der Vicekoͤnig (es war damals Venegas) von dieſen Umſtaͤnden benachrichtigt war, ließ er ſich die Worte entfallen: Warum ſteht dieſer Mann nicht unter meinen Befehlen; ich wuͤrde ihn zum Marſchall de Camp machen. (Moniteur.)

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Les premières colonnes de prisonniers de guerre sont arrivées ici le 27 et le 28 de ce mois; le premier jour 3600 hommes et 80 offi - ciers; le second jour 3000 hommes et 50 offi - ciers.

M. le maire a fait aussitôt, de concert avec M. le général de division, des dispositions pour que ces prisonniers fussent rassemblés dans des lieux couverts et fermés; ces lieux ont été éclairés chaque nuit.

On ne s’est pas borné à ces premiers soins. La nation française, si terrible envers ses en - nemis, ne les voit plus après la victoire que d’un oeil de bienveillance.

Des marchands de comestibles ont été pré - posés par M. le maire pour vendre à bas prix et tout apprêtés les objets de première nécessité. Des changeurs, porteurs d’un tarif légal pour la réduction des monnaies étran - gères en monnaies de France, ont été désig - nés par la police. Ces mesures ont été exé - cutées avec le plus grand ordre, par les soins d’un commissaire spécial de police.

Beaucoup de personnes, mues par le plus noble des sentimens, la pitié, ont apporté des vivres à ces prisonniers et même de l’argent. Le 2e régiment de la garde d’honneur leur a procuré d’abondantes distributions de vivres.

Les officiers prisonniers logent chez les ha - bitans. (Moniteur.)

L’auteur d’une Description topographique et statistique du grand-duché de Francfort évalue la population de la ville de Francfort en 1812 à 40485 habitans, et le nombre de ses maison à 3467, y compris les maisons d’agré - ment situés hors de la ville.

Les cabinets de lecture, qui ont été prohi - bés pendant assez long-tems en Autriche, vien - nent de se rouvrir; mais le gouvernement a cru devoir prendre de grandes précautions, afin d’en prévenir les abus. Le nombre de ces cabinets est déterminé pour chaque ville; il n’y en a que trois à Vienne, deux à Pra - gue. Les établissemens sont en raison de la grandeur et de la population des villes. Les libraires qui les tiennent sont tenus d’avoir certains ouvrages statistiques et historiques, des traductions d’auteurs classiques anciens, des livres de mortale, etc. Quant aux nou - velles productions, ils ne peuvent les avoir qu’avec une autorisation spéciale du magis - trat. On pense bien qu’il sera très-difficile que quelques nouveautés n’échappent pas de tems en tems à la surveillance du gouver - nement.

Pièces officieiles. (Suite. Voir le dernier Nro.) A. Pièces relatives à l’alliance.

La Russie ayant résolu de se soustraire aux obligations de l’alliance de Tilsitt, dont elle

Die erſten Colonnen der Kriegsgefangenen ſind hier am 27ſten und 28ſten dieſes eingetroffen; am erſten Tage 3600 Mann und 80 Officiers; am zweyten Tage 3000 Mann und 50 Officiers.

Sogleich machte der Herr Maire, in Ueberein - ſtimmung mit dem Herrn Diviſions-General, Ver - fuͤgungen, daß dieſe Gefangenen an bedeckten und geſchloſſenen Orten verſammelt wurden. Dieſe Oerter wurden jede Nacht erleuchtet.

Man ließ es bey dieſer erſten Fuͤrſorge nicht bewenden. Die Franzoͤſiſche Nation, die gegen ihre Feinde ſo ſchrecklich iſt, ſieht ſie nach dem Siege nur mit Wohlwollen an.

Kaufleute, die mit Lebensmitteln handeln, wur - den von dem Herrn Maire beſtimmt, um zu nie - drigen Preiſen und ganz zubereitet die Gegen - ſtaͤnde der erſten Nothwendigkeit zu verkaufen. Wechsler, die einen legalen Tarif zur Reduction der fremden in Franzoͤſiſche Muͤnzen erhalten, wur - den von der Polizey beſtimmt. Dieſe Maaßregeln wurden durch einen Special-Polizey-Commiſſair mit der groͤßten Ordnung in Ausfuͤhrung gebracht.

Viele Perſonen, von der edelſten Empfindung, von Mitleiden, bewogen, brachten dieſen Gefange - nen Lebensmittel und ſelbſt Geld. Das 2te Re - giment von der Ehrengarde vertheilte viele Lebens - mittel unter ſie.

Die gefangenen Officiers logiren bey den Ein - wohnern.

Der Verfaſſer einer topographiſchen und ſta - tiſtiſchen Beſchreibung des Großherzogthums Frank - furt giebt die Bevoͤlkerung der Stadt Frankfurt im Jahre 1812 auf 40485 Einwohner an und die Zahl ihrer Haͤuſer auf 3467, die Landhaͤuſer vor der Stadt mit einbegriffen.

Die oͤffentlichen Leſebibliotheken, welche lange Zeit in Oeſterreich geſchloſſen waren, ſind nun wieder geoͤffnet worden; jedoch glaubte die dortige Regierung, die groͤßten Vorſichtsmaaßregeln neh - men zu muͤſſen, um dem Mißbrauch derſelben zu begegnen. Jhre Zahl iſt in jeder Stadt beſtimmt; Wien hat nur 3, Prag 2. Dieſe Jnſtitute ſtehen mit der jedesmaligen Groͤße und Bevoͤlkerung im Verhaͤltniß. Die Buchhaͤndler, welche dergleichen Leſebibliotheken halten, muͤſſen eine gewiſſe Anzahl ſtatiſtiſcher und hiſtoriſcher Werke, Ueberſetzungen alter claſſiſcher Schriftſteller, moraliſche Schrif - ten ꝛc. fuͤr dieſelben beſtimmen. Neuere Schriften koͤnnen nur mit einer ſpeciellen Erlaubniß des Magiſtrats angeſchafft werden. Natuͤrlich muͤſſen doch dann und wann dergleichen neueſte Producte auch der ſtrengſten Aufſicht entſchluͤpfen.

Officielle Actenſtuͤcke. (Fortſetzung. M. ſ. die letzte Zeit.) A. Actenſtuͤcke, die Oeſterreichiſche Allianz betreffend.

Da Rußland beſchloſſen hatte, ſich den Verbind - lichkeiten der Allianz von Tilſit zu entziehen, deren Bedingungen es bereits ſeit dem Ende des Jahrs 1810 verletzt hatte, ſo verſtaͤrkte es ſeine

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avait, dès la fin de 1810, éludé les conditions, augmenta dès-lors ses armées, forma en 1811 des rassemblemens sur les frontières de ses provinces polonaises, et se trouva au com - mencement de 1812 déterminée et prête à la guerre.

Le cabinet de Vienne se porta à quelques démarches insignifiantes pour engager la Rus - sie à la paix. Non-seulement, il n’eut point à en faire auprès du Gouvernement français dont il connaissait les dispositions pacifiques, mais ses ouvertures tendirent à un résultat tout-à-fait opposé. Car si quelque chose pou - vait faire peucher vers la guerre, c’était qu’il offrit de s’unir à nous contre nos ennemis, et il proposa son alliance.

Par ce traité, l’Autriche confondit ses inté - rêts politiques avec ceux de la France dont elle approuvait les principes, et auxquels elle s’associait par une garantie sans réserve. Elle s’engagea à fournir un contingent pour la guerre: elle adhéra d’avance au rétablisse - ment du royaume de Pologne, et, le cas arri - vant, elle consentit à la cession de la Gallicie autrichienne, à la condition d’une indemnité dont les bases furent posées; elle s’assura en - fin des aggrandissemens de territoire et le partage des Etats qu’une guerre heureuse au - rait mis à la disposition de la France. Tel était le but vers lequel tendait le cabinet de Vienne. Empressé de susciter des ennemis à la Russie, il pressa par ses agens la Porte Ot - tomane, la Prusse et la Suède de faire cause commune avec la France.

Ainsi, non-seulement il ne cherchait pas à empêcher la guerre, mais spéculant sur elle, il ne négligeait aucune des démarches qui, en ajoutant à la sécurité de l’entreprise, devaient porter la France à la tenter.

Mais rien n’ébranlait la volonté de l’Empe - reur d’éviter la guerre, et il ne cessa d’espé - rer d’y parvenir que le jour méme l’am - bassadeur de Russie, par une déclaration for - melle, exigea comme Ultimatum, que les ar - mées françaises, se retirant sur le Rhin, pris - sent la fuite comme si elles avaient été vain - cues, et demanda ses passeports.

La guerre commença; l’Autriche donna son contingent, le composa de corps et de géné - raux d’élite et dépassa le nombre d’hommes qu’elle avait pris l’engagement de fournir.

No. 1.

Articles séparés et secrets du Traité d’alliance entre la France et l’Autriche, du 14 Mars 1812.

Art. 1er. L’Autriche ne sera point tenue de fournir le secours stipulé par l’art. 4 du traité patent, dans les guerres que la France soutiendrait, ou contre l’Augleterre, ou au - delà des Pyrénées.

2. Si la guerre vient à éclater entre la France et la Russie, l’Autriche fournira ledit secours stipulé par les articles 4 et 5 du traité de ce jour. Les régimens qui doivent le for - mer, seront dès à présent mis en marche et

Armeen, zog im Jahre 1811 an den Graͤnzen ſei - ner Pohlniſchen Provinzen Truppen zuſammen, und befand ſich im Jahre 1812 zum Kriege ent - ſchloſſen und geruͤſtet.

Das Wiener Cabinet verſtand ſich zu einigen nichtsbedeutenden Schritten, um Rußland zum Frieden zu bewegen. Bey der Franzoͤſiſchen Re - gierung war es unnoͤthig, Schritte dieſer Art zu thun, da ihm ja die friedliche Stimmung derſelben zur Genuͤge bekannt war, und es machte ihr zudem Eroͤffnungen, die ein ganz entgegen geſetztes Re - ſultat bezweckten; denn, wenn irgend etwas ſie zum Kriege haͤtte geneigt machen koͤnnen, ſo waͤre es das Anerbieten geweſen, ſich mit uns gegen unſre Feinde zu verbinden; und es brachte wuͤrk - lich eine Allianz in Vorſchlag.

Durch dieſen Tractat verſchmolz Oeſterreich ſein politiſches Jntereſſe mit dem Frankreichs, deſſen Grundſaͤtzen es ſeine Billigung gab, und mit dem es ſich durch eine uneingeſchraͤnkte Garantie ver - band. Es verſprach ein Contingent fuͤr den Krieg zu ſtellen; es ſtimmte vorlaͤufig der Wiederherſtel - lung des Koͤnigreichs Pohlen bey, und willigte, wenn der Fall eintraͤte, in die Abtretung des Oeſterreichiſchen Gallizien unter Bedingung einer Schadloshaltung, deren Grundlage beſtimmt wurde; es ſicherte ſich endlich Vergroͤßerungen ſeines Grundgebiets und einen Antheil an den Provin - zen, welche ein gluͤcklicher Krieg zur Diſpoſition Frankreichs ſtellen wuͤrde. Dies waren die Zwecke, welche das Wiener Cabinet im Auge hatte. Um Rußland noch mehrere Feinde zu erwecken, forderte es durch ſeine Agenten die Ottomanniſche Pforte, Preußen und Schweden dringend auf, mit Frank - reich gemeinſchaftliche Sache zu machen.

So ſuchte es nicht allein nicht den Krieg zu ver - hindern, ſondern es ſpeculirte wuͤrklich auf denſel - ben, und unterließ nichts, was den Erfolg des Unternehmens ſichern und Frankreich reizen konnte, es zu wagen.

Nichts aber erſchuͤtterte den Entſchluß des Kay - ſers, den Krieg zu vermeiden, und er gab die Hoff - nung dazu erſt an dem Tage auf, da der Rußiſche Bothſchafter durch eine foͤrmliche Erklaͤrung als ein Ultimatum forderte, es follten die Franzoͤſi - ſchen Armeen, ſich uͤber den Rhein zuruͤckziehend, eine Flucht ergreifen, als waͤren ſie beſiegt, und als er darauf ſeine Paͤſſe verlangte.

Der Krieg fieng an, Oeſterreich gab ſein Con - tingent, welches aus ausgeſuchten Truppen und Generals zuſammengeſetzt war, und gab ſelbſt eine ſtaͤrkere Mannſchaft, als es ſich zu ſtellen verbind - lich gemacht.

No. 1.

Separat - und geheime Artikel des Allianz - Tractats zwiſchen Frankreich und Oeſter - reich vom 14ten Maͤrz 1812.

Art. 1. Oeſterreich iſt nicht gehalten, den im 4ten Artikel des Tractats ſtipulirten Beyſtand in den Kriegen zu leiſten, welchen Frankreich gegen England oder jenſeits der Pyrenaͤen zu fuͤhren ge - noͤthigt ſeyn moͤchte.

2. Wenn der Krieg zwiſchen Rußland und Frankreich ausbrechen ſollte, ſo ſoll Oeſterreich den in dem 4ten und 5ten Artikel des heutigen Trac -

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cantonnés de manière qu’à dater du 1er Mai, ils puissent, en moins de quinze jours, être réunis sur Lemberg.

Ledit corps de troupes sera pourvu d’un double approvisionnent de munitions d’artil - lerie, ainsi que des équipages militaires - cessaires au transport de vingt jours de vivres.

3. De son côté, S. M. l’Empereur des Fran - çais fera toutes ses dispositions pour pouvoir opérer contre la Russie, à la même époque, avec toutes les forces disponibles.

4. Le corps de toutes fourni par S. M. l’Em - pereur d’Autriche sera formé en trois divi - sions d’infanterie et une division de cavale - rie, commandé par un général autrichien au choix de S. M. l’Empereur d’Autriche.

Il agira sur la ligne qui lui sera prescrite par S. M. l’Empereur des Français, et d’après ses ordres immédiats.

Il ne pourra toutefois être divisé; il for - mera toujours un corps distinct et séparé.

Il sera pourvu à sa subsistance en pays en - nemi, suivant le même mode qui sera établi pour le corps de l’armée française, sans rien changer toutefois au régime et aux usages de détails établis par les réglemens militaires de l’Autriche pour la nourriture des troupes.

Les trophées et le butin qu’il aura faits sur l’ennemi lui appartiendront.

5. Dans le cas , par suite de la guerre entre la France et la Russie, le royaume de Pologne viendrait à être rétabli, S. M. l’Em - pereur des Français garantira spécialement, comme elle garantit dès à présent à l’Autriche, la possesion de la Gallicie.

6. Si, le cas arrivant, il entre dans les convenances de l’Empereur d’Autriche de - der, pour être réunie au royaume de Pologne, une partie de la Gallicie en échange des pro - vinces illyriennes, S. M. l’Empereur des Fran - çais s’engage, dès à présent, à consentir à cet échange. La partie de la Gallicie à céder sera déterminée d’après la base combinée de la population, de l’étendue, des revenus, de sorte que l’estimation des deux objets de l’é - change ne soit pas réglée par l’étendue du territoire seulement, mais par sa valeur réelle.

7. Dans le cas d’une heureuse issue de la guerre, S. M. l’Empereur des Français s’en - gage à procurer à S. M. l’Empereur l’Autriche, des indemnités et aggrandissemens de terri - toire qui non seulement compensent les sa - crifices et charges de la coopération de Sa - dite Majesté dans la guerre, mais qui soient un monument de l’union intime et durable qui existe entre les deux Souverains.

8. Si, en haine des liens et engagemens contractés par l’Autriche envers la France, l’Autriche était menacée par la Russie, S. M. l’Empereur des Français regardera cette atta - que comme dirigée contre lui-même, et com - mencera immédiatement les hostilités.

9. La Porte Ottomane sera invitée à accé - der au traité d’alliance de ce jour.

tats beſtimmten Beyſtand ſtellen. Die Regimen - ter, aus welchen er beſtehen wird, ſollen ſogleich in Marſch geſetzt werden und ſolche Cantonnirun - gen erhalten, daß ſie, vom 1ſten Maͤrz an, in we - niger als 14 Tagen ſich in Lemberg zuſammen zie - hen koͤnnen. Beſagtes Corps ſoll einen doppelten Vorrath von Artillerie-Munition, ſo wie die zum Transport von Lebensmitteln auf 20 Tage noͤthi - gen Equipagen erhalten.

3. Se. Majeſtaͤt, der Kayſer der Franzoſen, wird alle Dispoſitionen von ſeiner Seite machen, um mit aller ſeiner disponiblen Macht zur ſelbi - gen Zeit gegen Rußland operiren zu koͤnnen.

4. Das von Sr. Majeſtaͤt, dem Kayſer von Oeſterreich, geſtellte Truppen-Corps ſoll aus drey Diviſionen Jnfanterie und einer Diviſion Cavalle - rie beſtehen, und von einem von Sr. Majeſtaͤt, dem Kayſer von Oeſterreich, ernannten Oeſterreichi - ſchen General commandirt werden. Dieſer ſoll auf der ihm von Sr. Majeſtaͤt, dem Kayſer von Frankreich, vorgezeichneten Linie operiren und nach unmittelbaren Ordres; er ſoll immer ein abgeſon - dertes eignes Corps bilden. Fuͤr ſeinen Unterhalt in feindlichem Lande ſoll auf die naͤmliche Weiſe geſorgt werden, die fuͤr die Franzoͤſiſche Armee be - ſtimmt werden wird, wobey jedoch nichts in dem Unterhalt und den beſondern Gebraͤuchen, die in dem Oeſterreichiſchen Militair-Reglement fuͤr die Ernaͤhrung der Truppen feſtgeſetzt ſind, veraͤndert wird. Die Trophaͤen und Beute, die er von dem Feinde machen wird, ſollen ihm angehoͤren.

5. Sollte in Folge des Kriegs das Koͤnigreich Pohlen wieder hergeſtellt werden, ſo wird der Kay - ſer von Frankreich Oeſterreich den Beſitz Galliciens garantiren, ſo wie er es ihm durch Gegenwaͤrtiges garantirt.

6. Wenn dieſer Fall eintraͤte und es dem Kay - ſer von Oeſterreich gelegen waͤre, zur Vereinigung mit dem Koͤnigreich Pohlen gegen die Jllyriſchen Provinzen einen Theil Galliciens umzutauſchen, ſo verbindet ſich der Kayſer von Frankreich ſchon jetzt, in dieſen Tauſch einzuwilligen. Der von Gallizien abzutretende Theil ſoll nach der combi - nirten Grundlage der Bevoͤlkerung, der Ausdeh - nung und der Einkuͤnfte beſtimmt werden, ſo daß die Schaͤtzung der beyden Gegenſtaͤnde des Tau - ſches nicht nur nach ihrer Ausdehnung, ſondern ihrem wahren Werthe gemaͤß regulirt werde.

7. Jm Fall eines gluͤcklichen Ausgangs des Kriegs verbindet ſich Se. Majeſtaͤt, der Kayſer der Franzoſen, Sr. Majeſtaͤt, dem Kayſer von Oeſterreich, Schadloshaltungen und Vergroͤßerun - gen des Gebiets zu verſchaffen, die nicht allein die Aufopferungen und Laſten bey der Mitwuͤrkung aufwaͤgen, ſondern die zugleich ein Denkmal der innigen und dauerhaften Vereinigung zwiſchen bey - den Souverainen bleiben.

8. Wenn Rußland, aus Haß wegen der Ver - bindung Oeſterreichs mit Frankreich, Oeſterreich angreifen ſollte, ſo wird Se. Majeſtaͤt, der Kayſer der Franzoſen, einen ſolchen Angriff als gegen ſich ſelbſt gerichtet betrachten und ſogleich die Feindſe - ligkeiten anfangen.

9. Die Ottomanniſche Pforte ſoll eingeladen werden, dem heutigen Allianz-Tractate beyzutreten.

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10. Les articlès ci-dessus resterons secrets entre les deux puissances.

11. Ils auront la même force que s’ils étaient insérés dans le traité d’alliance, et ils seront ratifiés, et les ratifications échangées dans le même lieu et à la même époque que celles du dit traité.

Fait et signé à Paris, le 14 Mars 1812.

No 2.

Copie d’une lettre de M. le prince de Schwar - zenberg à M. le comte de Neipperg, mi - nistre d’Autriche à Stockholm.

Paris, le 14 Mars 1812.

Je profite d’une occasion que m’offre M. le duc de Bassano pour vous informer, avant que vous ne puissiez en être instruit par notre ministère, que les noeuds d’amitié et de fa - mille qui existent entre notre cour et celle de France, viennent d’être renforcés aujourd’hui par un lien qui devait en être une suite na - turelle pour établir d’une manière solennelle des relations d’intimité et de confiance entre les deux empires. Ce grand évenement poli - tique acquiert un intérêt d’autant plus majeur dans un moment une guerre dans le Nord est près de s’allumer. Notre auguste maître ayant jugé de sa sagesse, et conforme à son systême, d’agir dans le plus parfait concert avec la France, après avoir épuisé vainement toutes les démarches tendantes à la conserva - tion de la paix sur le Continent, auprès du cabinet de Saint-Petersbourg, va se trouver dans le cas de jouer un rôle actif, dans une cause qui est devenue désormais la sienne.

Dans un état de choses tous les moyens doivent être dirigés vers le but commun, vous ne pouvez servir plus essentiellement les in - térêts de notre auguste maître, qu’en em - ployant le crédit dont je sais que vous jouis - sez auprès du gouvernement vous êtes ac - crédité, pour le lier à une cause à la quelle un souvenir récent et pénible, ainsi que la perspective favorable de l’effacer pour jamais en récuperant une portion aussi essentielle de la monarchie, que la Finlande, doit imprimer un caractère national tout particulier à la Suède.

Comme il serait possible que cette lettre vous trouvât sur le Continent, je suppose que vous aviez le projet de vous rendre, je ne puis que vons recommander, de ne vous point desaisir dans aucun cas possible de ma lettre même, mais d’agir avec tout votre sa - voir-faire dans le sens de l’invitation qu’elle contient; car vis-à-vis d’un militaire éclairé, tel que vous, M. le comte, je n’entreprendrai pas d’énumérer les avantages importans qui résulteraient en faveur des armées alliées d’une diversion dans l’extrémité du Nord, conduite par un capitaine habile et expéri - menté.

(La suite incessamment.)

10. Obige Artikel bleiben zwiſchen beyden Maͤch - ten geheim.

11. Sie haben die naͤmliche Kraft, als waͤren ſie in dem Allianz-Tractat enthalten; ſie ſollen ratificirt und die Ratificationen an dem naͤmlichen Ort und zu der naͤmlichen Zeit, wie beſagter Ar - tikel, ausgewechſelt werden.

Geſchehen und unter - ſiegelt zu Paris den 14ten Maͤrz 1812.

No. 2.

Schreiben des Fuͤrſten von Schwarzenberg an den Grafen von Neipperg, Oeſterreichiſchen Miniſter zu Stockholm.

Paris, den 14 Maͤrz 1813.

Jch benutze eine mir von dem Herrn Herzog von Baſſano dargebotene Gelegenheit, Jhnen, noch eher als Sie durch unſer Miniſterium davon un - terrichtet ſeyn koͤnnten, zu melden, daß die zwi - ſchen unſerm und dem Franzoͤſiſchen Hofe beſtehen - den Freundſchafts - und Familien-Verbindungen heute durch ein neues Band noch enger geknuͤpft worden, welches eine natuͤrliche Folge derſelben ſeyn mußte, um die Beziehungen der Jnnigkeit und des Zutrauens zwiſchen beyden Reichen auf eine feyerliche Weiſe zu beſtimmen. Dieſes große Ereigniß erhaͤlt in einem Angenblick, da das Kriegs - fener im Norden auszubrechen bereit iſt, ein um ſo ſicheres Jntereſſe. Unſer erhabener Herr hat es ſeiner Weisheit und ſeinem Syſtem gemaͤß ge - funden, in der vollkommenſten Uebereinſtimmung mit Frankreich zu handeln, nach dem er alle moͤg - liche Schritte zur Erhaltung des Friedens auf dem feſten Lande vergebens bey dem Hofe von Peters - burg gethan hat, und findet ſich daher gegenwaͤrtig in dem Falle, eine active Rolle in einer Sache zu ſpielen, die nunmehr die ſeinige geworden iſt.

Bey einer Lage der Sachen, wo alle Mittel auf einen gemeinſchaftlichen Zweck gerichtet ſeyn muͤſſen, koͤnnen Sie dem Jntereſſe unſers durchlauchtigſten Herrn nicht weſentlicher dienen, als wenn Sie den Credit, den Sie, wie ich weiß, von der Regierung, bey der Sie angeſtellt ſind, genießen, dazu an - wenden, ſie an eine Sache zu verbinden, die eine ſo neue und ſchmerzliche Erinnerung, und die guͤn - ſtige Ausſicht, ſie auf immer durch die Wieder - erwerbung eines ſo weſentlichen Theils der Mo - narchie, als Finnland iſt, anszuloͤſchen, einen ganz beſondern National-Character in Schweden auf - druͤcken muß.

Da es moͤglich ſeyn koͤnnte, daß dieſer Brief Sie auf dem Continent traͤfe, wohin Sie, wie ich glaube, die Abſicht hatten, ſich zu begeben, ſo kann ich Jhnen nur dringendſt empfehlen, in keinem moͤglichen Fall dieſen Brief aus Jhren eignen Haͤnden zu geben und mit aller Jhrer gewoͤhnlichen Klugheit in dem Sinne der Einladung, die er enthaͤlt, zu verfahren; denn ich werde es nicht un - ternehmen, vor einem ſo anfgeklaͤrten Soldaten, als Sie, mein Herr Graf ſind, die wichtigen Vor - theile aufzurechnen, die eine durch einen geſchickten und erfahrnen Feldherrn geleitete Diverſion im aͤußerſten Norden zu Gunſten der Waffen der Al - liirten haben wuͤrde.

(Die Fortſetzung naͤchſtens.)

[7]

On a souvent cherché à rendre les eaux de la mer potables; mais les tentatives faites jus - qu’à ce jour n’ont pas toujours donné des - sultats satisfaisans. M. Rochon, membre de l’Institut, a trouvé un moyen fort simple. Il ne s’agit que de distiller l’eau dans le vide. L’appareil dont il se sert est d’un usage fort facile; il peut être employé par tout le monde.

Tandis que la physique s’occupait de chan - ger l’eau de la mer en eau douce, la chimie cherchait à transformer l’eau douce en eau de la mer. Après beaucoup de recherches et d’épreuves, elle y est parvenue. On en trouve la recette dans le dernier numéro des Annales de Chimie. On sait que l’eau de la mer est employée comme reméde efficace dans plusieurs maladies.

Man hat es oft verſucht, das Meerwaſſer trink - bar zu machen; aber die bis jetzt gemachten Ver - ſuche hatten nicht immer befriedigende Reſultate. Herr Rochon, Mitglied des Jnſtituts, hat ein ſehr einfaches Mittel gefunden, welches darin beſteht, das Waſſer im leeren Raume zu diſtilliren. Er bedient ſich dazu einer ſehr leichten Maſchine; jedermann kann davon Gebrauch machen.

Waͤhrend ſich die Phyſik beſchaͤfftigte, das Meer - waſſer in ſuͤßes Waſſer zu verwandeln, ſuchte die Chemie ein Mittel, das ſuͤße Waſſer in Meer - waſſer zu verwandeln. Nach langen Proben und Unterſuchungen iſt es ihr endlich gelungen. Das Recept dazu findet man in der letzten Nummer der Annalen der Chemie. Man weiß, daß das Meerwaſſer bey vielen Heilmitteln angewandt wird.

Wechsel - und Geld-Course.

    • Amsterdam Bco. St.
    • dito Cassa 108 $$\frac{3}{4}$$ fl.
    kurze Sicht.
    • dito Bco. St.
    • dito Cassa 109 fl.
    • Bordeaux 3 Fr. 24½ S.
    • Parisdo. 24½ S.
    • Basel
    2 Monat dato.
    • Genua 78 gr.
    • Livorno 82½
    Uso von 3 Mo - nat dato.
  • Breslau in Banco sl. 6 Wochen dato.

per 100 Rthlr. Bco.

  • Copenh. 5500 Rthlr. kurze Sicht.
  • Augsburg Cour. 144 Rthl.

Geld-Cours.

  • Schlesw. Holst. Spec. bess.
    • Hamburger Cour.
    • Dän. gr. Cour. 20
    • Schillinge
    • Neue Stücke 25¾
    • Preussisch Cour. pCt.
    schlechter als Banco.
  • Louis - u. Frd’or. 11 Mk. 12½ sl. das St. in Bco.
  • Louis - u. Frd’or. 14 Mk. 2 $$\frac{1}{4}$$ sl. das St. in Cour.
  • Neue Stücke 30 sl. 7 pf. das St. in Cour.

Theater beym Gaͤnſemarkt.

  • Mittewochen, den 20ſten: Die Braut, Luſiſpiel in 1 Aufzuge. Die Zerſtreuten, Luſtſpiel in 1 Aufzuge. Die Saͤngerinnen auf dem Lande, Oper in 2 Abtheilungen.
  • Donnerſtag, den 21ſten: Die reſpectable Geſell - ſchaft, Luſtſpiel in 1 Aufzuge. Der Waſſer - traͤger, Oper in 3 Abtheilungen.
  • Freytag, den 22ſten: Der Wald bey Hermann - ſtadt, Schauſpiel in 4 Abtheil. Der kleine Matroſe, Oper in 1 Aufzuge.

Les personnes qui auraient l’intention d’of - frir des rabais sur les prix des adjudications que passe, en ce moment la marine, pour le service de l’Exercice 1814, sont prévenuesqu’elles seront admises à le faire publique - ment, au lieu des adjudications, Admiralitats - Strasse No 79, pendant toute la durée des di - tes Adjudications, et, après la clôture par voie de soumissions cachetées à déposer au bureau de l’inspection de la Marine, Admira - litäts-Strasse No. 216, jusqu’au 25 de ce mois au soir.

Diejenigen, welche geneigt ſeyn moͤchten, einen Rabat auf die Preiſe der Lieferungen, welche ge - genwaͤrtig von der Marine, fuͤr den Dienſt des Jahrs 1814, dem Mindeſtfordernden zugeſchlagen werden, zu geben, werden benachrichtigt, daß die - ſes oͤffentlich an dem Orte, wo die Verlicitirung der Lieferungen Statt findet, Admiralitaͤts Straße No. 79, waͤhrend der ganzen Dauer derſelben, ge - ſchehen kann. Auch werden noch, nach dem Schluſſe, ſchriftliche verſiegelte Vorſchlaͤge, auf dem Jnſpec - tions-Bureau der Marine, Admiralitaͤts-Straße No. 216, bis zum 25ſten d. M. Abends, ange - nommen.

Heute wurde meine Frau, geb. Minder, von einem geſunden Knaben gluͤcklich entbunden.

Claus Witt.

Meinen Freunden und Bekannten zeige ich hie - durch an, daß die Paßiva und Activa meines ſel. Mannes, unter der Firma: J. H. Schaumann, von mir angenommen und berichtigt werden, und ich keine Quitung ſeit dem Tode meines Mannes ohne meine Unterſchrift fuͤr guͤltig anerkennen werde.

Sel. J. H. Schaumann Wittwe.

Ein Pferd, ohngefaͤhr 8 bis 9 Jahre alt, welches an dem einen Vorderfuß einen weißen Fleck und an dem andern einen weißen Ring hat, iſt als verdaͤchtig angehalten. Da dies Pferd wahrſchein - lich geſtohlen iſt, ſo wird der Eigenthuͤmer deſſel - ben aufgefordert, ſelbiges gegen Erſtattung der Koſten wieder in Empfang zu nehmen, bey

Johann Hinrich Stern in Niendorf.
[8]

Frederik der Sechste, von Gottes Gnaden - nig zu Dännemark, Norwegen, der Wenden und Gothen, Herzog zu Schleswig, Holſtein, Stormarn und der Dithmarſchen, wie auch zu Oldenburg ꝛc.

Zur erſten Einrichtung eines Folii im Landgerichtli - chen Schuld - und Pfand-Protocolle für das im 2ten Ang - ler Diſtricte belegene, dem Carſten Boſſen zuſtändige adeliche Gut Boverſtedt, werden, bey Verluſt ihres Platzes und Nachſetzung, wenn ſie ſich ſpäter melden, alle, welche an beregtes Gut protocollationsfähige Anſprüche haben, hiemit aufgefordert, ſolche binnen 6, Auswärtige aber bin - nen 12 Wochen nach dieſer Bekanntmachung, im Schles - wigſchen Landgerichts-Notariat anzugeben, und in Abſicht der Procuratur ad acta und Production ihrer Documente das Ordnungsmäßige zu beobachten.

  • L. S. R.
Krück. Moritz. Pro vera copia: Geiſter. H. C. Otte.

Zur erſten Einrichtung von Folien im Stadt -, Schuld - und Pfand-Protocoll für jedes der in dem nach - ſtehenden Verzeichniß aufgeführten Wohn -, Packhäuſer und Koppeln Landes werden hiedurch bey Verluſt ihres Platzes und Nachſetzung, wenn ſie ſich ſpäter melden, diejenigen, welche an eines oder das andere dieſer Jmmobilien pro - tocollationsfähige Anſprüche haben, aufgefordert, ſich, die Einheimiſchen ſpäteſtens den 16ten November d. J., die Auswärtigen ſpäteſtens den 6ten Januar 1814, in Curia zu melden und in Hinſicht der Procuratur ad acta und Production ihrer Documente das Ordnungsmäßige zu beobachten.

Gegeben Kiel in Curia, den 28ſten Sept. 1813.

Bürgermeiſter und Rath der Stadt Kiel.

I. Verzeichniß der Häuſer mit Zubehö - rungen.

  • 1) Der Concursmaſſe des verſtorbenen ehemaligen Ober - gerichts-Advocaten Chriſtian Gabriel Koch:
    • a) Nr. 158 am alten Wall bey der Holſtenbrücke,
    • b) Nr. 157 in der Pfaffenſtraße,
    • c) auf dem Sophienblatt mit der dazu gelegten Landmaſſe,
    • Nr. 306, gränzend an Tiſchler Claßen Erbe,
    • Nr. 318, gränzend an Nr. 306,
    • Nr. 319, gränzend an Nr. 318.
    • Nr. 310 et 311, gränzend an Bünſow Erbe,
    • Nr. 314, gränzend an Nr. 310,
    • Nr. 320 et 321, gränzend an Nr. 314,
    • Nr. 315, gränzend an Nr. 320 et 321,
    • Nr. 322, gränzend an Nr. 315.
    • Von der Verbindlichkeit zur Angabe in Rückſicht die - ſer Kochſchen Häuſer werden diejenigen ausgenom - men, welche ſich bereits auf die unterm 1ſten No - vember 1811 und 17ten November 1812 erlaſſenen Proclamata gemeldet haben.
  • 2) Des Jürgen Hinrich Holm Wittwe auf der langen Reihe No. 77.
  • 3) Des Gärtners H. David Niehus auf dem großen Kuh - berge No. 108.
  • 4) Des Schuſters Jacob Johann Friedrich Broocks auf dem großen Kuhberge Nr. 164. A.
  • 5) Des Fuhrmanns Asmus Stegelmann auf dem großen Kuhberge No. 165.
  • 6) Des weyland Erich Andreas Möller in der Vorſtadt Nr. 236.
  • 7) Des Schiffszimmermeiſters Joachim Gottfried Frahm in der Vorſtadt auf der Roſenwieſe Nr. 305.
  • 8) Des Berend Diederich Mordhorſt auf dem großen Kuhberge Nr. 283.
  • 9) Des Ueberfahrers Caj Johann Andreas Wittmack am alten Wall No. 102.
  • 10) Des Sattlers Gottfried Joachim Gäde am Küterthor Nr. 134.
  • 11) Der Frau Etatsräthin Fabricius bey der Ziegeley Nr. 43.
  • 12) Das von der Frau Secretairin Flor an den Jnſtru - mentenmacher Franck verkaufte Haus und Garten auf dem großen Kuhberg No. 122.
  • 13) Des Graupenmüllers Johann Hinrich Willms auf dem kleinen Kuhberg Nr. 274.
  • 14) Deſſelben vor der Stadt an der Eckernförder Land - ſtraße belegenes Haus, nebſt Graupenmühle und Zu - behörungen.

II. Verzeichniß der Packhäuſer mit Zubehörungen.

  • 1) Des weyland Erich Andreas Möller am Wall No. 145.
  • 2) Des Kaufmanns Georg Malmros daſelbſt No. 146.
  • 3) Der Kaufleute Thöming et Faeſch daſelbſt No. 148.
  • 4) Derſelben am Küterthor No. 84. B.
  • 5) Des Hans Caſpar Chriſtoph Möller am Wall No. 155.

III. Verzeichniß der Ländereyen, die Tonne zu 260 [] Ruthen gerechnet.

  • 1) Die von dem Muhliusſchen Waiſen-Jnſtitut an das Königl. Schullehrer-Seminarium vererbpachteten Län - dereyen am Kleinen Kiel, groß 48 Tonnen 36 Ruthen.
  • 2) Des Muhliusſchen Waiſen-Jnſtituts Koppel No. 12. b auf dem Papenkamp, groß 1 Tonne 113 Ruthen.
  • 3) Des Gärtners Hinrich David Niehus Koppel Nr. 1. auf dem Lehmbroock, groß 2 Tonnen 146 Ruthen.
  • 4) Hinrich Friedrich Gerhard Brüning Koppel Nr. 4. an dem Papenkamp, groß 4 Tonnen 228 Ruthen.
  • 5) Der Gebrüder Heinrich Georg und Hans Friedrich Schultz Koppel Nr. 11. auf dem Papenkamp, groß 11 Tonnen 250 Ruthen, in deren Hinſicht diejenigen von der Verbindlichkeit zur Angabe befreyt ſind, welche ſich auf das von den Gebrüdern Schultz bewürkte allgemeine Proclam vom 6ten Auguſt d. J. gemeldet haben, oder noch melden werden.
  • 6) Des Bartram Rantzauſchen Legats-Koppel Nr. 15. a. und b. auf dem Papenkamp und Nr. 28. auf dem Stadtfeldkamp, groß zuſammen 9 Tonnen 80 Ruthen.
  • 7) Die von der Concursmaſſe des verſtorbenen ehema - ligen Obergerichts-Advocaten Chriſtian Gabriel Koch an H. Hinrich Schlottfeldt und Hans Arp jun. ver - kaufte Bergkoppel am Moordeich, groß 7 Tonnen 4 Ruthen.
  • 8) Die Univerſitätskoppel Nr. 3. auf dem Stadtfeldkamp, groß 5 Tonnen 17 Ruthen.
  • 9) Des Telemannſchen Legats-Koppel Nr. 9. a. auf dem Stadtfeldkamp, groß 3 Tonnen 127 Ruthen.
  • 10) Der am Kreutzwege liegende Theil vom Sophienblatt, circa 1 Tonne 124 Ruthen, zur Concursmaſſe des verſtorbenen ehemaligen Obergerichts-Advocaten Chri - ſtian Gabriel Koch gehörig.

Proclama.

Alle und jede, welche aus Erbrecht, oder aus ſonſt ir - gend einem Grunde, an den Nachlaß des kürzlich hieſelbſt verſtorbenen hieſigen Eingeſeſſenen, Johann Wilhelm Pohl - mann, Forderungen und Anſprüche zu haben vermeynen, der Erbmaſſe mit Schulden verhaftet ſind, oder etwas dazu Gehörige pfandweiſe in Händen haben, werden hiedurch von Obrigkeits und Gerichts wegen ein - für allemal, mit - hin peremtorie, auch ſub pœna praeclusi, dupli et amiſſionis juris, vorgeladen, ſolche, wenn ſie Einheimiſche ſind, innerhalb 6, Auswärtige aber, nebſt Beſtellung eines Procuratoris ad acta in hoc foro, innerhalb 12 Wochen, a dato hujus proclamatis, beym hieſigen Gerichte anzu - geben, die zur Begründung ihrer Erbanſprüche und For - derungen dienenden Beweiſe in origine zu produciren, davon beglaubte Abſchriften beym Protocoll zurück zu laſſen, und demnächſt weiterer Verfügung zu gewärtigen.

Wornach alle, denen daran gelegen, ſich zu achten haben.

C. H. Witt, Juſtitiarius.

About this transcription

TextAm Mittewochen, den 20. Oktober
Author[unknown]
Extent8 images; 6505 tokens; 2721 types; 44169 characters
Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Mittewochen, den 20. Oktober . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

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