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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Sonnabend, den 23 October.)
No. 170.

Un Sénatus-Consult, rendu en date d’hier contient les dispositions suivantes:

Art. 1er. Il ne sera conclu aucun traité de paix entre l’Empire français et la Suède, qu’au préalable la Suède n’ait renoncé à la possession de l’isle française de la Guade - loupe.

2. Il est défendu à tout Français de la Gua - deloupe, sous peine de déshonneur, de prê - ter aucun serment au gouvernement suèdois, d’accepter de lui aucun emploi, et de lui prêter aucune assistance.

La frégate la Rancune, de 44 canons, a été lancée aujourd’hui en ce port; tout est dis - posé pour son plus prompt armement.

On écrit de Cadix en date du 7 Septembre: Parmi les bruits vagues qu’on a répandus, se trouve aussi celui que les alliés dans le Nord de l’Europe desiraient que lord Welling - ton se chargeàt du commandement de leurs armées; on ajoute que le gouvernement en aurait laissé le choix à lord Wellington qui aurait préferé rester en Espagne.

On assure que lord Bentinck a quitté l’armée de Catalogne pour retourner en Sicile, sa présence était indispensable, et qu’il est rem - placé provisoirement par lord Clinton; on suppose que ce sera le général Hope qui aura le commandement définitif de l’armée de Ca - talogne.

L’officier français qui, sur la brêche de Saint-Sébastien, a sauvé la vie à deux offi - ciers anglais, et dont le trait de générosité a été mentionné honorablement auprès du gou -

Ein geſtriges Senatus-Conſult enthaͤlt fol - gendes:

Art. 1. Zwiſchen dem Franzoͤſiſchen Reiche und Schweden ſoll kein Friedens-Tractat geſchloſſen werden, bevor nicht Schweden dem Beſitz der Fran - zoͤſiſchen Jnſel Guadeloupe entſagt hat.

2. Allen Franzoſen auf Guadeloupe wird bey Verluſt der Ehre verboten, der Schwediſchen Re - gierung einen Eid zu leiſten, irgend ein Amt von derſelben anzunehmen, und ihr irgend einigen Bey - ſtand zu leiſten.

Heute iſt die Fregatte la Rancune von 44 Ka - nonen in dieſem Hafen vom Stapel gelaſſen wor - den. Alles iſt zu ihrer ſchnellen Ausruͤſtung bereit.

Aus Cadix wird unterm 7ten September fol - gendes gemeldet: Zu den unverbuͤrgten Geruͤch - ten, die man verbreitet hat, gehoͤrt auch das, daß die Alliirten im noͤrdlichen Europa gewuͤnſcht haͤt - ten, daß Lord Wellington ein Ober-Commando bey ihnen uͤbernehme. Man fuͤgt hinzu, daß die Regierung Lord Wellington die Wahl gelaſſen, daß dieſer aber vorgezogen habe, in Spanien zu bleiben.

Wie man verſichert, hat Lord Bentink die Ar - mee in Catalonien verlaſſen, um nach Sicilien zu - ruͤck zu kehren, wo ſeine Anweſenheit ſehr noͤthig war. Lord Clinton iſt vorlaͤufig an ſeine Stelle getreten. Man glaubt, daß General Hope das Definitiv-Commando der Armee von Catalonien erhalten werde.

Der Franzoͤſiſche Officier, der auf der Breſche von St. Sebaſtian zwey Engliſchen Officiers das Leben gerettet hat und deſſen edles Benehmen bey der Engliſchen Regierung und in allen oͤffentlichen

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vernement anglais et dans toutes les feuilles publiques, se nomme Loysel d’Hautiere, capi - taine de grenadiers au 22e régiment de ligne.

Un service solennel a eu lieu ce matin dans la chapelle catholique, rue Royale, en l’hon - neur du général Moreau. La chapelle était entièrement couverte de drap noir, et remplie d’une foule considérable de personnages mar - quans anglais et étrangers. La fille du géné - ral, agée d’environ 8 aus, assistait à cette - rémonie.

Des lettres de Berlin, en date du 17, an - noncent que l’Empereur Alexandre a accordé une dotation considérable à Madame veuve - Moreau.

Il est arrivé ce matin des malles de Lis - bonne et de la Corogne.

Les troupes appartenant à la 8e armée sont parties de Sarragose le 13, et se sont dirigées sur Tudela, elles recevront des ordres ultérieurs.

Les forces totales du maréchal Suchet s’é - levent à plus de 30000 hommes; on estime en outre à 10000 hommes le renfort qu’il a en - voyé au maréchal Soult. On ne sait rien de nouveau de Pampelune.

Il est arrivé hier à Portsmouth le Royal - Oak, de 74 canons, contre-amiral Beauclerk, après avoir inutilement cherché pendant trois moi le commodore américain Rodgers.

Le capitaine de grenadiers Loysel, ce brave et humain officier français, qui a si noblement arraché à la mort, au risque de sa propre vie, deux officiers anglais, au siège de Saint - Sebassien, a été rendu à la liberté presque aussitôt après son arrivée au dépôt d’Aberg - Avenny, et a reçu des passeports pour retour - ner en France.

8 p. C. cons. 58¼. Omnium

Des lettres de Palerme, du 2 Août, annon - cent qu’une commotion avait eu lieu quinze jours auparavant dans cette ville populeuse, et qu’elle était l’avant-coureur d’une conspi - ration, dont les chefs mettent beaucoup d’ac - tivité à renverser le gouvernement et à - truire l’influence des Anglais dans cette île. On était déjà parvenu à faire sortir des pri - sons une foule de malfaifeuss. et la populace, renforcée par ces gens, marcha en corps vers les baraques, pour séduire les soldats sici - liens, auxquels elle offrit de la viande, des macaronis, des vivres de toute espèce, qu’elle avait enlevés des magasins, et enfin des ha - billemens et de l’argent, en leur disant qu’ils étaient mal payés, mal nourris et mal habil - lés, et qu’ils n’avaient qu’à se joindre au peuple, qui était leur ami, et qui pourvoirait abondammènt à leurs besoins; cependant les soldats se conduisirent assez bien.

Ces mêmes nouvelles ajoutent qu’en craig -

Blaͤttern ehrenvoll erwaͤhnt worden, heißt Loyſel d’Hautiere, Grenadier Capitain beym 22ſten Linien - Regiment.

Heute Morgen ward zu Ehren des Generals Moreau in der Katholiſchen Capelle, in King - ſtreet, ein feyerliches Seelen-Amt gehalten. Die Capelle war ganz ſchwarz ausgeſchlagen und mit einer betraͤchtlichen Menge Engliſcher und auslaͤn - diſcher Perſonen angefuͤllt. Die 8jaͤhrige Tochter des Generals wohnte der Trauer-Ceremonie bey.

Briefe aus Berlin vom 17ten September mel - den, daß der Kayſer Alexander der verwittweten Madame Moreau eine betraͤchtliche Dotation be - willigt hat.

Heute Morgen ſind Brief Felleiſen von Liſſabon und von Corunna angekommen.

Die Truppen, die zu der dritten Armee gehoͤ - ren, ſind am 13ten von Saragoſſa abgegangen, und haben ſich nach Tudela gezogen, wo ſie wei - tere Befehle erwarten werden.

Die geſammte Macht des Marſchalls Suchet be - traͤgt uͤber 30000 Mann; uͤberdies wird die Ver - ſtaͤrkung, die er an den Marſchalls Soult abge - ſandt, auf 10000 Mann gerechnet. Von Pampe - lona hat man nichts Neues.

Geſtern iſt das Linienſchiff Royal Oak von 74 Kanonen, Contre-Admiral Lord Beauclerk, zu Portsmouth angekommen, nachdem er den Ameri - caniſchen Commodore Rodgers ſeit 3 Monaten ver - gebens aufgeſucht hatte.

Der Grenadier-Capitain Lopſel, dieſer brave und menſchenfreundliche Franzoͤſ. Officier, der mit Ge - fahr ſeines eigenen Lebens bey der Belagerung von St. Sebaſtian 2 Engl. Officiers auf eine ſo edle Art dem Tode entriſſen hat, iſt gleich nach ſeiner Ankunft im Depot zu Aberg-Avenny in Freyheit geſetzt worden, und hat Paͤſſe erhalten, um nach Frankreich zuruͤck zu kehren.

3. p. C. cons. 58¼. Omnium .

Briefe aus Palermo vom 2ten Auguſt melden, daß 14 Tage vorher eine Bewegung in dieſer volk - reichen Stadt geweſen und daß ſie der Vorlaͤufer einer Conſpiration war, deren Chefs ſehr thaͤtig ſind, die Regierung zu ſtuͤrzen und den Einfluß der Englaͤnder auf dieſer Jnſel zu vernichten. Man hatte es bereits dahin gebracht, eine Menge Uebelthaͤter aus den Gefaͤngniſſen zu entfernen, und, durch dieſe Leute verſtaͤrkt, marſchirte der Poͤbel gegen die Baracken, um die Sicilianiſchen Soldaten zu verfuͤhren, denen er Fleiſch, Macaro - nis, Lebensmittel aller Art, die aus den Magazi - nen genommen waren, und endlich Kleider und Geld mit der Anfuͤhrung anbot, daß ſie ſchlecht beſoldet waͤren, und daß ſie ſich nur mit dem Volk, welches ihr Freund ſey, zu vereinigen brauchten, welches fuͤr ihre Beduͤrfniſſe reichlich ſorgen wuͤrde. Die Soldaten betrugen ſich indeß ziemlich gut.

Eben dieſe Nachrichten fuͤgen hinzu, daß man noch ernſthaftere Unruhen fuͤrchte, wenn man an - ders keine Maaßregeln treffe, die Ruhe der Eng - laͤnder und der Sicilianiſchen Regierung zu ſichern.

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nait des troubles plus sérieux encore, à moins qu’on ne prît des mesures pour assurer la tranquillité des Anglais et celle du gouver - nement sicilien. Un parti puissant, que la présence de lord Bentinck contenait dans la dissimulation et dans la retraite, parait s’être montré de nouveau depuis le départ de ce lord, et depuis qu’une partie des forces an - glaises a quitté l’île. Un grand nombre de mécontens ont trouvé moyen de s’introduire dans la nouvelle chambre des communes en qualité de représentans. Un parlement avait été convoqué au commencement de Juillet. Toutes les motions qui avaient été faites dans l’intérêt de l’Angleterre ont été rejetées.

La gazette extraordinaite de cette ville con - tient aujourd’hui une dépêche du général en chef José Miguel de Carrera, datée du camp devant Talcahunno, le 29 Mai, et adressée au gouvernement suprême, dans laquelle il an - nonce la prise du fort de Talcahunno. Il a ajouté qu’il a trouvé dans le port quatre fré - gates ennemies: la Miantinomo, le Palafex, la Britannia et les quatre Amis. La Britannia voulut mettre à la voile; mais les vents l’en empêcherent, Ce général annonce qu’il se rend à Chillan pour porte le dernier coup à l’armée du vice-roi de Lima.

Le tremblement de terre du 21 s’est fait sentir dans tout le département, mais le dis - trict de Faenza est celui qui en a le plus souffert. Quatorze personnes ont été légére - ment blessées dans cette ville; plus de six mille cheminées ont été renversées; Toutes les maisons, et principalement l’hôtel-de-ville ont beaucoup souffert. Un grand nombre de murailles sont tombées. Une maison s’est écroulée plusieurs heures après la secousse, mais, par bonheur, les habitans en étaient sortis.

Dans les autres communes de ce district, il n’est arrivé d’autre accident que la chûte de presque toutes les cheminèes.

Le capitaine Zino, commandant le chebec le Conciliateur, parti de Malte le 13 de ce mois avec une licence, nous apporte l’agrèable nouvelle que la peste avait sensiblement di - minué dans cette isle. Au mois de Juillet dernier, ce fléau y enlevait 62 personnes par jour. Depuis le 8 septembre, on ne comptait plus dans la ville ni morts ni matades. Des vingt-quatre villages que renferme l’île. Trois seulement étaient encore atteints de la peste; mais ils étaient entièrement isolés du reste de l’île. La contagion n’avait gagné aucun des bâtimens du port, attendu les précautions qui avaient été prises. Pendant son séjour dans le port de Malte, le capitaine Zino et ses ma - rins n’ont jamais mis pied à terre. Un de ses matelots s’étant fait débarquer, n’a plus été admis dans la bàtiment. Un régiment des trou - pes de terre avant perdu quatre ou cinq sol -

Eine maͤchtige Parthey, welche durch die Gegen - wart des Lord Bentink in der Verſtellung und in der Retraite gehalten wurde, ſcheint ſich ſeit der Abreiſe dieſes Lords und ſeitdem ein Theil der Engliſchen Macht die Jnſel verlaſſen, von neuem gezeigt zu haben. Viele Mißvergnuͤgte haben Mit - tel gefunden, ſich in die neue Kammer der Ge - meinden als Repraͤſentanten einzuſchleichen. Zu Aufange des Julius war ein Parlement zuſammen berufen worden. Alle Antraͤge, die man zu Gun - ſten Englands machte, wurden verworfen.

Die außerordentliche Zeitung dieſer Stadt ent - haͤlt heute eine Depeſche des Generals en Chef Joſé Miguel de Carrera, datirt aus dem Lager vor Talcahunno vom 29ſten May und gerichtet an die oberſte Regierung, worin er die Einnahme des Forts Talcahunno meldet. Er fuͤgt hinzu, daß er 4 feindliche Fregatten in dem Hafen vor - gefunden habe, naͤmlich: le Miantinomo, le Pale - fox, la Brittanuia und les Quatte Amis. Die Brittannia wollte unter Segel gehen, widrige Winde aber verhinderten ſie daran. Dieſer Ge - neral meldet, daß er ſich nach Chilland begiebt, um der Armee des Vicekoͤnigs den letzten Streich zu verſetzen.

Das Erdbeben am 21ſten iſt in dem ganzen De - partement verſpuͤrt worden; allein der Diſtrict von Faenza hat am meiſten dadurch gelitten. Es ſind in dieſer Stadt 14 Menſchen leicht verwundet wor - den und uͤber 6000 Schornſteine eingeſtuͤrzt. Alle Haͤuſer und beſonders das Rathhaus haben ſehr gelitten. Viele Mauern ſind eingeſtuͤrzt. Einige Stunden nach der Erſchuͤtterung fiel ein Haus zu - ſammen, aus welchem ſich zum Gluͤck die Einwoh - ner entfernt hatten.

Jn den andern Gemeinden dieſes Diſtricts hat ſich außer dem Einſturz faſt aller Schornſteine kein weiterer Zufall ereignet.

Capitain Zino, Commandant der Schebecke le Conciliateur, welcher am 13ten dieſes mit einer Licenz von Maltha abgegangen, uͤberbringt uns die angenehme Nachricht, daß die Peſt auf dieſer Jn - ſel merklich abgenommen hatte. Jm Julii raffte ſie taͤglich 62 Menſchen hin. Seit dem 8ten Sept. zaͤhlte man in der Stadt weder Todte noch Kranke mehr. Von den 24 Doͤrfern, welche die Jnſel ent - haͤlt, waren nur noch drey mit der Peſt behaftet; ſie waren aber von dem uͤbrigen Theile der Jnſel ganz abgeſondert. Bey den getroffenen Vorſichts - maaßregeln hatte die Anſteckung ſich nach keinem Schiffe in dem Hafen verbreitet. Waͤhrend ſeines Anfenthalts in dem Hafen zu Maltha hatten Ca - pitain Zins und ſeine Leute nie einen Fuß ans Land geſetzt. Da ſich einer ſeiner Matroſen aus Land begeben hatte, ſo ward er auf dem Schiffe nicht wieder zugelaſſen. Ein Regiment hatte 4 bis 5 Soldaten verlohren, ward aber ſogleich in ein

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dats, a été sur-le-champ renfermé dans un fort de l’île: c’est ainsi que les autres régimens ont été préservés de la contagion. La ville était sans communication avec la campagne; aussi manquait-elle de quelques comestibles, et sur-tout d’herbes fraîches. L’isle du Gozo n’a jamais été attaquée de la Peste. Le ma - gistrat de santé avait publié que si dans qua - rante jours, à compter du 8 courant, il ne paraissait plus aucun symptôme de contagion, toutes les communications seraient rétablies, et les affaires suspendues reprendraient leur cours.

La famille impériale d’Autriche occupe en - core le château de Laxembourg. Quetques - uns de ses membres font fréquemment des excursions aux environs. S. M. continue à résider à Tœplitz.

Le grand-quartier-général de l’armée enne - mie est toujours à Toeplitz. Il ne s’est rien passé d’important sur les frontières de la Bo - hême.

Le corps d’armée du maréchal duc de Cas - tiglione est araivé sur les bords de la Saale; et parait se porter sur Naumbourg.

Nous n’avons jamais eu à rendre compte d’un événement plus funeste et plus désas - treux pour le commerce, que celui qu’a oc - casionné le coup de vent de mercredi dernier. Le mal est si grand et les dommages publics et particuliers si considérables, qu’il serait aussi difficile que douloureux d’en donner des détails exacts. Les propriétés détruites à Saint-George seulement peuvent être éva - luées à 200000 liv. sterl. Cinq bâtimens ont seuls résisté à l’ouragan dans ce port. Les quais et le rivage offrent un tableau effrayant de ruine et de destruction. Plus de cinquante bâtimens ont été jetés à la côle à Saint - George; des maisons ont été renversées et des arbres déracinés.

Le même ouragan s’est fait sentir à King - ston, à la Jamiïque. Il a commencé par une forte pluie, suivie d’un tremblement de terre violent, mais de peu de durée. Le vent a ensuite soufflé avec beaucoup de fureur et a occasionné de grands dégâts, tant à terre que dans la rade, parmi les bâtimens.

On a publié ici ce qui suit:

Il est enjoint à tous les tribunaux, tant supérieuts qu’inférieurs, d’interroger de la manière la plus exacte, sur les points sui - vans, chaque vagabond ou étranger qu’on leur enverra pour l’examiner ou l’arrêter: par quel endroit il est arrivé pour la pre - mière fois dans les Etats prussiens; dans quelle ville ou village en-deçà de la frontière il a passé la première nuit, et il a fait ensuite son plus long séjour; avec quel passe -

Fort der Jnſel eingeſchloſſen. Auf dieſe Art wur - den die andern Regimenter vor der Anſteckung be - wahrt. Die Stadt hatte keine Communication mit dem Lande; auch fehlte es ihr an einigen Lebens - mitteln, beſonders an Gemuͤſe. Die Jnſel Gozzo iſt von der Peſt nie heimgeſucht worden. Der Sa - nitaͤtsrath hatte bekannt machen laſſen, daß wenn ſich binnen 14 Tagen, vom 8ten dieſes an, keine Spuren der Anſteckung mehr zeigten, alle Com - munication wieder hergeſtellt werden und die Ge - ſchaͤfte von neuen anfangen ſollten.

Die Kayſerl. Oeſterreichiſche Familie bewohnt noch das Schloß zu L[ u] xemburg. Einige Mitglie - der derſelben machen oft Excurſionen in die Nach - barſchaft. Se. Majeſtaͤt reſidiren fortdauernd zu Toͤplitz.

Das große Hauptquartier der feindlichen Armee iſt fortdauernd zu Toͤplitz. An der Boͤhmiſchen Graͤnze iſt nichts Wichtiges vorgefallen.

Das Armee-Corps des Marſchalls, Herzogs von Caſtiglione, iſt an der Saale angekommen und ſcheint ſich nach Naumburg zu wenden.

Nie haben wir von einem traurigern und fuͤr den Handel verheerendern Ereigniſſe Nachricht zu geben gehabt, als dasjenige war, welches der Or - can am letzten Mittewochen verurſachte. Das Un - gluͤck iſt ſo groß und der oͤffentliche und Privat - ſchade ſo betraͤchtlich, daß es eben ſo ſchwer als traurig ſeyn wuͤrde, umſtaͤndliche Nachrichten dar - uͤber zu geben. Das zu St. Georg vernichtete Ei - genthum kann allein auf 200000 Pf. Sterl. geſchaͤtzt werden. Jm hieſigen Hafen haben bloß 5 Schiffe den Orcan uͤberſtanden. Die Kayen und das Ufer bieten ein ſchreckliches Gemaͤlde von Ruinen und Verwuͤſtungen dar. Ueber 50 Schiffe ſind bey St. Georg auf die Kuͤſte geworfen worden, Haͤuſer um - geſtuͤrzt und Baͤume entwurzelt worden.

Eben dieſer Orcan iſt auch zu Kingſton auf Ja - maica verſpuͤrt worden. Er fieng mit einem ſtar - ken Regen an, worauf ein kurzes aber heftiges Erdbeben folgte; hierauf erhob ſich ein heftiger Sturm, der ſowol zu Lande als auf der Rheede unter den Schiffen großen Schaden anrichtete.

Hier iſt folgendes bekannt gemacht worden:

Allen Ober und Unter-Gerichten wird anbe - fohlen, uͤber folgende Puncte jeden Vagabonden oder Fremden aufs genaueſte zu befragen, die man ihnen zur Unterſuchung oder zum Arreſt zuſchicken wird: Durch welchen Ort er zuerſt in die Preußi - ſchen Staaten gekommen? in welcher Stadt oder in welchem Dorfe diesſeits der Graͤnze er die erſte Nacht zugebracht und wo er ſich dann weiter auf - gehalten? mit welchem Paſſe er ins Land gekom - men und einen Theil deſſelben durchreiſet iſt? welche Obrigkeiten, Schulzen oder Wirthsleute ihm feinen Paß abgefordert? auf welche Art man ihn

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port il est entré dans le pays et en a par - couru quelques parties; quels magistrats, mai - res ou aubergistes lui ont demandé son pas - seport; de quelle manière on l’a interrogé, et si l’on a écrit ses réponses; si son passe - port a été exactement visé; et, en un mot, tout ce qui concerce ce passeport. Il sera dressé procès-verbal de ses réponses à toutes ces questions, et tiré copie du passeport; l’un et l’autre seront aussitôt communiqués, dans les provinces, à la régence provinciale, et dans cette résidence, au président de police, M. le conseiller d’Etat Lecoq.

Le ministre de la justice, Kircheisen.

Pièces officieiles. (Suite. Voir le dernier Nro.)

Dans le même temps l’Autriche avait proposé son entremise à la Russie, elle eu avait fait la proposition à l’Angleterre qui ne manqua pas d’observer que les relation con - stantes de l’Autriche avec la France s’oppo - saient au succès de cette démarche. Elle fut en effet sans résultat.

M. le comte de Narbonne fut nommé am - bassadeur à Vienne. Il arriva à son poste à la fin de mars. Alors les armées combinées étaient parvennes sur l’Elbe. Le cabinet au - trichien marcha plus librement dans son sys - tême. L’ambassadeur de France écrivait le ler Avril: Nous ne pouvons nous dissimuler que l’Autriche, soit qu’elle persiste dans l’al - liance, soit qu’elle veuille se déclarer contre nous, ne peut dans cette circonstance qu’avoir le même langage et la même marche jusqu’au dénouement.

Eclairé par ce trait de lumière, il parvint bientôt à arracher des aveux qui ne permet - taient plus de douter que le cabinet de Vienne ne se fût engagé avec nos ennemis.

Le prince de Schwarzenberg, après de longs délais, s’était rendu à Paris, Ce com - mandant du corps auxiliaire, qui venait au - près de son chef pour prendre ses ordres, y était encore lorsque l’Empereur, malgré les déclarations dont cet ambassadeur était por - teur, sentit la nécessité de presser les événe - mens de la guerre pour arrêter, s’il était pos - sible, les déterminations vers lesquelles l’Au - triche marchait à grands pas.

Le prince de Schwarzenberg, resté à Paris après le départ de l’Empereur, remit le 22 Avril une note dans laquelle il déclarait en - core que si quelques-unes des stipulations de l’alliance n’étaient pas applicables aux cir - constances du moment, l’Empereur François ne trouvait pas un mot à changer à ces bases. Il répéta en même temps de bouche, au duc de Bassano, la déclaration qu’il avait déjà faite à l’Empereur, que quand les ordres par - viendraient au corps auxiliaire, il ne doutait pas que le commandant provisoire n’obéit.

verhoͤrt und ob man ſeine Antworten aufgeſchrie - ben hat? ob ſein Paß genan viſirt worden? und uͤberhaupt alles, was dieſen Paß betrift. Ueber alle Antworten auf dieſe Fragen ſoll ein Protocoll aufgeſetzt und von dem Paß eine Abſchrift genom - men werden. Beyde ſind ſogleich in den Provin - zen an die Provinzial-Regierung, und in hieſiger Reſidenz an den Polizey-Praͤſidenten, den Herrn Staatsrath Lecoq einzuſenden.

Der Juſtizminiſter Kircheiſen.

Officielle Actenſtuͤcke. (Fortſetzung. M. ſ. die letzte Zeit.)

ſeine Vermittlung vorgeſchlagen hatte, machte es einen gleichen Antrag an England, welches nicht zu bemerken unterließ, daß die fortdauernden Ver - bindungen Oeſterreichs mit Frankreich, dem Erfolge dieſes Schritts im Wege ſeyn. Er hatte auch wuͤrklich keinen Erfolg.

Der Graf Narbonne wurde zum Bothſchafter in Wien ernannt, und traf zu Ende des Maͤrz auf ſeinem Poſten ein. Damals waren die verbuͤnde - ten Heere an der Elbe angekommen. Das Oeſter - reichiſche Cabinet hatte nun einen freyern Gang in ſeinem Syſteme. Unterm 1ſten April ſchrieb der Franzoͤſiſche Bothſchafter: Wir koͤnnen Jhnen nicht verhehlen, daß Oeſterreich bis zur Entwicke - lung die naͤmliche Sprache fuͤhren und denſelben Gang gehen muß, es ſey nun, daß es unter dieſen Umſtaͤnden ſeiner Allianz treu bleiben oder ſich ge - gen uns erklaͤren wolle. Durch dieſen Lichtſtrahl erleuchtet, gelang es ihm bald, Bekenntniſſe zu er - halten, die keinen Augenblick zweifeln ließen, daß das Wiener Cabinet mit unſern Feinden in Ver - bindungen getreten.

Der Fuͤrſt von Schwarzenberg hatte ſich nach lan - gem Zoͤgern nach Paris begeben. Dieſer Com - mandant des Huͤlfs Corps, der ſich zu ſeinem Chef verfuͤgte, um deſſen Befehle zu empfangen, war noch daſelbſt, als der Kayſer, trotz den Erklaͤrun - gen, deren Ueberbringer er als Bothſchafter gewe - ſen war, die Nothwendigkeit einſah, die Begeben - heiten des Kriegs beſchleunigen zu muͤſſen, um, wenn es moͤglich, die Ausfuͤhrung des Entſchluſſes aufzuhalten, dem Oeſterreich ſich mit großen Schrit - ten naͤherte.

Der Fuͤrſt von Schwarzenberg, der nach des Kay - ſers Abreiſe zu Paris verblieben war, uͤbergab am 22ſten April eine Note, in welcher er erklaͤrte, daß, wenn einige Beſtimmungen der Allianz auf die Umſtaͤnde des Augenblicks nicht anwendbar ſeyn ſollten, der Kayſer Franz doch in den Grundlagen derſelben nicht ein Wort zu veraͤndern finde. Er wiederholte dem Herzoge von Baſſano zugleich muͤndlich die bereits dem Kayſer gemachte Erklaͤ - rung, wie er nicht zweifle, daß, wenn Ordres an das Huͤlfs Corps erlaſſen wuͤrden, der proviſoriſche Commandant ſie befolgen werde.

Zur naͤmlichen Zeit fragte der Franzoͤſ. Both - ſchafter zu Wien, der den Auftrag hatte, dem Ca - binet zu melden, daß, ſobald der Wieder-Ausbruch der Feindſeligkeiten beſchloſſen waͤre, auch dem

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Dans le même temps l’ambassadeur de France à Vienne ayant été chargé de préve - nir le cabinet qu’au moment la reprise des hostilités se trouverait résolue, des ordres se - raient envoyés au corps auxiliaire pour agir de concert, demanda s’ils seraient ponctuelle - ment exécutés. Ne recevant que des répon - ses vagues et captieuses, il crut devoir saisir cette occasion pour constater enfin par des faits les véritables dispositions du cabinet. Il fit la demande d’une explication formélle par une note du 21 Avril.

M. le comte de Metternich répondit le 26. Sa réponse ne laisse plus de doute sur la vo - lonté du cabinet autrichien de ne pas remplir ses obligations.

L’Empereur venait déjà de triompher à Lut - zen lorsqu’il reçut le courrier qui lui portait la réponse de l’Autriche.

A dater de ce moment les projets du cabi - net de Vienne furent dévoilés.

No. 1. Extrait d’nne dépêche de M. le comte Otto, au ministre des rélations extêrieures.

Vienne, le 16 Décembre 1812.

Monseigneur!

J’ai reçu hier par un courier extraordinaire, les dépêches dont V. E. m’a honoré les 3, 4 et 5 Décembre, et je me suis empressé de communiquer au gouvernement autrichien les nouvelles importantes que ces dépêches ren - ferment. Elles ont été accueillies avec le plus vif intérêt.

V. E. aura vu, par ma derniere dépêche, combien on avait travaillé ici à exagérer les pertes que nous avons éprouvées. L’embar - ras du comte de Metternich était si visible que je ne puis l’attribuer uniquement à l’in - térêt qu’il prend à nos succès. Il avait l’air de craindre pour l’alliance, et il s’est oublié, plusieurs fois, jusqu’à me dire que si l’Au - triche prenait un autre parti, elle verrait, en peu de tems, plus de 50 millions d’hommes de son côté. Suivant lui, toute l’Allemagne, toute l’ltalie, se déclarerait pour elle. Une insinuation aussi étrange, aussi peu motivée ne peut être due qu’aux propositions qui lui ont été adressées du dehors et à l’impression que lui avaient laissée les débats du conseil auquel il avait assisté. On croit nous faire une faveur particulière en refusant de prendre les armes contre nous, dans un moment on nous suppose moins forts que les Russes. Je ne puis opposer à de pareils sentimens qu’une attitude calme et la confiance dans la supéri - orité de la France si justement acquise, et que des revers passagers ne pourraient lui ôter. On fait les plus grands efforts pour gagner l’Autriche; on offre l’Italie, les pro - vinces Illyriennes, la suprématie de l’Allema - gne, enfin le rétablissement de l’ancienne splendeur de la couronne impériale.

Signé: Otto.

Huͤlfs Corps die Befehle, in Uebereinſtimmung zu handeln, zugeſandt werden wuͤrden, ob demſelben puͤnctlich nachgelebt werden wuͤrde? Da er nur unbeſtimmte und verfaͤngliche Antworten erhielt, ſo glaubte er, dieſe Gelegenheit ergreifen zu muͤſſen, um endlich durch Thatſachen die wahre Stimmung des Cabinets heraus zu bringen. Er forderte durch eine Note vom 21ſten April eine foͤrmliche Erklaͤrung. Der Herr Graf Metternich antwortete unterm 26ſten, und ſeine Antwort laͤßt keinen Zweifel uͤber die Abſicht des Oeſterreichiſchen Ca - binets, ſeine Verbindlichkeiten nicht erfuͤllen zu wollen.

Der Kayſer hatte bereits zu Luͤtzen triumphirt, als er den Courier erhielt, der die Oeſterreichiſche Antwort brachte.

Von dieſer Zeit an lagen die Plane des Wiener Cabinets enthuͤllt da.

No. 1. Aus einer Depeſche des Grafen Otto an den Miniſter der auswaͤrtig[e] n Angelegenheiten.

Wien, den 16 December 1812.

Monſeigneur!

Jch habe geſtern durch einen außerordentlichen Courier die Depeſchen erhalten, mit welchen Ew. Excell. mich unterm 3ten, 4ten und 5ten Decem - ber beehret, und ich habe geeilt, der Oeſterreichi - ſchen Regierung die wichtigen Nachrichten mitzu - theilen, die ſie enthielten. Sie wurden mit dem lebhafteſten Jntereſſe aufgenommen.

Ew. Excell. werden aus meiner letzten Depeſche erſehen haben, wie ſehr man ſich hier bemuͤht hat, die Verluſte, welche wir erlitten haben, zu uͤber - treiben. Die Verlegenheit des Grafen Metter - nich war ſo ſichtlich, daß ich ſie nicht allein dem Antheil zuſchreiben kann, den er an unſerm Gluͤcke nimmt. Er ſah aus, als fuͤrchte er fuͤr die Allianz, und vergaß ſich einigemal ſo ſehr, daß er mir ſagte, wenn Oeſterreich eine andere Parthie naͤhme, ſo wuͤrden in kurzer Zeit 50 Millionen Menſchen auf ſeine Seite treten. Nach ſeiner Meynung wuͤrde ganz Jtalien und Deutſchland ſich fuͤr daſſelbe er - klaͤren. Eine ſo ſeltſame und unbegruͤndete Aeußerung kann ihren Grund nur in Vorſchlaͤgen haben, die von auswaͤrts an ihn gelangt ſind und in dem Eindruck, welchen die Debatten des Con - ſeils, in welchem er gegenwaͤrtig geweſen war, auf ihn zuruͤckgelaſſen. Man glaubt uns einen Be - weis einer außerordentlichen Gunſt zu geben, daß man in einem Augenblick, wo man uns fuͤr ſchwaͤ - cher haͤlt, als die Ruſſen, die Waffen nicht gegen uns ergreift. Jch kann ſolchen Meynungen nur eine ruhige Stellung und das Zutrauen entgegen ſetzen, welches ich in Frankreichs Obermacht habe, welche ſo rechtmaͤßig erworben iſt, und die durch einige voruͤbergehende Nachtheile nicht verlohren werden kann. Man macht die groͤßten Anſtren - gungen, um Oeſterreich zu gewinnen; man bietet Jtalien, die Jllyriſchen Provinzen, die Oberherrſchaft in Deutſchland, mit einem Worte, die Wiederher - ſtellung des ehmaligen Glanzes der Kayſ. Krone an.

Unterz. : Otto.

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No. 2. Extrait d’une dêpêche de M. le comte Otto, au même.

Vienne, le 28 Decembre 1812.

Monseigneur!

Quelque affligeant que soit le tableau de ce qui se passe ici, il est de mon devoir de vous le soumettre, sans aucun déguisement.

Il est peut-être sans exemple que les mem - bres du gouvernement d’une grande puis - sance aient conçu l’idée d’abandonner un al - lié, après un premier revers, pour joindre les drapeaux de son ennemi. C’est cepen - dant, dans ce sens. que le plus grand nom - bre des hommes influens de ce pays ont osé se prononcer immédiatement après la nou - velle de la retraite de notre armée. On s’est empressé de circonvenir le cabinet par tous les moyens que l’intrigue et la corruption ont pu diriger contre la bonne foi. On lui a re - présenté que, la France n’ayant plus d’armée, il serait absurde de vouloir soutenir la guerre tout seul contre le colosse russe; que la cour de Berlin était hors d’état de continuer ses armemens; que la Bavière, le duché de Var - sovie et la Saxe étaient épuisés d’hommes et d’argent; que le nord de l’Allemagne était prêt à arborer l’étendard de la révolte; qu’en conséquence il était indispensable de rappeler le corps auxiliaire, de changer de systême et de profiter d’un moment aussi favorable pour reprendre toutes les provinces perdues; que plus de 50 millions d’hommes étaient prêts à se déciarer pour l’Autriche es à faire cause commune avec elle; que la France elle-même était à la veille d’une grande révolution, et que le moment était venu de rendre aux peuples leurs anciennes lois et leur indépen - dance.

En se déchaînant contre la France, la fac - tion n’a pas oublié d’attaquer, de toute ma - nière, le premier partisan de l’alliance fran - çaise, le comte de Metternich. Il ne se passe pas un jour qu’elle n’invente un nouveau moyen pour le décréditer, et elle annonce hautement qu’il sera remplacé par M. de Stadion.

Signé: Otto.

No. 2. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.

Wien, den 28 December 1812.

Monſeigneur!

So niederſchlagend auch die Schilderung von den hieſigen Vorgaͤngen iſt, ſo iſt es doch meiner Pflicht gemaͤß, Jhnen dieſelben unverhuͤllt vorlegen zu muͤſſen. Es iſt vielleicht ohne Beyſpiel, daß die Mitglieder der Regierung einer großen Macht die Jdee faſſen konnten, einen Alliirten nach ſei - nen erſten Unfaͤllen zu verlaſſen und ſich mit den Fahnen ſeiner Feinde zu verbinden. Dennoch hat ſich die groͤßte Zahl der Maͤnner von Einfluß in dieſem Lande erkuͤhnt, ſich ſogleich nach der Nach - richt von dem Ruͤckzuge unſrer Armee auszuſpre - chen. Man beeilte ſich, das Cabinet mit allen Mitteln zu umgehen, welche Raͤnke und Beſtechung gegen die Treue aufbieten koͤnnen. Man ſtellte ihm vor, Frankreich ſey ohne Armee, es ſey dem - nach thoͤricht, gegen den Rußiſchen Coloß den Krieg allein aushalten zu wollen; der Berliner Hof ſey außer Stande, ſeine Bewaffnungen fortſetzen zu koͤnnen; Bayern, Sachſen, das Großherzogthum Warſchau, waͤren an Menſchen und Geld erſchoͤpft; der Norden Deutſchlands ſey bereit, die Fahne des Aufruhrs aufzupflanzen, folglich ſey es dringend nothwendig, das Huͤlfs-Corps zuruͤck zu rufen, das Syſtem zu veraͤndern und einen ſo guͤnſtigen Au - genblick zu benutzen, die verlohrnen Provinzen wie - der zu erobern. Mehr als 50 Millionen Menſchen ſeyen bereit, ſich fuͤr Oeſterreich zu erklaͤren und gemeinſchaftliche Sache mit ihm zu machen; Frank - reich ſelbſt ſey einer großen Revolution nahe, und es ſey der Augenblick fuͤr die Voͤlker gekommen, ihre alten Geſetze und ihre Unabhaͤngigkeit zuruͤck zu nehmen.

Bey den Ausfaͤllen gegen Frankreich unterließ die Faction nicht, den erſten Anhaͤnger der Fran - zoͤſiſchen Allianz, den Grafen Metternich, anzu - greifen. Es vergeht kein Tag, daß ſie nicht ein neues Mittel erfindet, ihn in Miscredit zu brin - gen, und ſie erklaͤrt unverholen, er werde durch Herꝛn von Stadion erſetzt werden.

Otto.

Copenhagen, den 19 October. Eine außeror - dentliche Staatszeitung enthaͤlt die Berichte uͤber die Gefechte, welche am 7ten bey Kogel und am 12ten bey Gudow vorgefallen ſind, und in welchen ſich die Truppen unſers Auxiliar Corps ſo beſon - ders ausgezeichnet haben. Da die Lieutenants von Ewald bey der ſchoͤnen Huſaren-Attaque am 7ten ſich beſonders diſtinguirt, ſo haben Se. Majeſtaͤt allergnaͤdigſt geruhet zur Belohnung fuͤr ihr ruͤhm - liches und tapferes Verhalten den Premier Lieute - nant und Ritter von Ewald mit dem Dannebrogs - mannskreuze zu begnadigen, und den Seconde - Lieutenant Edward von Ewald zum Ritter des Dannebrogs, auch ferner folgende Huſaren undUnteroffiziers zu Dannebrogsmaͤnnern zu erneu - nen: naͤmlich Corporals F. Jahnke, Noecke, Gott - ſchalt, Barchmann; Huſaren Koch, Ecker, Bauer und Schnoor, die ſaͤmmtlich von dem Herrn Ma - jor von Spaͤth namentlich empfohlen ſind. Bey der am 12ten von Juͤtſchen Regiment leichter Dragoner ausgefuͤhrten glaͤnzenden Attaque hat der Regiments-Chef, Oberſt von Engelſted, die groͤßten Beweiſe von Kraft und Muth gegeben, ſo wie auch Major, Ritter von Hoegh Guldberg, und Second-Lieutenant von Levan, durch ihre aus - gezeichnete Tapferkeit viel zu dem gluͤcklichen Re - ſultate beytrugen. Se. Majeſtaͤt haben Allergnaͤ - digſt geruht, den Oberſten von Engelſted und Se -[8]cond-Lieutenant von Levan zu Rittern des Danne - brogs zu ernennen und den Major und Ritter Hoegh Guldberg mit dem Silberkreuz der Dan - nebrogsmaͤnner zu begnadigen. Den 16ten October haben Se. Majeſtaͤt der Koͤnig bey der Parole Allergnaͤdigſt befohlen, wie folgt: Da das Auxiliar Corps unter Anfuͤhrung Sr. Durchl. des Prinzen Friedrich zu Heſſen, ſich bey allen Gele - genheiten auszeichnet, ſo daß der Eifer, den dieſe Unſere Truppen zeigen, ſie der Achtung aller ihrer entfernten Cameraden werth macht, ſo wollen Wir hiedurch allergnaͤdigſt dem ganzen Auxiliar-Corps Unſere beſondere Zufriedenheit und Dank fuͤr ihren Muth, Eifer und Raſchheit zu erkennen geben. Wir ſind auch uͤberzeugt, daß wenn die Gelegen heit ſich zeigt, Unſre uͤbrigen Truppen mit jenen Unſern braven Kriegern an Muth und Tapferkeit wetteifern und ihr Beyſpiel befolgen werden. Am 10ten iſt der Major, Ritter von Spath, zum Dannebrogsmann und am 11ten der Oberquartier - meiſter, Major von Bardenfleth, zum Dannebrogs - ritter ernannt.

Wechsel - und Geld-Course.

Hamburg, den 27 October.

    • Amsterdam Bco. St.
    • dito Cassa 108 $$\frac{3}{4}$$ fl.
    kurze Sicht.
    • dito Bco. St.
    • dito Cassa 109 fl.
    • Bordeaux 3 Fr. 24½ S.
    • Parisdo. 24½ S.
    • Basel
    2 Monat dato.
    • Genua 78 gr.
    • Livorno 82½
    Uso von 3 Mo - nat dato.
  • Breslau in Banco sl. 6 Wochen dato.

per 100 Rthlr. Bco.

  • Copenh. 5500 Rthlr. kurze Sicht.
  • Augsburg. Cour. 144 Rthl.

Geld-Cours.

  • Schlesw. Holst. Spec. bess.
    • Hamburger Cour.
    • Dän. gr. Cour. 20
    • Schillinge
    • Neue Stücke 25¾
    • Preussisch Cour. pCt.
    schlechter als Banco.
  • Louis - u. Frd’or. 11 Mk. 12½ sl. das St. in Bco.
  • Louis - u. Frd’or. 14 Mk. 2 $$\frac{1}{4}$$ sl. das St. in Cour.
  • Neue Stücke 30 sl. 7 pf. das St. in Cour.

Theater beym Gaͤnſemarkt.

  • Sonnabend, den 23ſten: Die Schachmaſchine, Luſtſpiel in 4 Abtheil. Der Unſichtbare, Oper in 1 Aufzuge.
  • Sonntag, den 24ſten: Daͤmona, die Bergnymphe, ein komiſches Feenmaͤhrchen mit Geſang, in drey Abtheilungen.
  • Montag, den 25ſten: General Schleuzheim, Schau - ſpiel in 4 Abtheil. Hierauf zum erſtenmale:Die Seefahrer, pantomimiſches Ballet in einem Aufzuge.
  • Dienſtag, den 26ſten: Tarar, Oper in 5 Abthei - lungen, mit eingelegtem Ballet: Der gluͤckliche Morgen.

Das am geſtrigen Tage erfolgte Ableben des Herrn Elb-Zoll-Controlleurs Georg Chriſtoph Klippe, an der Auszehrung, im 36ſten Jahre ſei - nes Alters, wird hiemit ſeinen hieſigen und aus - waͤrtigen Bekannten und Verwandten angezeigt.

Unſern geehrten Handlungsfreunden zeigen wir hiedurch an, daß unſre Holzhandlung mit dem heu - tigen Tage aufhoͤrt und unſer G. H. Plath ſolche fuͤr ſeine Rechnung und unter ſeinem Namen liqui - diren wird.

J. C. Plath et Sohn.

On désireroit trouver à acheter les 3e et 4e volumes de la belle édition, grand in - quarto, de la Messiade. S’adresser rue Neu - bourg No. 46.

Es wird zu kaufen geſucht den 3ten und 4ten Band der Pracht: Ausgabe, groß in Quarto, von Klopſtocks Meßias. Nenenburg No. 46.

Couvertures de laine et chabraques au prix plus bas sont à vendre grosse Reichenstrasse No. 29.

Am Montage, den 25ſten October d. J., Vor - mittags um 10 Uhr, ſollen durch den Notar Trom - ler in der Admiralitaͤts-Straße in dem Hauſe No. 78 die von der Verlaſſenſchaft des Herrn Jo - hann Gottlob Hanff, Buchhaͤndlers dahier, herruͤh - renden Mobilien, beſtehend aus Tiſchen, Stuͤhlen, einem Cylinder, Bettzeug, Bettſtelle, Mannsklei - dung, Leinwand u. ſ. w., oͤffentlich gegen baare Zahlung verkauft werden.

Frederik der Sechste, von Gottes Gnaden - nig zu Dännemark, Norwegen, der Wenden und Gothen, Herzog zu Schleswig, Holſtein, Stormarn und der Dithmarſchen, wie auch zu Oldenburg ꝛc.

Zur erſten Einrichtung eines Folii im Landgerichtlichen Schuld - und Pfand-Protocolle für die im zweyten Angler Diſtricte belegnen, dem Kammerherrn und Rittmeiſter Knut Bille, Grafen v. Schack, zuſtändigen adelichen Güter Gramm und Nübbel, werden, bey Verluſt ihres Platzes und Nach - ſetzung, wenn ſie ſich ſpäter melden, alle, welche an beſagte Güter protocollationsfähige Anſprüche haben, hiemit aufge - fordert, ſolche binnen 6, Auswärtige aber binnen 12 Wochen, nach dieſer Bekanntmachung, im Schleswigſchen Landge - richts-Notariat anzugeben, und in Abſicht der Procura - tur ad acta und Production ihrer Documente das Ord - nungsmäßige zu beobachten.

Urkundlich unterm vorgedruckten Königl. Jnfiegel.
(L. S. R.) F. C. Krück. Moritz. Pro vera copia: Seiſter. Stuhlmann.

About this transcription

TextAm Sonnabend, den 23. Oktober
Author[unknown]
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Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Sonnabend, den 23. Oktober . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

LanguageGerman
ClassificationZeitung; ready; correspondent

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