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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Freytage, den 22 October.)
No. 169.

(The Courrier.)

Combien de temps serons-nous encore sans recevoir des nouvelles du quartier-général des alliés? Nous n’avons rien de Toeplitz d’une date plus récente que le 7 Septembre (lettre du Lord Cathcart), et de l’armée de Berlin, rien d’une date postérieure au 10, c’est-à-dire près d’un mois.

Le vice-roi du Mexique, général Venegas, est revenu en Espagne à bord du San-Pedro, arrivé à Cadix le 22 Août.

Il a été reçu des dépêches de lord Welling - ton à la date du 27 du mois dernier, conte - nant des rapports du lord Bentinck des 15 et 17 Septembre.

Il parait par ces rapports que l’ennemi ayant rassemblé des forces considérables sur le front de l’armée de sa seigneurie, attaqua, le 13 du grand matin notre avant-garde postée au défilé d’Ordal.

Cette avant-garde était composée du 27e régiment du corps franc calabrois, de 4 com - pagnies de tirailleurs de la légion allemande, d’une brigade d’artillenie portugaise, formant un total de 2400 hommes, et de 3 régimens espagnols. Après avoir opposé une vive - sistance pendant plusieurs heures, elle fut obligée de céder à la supériorité de l’ennemi, dont le mouvement rapide nous a obligé à abandonner quelques pieces d’artillerie. Cette perte ne doit pas avoir été très-considérable. Un assez grand nombre de soldats éparpillés dans les montagues pendant la retraite ont rejoint.

(The Courier.)

Wie lange werden wir noch ohne Nachrichten aus dem Hauptquartier der Alliirten bleiben? Wir haben aus Toͤplitz keine neuere Berichte, als vom 7ten September (Schreiben des Lord Cathcart) und von der Armee von Berlin nichts ſpaͤteres, als bis zum 10ten, alſo beynahe nichts ſeit einem Monat.

Der Vicekoͤnig von Mexico, General Venegas, iſt am Bord des Sau-Pedro am 22ſten Auguſt nach Cadix zuruͤckgekommen.

Von Lord Wellington ſind Depeſchen vom 27ſten des vorigen Monats eingegangen, welche Berichte des Lord Beutinck vom 15ten und 17ten September enthalten.

Es erhellt aus dieſen Berichten, daß der Feind, der eine betraͤchtliche Macht an der Fronte der Armee Sr. Herrlichkeit verſammelt hatte, am 13ten fruͤh unſere Avantgarde in dem Defilee von Ortal angriff.

Dieſe Avantgarde beſtand aus dem 27ſten Regi - ment des Calabriſchen Freycorps, aus 4 Compag - nien Scharfſchuͤtzen der Deutſchen Legion, aus einer Brigade Portugieſiſcher Artillerie, zuſammen aus 2400 Mann und aus 3 Regimentern Spanier. Nach - dem dieſe Avantgarde mehrere Stunden lang einen lebhaften Widerſtand geleiſtet, ward ſie genoͤthigt, der Uebermacht des Feindes zu weichen, deſſen ſchnelle Bewegung uns zwang, einige Artillerie - Stuͤcke im Stich zu laſſen. Dieſer Verluſt kann nicht betraͤchtlich geweſen ſeyn. Eine große An - zahl Soldaten, die ſich bey dem Ruͤckzuge in die Gebuͤrge zerſtreut hatten, haben ſich wieder einge - funden.

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Le 14, lord Bentinck juga à propos de faire retirer l’armée sur Vendell, et de dans les environs de Tarragone. La retraite s’est opérée sans beaucoup de perte, malgré la su - périorité de la cavallerie ennemie qui a fait des charges réitérées, soutenues par le 2e de dragons, et les hussards allemands. L’ennemi a pris postion sur le Lobrégat. (Voyez la dépêche du maréchal, duc d’Albufera.)

Jeudi prochain 7 Octobre, à onze heures, un service solennel aura lieu par les disposi - tions de Mme veuve Moreau, dans la cha - pelle française King-Street, Portmansquare. Malgré la différence d’opinions réligieuses, la cérémonie attirera certainement tous ceux dont la sensibilité est émue par la perte du défunt.

Les conditions du traité avec la Prusse sont, dit-on, déjà arrêtées. Elles ont été transmises en Angleterre dans les dernières dépêches du général Stewart, qui a signé le traité, lequel est actuellement soumis à la ratification. Le traité avec l’Autriche n’est point encore aussi avancé, mais nous espérons que l’extrême besoin d’argent qu’éprouve l’Autriche en - tera la conclusion, comme nous le désirons.

(Moniteur.)

Les nouvelles du quartier-général portent ce qui suit:

L’ennemi a tenu très-faiblement contre les mouvemens de nos troupes sur la grande route de Laybach. Les forces principales se dirigent par les petites routes dans l’intention de cherch[e]r a déborder notre flanc droit. L’ennemi s’était secrettement renforcé du côté de Fiume.

Trieste était menacée de nouveau par une colonne de troupes qui débouchait de Mai - tora; et par quelques bandes venues de l’Istrie, qui paraissaient s’accroitre, et enfin par la croisière anglaise qui était en vue du port. Le 1er Octobre, l’ennemi est venu en force à la decouverte sur la partie de nos troupes qui occupaient Adelsberg, mais il a étè vivement repoussé. Le 2 Octobre le prince vice-roi s’est porté sur les hauteurs de Privalt, et le général Palombini, sur l’assa - wic za.

La division de réserve se trouvait le 28 Septembre à Brixen. Le général Gifflengue annonce, en date du 29, que le jour précé - dent, le genéral Mazzuch[ell]i avait enlevé à l’ennemi le poste de San-Sigismondo défendu par 800 hommes. L’ennemi en se retirant precipitamment sur Wilbach, avait jeté ça et ses armes et ses gibernes. Nous avons fait dans cette occasion un certain nombre de prisonniers.

(Journ. offic. ital.)

M. Fávoyer de Maillardoz est mort à Fri - bourg dans la nuit du 27 au 28 de ce mois. Il est généralement regretté.

Samedi, le 9 Octobre, le Sénat-Conserva -

Am 14ten hielt es Lord Bentinck fuͤr dienlich, die Armee nach Vendell und von da in die Ge - gend von Tarragona zuruͤck zu ziehen. Der Ruͤck - zug geſchah ohne vielen Verluſt, ohnerachtet der Ueberlegenheit der feindlichen Cavallerie, die wie - derholte Angriffe machte, die von dem 2ten Dra - goner-Regiment und von den Deutſchen Huſaren abgehalten wurden. Der Feind nahm ſeine Stel - lung am Llobregat. (Man ſehe den Bericht des Marſchalls, Herzogs von Albufera.)

Naͤchſten Donnerſtag, den 7ten October, um 11 Uhr, wird auf Verfuͤgung der verwittweten Madame Moreau in der Franzoͤſiſchen Capelle, Kingſtreet, Portmansquare ein feyerliches Seelen-Amt gehal - ten werden. Ohnerachtet der Verſchiedenheit der religioͤſen Meynungen wird die Ceremonie ſicher alle diejenigen herbey ziehen, deren Gefuͤhle durch den Verluſt des Geſtorbenen bewegt ſind.

Die Bedingungen des Tractats mit Preußen ſind, wie es heißt, ſchon beſchloſſen. General Stenart, der dieſen Tractat unterzeichnet, hat ſelbige in ſeinen letzten Depeſchen nach England uͤberſandt, und der Tractat iſt jetzt zur Ratification vorge - legt. Der Tractat mit Oeſterreich iſt noch nicht ſo weit vorgeruͤckt; allein wir hoffen, daß das außerordentliche Geldbeduͤrfniß Oeſterreichs den Abſchluß deſſelben, ſo wie wir wuͤnſchen, beſchleu - nigen werde.

(Moniteur.)

Nachrichten aus dem Hauptquartier enthalten folgendes:

Der Feind hat ſich gegen die Bewegung der Truppen auf der Heerſtraße von Laybach nur ſchwach gehalten. Die Hauptmacht nimmt ihre Richtung auf den kleinen Straßen, um unſerer rechte Flanke zu umgehen zu ſuchen. Der Feind hatte ſich heimlich auf der Seite von Fiume ver - ſtaͤrkt.

Trieſt war von neuem von einer Truppen, Co - lonne, die uͤber Meytora vordrang, durch einige aus Jſtrien gekommene Haufen, die zu wachſen ſchienen, und endlich durch die Engliſchen Kreuzer bedroht, die ſich im Angeſicht des Hafens befan - den. Am 1ſten October ruͤckte der Feind mit Macht zum Beobachten desjenigen Theils unſerer Truppen vor, die Adelsberg beſetzt hielten; er ward aber lebhaft zuruͤckgetrieben. Am 2ten Octo - ber ruͤckte der Prinz Vicekoͤnig auf die Anhoͤhen von Privald und General Palombini nach Baſſa - wicza.

Die Reſerve-Diviſion befand ſich am 28ſten Sept. zu Brixen. General Giflengue meldet unterm 29ſten, daß General Mazzuchelli am Tage vorher den Poſten von San-Sigismondo genommen, der von 800 Mann vertheidigt wurde. Bey ſeinem eiligen Ruͤckzuge nach Wilbach hatte der Feind hie und da ſeine Waffen und ſeine Torniſter wegge - worfen. Wir haben bey dieſer Gelegenheit eine gewiſſe Anzahl Gefangner gemacht.

Der Schultheis von Maillardoz iſt in der Nacht vom 27ſten zum 28ſten dieſes zu Freyburg geſtor - ben. Sein Verluſt wird allgemein bedauert.

Am Sonnabend, den 9ten dieſes, verſammelte

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teur s’est réuni à deux heures sous la prési - dence de S. A. S. le prince archi-chancelier de l’Empire.

M. le Sénateur comte Dejeau, au nom de la commission spéciale nommée dans la Séance du 7 de ce mois, a fait un rapport sur le pro - jet de sénatus-consulte présenté ledit jour, et relatif à une levée de 280000 hommes.

Le sénatus-consulte a été adopté par le Sénat.

Suit la teneur du sénatus-consulte:

Napoléon, par la grace de Dieu et par les Goustitutions, Empereur des Français, Roi d’Italie, etc. etc.

A tous présens et à venir, salut.

Le Sénat, après avoir entendu les orateurs du Conseil-d’Etat, a décrété et nous ordon - nons ce qui suit:

Extrait des régistres du Sénat-Conservateur, du samedi 9 Octobre 1813.

Le Sénat-Conservateur, réuni au nombre de membres prescrit par l’article 90 de l’acte des constitutious du 13 Décembre 1799;

Vu le projet de sénatus consulte rédigé en la forme prescrit par l’art. 57 de l’acte des constitutions, en date du 4 Août 1802;

Après avoir entendu, sur les motifs dudit projet, les orateurs du Conseil-d’Etat et le rapport de la commission speciale nommée dans la séance du 7 de ce mois;

L’adoption ayant été délibérée au nombre de voix prescrit par l’art. 56 de l’acte des constitutions, du 4 Août 1812;

Décréte:

Titre premier.

Art. 1er. Deux cent quatre-vingt mille conscrits seront mis en activité de service et à la disposition du minister de la guerre; savoir:

  • 120000 sur la classe de 1814 et années anté - rieures;
  • 160000 sur la conscription de 1815.

Titre II. Des 120000 conscrits de 1814 et années antérieures.

2. Cent vingt mille conscrits pris sur les classes de 1814, 1813, 1812 et années antérieu - res, dans les départemens ci-après désignés, sont mis à la disposition du ministre de la guerre:

Ain, Aisne, Allier, Alpes (Basses), Alpes (Hautes), Alpes-Maritimes, Apennins, Arden - nes, Aube, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cher, Côte-d’or, Côtes-du-Nord, Creuse, Doire, Doubs, Drôme, Dyle, Escaut, Eure, Eure-et - Loir, Finistère, Forêts, Gênes, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isere, Jemmape, Jura, Léman, Loir-et-Cher, Loire, Loire Inférieure, Loiret, Lys, Maine-et-Loire, Manche, Maren - go, Marne, Marne (Haute), Mavenne, Meur - the, Meuse, Meuse-Inférieure, Mont-Blanc, Montenotte, Mont-Tonnere, Morbihan, Moselle, Néthes (Deux), Nièvre, Nord, Oise, Orne, Ourte, Pas-de-Calais, , Puy-de-Dôme, Rhin - (Bas), Rhin (Haut), Rhin-et-Moselle, Rhône,

ſich der Senat um 2 Uhr unter dem Vorſitz Sr. Durchlaucht, des Prinzen Erzkanzlers des Reichs.

Der Herr Senateur, Graf Dejean, ſtattete im Namen einer beſondern, in der Sitzung vom 7ten dieſes angeſtellten Commißion, einen Bericht uͤber den Entwurf eines Senatus-Conſults ab, welcher am beſagten Tage uͤbergeben worden und ſich auf die Aushebung von 280000 Mann bezieht.

Das Senatus Couſult ward von dem Senat angenommen.

Nun folgt der Jnhalt des Senatus-Conſul[t]s:

Napoléon, von Gottes Guaden und durch die Conſtitutionen Kayſer der Franzoſen, Koͤnig von Jtalien ꝛc. ꝛc.

Allen Gegenwaͤrtigen und Zukuͤnftigen Unſern Gruß.

Nachdem der Senat die Redner des Staats - raths angehoͤrt, ſo hat er decretirt und Wir ver - ordnen wie folgt:

Auszug aus den Regiſtern des Erhaltungs - Senats, vom Sonnabend, den 9ten Oc - tober.

Der Erhaltungs-Senat, vereinigt in der durch den 90ſten Artikel der Conſtitutions-Acte vorge - ſchriebenen Anzahl;

nach Anſicht des Senatus-Conſults, welches in der durch den 57ſten Artikel der Conſtitutions-Acte vom 4ten Auguſt 1802 entworfen iſt;

nachdem er uͤber die Beweggruͤnde zu beſagtem Entwurf die Redner des Staatsraths und den Bericht der am 7ten ernannten Special-Commiſ - ſion angehoͤrt;

nachdem uͤber die Annahme durch die im 36ſten Artikel der Couſtitutions-Acte vom 4ten Auguſt 1802 beſtimmte Anzahl berathſchlagt worden;

ſo beſchließt er:

Erſte Abtheilung.

Art. 1. Es ſollen 280000 Conſcribirte in Dienſt - thaͤti[g]keit geſetzt und zur Dispoſition des Kriegs - miniſters geſtellt werden, naͤmlich:

  • 120000 von der Claſſe von 1814 und von den vorhergehenden Jahren;
  • 160000 von der Conſcription von 1815.

Zweyte Abtheilung.

Von den 120000 Conſcribirten von 1814 und den vorhergehenden Jahren.

Art. 2. 120000 Conſcribirte von den Claſſen von 1814, 1913, 1812 und den vorhergehenden Jaͤh - ren werden aus nachberaunten Departements zur Diſpoſition des Kriegsminiſters geſtellt:

Aiu, Aisne, Allier, Nieder-Alpen, Ober-Alpen, See-Alpen, Appenninen, Ardennen, Aube, Rhone - muͤndungen, Calvados, Cher, Cöte d’or, Côtes du Nord, Creuſe, Doire, Doubs, Drôme, Dvle, Schelde, Eure, Eure und Loire, Finisterte, Fo - rêts, Genna, Jlle und Vilaine, Judre, Jndre und Loire, Jſère, Jemappe, Jura, Leman, Loire und Cher, Loire, Unter Loire, Loiret, Lys, Maine und Loire, Mauche, Mareugo, Marue, Ober, Marue, Mayenne, Meurthe, Maas, Unter-Maas, Mont - Blanc, Montenotte, Donnersberg, Morbihan, Moſel, die beoden Nethes, Niévre, Nord, Oiſe, Orue, Ourte, Pas-de Calais, Po, Puy de Dôme, Niederrhein, Oberrhein, Rhein und Moſel, Rhone,

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Roer, Sambre-et-Meuse, Saône (Haute), Saô - ne-et-Loire, Sarre, Sarthe, Seine, Seine-et - Marne, Seine-et-Oise, Seine-Inférieure, Sesia, Sevres (Deux), Somme, Stura, Taro, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Vienne (Haute), Vosges, Yonne.

3. Les hommes mariés, antérieusement à la publication du présent sénatus-consulte, se - ront dispensés de concourir à la formation du contingent.

Titre III. Des160000 hommes de la conscription de 1815.

4. Cent-soixante-mille hommes pris sur la concription de l’année 1815 sont mis à la dis - position du ministre de la guerre. Ils seront pris parmi les Français nés du 1er Janvier 1795 au 31 Décembre de la même année.

5. Les appels et leurs époques seront - terminés par des arrêts du conseil.

6. Le présent sénatus-consulte sera trans - mis par un message à S. M. l’Empereur et Roi.

Les président et sécrétaires.

Signé: Cambacérès.

Mandons et ordonnons que les prèsentes, revêtues des sceaux de l’Etat, insérées au Bulletin des lois, soient adressées aux cours, aux tribunaux et aux autorités administrati - ves, pour qu’ils les inscrivent dans les régis - tres, les observent et les fassent observer, et notre grand-juge ministre de la justice est chargé d’en surveiller la publication.

Pourl Empereur, Et en vertu des pouvoirs qu’ils nous a confiés. Signé: Marie Louise.

Voici ce qu’on écrit de l’armée de lord Wellington: Il n’y a eu aucun événement important depuis les dernières nouvelles. Il est arrivé quelques renforts, mais on en es - père et on en attend de plus puissans. Le 7e de hussards est arrivé avec environ 1000 re - crues; mais il nous en faut bien davantage pour remplir les vides de l’armée. Si la perte de l’ennemi a été considérable, la - tre a été prodigieuse et hors de toute propor - tion avec nos avantages et notre position pré - sente. Nous attendons toujours la prochaine reddition de Pampelune. Nous avons besoin de plus de bâtimens sur cette côte. Nous re - grettons le départ de Sir Thomas Picton; lord Wellington se trouve privé de ses meilleurs officiers, tués ou passés en Angleterre pour se rétablir des fatigues de la campagne ou de leurs blessures. (Moniteur.)

Les princes Guillaume et Charles de Prusse, fils du roi, sont arrivés ici le 6, ainsi que le feldmaréchal comte de Kalkreuth.

On reçoit de toutes les parties de la Silé - sie, situés près de l’Oder, des nouvelles dés -

Roer, Sambre und Maas, Ober-Saône, Saône und Loire, Sarre, Sarthe, Seine, Seine und Marne, Seine und Loire, Unter-Seine, Seſia, Deux-Sevres, Somme, Stura, Taro, Var, Vau - cluſe, Vendée, Vienne, Ober-Vienne, Vosges, Yonne.

3. Die vor der Publication des gegenwartigen Senatus-Conſults verheyratheten Leute ſollen nicht zu den Contingent gezogen werden.

Dritte Abtheilung.

Von den 160000 Mann der Conſcription von 1815.

4. 160000 Mann von der Conſcription des Jahrs 1815 ſind zur Diſpoſition des Kriegs Miniſters ge - ſtellt. Sie ſollen aus den Franzoſen genommen werden, die vom 1ſten Januar 1795 bis zum 31ſten December deſſelben Jahrs gebohren ſind.

5. Die Appels und deren Zeitpuncte ſollen durch Conſeil-Beſchluͤſſe beſtimmt werden.

6. Gegenwaͤrtiges Senatus-Conſult ſoll durch eine Bothſchaft Sr. Majeſtaͤt, dem Kayſer und Koͤnige, uͤbermacht werden.

Der Praͤſident und die Secretairs.

Unterz. : Cambaceres ꝛc.

Verordnen und befehlen, daß Gegenwaͤrtiges mit dem Staats-Siegel verſehen, in das Geſetz-Buͤlle - tin eingeruͤckt, an die Gerichtshoͤfe, an die Tribu - naͤle und an die adminiſtrativen Behoͤrden geſandt werde, damit ſie es in ihre Regiſter einſchreiben, es beobachten und beobachten laſſen, und Unſer Großrichter, Juſtizminiſter iſt beauftragt, fuͤr die Publicirung deſſelben zu ſorgen.

Fuͤr den Kayſer, Und kraft der Uns uͤbertragenen Voll - machten. Unterz. : Marie Louiſe.

Folgendes ſchreibt man von der Armee des Lords Wellington: Seit den letzten Nachrichten iſt nichts Wichtiges vorgefallen. Es ſind einige Ver - ſtaͤrkungen angelangt; allein man erwartet deren betraͤchtlichere. Das 7te Huſaren-Regiment iſt mit ungefaͤhr 1000 Rekruten angekommen; allein wir brauchen deren weit mehr, um die Luͤcken der Armee auszufuͤllen. War der Verluſt des Feindes be - traͤchtlich, ſo war der unſrige ungeheuer und außer allem Verhaͤltniß mit unſern Vortheilen und un - ſerer jetzigen Stellung. Wir erwarten immerfort die nahe Uebergabe von Pampelung. Wir brauchen mehr Schiffe auf dieſer Kuͤſte. Wir bedauern die Abfahrt von Sir Thomas Picton; Lord Welling - ton iſt ſeiner beſten Officiers beraubt, indem ſie theils getoͤdtet, theils nach England gegangen ſind, um ſich von den Strapazen des Feldzugs, oder von ihren Wunden zu erholen. ( Moniteur.)

Die Prinzen Wilhelm und Karl von Preußen, Soͤhne des Koͤnigs, imgleichen der Feldmarſchall, Graf von Kalkreuth, waren am 6ten September zu Breslau eingetroffen.

Aus allen an der Oder gelegenen Gegenden Schle - ſiens hat man die klaͤglichſten Berichte uͤber den Schaden, den das anhaltende Regenwetter und das

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astreuses sur les dommages qu’ont causés les pluies continuelles et les inondations. Sui - vant les rapports qu’on a pu recuillir jusqu’à présent, dit notre gazette, les avoines, qui pour la plûpart étaient encore dans les champs, ont été enlevées par les eaux. La hauteur à laquelle d’aussi longues pluies ont fait mon - ter les petites rivières de Silésie, a surpassé de beaucoup celles des grandes eaux de 1785.

Les rivières ont commencé à baisser de - puis le 1er Septembre, et le retour du beau tems fait espérer qu’elles rentreront bientôt dans leur lit. Du reste, ces débordemens ont interrompu nos communications avec tous les environs, surtout au-delà de l’Oder.

L’administration de police de notre ville a fait publier le 3 une instruction pour met - tre les habitans des villages inondés à même de se garantir des maladies qui peuvent - sulter de l’humidité, et d’entretenir leurs ha - bitations dans un état salubre. (G. d. Ft.)

Notre ville a éprouvé à son tour les dés - astres dont plusieurs endroits de notre pays ont tant souffert depuis quelques jours. La Vistule commença à croître le 28; dans la nuit suivante, elle sortit tout à coup de son lit, et fit les plus affreux ravages. Ce fleuve a emporté le pont de Praga, et entraîné tous les bateaux. Tous les autres ponts tant au - dessus qu’au-dessous de notre ville ont eu le même sort. Praga est entièrement environné d’eau; toutes les routes et les terrains bas le long de la Vistule sont inondés. On envoie de toutes parts de petits bateaux, pour sau - ver les personnes exposées au danger, plu - sieurs maisons étant à peine visibles au-des - sus de la surface de l’eau. Les chàteaux de Lazienski et de Wilanow, ainsi que leurs pro - menades, ont été inondés et dévastés. Les ravages qu’ont faits les eaux dans les maisons des malheureux habitans sont plus considéra - bles encore. On a vu flotter çà et des charpentes, des meubles, du bétail etc., et on a appris qu’il avait péri beaucoup de monde. L’eau n’a commencé qu’hier à baisser, et à laisser à découvert les traces de ses funestes effets.

Pièces officielles.

Rapport à S. M. l’Empéreur et Roi. (Suite. Voir le dernier Nro.)

B.

Pièces relatives au Corps auxiliaire.

Le corps auxiliaire parvenu à Slonim, le 12 Novembre 1812, changea tout-à-coup sa ligne d’opérations, revint sur le Bug et faci - lita ainsi l’arrivée de l’amiral Tchitschakoff à Minsk, 24 heures avant l’armée française. Depuis cette époque, le corps auxiliaire ne cessa plus d’être en rapports journaliers avec l’ennemi. Vers le commencement de Jan - vier, une entrevue fut proposée au prince de Schwarzenberg par le général Wassihzikow,

Austreten der Fluͤſſe verurſacht hat. So viel man vorlaͤufig erfahren, heißt es in unſrer Zeitung, iſt der Hafer, welcher großentheils noch auf den Feldern lag, durch die Fluthen weggeſchwemmt worden. Die Hoͤhe, zu welcher die kleinen Schle - ſiſchen Fluͤſſe durch den ſo lange angehaltenen Re - gen angeſchwollen waren, hat bey weitem die Ge - walt der großen Waſſerfluth vom Jahre 1785 uͤber - troffen.

Jndeſſen fiel das Waſſer ſeit dem 1ſten Sept. wieder, und die wieder eingetretene Heiterkeit der Witterung ließ eine baldige Zuruͤcktretung der Ge - waͤſſer hoffen. Alle Gemeinſchaft mit der Umge - gend, beſonders jenſeits der Oder, war uͤbrigens wegen dieſes Natur-Ereigniſſes ganz unterbrochen.

Die Polizey-Verwaltung in Breslau hat unterm 3ten Sept. einen Unterricht fuͤr die Bewohner der unter Waſſer geſetzten Doͤrfer erlaſſen, um ſich ge - gen Krankheiten zu verwahren, und ihre Wohnun - gen in geſunden Stand zu ſetzen.

Das Ungluͤck, welches ſeit wenigen Tagen meh - rere Orte unſers Landes erfahren haben, hat auch unſere Stadt betroffen. Am 28ſten dieſes fieng die Weichſel an zu wachſen, und in der folgenden Nacht trat ſie ploͤtzlich aus und richtete graͤuliche Verwuͤ - ſtungen an, Die Bruͤcke nach Praga und alle Schiffe hat der Strom gaͤnzlich mit ſich fortge - riſſen. Ein gleiches Schickſal ſollen auch alle ober - halb und unterhalb gelegenen Bruͤcken gehabt ha - ben. Praga iſt faſt ganz mit Waſſer umgeben, und alle laͤngs der Weichſel in einiger Tiefe gele - genen Straßen und Gegenden ſind mit Waſſer be - deckt. Man faͤhrt allenthalben mit Kaͤhnen umher, um Ungluͤckliche zu retten, weil viele Haͤuſer kaum uͤber dem Waſſer noch zu ſehen waren. Die Koͤn. Schloͤſſer Lazienski und Willanow, und die dorti - gen Spaziergaͤnge ſind uͤberſchwemmt und verheert. Noch klaͤglicher ſind die Verwuͤſtungen, welche die Fluth unter den Wohnhaͤuſern und den geringen Vorraͤthen der armen Unterthanen angerichtet hat. Man ſah haͤufig Theile von Haͤuſern, Geraͤthe, Vieh ꝛc. daher ſchwimmen, und man hoͤrt, daß viele Menſchen in den Fluthen ihr Leben verlohren ha - ben. Erſt geſtern hat das Waſſer zu fallen ange - fangen, um uns die hinterlaſſenen Verwuͤſtungen noch ſichtbarer zu machen.

Officielle Actenſtuͤcke.

Bericht an Se. Majeſtaͤt, den Kayſer und Koͤnig.

Fortſetzung. M. ſ. die letzte Zeit.)

B.

Actenſtuͤcke, das Huͤlfs-Corps betreffend.

Als das Huͤlfs-Corps am 12ten November 1812 zu Slonim angekommen war, aͤnderte es ploͤtzlich ſeine Operations-Linie, kam an den Bug zuruͤck und erleichterte alſo dem Admiral Tſchitſchakoff ſeine Ankunft zu Minsk, vier und zwanzig Stun - den vor der Franzoͤſiſchen Armee. Seit dieſer Zeit ſtand das Huͤlfs-Corps in ununterbrochenen taͤg - lichen Mittheilungen mit dem Feinde. Gegen An - fang des Januars ward dem Fuͤrſten von Schwar - zenberg von dem General Waſilzikow, Adjutanten des Kayſers von Rußland, eine Zuſammenkunft vorgeſchlagen; ſie wurde von ihm angenommen und

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aide-de-camp de l’Empereur de Russie; elle fut acceptée et devait avoir lieu entre Ostro - lenka et Tykocin; un accident empêcha le général russe de s’y trouver. Il fut remplacé par le conseiler-d’état d’Anstedt, le même qui a figuré depuis comme plénipotentiaire de Russie à Prague, et la conférence se tint à Varsovie. Tout ce qui se passa, à dater de ce moment, entre le corps autrichien et le corps russe, fut la suite d’un concert parfait. Le corps autrichien se retirant de station en station, abandonna successivement à l’ennemi tout le territoire du duché de Varsovie, re - fusa de concourir aux opérations de l’armée française, tandis que le cabinet autrichien déclarait que ce corps ne cessait pas d’être aux ordres de l’Empereur. Il conclut secrè - tement un armistice avec l’ennemi, le dissi - mula long-tems, et ne convint enfin de son existence qu’au moment le général Fri - mont annonça que l’armistice était rompu, fit connaître la résolution de rentrer sur le ter - ritoire autrichien, et la convention conclue avec ia Saxe, sans que le Gouvernement fran - çais en eût aucune connaissance, pour ren - voyer dèsaimé sur les derrières de l’armée française, le corps polonais, dont la présence dans une partie de la Pologne causait de vi - ves inquiétudes à la Russie.

Passage extrait d’une dépêche adressée au comte de Bubna du 25.

Vous déclarerez également à l’Empereur que le corps auxiliaire se trouvant, d’après le trai - sous le commandement immédiat de sadite M. (le roi de Naples), il a dépendu d’elle d’indiquer le point sur lequel notre corps auxiliaire pouvait être appelé à se placer, et que notre auguste maître n’a indiqué le point de retraite vers la Gallicie, que parceque S. M. avait consenti à ce que le corps auxiliaire suivit ce mouvement; ce corps ne reste pas moins sous le commandement immédiat de l’Empereur des Français, et il dépendra de S. M. de lui faire adresser par le major-gé - néral tels ordres qu’elle jugera convenables. Vous direz explicitement que tout en se rap - prochant des autres corps d’armée autrichiens, nous sommes loin de confondre la nature et le but de nos différens corps d’armée.

C.

Pièces relatives à la marche du cabine[ t] de Vienne jusqu’à l’ouverture de la campagne.

Les désastres que l’excessive rigueur de la saison fiit éprouver en Russie à l’armée fran - çaise, étaient à peine connus à Vienne, et déjà le cabinet tendant à changer de systême. (Voyez les lettres de M. le comte Otto des 16 et 18 Décembre, nos 1 et 2.) Mais il lui fal - lait du temps pour armer. Il ouvrit des négo - ciations, et proposa son entrémise aux parties belligérantes.

L’Empereur, qui ne désirait que la paix, ne fit aucune difficulté d’accepter l’interven - tion d’un allié.

ſollte zwiſchen Oſtrolenka und Tykocin ſtatt finden; ein Zufall verhinderte den Rußiſchen General, da - ſelbſt zu erſcheinen. An ſeiner Stelle kam der Staatsrath Auſtetten, der naͤmliche, der nachher als Rußiſcher Gevollmaͤchtigter zu Prag figurirt hat, und die Conferenz wurde zu Warſchau gehal - ten. Alles, was ſeitdem zwiſchen dem Rußiſchen und Oeſterreichiſchen Corps vorfiel, war eine Folge des vollkommenſten Einverſtaͤndniſſes. Das Oeſter - reichiſche Corps uͤberließ in beſtaͤndigem Ruͤckzuge von Station zu Station nach und nach das ganze Großherzogthum Warſchau dem Feinde, und wei - gerte ſich, zu den Operationen der Franzoͤſ. Armee beyzutrag[ e] n, wobey das Oeſterreichiſche Cabinet immer erklaͤrte, daß dieſes Corps nicht aufhoͤre, unter dem Befehl des Kayſers zu ſtehen. Es ſchloß unter der Hand einen Waffenſtillſtand mit dem Feinde, den es lange ſorgfaͤltig geheim hielt, und geſtand das Daſeyn deſſelben erſt damals, als der General Frimont ankuͤndigte, daß er gebrochen ſey, und den Entſchluß, auf das Oeſterreichiſche Gebiet zuruͤck zu kehren und die mit Sachſen ab - geſchloſſene Convention erklaͤrte, ohne daß die Fran - zoͤſiſche Regierung die mindeſte Kenntniß davon erhielt, durch welche Convention das Pohlniſche Corps, deſſen Gegenwart in einem Theile Pohlens in Rußland die lebhafteſte Unruhe erregte, unbe - waffnet in den Ruͤcken der Franzoͤſiſchen Armee ge - liefert werden ſollte.

Aus einer Depeſche an den Grafen von Bubna vom 25ſten.

Sie werden auch dem Kayſer die Erklaͤrung ge - ben, daß, da ſich in Folge des Tractats das Huͤlfs - Corps unter dem unmittelbaren Befehle beſagter Sr. Majeſtaͤt, des Koͤnigs von Neapel, befindet, es von Jhr abgehangen haben wuͤrde, den Punct zu beſtimmen, wohin unſer Huͤlfs-Corps ſich zu begeben haben wuͤrde, und daß unſer Durchl. Herr den Punct des Ruͤckzugs gegen Gallizien nur des - wegen angegeben, weil Se. Majeſtaͤt eingewilligt, daß das Huͤlfs-Corps dieſe Bewegung mache. Das Corps bleibt nicht weniger unter dem unmittel - baren Befehle Sr. Majeſtaͤt, des Kayſers der Franzoſen, und es wird von Sr. Majeſtaͤt abhaͤn - gen, demſelben durch den Major General die Or - dres zukommen zu laſſen, die Sie fuͤr dienlich hal - ten wird. Sie haben beſtimmt zu erklaͤren, daß, obgleich wir uns den andern Oeſterreichiſchen Ar - mee-Corps naͤhern, wir dennoch weit entfernt ſind, die Natur und die Abſicht unſrer verſchiedenen Armee Corps zu veraͤndern.

C.

Actenſtuͤcke, die Schritte des Wiener Cabinets bis zur Eroͤffnung des Feldzugs betreffend.

Kaum waren die Unfaͤlle, die die Franzoͤſiſche Ar - mee durch die außerordentliche Kaͤlte des Winters in Rußland erlitten, zu Wien bekannt, ſo war das Cabinet ſchon geneigt, ſein Syſtem zu aͤndern. (S. unten die Briefe des Grafen Otto No. 1 und 2.) Aber es bedurfte Zeit zu ſeinen Ruͤſtungen. Es eroͤffnete alſo Negociationen und ſchlug den krieg - fuͤhrenden Partheyen ſeine Vermittelung vor. Der Kayſer, der ſich nur nach Frieden ſehnte, machte keine Schwierigkeiten, die Vermittelung eines Ver - buͤndeten anzunehmen.

[7]

Le cabinet de Vienne fit éclater la plus vive joie; il applaudit aux vues de l’Empe - reur et les trouva généreuses. Il parut entrer avec ardeur dans cette carriére il aimait surtout à servir les intérêts de la France. Il déclara qu’il était inébranlable dans son sys - tême; que l’alliance fondée sur les intérêts les plus naturels, les plus germanes, les plus essentiellement salutaires, devait être éter - nelle comme les motifs qui l’avaient fait naî - tre, que c’était lui qui l’avait recherchée, après avoir bien réfléchi; que si elle était à refaire, il la voudrait telle qu’elle est; qu’il ne redoutait pas la France, mais les Russes. Il protesta du désintéressement de l’Autriche, qui ne voulait rien pour elle et qui croirait trop chèrement acheter, par une seule cam - pagne, les aggrandissemens les plus impor - tans. Il fut jusqu’a prévoir le moment , si les Russes n’adhéraient à des propositions modérées, il employerait contre eux, non le corps auxiliaire, stipulé par le traité d’alli - ance, non un corps de 70000 hommes, mais toutes les forces de la monarchie. Il s’enga - gea enfin à n’agir que comme il conviendrait à l’Empereur, à ne pas faire un pas à son insçu, et à lui communiquer toutes ses - marches, soit pour amener les négociations, soit pour les armemens qui devaient soutenir l’Autriche dans sa nouvelle attitude. Le ca - binet de Vienne prodiguait ces assurances à l’ambassadeur de France. Elles étaient l’objet de la mission extraordinaire du comte de Bubna à Paris. Il y envoyoit le prince de Schwarzenberg, pour donner à l’Europe une preuve éclatante de ses dispositions, en fai - sant paraître à la cour de France le comman - dant du Corps autrichien, se rendant près de son chef pour prendre ses ordres. Enfin il défendait à ses agens de se servir du mot de médiation, tandis qu’il ne s’agissait que de l’intervention d’un allié qui aspire à accélérer le terme de la guerre. (V. nos 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11, Lettres de M. le compte Otto, des 3, 8, 11, 21, et 26 Janvier, 15 et 17 février, 8 et 20 Mars 1813.) La Russie accepta cette in - tervention amicale d’une puissance en guerre avec elle. Elle fit remarquer que les for - mes et les usages étaient contraires à cette at - tribution, mais elle passait sur ces considéra - tions pour donuer à l’Autriche une preuve de sa confiance et de son estime. Les cabinets s’étaient entendus d’avance: ce langage était concerté.

(La Suite incessamment.)

Daruͤber aͤußerte das Wiener Cabinet eine leb - hafte Freude; es gab den Abſichten des Kayſers ſeinen Beyfall und nannte ſie großmuͤthig. Er ſchien dieſes Geſchaͤft mit Eifer anzufangen und bewies dabey eine beſondere Geneigtheit, dem Jn - tereſſe Frankreichs zu dienen. Es erklaͤrte, es ſey unerſchuͤtterlich in ſeinem Syſtem; der Bund, der auf das natuͤrlichſte, auf das dauerndſte, auf weſentlich vortheilhafteſte Jntereſſe geſchloſſen wor - den, muͤſſe ewig ſeyn, wie die Grundſaͤtze, die ihm das Daſeyn gegeben; es ſey das Wiener Cabinet, welches ihn geſucht, nachdem es ihn reiflich erwo - gen; wenn er noch zu veraͤndern waͤre, ſo wuͤrde es ihn nicht anders wuͤnſchen, als er ſey; es habe keine Furcht vor Frankreich, aber wol vor den Ruſſen. Es betheuerte, die Uneigennuͤtzigkeit Oeſter - reichs, welche nichts fuͤr ſich verlange, und welches die wichtigſten Vergroͤßerungen fuͤr zu theuer er - kauft durch einen einzigen Feldzug halte. Es ſah ſelbſt den Zeitpunct voraus, wo es, wenn die Ruſſen nicht billigen Bedingungen Gehoͤr gaͤben, gegen ſie nicht allein das in dem Tractat ſtipulirte Huͤlfs-Corps, nicht nur ein Corps von 70000 Mann, ſondern die ganze Macht der Monarchie gebrauchen werde. Es verband ſich endlich, nur ſo zu verfah - ren, wie es der Kayſer fuͤr gut finden wuͤrde, und keinen Schritt ohne ſein Vorwiſſen zu thun, und ihm alle ſeine Maaßregeln, es ſey nun, daß ſie zur Herbeyfuͤhrung der Unterhandlungen oder zu den Bewaffnungen dienten, die Oeſterreich in ſei - ner neuen Stellung zu mach[e] n habe, mitzutheilen. Hiemit verband es Verſicherungen gegen den Fran - zoͤſiſchen Bothſchafter. Sie waren der Gegenſtand der außerordentlichen Sendung des Grafen von Bubua nach Paris. Es ſandte auch den Prinzen von Schwarzenberg dahin ab, um dem ganzen Europa einen ausgezeichneten Beweis ſeiner Ge - ſinnungen zu geben, da es den Commandanten des Oeſterreichiſchen Corps an dem Hofe von Frank - reich erſcheinen ließ, um von ſeinem Chef ſeine Ordres zu empfangen. Endlich verbot es ſeinen Agenten, ſich des Worts Vermittelung zu bedie - nen, da hier nur die Rede von dem Beſtreben eines Bundesgenoſſen ſey, der das Ende des Kriegs zu beſchleunig[e] n wuͤnſche. (M. ſ. No. 3 11 der Briefe des Graͤfen Otto) Rußland nahm die Zwiſchenkunft einer mit ihm im Kriege begriffenen Macht an. Es bemerkte: Form und Gebraͤuche ſeyen dieſem Geſchaͤfte zuwider, aber es wolle dieſe Betrachtungen unterdruͤcken, um Oeſterreich einen Beweis ſeines Zutrauens und ſeiner Achtung zu geben. Dieſe Cabinette waren ſchon vorher ein - verſtanden; dieſe Sprache war verabredet.

(Die Fortſetzung naͤchſtens.)

Regensburg.

Am 5ten September erneuerte die Evangeliſche Gemeinde zu Regensburg in feyer - lichen Gottesverehrungen das Andenken an die Be - freyung Regensburg von der vom Julii 1713 bis Februar 1714 herrſchenden Peſt.

Jn den letzten Tagen haben Se. Majeſtaͤt mit den hier verſam -melten Regimentern verſchiedene große Manoͤvres, ſowol auf der Jnſel Amack, als auf der oͤſtlichen Seite der Stadt executirt. Die Preiſe der Spe - cies haben in dieſen Tagen ſehr variirt. Sie ſtie - gen binnen 2 Tagen von 40 Rthlr. zu 98 Rthlr. und fielen gleich darauf auf 70. Eben ſo veraͤn - dert der Waarenpreis ſich von Tage zu Tage,[8]nimmt aber im Verhaͤltniß des Silbers immer zu. Der Major Wieſe in Bergen hat 21 Boͤte ausgeruͤſtet, um Korn von Juͤtland zu holen; ſie haben 600 Tonnen heruͤbergebracht. Der Feind hat von dieſer Boͤtezahl 5 genommen. Außer den ſchon erwaͤhnten Officiers, die zu Dannebrogsrit - tern ernannt ſind, haben das Dannebrogsmanns - kreuz erhalten: Corporal Winger, Vice-Corporal Rold, Collerus, Dragoner Nendhes, Nendholm, Hillersloͤw und Aggerſund vom Juͤtſchen Dragoner - Regiment; Scharfſchuͤtze Weſtphal, Fourier Seves, Jaͤger Ja〈…〉〈…〉 hde, Nicolaus, Martens, Wiſchmann, Goſch, vom Oldenburgſchen Regiment; Corporal Giurup von den Juͤtſchen Dragonern, Sergeant Kling von der Artillerie. Der Prinz Chriſtian Frederik hat 500 Rthlr. Nennwerth zur Verthei - lung an die Armen zu Chriſtiania an ſeinem Ge - burtstage an den Stifts-Amtmann Thygeſen ein - geſandt. Seit dem Regierungs-Antritt Sr. Majeſtaͤt haben folgende Perſonen ausſchließliche Privilegien durch das Oeconomie - und Commerz - Collegium erhalten: 1) Am 28ſten December 1810 Heinrich Meldahl hieſelbſt zum Verkauf eines vom Prinzen Wittgenſtein erfundenen Spar-Ofens. 2) Kaufmann Roſing auf 10 Jahre in Norwegen zur Verfertigung kleiner Naͤgel. 3) Goldſchmidt Gyeſen am 20ſten November 1812 zur Verfertigung des Caldariſchen Erzes auf 10 Jahre in Daͤnne - mark. 4) Der Americaniſche Capitain Barrow auf 10 Jahre zum Spinnen von Kabelgarn zu Tau - werk. 5) James Thomſen auf 10 Jahre in Nor - wegen auf ein von ihm eingefuͤhrtes Walzenwerk. 6) Alexander Young auf 10 Jahre in Daͤnnemark wegen einer Flachsſpiunmaſchine. 7) Kund Ran - lund wegen einer Brodtſchneidemaſchine auf 3 Jahre. 8) James Barrow auf 5 Jahre wegen Schuh - werks, wobey Sohlen und Hacken nicht genaͤ - het, ſondern mit kleinen eiſernen Naͤgeln befeſtigt ſind. Jn den beyden letzten Monaten ſollen 20000 und in den letzten 9 Monaten in allem 270000 Tonnen Korn aus Archangel in Norwegen eingetroffen ſeyn. Eine Convoy von 300 Kauf - fahrtey -, 4 Linien - und verſchiedenen andern Kriegs - ſchiffen, welche den Sund paßirte, iſt am 8ten von der Batterie zu Refhnes mit Erfolg beſchoſſen und ein Schiff von Lieutenant Blom aus der Convoy durch Entern genommen und behauptet worden.

Kayſerl. Lotterie von Frankreich.

45. 44. 13. 89. 24.

Theater beym Gaͤnſemarkt.

October 1813.
  • Sonnabend, den 23ſten: Albrecht von Thuͤringen, Schauſpiel in 5 Abtheil. Der Unſichtbare, Oper in 1 Aufzuge, von Coſtenoble.

Les acteurs français ont cessé leurs représen - tations sur le théâtre du Gänsemarkt; ils vontfaire l’ouverture du théâtre rue Grossedreh - bahn dimanche 24 Octobre, depuis quinze jours l’on travaille aux réparations et à l’em - bélissement de la salle. Il faut espérer que le propriétaire ainsi que les acteurs n’auront rien négligé pour la rendre aussi commode qu’agreable.

Sanft entſchlummerte am 8ten October dieſes Jahrs mein innigſt geliebter Ehegatte und unſer guter Vater, Juͤrgen Chriſtian Juͤrgenſen, vor - mals Rathmann hieſelbſt, in ſeinem 59ſten Lebens - jahre. Dieſe Anzeige widmen ihren Verwandten und Freunden

die betruͤbte Wittwe und hinter - laſſene Kinder.

Sanft und nach kurzem Leiden entſchlief unſre gute Mutter Catharina Maria Chriſtianſen, gebohrne Anderſen, im 67ſten Jahre ihres Alters, am 13ten dieſes Monats. Wir machen dieſes hie - durch unſern auswaͤrtigen Freunden bekannt.

Chriſtian Andreas Chriſtianſen, fuͤr ſich und Namens ſeiner Geſchwiſter.

Am abgewichenen 10ten October endete ein ſanf - ter Tod mittelſt eines Nervenſchlags das irdiſche Leben meines Gatten Gottlieb Daniel Moßdorff, im nicht voͤllig vollendeten 77ſten Jaͤhre ſeines Al - ters, welches ich hiedurch mit betruͤbtem Herzen ſeinen hieſigen und auswaͤrtigen Anverwandten und vielen Freunden, unter Verbittung der Bey - leidsbezeugungen, bekannt mache.

Maria Moßdorff, geb. Krohn.

Ad inſtantiam des Johann Detlef Rohde in Welm - büttel werden alle diejenigen, welche an folgenden die - biſcherweiſe entwendeten Schuld - und Pfand-Verſchrei - bungen, als:

  • 1) einer von des verſtorbenen Carſten Groth, weyland in Rederſtall, Wittwe, cum cur., am 10ten März 1793 über 800 Mk. S. H. Cour. Capital an Johann Detlef Rohde in Welmbüttel ausgeſtellten und am 1ſten April 1796 protocollirten Obligation,
  • 2) einer von Antje Peters, vorhin verheyratheten Gu - denrath, cum cur., in Tellingſtedt, am 1ſten Februar 1803 an Claus Rohde in Welmbüttel uͤber 800 Mk. S. H. Cour. Capital ausgeſtellten und am 11ten März 1803 protocollirten Obligation,

Rechte und Anſprüche zu haben vermeynen, ſub poena praeclufi et perpetui ſilentii angewieſen, ihre Anſprüche reſp. innerhal[b]6 und 12 Wochen und unter Beſtellung der Procuratur in der Kirchſpielſchreiberey zu Tellingſtedt anzugeben.

Königl. Landvogtey zu Heide,
(L. S.)

Extract.

Ad indagandum ſtatum bonorum des Handels - mannes Abraham Philip Baruch in Elmshorn werden die Creditoren deſſelben hiedurch aufgefordert, daß ſie reſp. binnen 6 und 12 Wochen a dato hieſelbſt im Gerichtshauſe erſcheinen und eine gehörige Angabe beſchaffen.

A. v. Hennings.

About this transcription

TextAm Mittewochen, den 22. Oktober
Author[unknown]
Extent8 images; 6203 tokens; 2682 types; 42809 characters
Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Mittewochen, den 22. Oktober . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

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