PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Mittewochen, den 27 October.)
No. 172.

D’après differents bruits répandus, il pa - roitrait qu’une grande Bataille auroit eue lieu du 16 au 19 courant. L’ennemi chante les mêmes victoires que lors des Batailles de Lutzen et Bautzen. Nous ferons connoitre les résultats dès qu’ils nous parviendront.

Le 21 à 4 heures après midi, nous avons vu arriver en cette ville, une colonne de troupes françaises, commandée par le général Lauberdière. Les Russes ont été forcés de se retirer sur Achim et Verden, après avoir essuyé une grande perte. Le plus grand ordre a regné dans la ville.

Aujourd’hui dimanche, au retour de la messe, S. M. l’Impératrice-Reine et Régente a donné audience au corps municipal de la ville de Paris, qui lui a été présenté par S. Exc. le ministre du l’intérieur, dans de sallon de Mars. Le préfet du département de la Seine, comme président ou corps municipal de Paris, a eu l’honneur de présenter à S. M. l’adresse suivante, qui avait été votée par le corps municipal:

Madame!

Quel Français pourrait rester sourd à la voix de l’Empereur au cri de la patrie et de l’hon - neur! L’appel que vient de faire V. M. a re - tenti dans tous les coeurs; ils éprouvent le besoin de manifester ces sentimens généreux, qui furent de tout tems le noble apanage de la France.

Cette estime que V. M. avait dès long-tems concue pour ce grand peuple, l’amour qu’elle lui porte, les esperances qu’elle a fait naitre

Nach verſchiedenen verbreiteten Geruͤchten ſollte es ſcheinen, daß vom 16ten bis zum 19ten dieſes eine große Schlacht vorgefallen waͤre. Der Feind ſingt dieſelben Siegeslieder wie zur Zeit der Schlachten von Luͤtzen und Bautzen. Wir werden die Reſultate mittheilen, ſobald wir ſie erhalten haben.

Am 21ſten, um 4 Uhr Nachmittags, traf eine Colonne Franzoͤſiſcher Truppen unter dem Gene - ral Lauberdière in hieſiger Stadt ein. Die Ruſ - ſen wurden genoͤthigt, ſich uͤber Achim und Ver - den zuruͤckzuziehen, nachdem ſie einen großen Ver - luſt erlitten hatten. Es herrſchte die groͤßte Ord - nung in der Stadt.

Heute, Sonntags, nach der Ruͤckkehr aus der Meſſe gaben Jhre Majeſtaͤt die Kayſerin-Koͤnigin und Regentin dem Municipal-Corps der Stadt Paris Audienz, welches Jhr von dem Miniſter des Jnnern in dem Mars-Saale vorgeſtellt wurde. Der Praͤfect des Seine-Departements hatte als Praͤſident des Munipal-Corps von Paris die Ehre, Jhrer Majeſtaͤt folgende Addreſſe zu uͤbergeben, die von dem Municipal-Corps votirt worden:

Madame!

Welcher Franzoſe koͤnnte bey dem Aufruf des Vaterlandes und der Ehre taub ſeyn gegen die Stimme des Kayſers! Die Aufforderung, die Ew. Majeſtaͤt erlaſſen haben, toͤnt in aller Herzen wie - der. Sie empfinden das Beduͤrfniß, dieſe edlen Geſinnungen zu erkennen zu geben, die von jeher das edle Erbtheil Frankreichs waren.

Die Achtung, die Ew. Majeſtaͤt ſeit langer Zeit fuͤr dies große Volk hegten, Jhre Liebe zu dem - ſelben, und die Hoffnungen, die Sie eingefloͤßt ha -

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ne seront pas trompés; l’auguste fille de Marie - Thérése ne peut invoquer envain le courage et l’énergie des peuples; les Français n’au - ront point de rivaux dans leur amour pour leur souverains; nuls sacrifices, nuls efforts ne peuvent leur coûter quand l’honneur les commande; ils ne sauraient vivre sans gloire, et jamais la couronne de leur Empereur ne sera dépouillée de ses lauriers. Tel est le serment unanime qu’ils prétent aujourd’hui sur tous les points de l’Empire; tels sont les sentimens que vient vous exprimer la bonne ville de Paris, en portant au pied de V. M. le tribut de son respect et de son dévouement.

Jamais le lien qui attache et réunit les sujets autour du souverain, ne demande d’être plus resserré; des puissances jalouses se divisent déjà les portions de ce bel Empire; elles se les transmettent et les négocient avant même d’avoir acquis aucun droit sur elles. Et pour rendre aux yeux de l’histoire ce délire plus odieux encore, un prince qui ne dut sa re - nommée qu’à l’honneur de combattre dans nos rangs, est le premier à donner cet exemple inoni. Il appelle tout ce que la haine et le besoin de l’intrigue avaient en - trainé loin de nous; il égare la politique d’un peuple de tout tems notre allie; il compromet un trône le porterent les bienfaits de son Empereur; il dirige sans gémir et de plain gré le fer contre son pays.

Il a cessé d’être Français; oublions qu’il eût une patrie! mais son image pourra-t-elle être conservée parmi celles de nos héros fideles? Mais s’il restait auprès de lui quel - ques Français égarés, pourraient-ils oublier l’honneur qui les réprouve, les lois qui les condamnent, et les sermens sacrés qui les lient? Detournons une pensée si pénible, et que la trace de cette mémorable ingratitude soit, s’il se peut, à jamais effacée!

Madame; c’est en redoublant de zele et d’amour, c’est en fixant leurs regards sur ce trône auguste V. M. à porté avec toutes les vertus, le noble courage de son ayeule, que les habitans de la bonne ville de Paris se pénétreront, en sujets fidéles, tout ce qu’ils doivent à ieur prince et à leur patrie.

Nous sommes etc. (Suivant les signatures.) Par décret signé le 25 Septembre 1813, au quartier-impérial de Dresde, S. M. a nommé secrétaire-général de la préfecture des Bou - hes-de-l’Elbe, M. Schmit Van Dorselaer.

Le conseil municipal de la ville de Dunkerque à S. M. l’Impératrice-Reine et Regente.

Madame!

Une coalition nouvelle veut punir la fidé - lité de nos alliés, menace notre chère patrie, et croit dans son orgueil insensé humilier le

ben, werden nicht getaͤuſcht werden. Die erhabene Tochter Marien Thereſiens kann den Muth und die Kraft der Voͤlker nicht vergebens auffordern. Die Franzoſen werden keine Nebenbuhler in ihrer Liebe zu ihren Souverains haben; keine Aufopfe - rungen, keine Anſtrengungen koͤnnen ihnen zu theuer ſeyn, wenn die Ehre ſie befiehlt; ſie koͤnnen nicht ohne Ruhm leben, und nie wird die Krone ihres Kayſers ihrer Lorbeeren beraubt werden. Das iſt der einſtimmige Eidſchwur, den ſie jetzt auf allen Puncten des Reichs leiſten; das die Geſinnungen, die Jhnen die gute Stadt Paris ausdruͤckt, indem ſie dem Tribut ihres Re - ſpects und ihrer Ergebenheit Ewr. Majeſtaͤt zu Fuͤßen legt.

Nie erforderte das Band, welches die Untertha - nen um den Souverain vereinigt, naͤhere An - knuͤpfung. Eiferſuͤchtige Maͤchte theilen bereits die Stuͤcke dieſes ſchoͤnen Reichs unter ſich. Sie uͤberliefern und verhandeln ſie, ſelbſt ehe ſie ein Recht daruͤber erhalten haben, und um dieſen Wahnſinn in den Augen der Geſchichte noch deſto gehaͤßiger zu machen, iſt ein Prinz, der ſeinen Ruhm bloß der Ehre verdankt, in unſern Reihen gefochten zu haben, der erſte, der dieſes unerhoͤrte Beyſpiel giebt. Er fordert alles auf, was der Haß und die Jntriguen-Sucht weit von uns ent - fernt hatten; er fuͤhrt die Politik eines Volks irre, welches von jeher unſer Alliirter war; compro - mittirt einen Thron, auf welchen ihn die Wohl - that ſeines Kayſers berief, und richtet ohne Be - dauern und freywillig das Eiſen gegen ſein Va - terland.

Er hat aufgehoͤrt, Franzoſe zu ſeyn. Laßt uns vergeſſen, daß er ein Vaterland hatte! Kann aber ſein Bild unter den Bildniſſen unſerer treuen Hel - den erhalten werden? Befaͤnden ſich noch einige verirrte Franzoſen bey ihm, koͤnnten ſie die Ehre vergeſſen, die ſie zuruͤckſtoßt, die Geſetze, die ſie verdammen, und die heiligen Eidſchwuͤre, die ſie binden? Laßt uns einen ſo ſchmerzlichen Gedan - ken aufgeben, und moͤge die Spur eines ſo denk - wuͤrdigen Undanks wo moͤglich auf immer verloͤſcht ſeyn!

Durch Verdoppelung des Eifers und der Liebe, durch Hinwenden ihrer Blicke auf jenen erhabenen Thron, auf welchen Ew. Majeſtaͤt mit allen Tu - genden den Edelmuth Jhrer Ur-Großmutter ver - ſetzt haben, werden, Madame, die Einwohner der guten Stadt Paris als getreue Unterthanen von allem demjenigen durchdrungen ſeyn, was ſie ihrem Fuͤrſten und ihrem Vaterlande ſchuldig ſind.

Wir ſind ꝛc.

(Hier folgen die Unterſchriften.)

Durch ein Decret, unterzeichnet im Hauptquar - tier zu Dresden am 25ſten September, haben Se. Majeſtaͤt den Herrn Schmit van Dorſelaer zum General-Secretair der Praͤfectur der Elb-Muͤndun - gen ernannt.

Das Municipal-Conſeil der Stadt Duͤnkirchen an Jhre Maj. die Kayſerin Koͤnigin und Regentin.

Madame!

Eine neue Coalition will unſere Alliirten fuͤr

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grand peuple et flétrir des lauriers acquie par vingt ans de triomphes.

De tous les points de ce vaste Empire un cri de patriotisme s’est fait entendre à l’appel fait par V. M. à l’honneur français; chargés par la ville de Dunkerque de l’honorable mis - sion d’en être les interprètes, nous venons, Madame, au nom de ses fidèles habitans, - poser aux pieds du trône auguste embelli par vos vertus, leurs sentimens d’amour et de - vouement sans bornes pour leurs souverains chéris; ils n’oublieront jamais les généreux efforts de leur magnanime Empéreur pour rendre la paix au monde; cette paix devenue le voeu et le besoin de tous les peuples, et que la haine implacable des ennemis de la France a seule éloignée.

Que l’étranger apprenne qu’il trouvera un adversaire dans chaque Français, qu’il se rap - pelle que toutes les fois qu’il a voulu enva - hir le sol de notre belle France, il a été puni de sa temérité; nous osons citer en preuve le siège mémorable que Dunkerque a soutenu en 1793, lors qu’attaqué par toute l’armée an - glaise, douze cents soldats, de faibles rem - parts, et le courage de ses habitans, ont suffi pour la forcer à une fuite honteuse.

Nous n’avons pas dégénéré, Madame; nous offrons nos coeurs, nos bras, nos enfans, nos fortunes; nous sommes prêts à tout sacrifier pour repousser l’aggression et conquérir la paix.

(Suivent les signatures.)

Le conseil municipal de la ville de Provins à S. M. l’Impèratrice-Reine et Regente.

Madame!

Le conseil municipal de Provins, attentif aux événemens qui intéressent la prospérité de l’Empire français et la gloire de son au - guste chef, n’a lire sans la plus vive émo - tion le discours énergique adressé au Sénat par V. M., aussi n’a-t-il pas hésité à se ras - sembler spontanément pour répondre à l’appel que notre Empéreur fait à tous les coeurs français; jaloux de maintenir ses conquêtes, de ne point laisser démembrer son Empire et d’ajouter un nouvel éclat à ses aigles tant de fois victorieuses, nous courrons s’il le faut aux armes, et avec toute la France nous - pandrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang pour sa gloire et le salut de l’Etat, etc.

(Suivent les signatures.) Des semblables addresses ont été décretées par les Conseils municipaux de Beauvais, de Clermont, etc.

ihre Treue beſtrafen, bedroht unſer theures Vater - land, und glaubt in ſeinem unſinnigen Stolze, das große Volk zu demuͤthigen und die Lorbeeren zu beflecken, die durch zwanzigjaͤhrige Triumphe erworben worden.

Von allen Seiten dieſes großen Reichs iſt ein Geſchrey des Patriotismus auf die Aufforderung ertoͤnt, die Ew. Majeſtaͤt an die Franzoͤſiſche Ehre erlaſſen haben. Beauftragt von der Stadt Duͤn - kirchen mit der ehrenvollen Mißion, die Dollmet - ſcher davon zu ſeyn, legen wir, Madame, im Na - men ihrer getreuen Einwohner, zu den Fuͤßen Jhres Durchlauchtigen Throns, der durch Jhre Tugenden verſchoͤnert wird, ihre graͤnzenloſen Em - pfindungen der Liebe und der Ergebenheit gegen ihre theuren Souverains nieder. Nie werden ſie die edlen Anſtrengungen ihres erhabenen Kayſers vergeſſen, um der Welt den Frieden wieder zu ge - ben; jenen Frieden, der der Wunſch und das Be - duͤrfniß aller Voͤlker geworden, und den bloß der unverſoͤhnliche Haß der Feinde Frankreichs ent - fernt hat.

Moͤge der Auslaͤnder erfahren, daß er einen Widerſacher in jedem Franzoſen finden wird; moͤge er ſich erinnern, daß er jedesmal, wenn er den Boden des ſchoͤnen Frankreichs uͤberfallen wollte, fuͤr ſeine Verwegenheit beſtraft worden. Wir er - waͤhnen davon zum Beweiſe bloß die merkwuͤrdige Belagerung, welche Duͤnkirchen im Jahre 1793 uͤberſtand, als, wie es von allen Seiten durch die Engliſche Armee angegriffen war, 1200 Soldaten, ſchwache Waͤlle und der Muth ſeiner Einwohner hinreichten, gedachte Armee in eine ſchimpfliche Flucht zu bringen.

Wir ſind, Madame, nicht ausgeartet. Wir bieten unſere Herzen, unſere Arme, unſere Kinder und unſer Vermoͤgen dar. Wir ſind bereit, den Angriff zuruͤck zu treiben und den Frieden zu er - obern.

(Hier folgen die Unterſchriften.)

Das Municipal-Conſeil der Stadt Provins an Jhre Maj. die Kayſerin Koͤnigin und Regentin.

Madame!

Das Municipal Conſeil von Provins, aufmerk - ſam auf die Begebenheiten, welche das Wohl des Franzoͤſiſchen Reichs und den Ruhm ſeines erha - benen Chefs betreffen, hat nicht ohne die lebhaf - teſte Ruͤhrung die nachdruͤckliche Rede leſen koͤn - nen, die Ew. Majeſtaͤt an den Senat gehalten ha - ben; auch hat das Conſeil nicht einen Augenblick Bedenken getragen, ſich freywillig zu verſammeln, um der Aufforderung zu entſprechen, die unſer Kayſer an alle Franzoͤſiſche Herzen erlaſſen hat. Eiferſuͤchtig darauf, ſeine Eroberungen zu behaup - ten, das Reich nicht zerſtuͤckeln zu laſſen, und ei - nen neuen Glanz ſeinen Adlern hinzuzufuͤgen, die ſo oft ſiegreich geweſen, eilen wir, wenn es noͤthig iſt, zu den Waffen, und werden unſern letzten Blutstropfen fuͤr deſſen Ruhm und fuͤr das Wohl des Staats vergießen ꝛc.

(Hier folgen die Unterſchriften.) Aehnliche Addreſſen ſind von den Municipal - Conſeils von Beaupais, von Clermont ꝛc. erlaſſen worden.

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Armée de Catalogne, Extrait d’une lettre écrite à S. Exc. le mi - nistre de la guerre, par M. le général comte Decaen, commandant l’armée de Ca - talogne. Gironne, le 7 Octobre 1813. Monseigneur!

J’avais ordonné au général de division La - marque, de porter sur Olot la brigade Petit, composée des 67e et 115e régiment, et d’un escadron du 29e afin de surveiller les mouve - mens des Espagnols, qu’on disait avoir des projets sur la Cerdagne ou les frontières de France.

Le général Petit manœuvra d’après les ins - tructions qu’il avait reçues. Le 28 Septembre, il était à Campredon; le 29, il reviut à Olot; le 1er et le 2 Octobre, il se porta au pied du Grau et vers Saint-Privat; et il profita de la présence de ses troupes, pour exiger le paie - ment des contributions, et la rentrée de quel - ques réquisitions pour la subsistance de sa brigade.

Les Espagnols, inquiétés par ces mouve - mens, se rapprochèrent d’Olot le 2, et prirent positions pendant la nuit, au nombre de 3 à 4000 hommes, sur les hauteurs de Saint-Privat.

Le général Petit alla les reconnaître le 3; il résolut de les attaquer le 4 et de les chas - ser de son voisinage, ce qui fut exécuté avec vigueur et intelligence.

Le général Petit partit d’Olot à la pointe du jour; il arriva vers sept heures du matin en présence de l’ennemi; il le trouva plus fort que la veille; les régimens de Burgos, Tarragone, Ausonia, etc., couronnaient, par deux lignes d’infanterie, les montagnes à droite et à gauche de Saint-Privat; un esca - dron de hussards de Saint-Narcisse était en bataille dans la vallée, protégé par l’infan - terie.

La brigade française fit halte, pour se for - mer et prendre un peu de repos; l’ennemi prit ce repos pour l’effet de l’hésitation, il descendit en jetant de grands cris, et attaqua vivement quelques compagnies de voltigeurs qui faisaient l’avant-garde. Le général Petit fit battre aussitôt la charge; ses quatre ba - taillons marchèrent de suite sur les directions qui leur avaient été prescrites, et l’ennemi, étonné de cette attaque, se retira de position en position: elles furent toutes enlevées et couvertes de ses morts.

Les difficultés du terrein, qui rallentissaient notre marche, permirent aux Espaguols de se rallier souvent; le feu fut très-vif depuis 8 heures jusqu’à midi, et dura jusqu’à 4 heu - res du soir. Tout dut enfin céder au courage infatigable de nos troupes, qui poursuivirent l’ennemi à plusieurs lieues du champ de ba - taille, et le dispersèrent totalement. On ne lui fit que quelques prisonniers; mais il per - dit beancoup de monde dans sa retraite, par le feu de la mousqueterie, et un très-grand nombre se jeta, en fuyant, dans des précipices.

Armee von Catalonien. Auszug eines Schreibens an Se. Excellenz, den Kriegsminiſter, von dem General Grafen Decaen, Commandanten der Ar - mee von Catalonien. Girona, den 7 October 1813.

Monſeigneur!

Jch hatte dem Diviſions General Lamarque be - fohlen, die Brigade Petit, beſtehend aus dem 67ſten und 115ten Regiment und aus einer Esca - dron des 29ſten, nach Olot aufbrechen zu laſſen, um auf die Bewegungen der Spanier zu achten, von denen es hieß, daß ſie Abſichten auf die Cer - dagne oder die Graͤnzen von Frankreich haͤtten.

General Petit manoͤvrirte zufolge ſeiner erhal - tenen Jnſtructionen. Am 28ſten September war er zu Campredon; am 29ſten kehrte er nach Olot zuruͤck; am 1ſten und 2ten October ruͤckte er nach dem Fuße des Grau und gegen St. Privat, und benutzte die Gegenwart ſeiner Truppen, um Con - tributionen und Requiſitionen fuͤr die Subſiſtenz ſeiner Brigade einzutreiben.

Beunruhigt durch dieſe Bewegungen, naͤherten ſich die Spanier am 2ten Olot, und nahmen, 3 bis 4000 Mann ſtark, des Nachts ihre Stellung auf den Anhoͤhen von St. Privat.

General Petit recognoscirte ſie am 3ten, be - ſchloß, ſie am 4ten anzugreifen und ſie aus ſeiner Nachbarſchaft zu vertreiben, welches mit Nachdruck und Einſicht bewerkſtelligt wurde.

General Petit brach bey Tages-Anbruch von Olot auf und kam gegen 7 Uhr des Morgens in die Naͤhe des Feindes. Er fand ihn ſtaͤrker als am Tage vorher. Die Regimenter von Burgos, Tarragona, Auſonia ꝛc. hielten in zwey Jnfanterie - Linien die Berge rechts und links von St. Privat beſetzt. Eine Escadron Huſaren von St. Narciſſe ſtand, gedeckt von der Jnfanterie, in der Ebene in Schlachtordnung.

Eine Franzoſiſche Brigade machte Halt, um ſich zu formiren und ſich ein wenig auszuruhen. Der Feind hielt dieſes Ausruhen fuͤr die Folge eines ſchwankenden Bedenkens, kam mit großem Geſchrey von den Bergen herab, und griff einige Compag - nien Voltigeurs, welche die Avantgarde ausmach - ten, lebhaft an. General Petit ließ den General - marſch ſchlagen. Seine 4 Bataillons marſchirten ſogleich nach den ihnen vorgeſchriebenen Richtun - gen, und der Feind, erſtaunt uͤber dieſen Angriff, zog ſich von einer Stellung zur andern zuruͤck. Alle Poſitionen wurden genommen und mit ſeinen Todten bedeckt.

Die Schwierigkeiten des Terrains, die unſern Marſch aufhielten, verſtatteten den Spaniern, ſich oft wieder zu vereinigen. Das Feuer war von 8 Uhr bis Mittags ſehr lebhaft und dauerte bis um 4 Uhr Nachmittags. Alles mußte endlich dem unermuͤdlichen Muthe unſerer Truppen weichen, die den Feind mehrere Stunden weit vom Schlacht - felde verfolgten und ihn gaͤnzlich zerſtreuten. Man nahm ihm nur einige Gefangene ab; allein er verlohr durch das Musquetenfeuer viele Leute auf ſeinem Ruͤckzuge und eine große Anzahl warf ſich auf der Flucht in die Abgruͤnde.

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Cette action nous a coûté 2 officiers et 7 sous-officiers ou soldats tués, 7 officiers et 61 soldats blessés.

Les bonnes dispositions et la conduite du général Petit son dignes d’éloges etc.

Signé:comte Decaen.

Aujourd’hui la quatrième classe de l’Insti - tut a nommé unanimement M. Monsigny à la place vacante dans son sein, par la mort de M. Grétry.

La vaisseau l’Orion, de 74 canons, vient d’être lancé dans le port; tout est disposé pour son armement.

Le vaisseau le Zelandais, de 80 canons, qui a été construit sur une des nouvelles calles de Cherbourg, a été mis à l’eau avant-hier. C’est le premier vaisseau de ligne qui a été construit a Cherbourg.

Notre armée a présenté la bataille à l’en - nemi pendant trois jours consécutifs, et tou - jours en vain; elle a pris position sur la ligne de l’Isonzo. Deux colonnes ennemies s’étaient dirigées par les montagnes sur Canale et Tol - mino. A peine la tête d’un bataillon sest-elle présentée devant la premiere de ces villes, que l’ennemi s’est rétiré promptement. Nous attendons la nouvelle que le même résultat a eu lieu à Tolmino. Le 5 au soir, l’ennemi avait tenté de se rendre maître d’un pont sur le Wippach, occupé par des postes de la di - vision Polombini, mais il a été vivément re - poussé. Le 3 Octobre, environ 2000 hommes de l’ennemi qui vénaient faire une reconnais - sance, se sont rencontrés dans le voisinage de Pzunechen, avec un bataillon du 1er - giment de ligne français: ce bataillon a fait, une résistance vigoureuse, jusqu’au moment il lui est arrivé des renforts conduits par le général Mazzuchelli; alors l’ennemi fut lui-même attaqué avec impétuosité, et con - traint de se retirer précipitamment, laissant sur le terrain une centaine de morts. Nous avons fait encontre 25 prisonniers parmi les - quels deux officiers.

Il est arrivé hier au soir des journaux de la Corogne jusqu’au 2 de ce mois, et de Lis - bonne à la date du 26. Nous regrettons vi - vement d’avoir à annoncer qu’ils apportent la nouvelle que la fièvre jaune s’est manifes - tée à Gibraltar et à Cadix. Il n’y a que peu de jours que nous avons extrait des journaux de Cadix du 6 Septembre une contradiction officielle de ces bruits; mais les feuilles de la dite ville, citées par les journaux de Lis - bonne, sont d’une date plus récente de 12 ou 13 jours, et annoncent positivement l’existence de fièvres putrides de l’espèce de la fièvre jaune, et ajoutent que cette terrible maladie règne à Gibraltar, 28 personnes en sont, dit-on, mortes, du 8 au 13 Septembre; on avait

Dieſe Action hat uns 2 Officiers und 7 Unter - officiers oder Soldaten an Todten und 7 Officiers und 61 Soldaten an Verwundeten gekoſtet.

Die guten Verfuͤgungen des Generals Petit verdienen Lob ꝛc.

Unterzeichnet: Graf Decaen.

Heute hat die 4te Claſſe des Jnſtituts den Herrn Monſigny an die Stelle des Herrn Gretry einſtimmig wieder zu ihrem Mitgliede erwaͤhlt.

Das Linienſchiff Orion von 74 Kanonen iſt in dieſem Hafen vom Stapel gelaſſen und alles zu ſeiner Ausruͤſtung bereit.

Das Linienſchiff, le Zeelandais von 80 Kanonen, welches auf einem der neuen Werfte von Cher - bourg erbauet worden, ward vorgeſtern vom Sta - pel gelaſſen. Es iſt dies das erſte Linienſchiff, welches zu Cherbourg erbauet worden.

Drey Tage hinter einander hat unſre Armee dem Feinde die Schlacht angeboten und immer vergebens. Sie hat ihre Stellung laͤngs dem Jſonzo genommen. Zwey feindliche Colonnen wa - ren uͤber die Gebuͤrge nach Canale und Tolmino marſchirt. Kaum erſchien die Tete eines Batail - lons vor der erſtern dieſer Staͤdte, als ſich der Feind ſchnell zuruͤckzog. Wir erwarten die Nach - richt, daß daſſelbe zu Tolmino geſchehen ſey. Am 5ten des Abends hatte der Feind verſucht, ſich einer Bruͤcke an der Wippach zu bemaͤchtigen, die von einem Poſten der Diviſion Palombini beſetzt war; er ward aber lebhaft zuruͤck getrieben. Am 3ten October ſtiegen ohngefaͤhr 2000 Mann des Feindes, die auf Recognoscirung waren, in der Nachbarſchaft von Pzunechen auf ein Bataillon des erſten Franzoͤſ: Linien-Regiments. Dies Batail - lon leiſtete einen lebhaften Widerſtand bis zu dem Augenblick, wo es Verſtaͤrkungen unter dem Gene - ral Mazzuchelli erhielt. Nun ward der Feind mit Ungeſtuͤm angegriffen und zum ſchleunigen Ruͤck - zuge genoͤthigt indem er 100 Todte auf dem Schlacht - felde ließ. Wir haben uͤberdies 25 Gefangne ge - macht worunter 2 Officiers.

Geſtern Abend ſind Zeitungen von Cornuna bis zum 2ten dieſes und aus Liſſabon bis zum 26ſten September angekommen. Mit Bedauern muͤſſen wir melden, daß ſie die Nachricht uͤberbringen, daß ſich das gelbe Fieber zu Gibraltar und zu Cabix geaͤußert hat. Erſt vor wenigen Tagen theilten wir aus Cadixer Zeitungen vom 6ten September eine officielle Widerlegung dieſer Geruͤchte mit; allein die Blaͤtter dieſer Stadt, welche die Liſſa - bonner Zeitungen anfuͤhren, ſind 12 bis 13 Tage juͤnger, und melden beſtimmt die Exiſtenz von Faulfiebern nach Art des gelben Fiebers, und fuͤ - gen hinzu, daß dieſe ſchreckliche Krankheit zu Gi - braltar herrſcht, wo vom 8ten bis 13ten Septem - ber 28 Perſonen daran geſtorben ſind. Man hatte gegen dieſe Geiſſel die groͤßten Vorſichtsmaaßregeln getroffen.

Durch Briefe aus der Oſtſee erfaͤhrt man, daß

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pris les plus grandes précautions contre ce fléan.

On apprend par des lettres de la Baltique que le combat du 29 Août, près de Dantzick, a été suivi de divers autres engagemens sur quelques-uns des points extérieurs de défense de la place. Le duc Alexandre de Wurtem - berg a le dessein de fatiguer la garnison par des attaques et des allarmes fréquentes. Il se passe peu de nuits sans que cette garnison ne soit menacée sur quelque point, de sorte qu’elle est obligée d’être sans cesse sous les armes. Le général Rapp a formé huit batail - lons des jeunes gens de la ville, et leur a donné le nom de bataillons du Roi de Rome. Le mauvais temps a empêché jusqu’à présent la flottille devant Dantzick de tenter quelques chose de sérieux contre l’ennemi. Aussitôt que les artilleurs nécessaires et les sapeurs seront arrivés devant Dantzick, le siège com - mencera sans délai.

Le brick la Dominica, de 15 canons et de 83 hommes, a été pris par le corsaire américain le Decatur de 17 canons, et de plus de 108 hommes d’équipage; après un combat très-sansglant qui a duré plus d’une heure. La prise a été conduite à New-Yorck.

Une lettre du Ferrol annonce que l’évêque d’Oviedo, qui séjournait en cette ville, a reçu du gouvernement l’ordre de sortir du royaume.

Pendant la traversée du Majestic, ayant à bord le contre-amiral Griffith, se rendant à Haliſax, le feu a pris près de la soute aux poudres, se trouvoient prês de 300 barils. Ce vaisseau fut pendant quelque temps, ainsi que tout l’équipage, menacé d’une destruction totale. Heureusement, après les plus grands efforts, on parvint à éteindre le feu. Le Majestic a capturé pendant la traversée l’Ulysse, de Boston, dont le capitaine a offert 30000 dollars pour la rançon du bâtiment, non compris la cargaison.

Lord Charles Sommerset va partir pour le Cap-de-Bonne-Espérance, pour remplacer sir James Cradock dans le gouvernement et le commandement de cette colonie; cette place est peut-être la plus considérable parmi les places militaires dependantes de la nomination de la couronne.

S. Exc. M. le général Alix a donné hier un dîner de cent couverts, anquel se sont rendus les généraux et officiers supérieurs, ainsi que les membres des principales auto - rités qui sont à Cassel. Les santés du roi no - tre souverain et de son auguste frêre l’Em - pereur des Français y ont été portées avec un enthousiasme difficile à décrire.

Déclaration.

La convention de la cour Impériale de Russie avec celle de Suède a été faite l’année passée à une époque, le Roi ne pouvoit avoir le moindre soupçon, que la surété des Etats Danois fut exposée à aucun danger du

auf das Gefecht am 29ſten Auguſt bey Danzig ver - ſchiedene andere Gefechte an einigen aͤußern Punc - ten der Feſtung gefolgt ſind. Der Herzog Alexan - der von Wuͤrtemberg hat die Abſicht, die Garniſon durch oͤftere Angriffe und Allarmirungen zu ermuͤ - den. Es vergeht faſt keine Nacht, daß nicht die Garniſon auf irgend einem Punct bedroht wird, ſo daß ſie genoͤthigt iſt, beſtaͤndig unter den Waf - fen zu ſeyn. General Rapp hat aus den jungen Leuten der Stadt 8 Bataillons formirt und ihnen den Namen der Bataillons des Koͤnigs von Rom gegeben. Die Flottille vor Danzig iſt bisher durch das ſchlechte Wetter verhindert worden, etwas Ernſthaftes gegen den Feind zu unternehmen. Sobald die noͤthigen Artilleriſten und die Sap - peurs vor Danzig angekommen ſind, wird die Be - lagerung unverzuͤglich angefangen werden.

Die Brigg la Dominiqua, von 15 Kanonen und 83 Mann, iſt von dem Americaniſchen Kaper le Decatur, von 17 Kanonen und mehr als 108 Mann Beſatzung, nach einem laͤngern als einſtuͤn - digen Gefecht genommen und die Priſe nach New - york gebracht worden.

Ein Schreiben aus Ferrol meldet, daß der Bi - ſchof von Oviedo, der ſich in dieſer Stadt aufhielt, von der Regierung den Befehl erhalten hat, ſich aus dem Koͤnigreiche zu entfernen.

Waͤhrend der Ueberfahrt des Majeſtic, welcher den Contre Admiral Griffith am Bord hatte, der ſich nach Hallifax begab, kam in der Naͤhe der Pul - verkammer, worin ſich gegen 300 Faͤßer Pulver be - fanden, Feuer aus. Dieſes Linienſchiff war, ſo wie ſeine geſammte Mannſchaft, eine Zeitlang von der gaͤnzlichen Vernichtung bedroht. Gluͤcklicher - weiſe ward das Feuer nach großen Anſtrengungen geloͤſcht. Der Majeſtic hat waͤhrend ſeiner Ueber - fahrt das Schiff Ulyſſes von Boſton genommen, deſſen Capitain 30000 Dollars zur Ranzion fuͤr dies Schiff außer der Ladung angeboten hat.

Lord Charles Sommerſet geht nach dem Vor - gebuͤrge der guten Hoffnung ab, um Sir James Cradok in dem Gouvernement und dem Commando dieſer Colonie zu erſetzen. Dieſe Stelle iſt viel - leicht die betraͤchlichſte unter den Militairſtellen, deren Ernennung von der Krone abhaͤngt.

Geſtern gaben Se. Excellenz, der Herr General Alix, ein Diner von 100 Couverts, bey welchem die Generals und Ober-Officiers, ſo wie die Mit - glieder der vornehmſten Authoritaͤten, die ſich zu Caſſel befinden, anweſend waren. Die Geſundhei - ten unſers Souverains u[ n] d ſeines Durchlauchtigſten Bruders, des Kayſers der Franzoſen, wurden mit einem ſchwer zu beſchreibenden Enthuſiasmus aus - gebracht.

Unterm 22ſten d. M. ſind folgende zwey Decla - rationen gegen Rußland und Preußen hieſelbſt erlaſſen:

Das Buͤndniß des Kayſerl. Rußiſchen Hofes mit Schweden wurde im vorigen Jahr zu einer Zeit errichtet, wo der Koͤnig auf keine Weiſe Ver - dacht haben konnte, daß die Sicherheit des Daͤni - ſchen Staates irgend einer Gefahr von Seiten Ruß - lands ausgeſetzt waͤre, mit welcher Se. Majeſtaͤt

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côté de la Russie, puissance avec laquelle S. M. avoit religieusement observé les rélations amicales, qui avoient subsisté pour le bonheur reciproque des deux états pendant une si lon - gue suite d’années.

Cela non obstant le Roi a se convaincre plus tard, que par la dite convention S. M. Impériale s’étoit engagée de mettre par son sécours le Roi de Suède en possession de la Norvège.

Independamment des declarations réitirées de la cour de Russie, que le Roi ne pourroit d’aucune manière se soustraire au sacrifice de Son royaume, exigé de Lui, par lesquelles S. M. a Se convaincre du danger dont le traité fait entre la Russie et la Suède mena - çoit l’état, les transactions publiques dans le parlement anglais ont encore suffisamment ma - nifesté, que la Russie a même persuadé le gouvernement anglais à acceder au Traité conclû à Abo basé sur l’assujettissement de la Norvège.

La cour de Russie ayant ainsi mis en evi - dence des principes politiques non seulement contraires aux étroites rélations d’amitié que pendant plus d’un siècle les souverains de Russie avaient pris pour règle de suivre, mais qui en outre ont évidemment pour but de depouiller le Roi d’un Royaume, il ne restoit à S. M. qu’à reserrer plus étroitement les liens, formés déjà dans l’année 1807 entre Elle et S. M. l’Empereur des Français, qui Lui a garanti l’intégrité de Ses états.

S. M. s’attend avec une confiance sans bor - nes à ce que moyennant l’appuy de S. M. Im - périale et à l’aide vigoureux de ses propres fidéles sujets sa monarchie continuera de jouir d’une sureté a laquelle il ne sera point porté atteinte.

L’Empereur de Russie a déjà rappellé son ministre de la cour de S. M., et a fait décla - rer en même temps, que de son côté il avait fait cesser les rapports diplomatiques entre les deux états. Le Roi a repondu à cette déclaration en rappellant son ministre de la cour de St. Pétersbourg, regrettant infini - ment de voir ainsi rompus les liens, qui ont subsisté entre les ancétres de S. M. et les monarques de l’Empire de Russie à l’avanta - ge reciproque des deux états respectifs.

Bien loin d’avoir provoqué l’état de guerre ses états se trouvent ainsi engagés avec l’empire de Russie, le Roi a de tout tems fait preuve de Son penchant d’agir en faveur des intérêts de la Russie, même en y employant les forces de Ses états.

En vertu de l’alliance, qui subsiste entre le Roi et S. M. l’Empereur des François, un corps auxiliaire de Ses troupes s’est réuni à l’armée Françoise pour contribuer à tenir les ennemis de Ses états éloignés de la frontière du Holstein. Le Roi compte avec confiance sur le devouement de Ses troupes et sur la bravoure avec la quelle elles combattent à coté de celles de Son Auguste Allié pour la defense de la patrie et pour le maintien de

gewiſſenhaft die freundſchaftlichen Verbindungen unterhielt, die zum Beſten beyder Staaten in einer langen Reihe von Jahren Statt gefunden haben.

Demungeachtet mußte der Koͤnig ſich ſpaͤter uͤber - zeugen, daß durch jenes Buͤndniß Se. Kayſerliche Majeſtaͤt ſich verpflichtet hatten, durch ihren Bey - ſtand den Koͤnig von Schweden in den Beſitz von Norwegen zu ſetzen.

Außer, daß die wiederholten Erklaͤrungen des Rußiſchen Hofes, daß der Koͤnig auf keine Weiſe es wuͤrde entgehen koͤnnen, das Sr. Majeſtaͤt abge - forderte Opfer ſeines Koͤnigreichs zu bringen, Se. Majeſtaͤt von der Gefahr uͤberzeugten, womit das Buͤndniß zwiſchen Rußland und Schweden dem Staate drohten, haben die oͤffentlichen Verhand - lungen in dem Engliſchen Parlement genugſam ge - zeigt, daß ſogar Rußland die Engliſche Negierung vermocht hat, dem in Abo mit Schweden geſchloſ - ſenen Tractat beyzutreten, worin die Unterwerfung Norwegens unter Schweden zum Grunde gelegt worden.

Da der Rußiſche Hof ſolchergeſtalt an den Tag gelegt hatte, daß er politiſche Grundſaͤtze ange - nommen hat, die nicht allein der genauen freund - ſchaftlichen Verbindung widerſtreiten, welcher zu folgen die Beherrſcher des Rußiſchen Reichs ſeit mehr als einem Jahrhundert ſich zur Regel mach - ten, ſondern offenbar den Zweck haben, dem Koͤnige ein Koͤnigreich zu entreißen, ſo blieb Sr. Majeſtaͤt nichts anders uͤbrig, als die Vereinigung genauer zu knuͤpfen, die Se. Majeſtaͤt bereits im Jahr 1807 mit Sr. Majeſtaͤt dem Franzoͤſiſchen Kayſer ein - giengen, die Allerhoͤchſtdemſelben den ungetheilten Beſitz Seiner Staaten garantirt hat.

Se. Majeſtaͤt erwartet mit unbegraͤnztem Zu - trauen, daß durch Sr. Kayſerl. Majeſtaͤt Unter - ſtuͤtzung und Seiner eigenen treuen Unterthanen kraͤftigen Beyſtand die Sicherheit Seiner Monarchie ferner unverletzt beſtehen wird.

Der Kayſer von Rußland hat bereits Seine Ge - ſandtſchaft an Sr. Majeſtaͤt des Koͤnigs Hofe abbe - rufen, und dadurch erklaͤren laſſen, daß die diplo - matiſchen Verhaͤltniſſe zwiſchen beyden Staaten von Seiner Seite aufgehoben ſind.

Der Koͤnig hat auf dieſe Erklaͤrung durch die Abberufung Seiner Geſandtſchaft vom Hofe zu St. Petersburg geantwortet. Se. Majeſtaͤt haben hoͤchſt ungern die freundſchaftlichen Verhaͤltniſſe aufgeloͤſet geſehen, die zu beyder Staaten gegenſeitigem Vor - theil zwiſchen Sr. Majeſtaͤt Vorfahren und den Monarchen des Rußiſchen Reiches beſtanden haben.

Weit entfernt, Veranlaſſung gegeben zu haben, daß Allerhoͤchſtderen Staaten ſolchergeſtalt in Krieg mit dem Rußiſchen Reiche verwickelt worden, hat der Koͤnig zu allen Zeiten Beweiſe Seiner Geneigt - heit zu Rußlands Vortheil, ſelbſt mit A[n] wendung der Kraͤfte Seines Staats zu wirken, gegeben.

Jn Folge der zwiſchen dem Koͤnige und Sr. Ma - jeſtaͤt dem Kayſer der Franzoſen beſtehenden Allianz, hat ein Huͤlfs-Corps Seiner Truppen ſich mit der Franzoͤſiſchen Armee vereinigt, um dazu beyzutra - gen, die Feinde Seines Staats von den Holſtei - niſchen Graͤnzen abzuhalten. Der Koͤnig ſtuͤtzt ſich mit Vertrauen auf die Anhaͤnglichkeit Seiner Trup - pen und auf die Tapferkeit, womit ſie, den Trup - pen Seines hohen Alliirten zur Seite, zur Ver -

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l’intégrité de Ses états, auxquels Ses soins pa - ternels n’ont point réussi à conserver la paix.

Copenhague, le 22 Octobre 1813.

Déclaration.

Il a été un objet constant des efforts du Roi d’entretenir la bonne intelligence et les rélations d’amitié avec S. M. le Roi de Prusse.

Il étoit par conséquent en droit de s’atten - dre à ne rencontrer de la part de ce Souve - rain, que des preuves de sentimens analogues aux Siens.

S. M. a cependant été informée, que le Roi de Prusse a accédé au Traité d’Abo, et qu’Il a garanti à la Suède l’acquisition de la Norvège.

Les intérêts de la Monarchie Danoise ayant été blessés et sacrifiés par cet acte, qui cons - tate l’intention de compromettre la sureté des Etats du Roi, S. M. y a trouvé d’autant plus le motif pour falre cesser les rélations diplo - matiques avec le gouvernement prussien, que celui-ci avoit déja provoqué cette mesure, en mettant des entraves à la correspondence de Son ministre accredité à la Cour de Berlin. D’ailleurs le procédé de cette Cour, en fai - sant déclarer par son ministre près le Roi, que l’embargo avoit été mis sur les navires danois dans les ports de Prusse, parcequ’un batiment prussien avoit été enlévé d’un con - voi anglois dans le Belt par un batiment armé danois, est très-peu conforme aux rapports amicals, qui jusques subsistoient entre les deux Etats.

C’est à regret que S. M. reconnoit, que la sureté de Ses Etats et la protection, qu’Elle doit à Ses sujets, non seulement ne Lui per - mettent point d’entretenir avec le gouverne - ment prussien les rélations, qui, à l’avantage réciproque des sujets des deux Etats, avoient jusqu’ici subsisté, mais La mettent même dans la necessité de devoir déclarer, qu’Elle Se trouve en état de guerre avec le Roi de Prusse.

S. M. a fait rappeller de la Cour de Berlin Son ministre, auquel le Chancelier d’Etat du Roi de Prusse a déjà au mois d’Août déclaré, qu’il n’étoit plus reconnu en qualité d’En - voyé du Roi.

Copenhague, le 22 Octobre 1813.

theidigung des Vaterlandes und Seiner Staaten Erhaltung kaͤmpfen werden, da es Seiner vaͤter - lichen Fuͤrſorge nicht hat gluͤcken wollen, den Frie - den zu erhalten.

Declaration.

Der Koͤnig hat ſich ſtets beſtrebt, gutes Einver - ſtaͤndniß und freundſchaftliche Verbindungen mit Sr. Majeſtaͤt dem Koͤnige von Preußen zu unter - halten.

Se. Majeſtaͤt haben daher mit Grund erwarten koͤnnen, von Seiten dieſes Fuͤrſten nur Proben einer mit Allerhoͤchſtdero Geſinnung uͤbereinſtim - menden Denkweiſe zu erhalten.

Nichtsdeſtoweniger iſt Se. Majeſtaͤt unterrichtet, daß der Koͤnig von Preußen dem in Abo geſchloſſe - nen Tractat beygetreten iſt, und Schweden die Erwerbung Norwegens geſichert hat.

Da das Jntereſſe der Daͤniſchen Monarchie durch dieſe Handlung beleidigt und aufgeopfert worden, die darauf abzweckt, der Sicherheit der Koͤniglichen Staaten zu ſchaden; ſo haben Se. Majeſtaͤt ſich bewogen gefunden, die diplomatiſchen Verhaͤltniſſe mit der Preußiſchen Regierung aufzuheben. Dieſe hat uͤberdem dazu Veranlaſſung gegeben, indem ſie dem Briefwechſel des beym Hofe zu Berlin aner - kannten Koͤnigl. Miniſters Hinderniſſe in den Weg gelegt hat. Nicht weniger unuͤbereinſtimmend mit einem freundſchaftlichen Verhaͤltniß zwiſchen bey - den Staaten iſt die Erklaͤrung, welche der Preuß. Geſandte abgegeben hat, daß Beſchlag auf die Daͤ - niſchen Schiffe gelegt worden, die ſich in Preußi - ſchen Haͤfen befinden; weil ein Preußiſches Schiff durch ein armirtes Daͤniſches Fahrzeug aus einer Engliſchen Convoy im Belte genommen worden.

Se. Majeſtaͤt erkennen ungern, daß die Sicher - heit Jhrer Staaten, und der Schutz, den Sie Jh - ren Unterthanen ſchuldig ſind, nicht allein Jhnen nicht erlauben, die Verbindungen mit der Preußi - ſchen Regierung zu unterhalten, die zum gegenſei - tigen Vortheil fuͤr die Unterthanen beyder Staaten ſtatt gefunden haben, ſondern auch Sie in die Nothwendigkeit verſetzen, erklaͤren zu muͤſſen: daß Jhre Staaten mit den Staaten des Koͤnigs von Preußen im Kriege ſind.

Se. Majeſtaͤt haben Jhren Miniſter vom Hoſe zu Berlin abrufen laſſen, dem ſchon im Auguſt - Monat von dem Preußiſchen Staatskanzler erklaͤrt worden war, daß er nicht laͤnger als Sr. Majeſtaͤt Geſandter anerkannt ſey.

Theater beym Gaͤnſemarkt.

  • Mittewochen, den 27ſten: Hamlet, Trauerſpiel in 5 Abtheilungen.
  • Donnerſtag, den 28ſten: Die Saͤngerinnen auf dem Lande, Oper in 2 Abtheilungen. Hier - auf zum erſtenmal: die Seefahrer, ein panto - mimiſches Ballet in 1 Aufz.

Es wird ein Lehrer geſucht, dem liebende El - tern die Erziehung 4 hoffnungsvoller Knaben an - zuvertrauen wuͤnſchen.

Candidaten zu dieſer ſehr vortheilhaften Stelle muͤſſen 24, hoͤchſtens 36 Jahre alt und moraliſchen Characters ſeyn, Schul - und Sprachkenntniſſe, Muſik, Zeichnen, Calligraphie und andere ſchoͤne Kuͤnſte beſitzen.

Man wuͤnſcht, ein ſolches Subject ſpaͤteſtens in 8 bis 14 Tagen zu finden.

Auf Briefe unter Adreſſe A et H. wird ſogleich Antwort erfolgen.

Naͤchſten Sonntag oder Dienſtag kann die erſte Ziehungs-Liſte 5ter Claſſe der 113ten Kayſerl. Hollaͤndiſchen Lotterie, welche in 6 Wochen been - digt iſt, hier eintreffen. Einige Kauflooſe zu der - ſelben ſind noch zu haben bey

F. A. Fricke, autoriſirtem Collecteur, Neueburg No. 23.

About this transcription

TextAm Mittewochen, den 27. Oktober
Author[unknown]
Extent8 images; 6508 tokens; 2564 types; 43443 characters
Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Mittewochen, den 27. Oktober . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Fraktur

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