Mr. le Maréchal Prince d’Eckmuhl avait or - donné au colonel du 30e régiment, de faire une reconnaissance sur Lunebourg; le chef de bataillon de Hiis du même régiment en a été chargé. Il est parti de Winsen le 21, a mar - ché de manière à y arriver de nuit et à sur - prendre les troupes ennemies dans cette ville. Il est arrivé aux portes de Lunebourg, à une heure du matin; les avant-postes ennemis avaient donné l’allarme et fermé les portes. Une compagnie du 30e dirigée par le capitaine des Douanes Lavandeze parvint à surprendre une porte. L’ennemi alors chercha à se sau - ver dans toutes les directions; on lui a tué une quinzaine d’hommes, fait 15 ou 20 prison - niers, dont un offieier Prussien, et pris 30 chevaux.
Le capitaine d’Houdetot, aide-de-camp de Son Excellence, était de cette expédition. Le chef de bataillon se loue beaucoup de cet officier et du sangfroid de la troupe; il fait un éloge particulier du capitaine des Douanes Lavandeze, du sergent de sapeurs Tupinier, et du voltigeur Crustelle.
Un seul voltigeur ayant été renversé par des cavaliers ennemis, dans leur fuite, a eu le bras fracturé; nous n’avons pas eu d’autre perte.
Un pamphlétaire connu, M. Auguste-Guil - laume Schlégel, attaché au prince Royal de
Der Herr Marſchall, Prinz von Eckmuͤhl, hatte dem Oberſten des 30ſten Regiments den Befehl er - theilt, eine Recognoscirung nach Luͤneburg zu machen. Der Bataillons-Chef von Hiis war damit beauftragt. Er brach am 21ſten von Winſen auf, marſchirte ſo, daß er des Nachts bey Luͤneburg eintraf und die feindlichen Truppen in dieſer Stadt uͤberfiel. Um ein Uhr des Morgens kam er vor den Thoren von Luͤneburg an. Die feindlichen Vorpoſten hatten Allarm gemacht und die Thore geſchloſſen. Einer Compagnie des 30ſten Regiments unter dem Douanen-Capitain Lavandeze gelang es, ein Thor zu uͤberfallen. Nun ſuchte der Feind, ſich nach allen Richtungen hin zu retten. Man hat ihm 15 Mann getoͤdtet, 15 bis 20 Mann, worunter ein Preußiſcher Officier, zu Gefangenen gemacht und 30 Pferde genommen.
Capitain d’Hondetot, Aide de Camp Sr. Excel - lenz, befand ſich bey dieſer Expedition. Der Ba - taillons-Chef lobt ſehr dieſen Officier und die Kalt - bluͤtigkeit der Truppen. Beſonders ruͤhmt er den Douanen-Capitain Lavandeze, den Sapeurs-Ser - geanten Tupinier und den Voltigeur Cruſtelle.
Einem Voltigeur, der durch feindliche Cavalle - riſten auf ihrer Flucht zu Boden geworfen ward, wurde ein Arm gebrochen; ſonſt haben wir keinen Verluſt gehabt.
Ein bekannter Pamphletiſt, Herr Auguſt Wil - helm Schlegel, der bey dem Kronprinzen von Schwe -
Suède, a fait paroître une adresse jacobine aux Holstenois, dans laquelle il invite cette partie des sujets du roi de Danemark a s’in - surger contre leur souverain légitime, et a echanger le nom de Danois qu’on veut les forcer d’adopter, contre celui d’Allemands, que leur origne et leur idiome les autorisent à prendre. Ils deviendront, dit l’apôtre de la révolte, membres du très saint Empire romain - germanique qui doit ressusciter de ses cendres sous une forme perfectionnée. Cet infàme pamphlet a été réfuté par une plume incon - nue, mais très éloquente, dans une brochure en langue française, intitulée: Epître â M. A. G. Schlegel, bel-esprit, actuellement aux gages de S. A. le prince Poyal de Suède, Dans cette brochure, qui a été sur le champ tra - duite en danois, on remarque entr’autres ces reflexions:
“On dit aux Holstenois qn’ils sont Alle - mands, parce qu’ils parlent allemands; a-t-on donc oublié que les Prussiens, quoiqn’ils par - lent allemand, tiennent à leur nom distinctif et national? A-t-on oublié que le Livonien, tout en parlant allemand, est fidèlement at - taché à l’Empire de Russie? Pourquoi le Hol - stenois se trouveroit il humilié d’obeir à la maison souveraine qui règne sur le Dane - marck, et qui est originaire du Holstein? Per - sonne n’a pensé d’interdire aux Holstenois l’usage de la langue allemande; personne ne veut les forcer à s’appeler Danois: ils peu - vent continuer de porter avec un juste or - gueil le nom particulier de leur province, comme les Norwégiens portent leur nom par - ticulier, sans être pour cela moins fidèles à la couronne danoise. Mais puisque M. Schlé - gel a voulu faire de ces noms de Danois et d’Allemands une nouvelle pomme de discorde nous lui dirons avec fiereté que le Danemark est un Etat indépendant; qu’au contraire, il n’existe point d’Allemagne dans le sens po - litique; que, par consequent, le titre d’Alle - mand et de membre du très saint Empire ne saurait tenter aucun sujet danois, parceque, après tout, il vaut mieux être quelque chose que n’être rien.”
Cette misérable tentative du gouveruement révolutionaire suèdois n’est pas la seule du même genre. On a essayé d’introduire furti - vement à Copenhagne des bulletins fabriqués à Helsingbourg en Suède, et d’après lesquels la puissante armée suèdoise aurait anéanti toutes les armées de Napoléon; mais ces fan - faronnades ont été promptement démenties par les nouvelles authentiques que nous avons reçues, tant de Dresde que de notre corps d’armée auxiliaire.
(Journal de l’Empire)
Lorsque la Suede voyant l’ordre se rétablir autour d’elle et se trouvant seule hors de la
den angeſtellt iſt, hat eine Jacobiniſche Addreſſe an die Holſteiner herausgegeben, worin er dieſen Theil der Unterthanen des Koͤnigs von Daͤnne - mark einladet, gegen ihren rechtmaͤßigen Souve - rain aufzuſtehen, und den Namen Daͤnen, den man ſie anzunehmen noͤthigen will, gegen den Namen von Deutſchen zu vertauſchen, den ſie, ihrem Ur - ſprunge und ihrer Sprache nach, zu fuͤhren be - rechtigt ſind. Sie werden, ſagt der Apoſtel der Revolte, Mitglieder des heiligen Roͤmiſchen Deut - ſchen Reichs werden, welches ſich in einer vervoll - kommneten Geſtalt wieder aus ſeiner Aſche erheben muß. Dieſes infame Pamphlet iſt durch eine un - bekannte, aber ſehr beredte Feder in einer Fran - zoͤſiſchen Broſchuͤre unter dem Titel widerlegt wor - den: Epitre à M. A. G. Schlegel, bel-esprit, actuellement aux gages de S. A. le Prince Ro - yal de Suède. Jn dieſer Broſchuͤre, die ſogleich ins Daͤniſche uͤberſetzt worden, finden ſich unter andern folgende Bemerkungen:
“Man ſagt den Holſteinern, daß ſie Deutſche ſind, weil ſie Deutſch ſprechen. Hat man denn vergeſſen, daß die Preußen, obgleich ſie Deutſch ſprechen, an ihren diſtinctiven Volks-Namen hal - ten? Hat man vergeſſen, daß der Lieflaͤnder, ob - gleich er Deutſch ſpricht, dem Kayſer von Rußland treu ergeben iſt? Warum ſollte ſich der Holſteiner gedemuͤthigt finden, daß er dem ſouverainen Hauſe gehorcht, welches uͤber Daͤnnemark regiert und aus Holſtein abſtammt? Kein Menſch hat daran ge - dacht, den Holſteinern den Gebrauch der Deutſchen Sprache zu verbieten; kein Menſch will ſie zwin - gen, ſich Daͤnen zu nennen; ſie koͤnnen fortfahren, mit gerechtem Stolz den Namen ihrer beſondern Provinz zu fuͤhren, ſo wie die Norweger ihren be - ſondern Namen fuͤhren, ohne daß ſie deswegen der Krone Daͤnnemark weniger getreu ſind. Allein, weil Herr Schlegel aus dieſen Namen von Daͤnen und Deutſchen einen Aepfel der Zwietracht hat machen wollen, ſo ſagen wir ihm dreiſt, daß Daͤn - nemark ein unabhaͤngiger Staat iſt; daß hingegen im politiſchen Sinne kein Deutſches Reich exiſtirt; daß mithin der Titel eines Deutſchen und Mit - gliedes des heiligen Reichs keinen Daͤniſchen Un - terthan in Verſuchung fuͤhren kann, weil es am Ende doch beſſer iſt, etwas als nichts zu ſeyn.
Dieſer elende Verſuch der Schwediſchen revo - lutionairen Regierung iſt nicht der einzige von der Art. Man ſucht zu Copenhagen heimlich Bulletins einzubringen, die zu Helſingborg in Schweden fa - bricirt werden, und nach welchen die maͤchtige Schwediſche Armee alle Armeen Napoleons vernich - tet haͤtte; allein dieſe Großprahlereyen ſind durch die authentiſchen Nachrichten ſchnell widerlegt wor - den, die wir ſowol von Dresden, als von unſerm Auxiliar-Corps erhalten haben.
(Journal de l’Empire vom 12ten October.)
Als Schweden die Ordnung um ſich herum her - ſtellen ſah, ſich allein außer der natuͤrlichen Linie
ligne naturelle de sa politique, exposée aux désastres d’une guerre contraire à ses intérêts, éprouva le besoin de rectifier son systême et de donner un successeur à un prince dont le bras trop faible ne pouvait porter le sceptre et l’épée du grand Gustave, elle se concerta avec le gouvernement français. Ce fut parmi les militaires français qui, sur la foi de la renommée, entraient en partage de cette im - mensité de gloire conquise par vingt années de travaux et de succès, que la Suède, pour donner une garantie inviolable d’attachement à son allié naturel, choisit le chef qui devait présider à ses nouvelles destinées. Les Sué - dois devaient supposer qu’un homme qui avait eu l’honneur de combattre sous les yeux de l’Empereur des Français, qui avait servi sa politique, et qui devait à la générosité im - périale son rang, sa fortune, et sa considéra - tion, se souviendrait toujours de sa première patrie, des bienfaits dont il avait été comblé, et qu’il chercherait à consolider l’indépen - dance de son peuple en consultant ses intérêts et son inclination qui depuis deux siècles l’at - tachaient au systême de la France. Le choix de la Suède était un langage qui fut entendu de toute l’Europe; et ceux qui ne connais - saient le nouveau prince royal que par sa réputation militaire, ne doutèrent pas un ins - tant qu’il ne suivît une route tracée par ses plus illustres prédécesseurs.
Mais la sagesse même est trompée dans ses calculs, lorsqu’elle ne met point en ligne de compte les passions individuelles, dont l’in - fluence cède rarement à celle de la raison. Les personnes qui connaissaient particulière - ment Charles-Jean Bernadotte, l’avaient vu dans la révolution flotter sans principes et sans boussole à la merci des événemens, flat - ter, servir, trahir tour-à-tour les factions qui se disputaient le pouvoir, jaloux des talens militaires qu’il désespérait d’égaler, inquiet au milieu du rétablissement de l’ordre, se - crètement tourmenté de désirs ambitieux, in - grat par caractère, et prenant sa vanité pour de l’élevation et son inéquitude naturelle pour du génie; ces personnes, dis-je, observaient ses démarches avec défiance, et ne tardèrent pas à reconnaître que les espérances de la Suède seraient trompées; que le nouveau prince royal séparerait ses intérêts de ceux de son peuple, et n’userait de son influence que pour satisfaire l’avidité de sonambition.
Naturellement factieux, le nouveau prince royal se livra bientôt à cette faction que l’or de l’Angleterre et les promesses de la Russia entretiennent depuis si long-temps à la cour de Suède, et dont quelques membres proprié - taires en Livonie songent moins à servir l’é - tat qu’à conserver leur fortune et à l’augmen - ter aux dépens du peuple suédois. Ils per -
ſeiner Politik befand, dem Ungluͤcke eines ſeinem Jntereſſe widerſtrebenden Kriegs ausgeſetzt war, und das Beduͤrfniß empfand, ſein Syſtem zu ver - laſſen, und einem Prinzen einen Nachfolger zu geben, deſſen zu ſchwacher Arm den Scepter und Degen des großen Guſtavs nicht fuͤhren konnte, ſo verabredete es ſich mit der Franzoͤſiſchen Regie - rung. Um eine unverletzliche Garantie der Er - gebenheit ſeinem natuͤrlichen Alliirten zu ertheilen, waͤhlte Schweden unter den Franzoͤſiſchen Militairs. die dem Rufe nach Theil an dem unendlichen Ruhme nahmen, der durch 20jaͤhrige Anſtrengun - gen und Erfolge erworben worden, den Chef, der an der Spitze ſeiner neuen Beſtimmungen ſtehen ſollte. Die Schweden mußten vorausſehen, daß ein Mann, der die Ehre gehabt hatte, unter den Augen des Kayſers der Franzoſen zu fechten, der ſeiner Politik gedient hatte, und der Kayſerlichen Großmuth ſeinen Rang, ſein Gluͤck und ſeine Ach - tung verdankte, ſich ſtets ſeines erſten Vaterlan - des, der Wohlthaten, womit er uͤberhaͤuft worden, erinnern, und daß er ſuchen wuͤrde, die Unabhaͤn - gigkeit ſeines Volks zu ſichern, indem er das Jn - tereſſe und die Neigung deſſelben zu Rathe zoͤge. Die Wahl Schwedens war eine Sprache, die von ganz Europa verſtanden wurde; und diejenigen, die den neuen Kronprinzen nur nach ſeinem Mili - tair-Ruf kannten, zweifelten nicht einen Augenblick, daß er einen Weg befolgen wuͤrde, der von ſeinen durchlauchtigſten Vorfahren vorgezeichnet war.
Die Weisheit ſelbſt aber wird in ihren Berech - nungen getaͤuſcht, wenn ſie individuelle Leiden - ſchaften nicht in Rechnung bringt, deren Einfluß ſelten dem Einfluſſe der Vernunft nachgiebt. Die - jenigen Perſonen, welche Carl Johann Bernadotte naͤher kennen, haben geſehen, daß er zur Zeit der Revolution ohne Grundſaͤtze und ohne Compaß auf’s Gerathewohl der Begebenheiten ſchwankte, daß er abwechſelnd allen Factionen, die ſich die Herrſchaft ſtreitig machten, ſchmeichelte, ihnen diente und ſie taͤuſchte, daß er eiferſuͤchtig auf Mi - litair-Talente war, denen er gleich zu kommen ver - zweifelte, daß er mitten unter der Wiederherſtel - lung der Ordnung unruhig, von ehrgeizigen Wuͤn - ſchen heimlich gequaͤlt, undankbar von Character war, und ſeine Eitelkeit fuͤr Erhabenheit und ſeine natuͤrliche Unruhe fuͤr Genie hielt; dieſe Perſonen, ſage ich, bemerkten ſeine Schritte mit Mißtrauen und ſahen bald ein, daß die Hoffnungen Schwe - dens wuͤrden getaͤuſcht werden; daß der neue Kron - prinz von Schweden ſein Jntereſſe von dem Jn - tereſſe ſeines Volks trennen und ſeinen Einfluß nur gebrauchen wuͤrde, um ſeinen gierigen Ehrgeiz zu befriedigen.
Von Natur partheyſuͤchtig, uͤberließ ſich der neue Kronprinz bald jener Faction, die das Gold Eng - lands und die Verſprechungen Rußlands ſeit ſo langer Zeit an dem Schwediſchen Hofe unterhalten, und wovon einige Mitglieder, die Beſitzungen in Liefland haben, weniger daran denken, dem Staate zu dienen, als ihr Vermoͤgen zu erhalten und es
suadèrent au prince d’abandonner à la Russie la Finlande, partie intégrante du royaume, et lui montrèrent dans la conquête de la Nor - wège un honteux dédommagement. De là, cette demande de la cession de la Norwège au préjudice du Danemarck. On sait que le gouvernement français rejeta ce projet avec indignation.
Cependant les événemens se pressaient; nos armées, conduites par l’Empereur, pénétrèrent dans le cœur de la Russie. Tant que la for - tune nous resta fidèle, le prince royal, quoi - que vraisemblablement déjà détaché de cœur de son ancienne patrie et de son auguste bienfaiteur, ne se présenta point sur le champ de bataille. Ce n’est pas qu’il craignît de verser le sang de ses compatriotes; mais cette espèce de prudence qui s’allie fort bien avec l’ostentation de paroles, l’empêcha de paraî - tre sur le continent. Ce ne fut lorsque la fureur irrésistible des élémens eût accablé l’armée française, qu’encouragé par la dé - fection de la Prusse, il se lia plus étroitement avec les ennemis de la France.
De quels motifs peut-il couvrir cette dé - marche? Comment s’excusera-t-il envers la Suède de l’avoir rejetée dans une ligne de politique qu’elle ne peut suivre sans danger, et de sacrifier le sang de ses peuples pour une cause qui leur est ètrangère? Les espé - rances chimériques qu’il entretient sur la Nor - wège consoleront-elles la nation suèdoise des maux réels qu’elle est forcée de souffrir? Fera-t-il valoir la cession de la Guadeloupe? Mais quel suédois n’a déjà senti combien cette cession sans garantie est illusoire, et qu’on ne peut céder ce qui n’est pas acquis par une traité. Bernadotte est peut-être le seul homme en Suède qui n’ait pas vu que cette offre de l’Angleterre n’était qu’une insulte, et que le ministère britannique, accoutumé aux spéculations de tout genre, n’avait pas dé - daigné de calculer jusqu’ou pouvait s’étendre la légéreté, ou, pour trancher le mot, l’igno - rance de son nouvel allié.
C’est donc pour des espérances incertaines que la Suède renonce à la Finlande, son bou - levard naturel, et qu’elle se détache d’un systême suivi avec tant de succés pendant deux siècles. Et c’est un homme qui ne doit ses dignités et son pouvoir qu’à l’influence du gouvernement français, qu’à une renom - mée militaire acquise en combattant contre les ennemis de la France, c’est lui qui, ou - bliant tout ce qu’il y a de plus sacrée dans le monde, trahit à la fois son honneur, son ancienne patrie et les plus chers intérêts du peuple qui avait mis en lui toute sa con - nance.
Qu’il se promène donc sur le continent jus -
auf Koſten des Schwediſchen Volks zu vermehren. Sie beredeten den Prinzen, Finnland, einen in - tegrirenden Theil des Koͤnigreichs, an Rußland zu uͤberlaſſen, und zeigten ihm in der Eroberung Nor - wegens eine ſchimpfliche Entſchaͤdigung. Daher jene Forderung der Abtretung Norwegens zum Nachtheil Daͤnemarks. Bekanntlich verwarf die Franzoͤſiſche Regierung dieſes Project mit Unwillen.
Jndeſſen draͤngten ſich die Begebenheiten. Un - ſere Armeen ruͤckten unter Anfuͤhrung des Kay - ſers bis ins Herz von Rußland vor. So lange uns das Gluͤck treu blieb, ſtellte ſich der Kronprinz von Schweden, obgleich von Herzen wahrſcheinlich von ſeinem alten Vaterlande und von ſeinem er - habenen Wohlthaͤter bereits abtruͤnnig, nicht auf dem Schlachtfelde. Er fuͤrchtete nicht das Blut ſeiner Landesleute zu vergießen; allein jene Art von Klugheit, die ſich mit der Oſtentation in Wor - ten ſehr gut vereinbart, hinderte ihn, auf dem Continent zu erſcheinen. Erſt als die unwider - ſtehliche Wuth der Elemente die Franzoͤſiſche Ar - mee getroffen hatte, und als er durch den Abfall Preußens ermuntert wurde, verband er ſich naͤher mit den Feinden von Frankreich.
Welche Bewegungsgruͤnde kann er fuͤr dieſen Schritt anfuͤhren? Wie kann er ſich gegen Schwe - den daruͤber entſchuldigen, daß er es in eine poli - tiſche Laufbahn geworfen hat, die es nicht ohne Gefahr verfolgen kann, und das Blut ſeiner Voͤl - ker fuͤr eine Sache aufzuopfern, die ihm fremd iſt?
Werden die chimaͤriſchen Hofnungen, die er auf Norwegen unterhielt, die Schwediſche Nation fuͤr die wirklichen Uebel troͤſten, die ſie zu leiden ge - noͤthigt iſt? Wird er die Abtretung von Guade - loupe geltend machen? Welcher Schwede hat nicht ſchon eingeſehen, wie taͤuſchend dieſe Abtretung ohne Garantie iſt, und daß man dasjenige nicht abtreten kann, was nicht durch einen Tractat er - worben iſt. Bernadotte iſt vielleicht der einzige Mann in Schweden, der nicht geſehen hat, daß dieſes Anerbieten Englands nur eine Jnſultirung war, und daß das Brittiſche Miniſterium, welches an Speculationen aller Art gewoͤhnt iſt, ſich nicht entblodet hatte, zu berechnen, wie weit der Leicht - ſinn, oder um es geradezu zu ſagen, die Unwiſſen - heit ſeines neuen Alliirten gehen koͤnne.
Schweden entſagt alſo fuͤr ungewiſſe Hofnungen der Provinz Finnland, ſeinem natuͤrlichen Boll - werk, und geht von einem Syſtem ab, welches ſeit zwey Jahrhunderten mit ſo vielem Gluͤck befolgt war. Und dies iſt ein Mann der ſeine Wuͤrden und ſeine Macht nur dem Einfluß der Franzoͤſi - ſchen Regierung und einem Militair-Ruhm ver - dankt, der durch Fechten gegen die Feinde Frank - reichs erworben worden; er iſt es, der mit Ver - geſſung alles desjenigen, was am heiligſten in der Welt iſt, zugleich ſeine Ehre, ſein altes Vater - land und das theuerſte Jntereſſe des Volks ver - raͤth, welches ſein ganzes Zutrauen auf ihn geſetzt hatte.
Moͤge er alſo auf dem feſten Lande herumwan -
qu’à ce que son heure soit arrivée, qu’il se promène escorté des Kotzbue, des Gentz, des Schlegel et de tous les méprisables libellistes salariés par l’olygarchie anglaise; mais qu’il apprenne qu’il a été jugé par ses compatrio - tes comme il sera jugé par la postérité; qu’il sache que les destinées de la France sont in - alterables; et que les efforts de ses ennemis échoueront encore devant la valeur de ses armées, le patriotisme de ses citoyens et l’énergie de son gouvernement.
(Journal de Paris.)
Le rôle brillant que joue aujourd’hui ce personnage dans les champs ensanglantés de l’Allemagne, a rempli l’Europe d’étonnement et embarrassé les hommes d’Etat les plus ha - bil[e]s du siècle. Mais, a-t-il bien choisi ce rôle? Quelle en sera la conséquence defini - tive? Confirmera-t-il ou arrêtera-t-il sa fortune?
La première fois qu’on nous dit qu’il avoit montré des dispositions hostiles contre sa pre - mière patrie, nous avertîmes les minîstrs d’être sur leur garde, et de redouter une per - fidie française. La cause de ce septicisme presque universel ne venoit pas tant du ca - ractère personnel du prince de la couronne, que de l’étonnement de le voir en guerre avec le pays auquel-il devoit son élévation. Le public voyoit les intérêts de Charles-Jean unis à ceux de la France d’une manière in - dissoluble. On n’apercevoit en effet pour lui aucune chance de monter sur le trône de la Suède dans le cas où la puissance de l’Empire français viendroit à diminuer, et c’est de là que venoit l’obstination avec laquelle les hommes les plus penetrans et les mieux in - formés ne voyoient dans l’opposition de Char - les-Jean au système continental qu’une feinte concertée avec le gouvernement français, et que le projet de remplir les ports de Suède de marchandises anglaises, pour les confisquer ensuite, et accroître ainsi ses revenus. A peine quelques personnes vouloient-elles croire qu’il agissoit sérieusement contre Napoléon, quand il se fut mis en guerre avec lui. Ce soupçon invincible s’attachant à lui comme son ombre, survécut à l’ouverture de la cam - pagne par Charles Jean; et pendant quelques jours le bruit courut à Londres que, pour premier exploit, il avoit déserté la canse des alliés et livré Berlin aux Français. N’etoit -
deln, bis ſeine Stunde gekommen iſt; moͤge er herumwandeln, begleitet von den Kotzebne’s, von den Genz, von den Schlegels und von allen ver - aͤchtlichen durch die Engliſche Oligarchie beſoldeten Libelliſten; moͤge er aber wiſſen, daß er von ſei - nen Landsleuten gerichtet iſt, ſo wie er von der Nachwelt wird gerichtet werden; moͤge er wiſſen, daß das Schickſal Frankreichs unabaͤnderlich iſt, und daß die Anſtrengungen der Feinde deſſelben vor der Tapferkeit ſeiner Armeen, vor dem Pa - triotismus ſeiner Buͤrger und vor der Kraft ſeiner Regierung abermals ſcheitern werden.
(Journal de Paris vom 14ten Oct.)
Die glaͤnzende Rolle, die dieſe Perſon jetzt auf den blutigen Gefilden von Deutſchland ſpielt, hat Europa mit Erſtaunen erfuͤllt und die geſchick - teſten Staatsmaͤnner des Jahrhunderts in Verle - genheit geſetzt. Hat er aber dieſe Rolle gut ge - waͤhlt? Welches wird die endliche Folge davon ſeyn? Wird er ſein Gluͤck beſtaͤtigen oder daſſelbe hemmen?
Das erſtemal, als man uns ſagte, daß er feindliche Neigungen gegen ſein erſtes Vaterland bewieſen habe, gaben wir den Miniſtern zu er - kennen, daß ſie auf ihrer Huth ſeyn und eine Franzoͤſiſche Treuloſigkeit beſorgen moͤchten. Die Urſache dieſer faſt natuͤrlichen Zweifelſucht ruͤhrte nicht ſowol von dem perſoͤnlichen Character des Kronprinzen als von dem Erſtaunen her, ihn im Kriege mit dem Lande zu ſehen, welchem er ſeine Erhebung verdankte. Das Publicum ſah das Jntereſſe von Carl Johann mit dem Jntereſſe Frankreichs als unzertrennlich vereinigt an. Man ſah in der That fuͤr ihn keine Veraͤnderung, den Schwediſchen Thron zu beſteigen, in dem Fall, wenn die Macht des Franzoͤſiſchen Reichs abnaͤhme, und daher ruͤhrte die Hartnaͤckigkeit, womit die einſichtsvollſten und unterrichtetſten Maͤnner in der Widerſetzung Carl Johanns gegen das Conti - nentalſyſtem nur eine mit der Franzoͤſiſchen Regie - rung verabredete Verſtellung und die Abſicht ſahen, die Schwediſchen Haͤfen mit Engliſchen Waaren anzufuͤllen, um ſie hernach zu confisciren, und ſo ſeine Einkuͤnfte zu vermehren. Kaum wollten einige Leute glauben, daß er ernſthaft gegen Napoleon agire, als er in Kriegsſtand gegen ihn getreten war. Dieſer unbezwingliche Argwohn, der wie ſein Schatten mit ihm verbunden war, dauerte auch bis zur Eroͤffnung des Feldzugs von Carl Johann fort; und einige Tage hindurch gieng zu London das Geruͤcht, daß er, als erſte Waffenthat, von der Sache der Alliirten abgefallen ſey und Berlin den Franzoſen uͤberliefert habe. Verwies dies nicht
ce pas ce qui prouvoit clairement que ce sol - dat marchoit contre le cours naturel de sa fortune, et formoit des relations impolitiques et peu judicieuses?
En effet, Bernadotte n’avait pas été élu prince de la couronne à cause de ses talens comme militaire, de ses qualités comme pa - triote, de son aptitude particulière à gouver - ner sagement une nation et à la rendre pai - sible et heureuse; mais, au contraire, per - sonne ne devoit douter qu’il ne dût son éléva - tion à l’influence puissante de son pays, et au desir que la Suède avait de rentrer dans son vrai système politique, et de renouer avec la France des relations dont l’expérience lui avoit dès long-temps fait sentir la nécessité. Dès-lors on devoit être certain que le nou - veau prince se dévoueroit à la cause conti - nentale, et que l’Angleterre auroit dans le nord un ennemi dangereux et puissant.
Quel officier français étoit jadis plus exalté et plus violent en parlant des politiques an - glais que Charles-Jean? Les appeloit-il au - trement que pirates et voleurs? N’en doit - on pas inférer que la France ne le fit élire qu’à cause de ces marques de zèle anti-bri - tannique? Elle devoit d’autant plus compter sur lui que du moment où il étoit devenu prince de la nouvelle dynastie, il n’avoit d’autre parti à prendre que d’adhérer ferme - ment et de tout son cœur aux mesures poli - tiques de Napoléon. Mais Charles-Jean vou - lut jouer un rôle; il sentit son génie courbé, son pouvoir circonscrit, et ne crut jouir que d’une ombre de souveraineté. Il s’imagina pouvoir planer aussi haut que le grand Em - pereur, tandis que, comme un aiglon, il étoit arrêté et enchaîné à la terre. Mais telle est la fausse position où s’est placé Charles-Jean, que si, par impossible, il réussissoit dans ses projets insensés, ses succès mêmes seroient pour lui la source d’une ruine inévitable; car le génie le plus étroit aperçoit que, si les vieux gouvernemens du Nord étoient vain - queurs, ils ne souffriroient pas à côté d’eux un ancien jacobin pour roi.
Probablement Charles-Jean n’étoit pas de bonne foi dans ses hostilités contre Napoléon, jusqu’à ce qu’il crût apercevoir dans les ca - lamités de la campagne russe que l’étoile de la France commençoit à pàlir. Alors, et seu - lement alors, il se détermina à rompre son alliance naturelle avec Napoléon, se jeta dans les bras de la Russie et de l’Angleterre, et, en montrant un devouement aveugle à ses nouveaux alliés, il s’efforça de s’assurer, par leur amitié et leur protection, le trône que Napoléon lui donna le premier. Charles-Jean fit valoir ses services. Les puissances coali - sées y mirent un haut prix, et luttèrent en
deutlich, daß dieſer Soldat gegen den natuͤrlichen Lauf ſeines Gluͤcks angieng und unpolitiſche und wenig einſichtsvolle Verhaͤltniſſe anknuͤpfte?
Jn der That war Bernadotte nicht wegen ſeiner Talente als Militair, nicht wegen ſeiner Eigen - ſchaften als Patriot, oder wegen ſeiner beſondern Geſchicklichkeit, eine Nation weiſe zu regieren und ſie friedlich und gluͤcklich zu machen, zum Kron - prinzen gewaͤhlt worden; vielmehr konnte kein Menſch zweifeln, daß er ſeine Erhebung dem maͤch - tigen Einfluß ſeines Vaterlandes und dem Wun - ſche Schwedens verdanke, zu ſeinem wahren poli - tiſchen Syſteme zuruͤck zu kehren, und mit Frank - reich Verhaͤltniſſe wieder anzuknuͤpfen, deren Noth - wendigkeit es durch lange Erfahrung gelernt hatte. Von nun an mußte man ſicher ſeyn, daß der neue Prinz der Continental-Sache ergeben ſeyn und daß England einen gefaͤhrlichen und maͤchtigen Feind im Norden haben wuͤrde.
Welcher Franzoͤſiſche Officier war vormals exal - tirter und heftiger, wenn er von den Engliſchen Politikern ſprach, als Carl Johann? Nannte er ſie wol anders, als Seeraͤuber und Diebe? Mußte man nicht daraus ſchließen, daß Frankreich ihn wegen dieſes anti-brittiſchen Eifers erwaͤhlen laſſe? Es mußte um ſo mehr auf ihn rechnen, da er von dem Augenblicke an, wo er Prinz der neuen Dy - naſtie geworden war, keine andere Parthey zu er - greifen hatte, als feſt und von ganzem Herzen den politiſchen Maaßregeln Napoleons anzuhaͤngen. Al - lein Carl Johann wollte eine Rolle ſpielen; er fand ſein Genie nieder gedruͤckt, ſeine Macht beſchraͤnkt, und glaubte nur einen Schatten von Souveraine - taͤt zu genießen. Er glaubte, ſo hoch ſchweben zu koͤnnen, als der große Kayſer, waͤhrend er als ein kleiner Adler gehemmt und an die Erde gefeſſelt war. Aber von der Art iſt die falſche Lage, worin ſich Carl Johann geſtellt hat, daß wenn ihm un - moͤglicher Weiſe ſeine thoͤrichten Entwuͤrfe gluͤck - ten, ſeine Erfolge ſelbſt fuͤr ihn die Quelle eines unvermeidlichen Ruins ſeyn wuͤrden; denn der be - ſchraͤnkteſte Geiſt ſieht ein, daß wenn die alten Nordiſchen Regierungen Sieger waͤren, ſie einen ehemaligen Jacobiner als Koͤnig nicht an ihrer Seite leiden wuͤrden.
Wahrſcheinlich meynte es Carl Johann mit ſei - nen Feindſeligkeiten gegen Napoleon nicht aufrich - tig, bis er in dem Ungluͤck des Rußiſchen Feldzugs zu bemerken glaubte, daß das Geſtirn Frankreichs zu verdunkeln anfange. Damals, und erſt damals entſchloß er ſich, ſeine natuͤrliche Allianz mit Na - poleon zu brechen, warf ſich Rußland und England in die Arme, und indem er ſeinen neuen Alliirten eine blinde Ergebenheit bewies, bemuͤhte er ſich, durch ihre Freundſchaft und ihre Protection ſich den Thron zu ſichern, den ihm Napoleon zuerſt er - theilte. Carl Johann machte ſeine Dienſte gel - tend. Die coaliſirten Maͤchte ſetzten einen hohen Werth darauf und wetteiferten in Opfern aller Art. Ein ſolcher Abfall konnte nicht theuer genug
sacrifices de toute espèce. Une telle défection ne pouvoit être trop payée; elles lui don - nèrent des armées à commander, des hon - neurs militaires, et ce fut une conduite très sage de la part des rois coalisés. Dans la crainte qu’il ne songeât à la Finlande qu’elle pouvoit lui rendre, la Russie lui céda la Nor - wège qu’elle ne pouvoit pas lui donner. La Grande-Bretagne versa ses trésors dans les coffres vides de Charles-Jean, et lui accorda la Guadeloupe dont la loi des nations ne lui permettoit pas de disposer.
Ainsi, quand il pouvoit avec honneur re - prendre une province sur laquelle la Suède avoit des droits, l’imprudent acceptoit une colonie de la France, et s’enrichissoit de ses dépouilles, pour prix de la couronne qn’il en avoit reçue.
Tels furent les brillans appâts donnés pour détacher Charles-Jean des intérêts de Napo - léon. C’en fut assez pour lui faire tourner la tête; mais quand viendra la fin de la par - tie, comment se fera le compte? Supposons que les chimères auxquelles reviennent tou - jours les ennemis de la France se réalisent, que la Confédération du Rhin soit dissoute, que la France soit dans l’état de foiblesse où l’on veut la réduire, et que les bons vieux gouvernemens de l’Allemagne soient rétablis avec toutes leurs formes vénérables, qu’arri - vera-t-il à Charles-Jean? Il pourra décou - vrir alors qu’il a été secrétement soupçonné, craint et haï par ceux qui affectoient de l’ai - mer et de la carresser. Quand ses services ne seront plus nécessaires, que son influence ne sera plus utile; on lui fera suggérer par un de ses courtisans qui rampent aujourd’hui à ses pieds, que son élévation à la couronne de Suède est incompatible avec les intérêts et la dignité de rois voisins, et que la retraite et l’obscurité doivent être son lot. Peut-on serieusement croire que, si les coalisés triomphent, Alexandre souffre Charles-Jean pour voisin? Le comte Gottorp peut ne plus régner, ni même desirer de regner en Suède; mais son fils, si les allies reussisent, sera le monarque futur de la Suède; et s’ils sont vaincus, Charles-Jean osera-t-il retourner en Suède, et ne sera-t-il pas repoussé d’un pays sur lequel il aura appelé tous les malheurs, quand il étoit en son pouvoir de lui rendre l’éclat et la gloire qui l’environnêrent si long - temps?
Voilà de quelque côté qu’on jette les yeux les éceuils où périront les espérances de cet hom - me insensé. Il regardera alors autour de lui, seul et désolé, il pleurera avec des regrets amers, mais inutiles, sa désertion de la for - tune de la France. Ainsi donc, si les coalisés l’emportent, adieu Charles-Jean, et si Napo - léon triomphe, adieu Charles-Jean.
bezahlt werden. Sie gaben ihm Armeen zu com - mandiren und Militair Honneurs. Dies war von Seiten der alliirten Koͤnige ein ſehr weiſes Be - nehmen. Jn der Beſorgniß, daß er an Finnland denken moͤchte, welches man herausgeben konnte, trat ihm Rußland Norwegen ab, welches es ihm nicht geben konnte. Großbrittannien ſchuͤttelte ſeine Schaͤtze in die leeren Koffer von Carl Johann und ertheilte ihm Guadeloupe, woruͤber das Voͤl - kerrecht ihm nicht erlaubte, zu diſponiren.
So alſo nahm er, da er eine Provinz mit Ehre wieder nehmen konnte, woran Schweden Rechte hat, unbedachtſamer Weiſe eine Colonie von Frank - reich an und bereicherte ſich auf Koſten deſſelben, zum Dank fuͤr die Krone, die es von demſelben erhalten hatte.
Dies waren die glaͤnzenden Lockſpeiſen, die er - theilt wurden, um Carl Johann von dem Jntereſſe Napoleons abwendig zu machen. Dies war ge - nug, um ihn irre zu machen; aber was wird das Ende des Spiels ſeyn, und wie wird die Rech - nung ausfallen? Geſetzt, die Chimaͤren, auf welche die Feinde Frankreichs immer zuruͤck kommen, wuͤr - den realiſirt, der Rheinbund wuͤrde aufgeloͤſet, Frankreich wuͤrde in den Zuſtand der Schwaͤche ge - bracht, worin man es verſetzen will und die alten guten Regierungen von Deutſchland wuͤrden mit allen ihren ehrwuͤrdigen Formen wieder hergeſtellt, was wird dann mit Carl Johann geſchehen? Er wird dann entdecken, daß er von denjenigen, die ihn zu lieben und zu careſſiren affectirten, heimlich geargwohnt, gefuͤrchtet und gehaßt worden. Wenn ſeine Dienſte nicht mehr noͤthig ſind, wenn ſein Ein - fluß nicht mehr von Nutzen iſt, ſo wird man ihm durch einen jener Hoͤflinge, die jetzt zu ſeinen Fuͤßen kriechen, inſinuiren laſſen daß ſeine Erhebung zur Krone Schwedens mit dem Jntereſſe und der Wuͤrde der benachbarten Koͤnige nicht vertraͤglich iſt, und daß die Eingezogenheit und Obſcuritaͤt ſein Loos ſeyn muͤſſen. Kann man ernſthaft glauben, daß wenn die Coaliſirten triumphiren, Alexander Carl Johann als Nachbar leide? Der Graf Gottorp kann nicht mehr regieren und auch nicht wuͤnſchen, in Schwe - den zu regieren; allein ſiegen die Alliirten, ſo wird der Sohn deſſelben der kuͤnftige Monarch von Schweden ſeyn; und werden ſie beſiegt, wird dann Carl Johann wagen, nach Schweden zuruͤck zu keh - ren und wird er nicht aus einem Lande zuruͤck ge - wieſen werden, woruͤber er alles Ungluͤck gebracht, waͤhrend es in ſeiner Macht ſtand, ihm den Glanz und den Ruhm, die es ſo lange umgab, wieder zu ertheilen?
Das ſind, nach welcher Seite man auch hinſehen mag, die Klippen, an welchen die Hoffnungen die - ſes unſinnigen Mannes ſcheitern werden. Dann wird er allein und verlaſſen um ſich herumblicken und wird mit bitterm aber fruchtloſem Bedauern ſeinen Abfall von dem Gluͤcke Frankreichs beweinen. Alſo, ſiegen die Coaliſirten: Adieu Carl Johann, und ſiegt Napoleon: Adieu Carl Johann.
Dresden beſteht aus 3 Theilen. 1) Die eigentliche Stadt Dresden oder Reſidenz, bis zum Jahre 1732 Neu-Dresden, ſeitdem aber die Altſtadt genannt, liegt am linken Elb-Ufer und hat 810 Gebaͤude. Jhre drey Vorſtaͤdte, die Pirnaiſche, die Wilsdruffſche und die See - thor-Vorſtadt enthalten 1100 Gebaͤude. 2) Der aͤlteſte Theil der Stadt-Anlange am rechten Elb - Ufer, ehemals beynahe ganz abgebrannt, wurde un - ter den Koͤnigen Auguſt II. und Auguſt III. ſchoͤn angebauet und erhielt deswegen, ſtatt des bis da - hin gehabten Namens Alt-Dresden, ſeit 1732 den Namen Neuſtadt. Sie hat, mit der Vorſtadt auf dem Sande, 249 Haͤuſer. 3) Die Friedrichsſtadt, ſonſt Neuſtadt-Oſtra genannt, ein regulaires Viereck von 178 Haͤuſern, wird durch den dort in die Elbe fallenden Fluß Weiſeritz getrennt, uͤber welchen eine gute ſteinerne Bruͤcke geht. Dresden zuſam - men genommen, hat mit Einſchluß des neuen Baues, der Scheunen ꝛc. 2450 Gebaͤude, und, ohne den Soldatenſtand, 56000 Einwohner. Die Stadt hat von 1631 bis 1635 durch Peſt und im 7jaͤhri - gen Kriege durch Bombardement außerordentlich gelitten. Jm Jahre 1756 wurde ſie durch Preußi - ſche Truppen beſetzt; der Preußiſche Commandant, Graf Schmettau, ließ am 10ten November 1758, als die Oeſterreichiſche und Reichs-Armee ſich Dres - den naͤherte, einen Theil der Vorſtaͤdte wegbren - nen. Am 4ten September 1759 capitulirte die Preußiſche Beſatzung und uͤbergab Dresden den Oeſterreichiſchen und Reichstruppen. Am 13ten Julii 1760 naͤherte ſich die Preußiſche Armee aber - mals Dresden und ſetzte dieſer Stadt durch neun - taͤgiges Bombardement ſo zu, daß ein betraͤcht - licher Theil derſelben in die Aſche gelegt wurde; in der Altſtadt allein brannten 216 Haͤuſer ab. Der Koͤnig von Preußen wurde zwar durch die von dem Oeſterreichiſchen General Mocquire getroffe - nen guten Maaßregeln genoͤthigt, die Belagerung aufzuheben; indeſſen waren auf Befehl dieſes Oeſter - reichiſchen Generals die Vorſtaͤdte voͤllig in Brand geſteckt worden.
Die Großherzogl. Wuͤrzburgiſche Schul-Commißion hat folgende General-Ueberſicht des Standes der Jnduſtrie-Schulen fuͤr das ver - floſſene Jahr $$\frac{1811}{12}$$ bekannt gemacht: “Jm Jahr $$\frac{1811}{12}$$ ſind in 647 Staͤdten und Doͤrfern des Groß - herzogthums Wuͤrzburg 38692 Kinder zur Schule gegangen; unter dieſen haben 10620 Knaben und 13916 Maͤdchen die Jnduſtrie-Schulen beſucht. Die Jnduſtrielehre beſtand im Gartenbaue, in weibli - cher Arbeit mit Naͤhen, Stricken und Spinnen, und im Zeichnen und mechaniſcher Arbeit der Knaben. Der Werth ſaͤmmtlicher Jnduſtrie-Producte belaͤuft ſich, nach dem Anſatze der Land - und Patrimonial - Gerichte, auf 63769 Fl. Rhein. und uͤberſteigt je - nen des vorigen Jahrs mit 7862 Fl. Rhein.”
Die Einnahme der Wohlthaͤtigkeits-Caſſe zu Nuͤrnberg fuͤr das Etatsjahr $$\frac{1811}{12}$$ betrug 25087. Fl. 41¼ Kr. Die Ausgabe betrug 25061 Fl. 18 Kr.; es bleibt alſo an Caſſenbeſtand 26 Fl. 27¼ Kr.
Ein in tabellariſcher Form und Landcharten-Format (Zuͤrich, bey Geßner) von dem Pfarrer Schoch in Zuͤrich ausgegebene “geographiſche Darſtellung der Schweiz” bietet in einem eigen Raum viele wohlgewaͤhlte Notizen fuͤr Unterricht und ſchnelles Nachſehen dar. Die benutzten Quellen ſind zwar nirgends angegeben, doch hat der Verfaſſer wenig - ſtens bey den mehrern Cantons die beſten und neueſten unſtreitig, obgleich nicht vollſtaͤndig, be - nutzt. Seine Bevoͤlkerungs-Angaben ſind fol - gende: Uri 14000 Seelen, Schwyz 28900, Unter - walden 21200, Luzern 86700, Zuͤrich 182123, Gla - rus 19280, Zug 14300, Bern 232508, Fryburg 67814, Solothurn 47882, Baſel 42193, Schafhau - ſen 30000, Appenzell 55000, St. Gallen 130301, Buͤndten 73200, Argau 134444, Thurgan 76671, Teßin 88793, Waadt 145215. Die Geſammtbevoͤl - kerung der Schweiz wuͤrde demnach, dieſen freylich auch ſchon durch die runden Zahlen einiger Can - tons nicht die groͤßte Zuverlaͤßigkeit ankuͤndigen - den Angaben zufolge, ſich auf 1 Million 490524 belaufen, und auf die Quadratmeile zeigt Buͤnd - ten 522, Uri 583, Glarus 907, Schwyz 1313, Bern 1550, Teßin 1659, Unterwalden 1737, Waadt 2074, Luzern 2408, Zug 2600, Fryburg 2948, St. Gallen 3257, Solothurn 3683, Argau 3734, Schaf - hauſen 3750, Zuͤrich 4047, Baſel 4395, Thurgau 4600, Appenzell 5238, und die geſammte Eidgenoſ - ſenſchaft 2024, ihre Groͤße zu 736⅕ Quadratmeilen gerechnet.
Ad inſtantiam des Johann Detlef Rohde in Welm - büttel werden alle diejenigen, welche an folgenden die - biſcherweiſe entwendeten Schuld - und Pfand-Verſchrei - bungen, als:
Rechte und Anſprüche zu haben vermeynen, ſub poena praecluſi et perpetui ſilentii angewieſen, ihre Anſprüche reſp. innerhalb 6 und 12 Wochen und unter Beſtellung der Procuratur in der Kirchſpielſchreiberey zu Tellingſtedt anzugeben.
Königl. Landvogtey zu Heide, den 16ten October 1813.(L. S.)
Ad indagandum ſtatum bonorum des Handels - mannes Abraham Philip Baruch in Elmshorn werden die Creditoren deſſelben hiedurch aufgefordert, daß ſie reſp. binnen 6 und 12 Wochen a dato hieſelbſt im Gerichtshauſe erſcheinen und eine gehoͤrige Angabe beſchaffen.
Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe
Fraktur
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