PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Freytage, den 29 October.)
No. 173.

Les dernières nouvelles reçues du quartier - général, annoncent que S. A. I. le prince vice - roi était le 11 du courant à Gradisca. Le corps de droite occupait la ligne de l’Isonzo, appuyant fortement sa gauche à Caporetto. Le Corps de gauche, commandée par le - néral Grenier, défendait les débouchés de la vallée de la Fella. Dans la dernière action qui a eu lieu, nous avons fait 80 prisonniers des régimens de Bianchi, Jellachich et Duka. L’ennemi avait fait des nouvelles tentatives sur Grado; mais elles ont été aussi inutiles que les premières. Ce fort a une garnison suffisante et une réserve postée à Aquilée pour la soutenir en cas de besoin. Quelques troupes ennemies se sont montrées dans les montagnes de la Haute-Piave.

S. A. I. le prince vice-roi a jugé convena - ble d’appeller à la défense de la patrie un certain nombre de conscrits appartenant aux classes de la conscription antérieures à 1814. S. A. I. a fait précéder le décret émané d’elle à ce sujet de la proclamation dont nous allons donner connaissance. Le decret du prince vice-roi a été rendu le 11 du courant au quartier-général de Gradisca; il renferme les dispositions suivantes:

Art. 1er. Sur les conscriptions des années 1808, 1809, 1810, 1811, 1812 et 1813, il sera levé 15000 hommes pour le service de l’ar - mée active.

2. La levée se fera proportionellement au nombre d’hommes qui se trouvent disponi - bles sur les classes de ces années.

Die letzten Nachrichten aus dem Hauptquartier melden, daß Se. Kayſerl. Hoheit der Prinz Vice - koͤnig ſich am 11ten dieſes zu Gradisca befand. Das Corps zur Rechten hielt die Linie des Jſonzo beſetzt und lehnte ſeinen linken Fluͤgel an Capo - retto. Das Corps zur Linken unter dem General Grenier vertheidigte die Engpaͤſſe des Thals der Fella. Jn der letzten Action, die vorgefallen, ha - ben wir 80 Mann von den Regimentern Bianchi, Jellachich und Duka zu Gefangnen gemacht. Der Feind hatte neue Verſuche gegen Grado gemacht; ſie waren aber eben ſo fruchtlos als die erſten. Dieſes Fort hat eine hinreichende Garniſon und eine Reſerve zu Aquileja, um es im Fall der Noth zu unterſtuͤtzen. Einige feindliche Truppen haben ſich auf den Gebuͤrgen der Ober-Piave ge - zeigt.

Se. Kayſerl. Hoheit, der Prinz Vicekoͤnig, hat fuͤr dienlich gehalten, zur Vertheidigung des Va - terlandes eine gewiſſe Anzahl Conſcribirter aufzu - fordern, die zu den Claſſen der Conſcription von 1814 gehoͤren. Se. Kayſerl. Hoheit haben vor dem desfallſigen Decret nachſtehende Proclamation vor - angehen laſſen. Das Decret des Prinzen Vice - koͤnigs iſt am 11ten dieſes im Hauptquartier zu Gradisca gegeben und enthaͤlt folgende Verfuͤ - gungen:

Art. 1. Es ſollen von der Conſcription der Jahre 1808, 1809, 1810, 1811, 1812 und 1813 15000 Mann fuͤr den Dienſt der activen Armee ausgehoben werden.

2. Die Aushebung ſoll in Verhaͤltniß zu der Anzahl Leute geſchehen, die von den Claſſen der gedachten Jahre disponibel ſind.

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3. Le tïrage aura lieu dans les quinze jours qui suivront la publication du présent décret.

4 Le ministre de la guerre fera connai - tre les dépôts sur lesquels seront dirigés les conscrits.

Proclamation.

Peuples du royaume d'Italie, Vous avez été les heureux témoins des premiers ex - ploits du Héros qui préside à nos déstinées. Vous en êtes plus constamment présens à sa pensée et plus chers à son coeur. A peine il eut relevé de ses mains triomphantes le trône de Charlemagne que ce trône fut affermi, et le fut pour jamais. Tous les Français ju - rerent de le maintenir et de le défendre; ils ont été fidèles à leurs sermens. Mais ce que l’Empereur avait fait pour la France, ne suf - fisait pas à sa grande ame. Il ne pouvait être insensible au sort de l’Italie. Son pre - mier voeu fut de vous rendre à vous aussi votre ancienne existence et votre antique re - nommée. Il plaça sur la tête la Couronne de fer trop long tems oubliée, et les voûtes de votre temple retentirent de ces paroles - morables: Dieu me l’a donnée, gare à qui la touche! Ces paroles exciterent votre enthou - siasme et même votre orgueil. Vous en ap - préciates le véritable sens et vous répétàtes alors d’une voix unanime: Dieu la lui a don - née, gare à qui la touche! Dès ce moment le royaume l’Italie exista; dès ce moment les Italiens récrées se ressouvinrent de la gloire de leurs ancêtres; dès ce moment aux yeux de l’Europe étonnée, ils marquerent leur place au milieu des nations les plus honorées. Italiens, je vous connais: vous aussi, vous serez fideles à vos sermens. Un ennemi qui long-tems vous a tour-à tour asservis, et qui dans les siècles passès avait le plus contribué à vous diviser, afin de n’avoir jamais à vous craindre, n’a pu voir sans inquiétude et sans jalousie et votre résurrection et l’éclat dont elle s’environnait. Pour la troisieme fois, il ose menacer aujourd’hui votre territoire et votre indépendance. Vous avez vaillamment concouru a réprimer ses premiers efforts. Vous ne tarderez pas à le faire repentir du troiseme. Combien de nouveaux motifs exci - tent aujourd’hui votre patriotisme et votre valliance! Vous n’avez pas oublié ce que vous étiez, il y a douze ans. Vous êtes dignes de sentir ce que vous êtes devenus de - puis. La main qui vous récréa, vous à donné les institutions les plus nobles et les plus - néreuses. Ces institutions font à la fois votre orgueil et votre félicité; vous ne souffrirez pas qu’on ose essayer de vous les ravir. Italie! Italie! Que ce nom sacré, qui dans l'antiquité enfanta tant de prodiges, soit aujourd’hui notre cri de ralliement! Qu’à ce nom vos jeunes guerriers se levent; qu’ils accourent en foule pour former à la Patrie un second rempart, devant lequel l’en - nemi n’osera pas même se présenter. Il est

3. Das Looſen ’geſchieht in 14 Tagen nach der Publicirung des gegenwaͤrtigen Decrets.

4. Der Kriegsminiſter wird die Depots anzei - gen, nach welchen die Conſcribirten geſandt werden.

Proclamation.

Voͤlker des Koͤnigreichs Jtalien! Jhr ſeyd die gluͤcklichen Zeugen der erſten Thaten des Helden geweſen, der an der Spitze eurer Schickſale ſteht. Jhr ſeyd eben deswegen ſeinen Gedanken immer gegenwaͤrtig und ſeinem Herzen deſto theurer. Kaum hatte er den Thron Carls des Großen mit ſeinen triumphirenden Haͤnden erhoben als dieſer Thron befeſtigt, als er auf immer befeſtigt wurde. Alle Franzoſen ſchworen, ihn zu behaupten und ihn zu vertheidigen; ſie ſind ihren Eidſchwuͤren treu geblieben. Was aber der Kayſer fuͤr Frank - reich gethan hatte, genuͤgte ſeiner großen Seele nicht. Er konnte gegen das Schickſal von Jtalien nicht unempfindlich ſeyn. Sein erſter Wunſch war, auch euch eure alte Exiſtenz und euren alten Ruhm wiederzugeben. Er ſetzte auf ſein Haupt die nur zu lange vergeſſene eiſerne Krone und die Gewoͤlbe eures Tempels hallten von den merkwuͤrdigen Wor - ten wieder: Gott hat ſie mir gegeben, wehe dem, der ſie antaſtet! Dieſe Worte erregten euren Euthuſiasmus und ſelbſt euren Stolz. Jhr wuͤrdigtet den wahren Sinn derſelben, und ihr wiederholtet damals mit einſtimmigem Ausruf: Gott hat ſie ihm gegeben, wehe dem, der ſie antaſtet! Von dieſem Augenblick an exiſtirte das Koͤnigreich Jtalien; von dieſem Augenblick an er - innerten ſich die wiedergeſchaffenen Jtaliener des Ruhms ihrer Vorfahren; von dieſem Angenblick an nahmen ſie im Angeſicht des erſtaunten Eu - ropa’s ihre Stelle unter den geehrteſten Nationen ein. Jtaliener, ich kenne euch; auch ihr werdet treu euren Eidſchwuͤren ſeyn. Ein Feind, der euch lange Zeit unterjocht hat, und der in den vorher - gehenden Jahrhunderten am meiſten dazu beyge - tragen hatte, euch mit einander zu entzweyen, da - mit er euch nie zu fuͤrchten brauchte, hat nicht ohne Unruhe und ohne Eiferſucht euer neues Auf - erſtehen und den damit verbundenen Glanz er - blicken koͤnnen. Zum drittenmal wagt er es jetzt, euer Gebiet und eure Unabhaͤngigkeit zu bedrohen. Tapfer habt ihr ſeine erſten Anſtren - gungen zuruͤckgeſchlagen, und ihr werdet nicht ſaͤumen, ihm ſeinen dritten Verſuch bereuen zu laſſen. Wie viele neue Gruͤnde fordern jetzt eu - ren Patriotismus und eure Tapferkeit auf. Jhr habt nicht vergeſſen, was ihr vor 12 Jahren wart. Jhr ſeyd werth zu empfinden, was ihr ſeitdem geworden ſeyd. Die Hand, die euch von neuem ſchuf, hat euch die edelſten und treflichſten Ein - richtungen gegeben. Dieſe Einrichtungen machen euern Stolz und euer Gluͤck aus. Jhr werdet nicht zugeben, daß man ſie euch zu entreißen ſuche. Jtalien! Jtalien! Moͤge dieſer heilige Name, der im Alterthum ſo viele Wunder erzeugte, jetzt der Ausruf unſrer Vereinigung ſeyn! Moͤgen ſich bey dieſem Namen alle jungen Krieger erheben; moͤgen ſie in Menge herbeyeilen, um ein zweytes Bollwerk des Vaterlandes zu bilden, vor welchem der Feind zu erſcheinen ſelbſt nicht wagen wird. Jmmer iſt er unbeſieglich der Brave, der fuͤr ſei -

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toujours invincible le brave qui combat pour ses foyers, pour sa famille, pour la gloire et l’indépendance de son pays. Que l’ennemi soit forcé de s’éloigner de notre territoire, et puissions-nous bientôt dire avec confiance à notre Auguste Souverain: Sire, nous étions dignes de recevoir de vous une Patrie; nous avons su la défendre.

Eugene-Napoléon. (Journal officiel italien.)

Nous apprenons en ce moment que, confor - mement aux ordres du prince vice-roi, il va s’organiser une seconde division de réserve. Le général comte Pino est chargé de son or - ganisation. Indépendamment de cette divi - sion, on vient de nous annoncer comme très - prochaine l’arrivée d’une forte colonne de troupes napolitaines. Ces jours derniers, nous avons vu entrer dans nos murs deux régimens de cavalerie française dans le meil - leur état, composés pour la plupart de soldats qui ont déjà fait plusieurs campagnes en Es - pagne. Hier ces régimens ont continué leur marche pour l’armée.

C’est avec beancoup de regret que nous mettons sous les yeux de nos lecteurs une lettre de lord Wellington au ministre de la guerre espagnol. Nous disons avec regret; parce qu’un tel homme n’auroit jamais recevoir aucun sujet de plainte, surtout de la part du gouvernement espagnol. On se rap - pellera que le général Castanos avoit êré remplacé par le général Freyre dans le com - mandement de la 4e armée, et que déjà lord Wellington lui avoit adressé une lettre dans laquelle il lui exprimoit ses regrets et son mêcontentement à cet égard.

Lettre de Lord Wellington à Don Juan O’Donojo, ministre de la guerre, datêe du quartier-général d’Huarte, 2 Juillet 1813.

Exellence!

J’ai eu l’honneur de recevoir la lettre de V. Exc., en date du 15 du mois dernier, par laquelle elle me fait savoir que la régence a jugé convenable de rappeller le capitaine - général Castanos du commandement de la 4e armée, afin qu’il puisse occuper la place de consailler l’Etat, et ce parce qu’il n’étoit pas à la tête de la 4e armée que la régence lui avoit confiée; que le général Freyre avoit été nommé capitaine-général d’Estramadure et de Castille et devoit commander la 4e armee.

Comme les ministres sont responsables des actes qui sont des mesures du gouvernement, je crois pouvoir adresser à ce sujet à V. Exc. quelques observations que je la prie de sou - mettre à la Régence.

La justice que je dois au général Castanos, qui sert depuis trois ans son pays avec mois sans qui’l y ait jamais eu entre nous la moin -

nen Heerd, fuͤr ſeine Familie, fuͤr den Ruhm und die Unabhaͤngigkeit ſeines Vaterlandes kaͤmpft. Moͤge der Feind genoͤthigt ſeyn, ſich von unſerm Gebiet zu entfernen, und moͤgen wir bald mit Zu - trauen zu unſerm erhabenen Souverain ſagen koͤn - nen: Sire, wir waren wuͤrdig ein Vaterland von Jhnen zu erhalten; wir haben es zu ver - theidigen gewußt.

Eugene Napoleon. (Journal officiel Italien.)

Jn dieſem Augenblick vernehmen wir, daß, zu - folge der Befehle des Prinzen Vicekoͤnigs, eine zweyte Reſerve-Diviſion organiſirt werden ſoll. Der General, Graf Pino, iſt mit der Organiſation beauftragt. Außer dieſer Diviſion wird naͤchſtens eine ſtarke Colonne Neapolitaniſcher Truppen an - kommen. Dieſer Tage trafen hier 2 Regimenter Franzoͤſiſcher Cavallerie in dem beſten Zuſtande ein, die groͤßtentheils aus Soldaten beſtanden, welche ſchon verſchiedene Feldzuͤge in Spanien ge - macht haben. Geſtern ſetzten dieſe Regimenter ihren Marſch zur Armee fort.

Mit vielem Bedauern legen wir unſern Leſern ein Schreiben des Lord Wellington an den Spa - niſchen Kriegsminiſter vor. Wir ſagen mit Be - dauern, weil ein ſolcher Mann nie Anlaß zu Kla - gen gehabt haben muͤßte, am wenigſten gegen die Spaniſche Regierung. Man wird ſich erinnern, daß General Caſtannos durch den General Freyre in dem Commando der vierten Armee erſetzt wor - den, und daß Lord Wellington bereits ein Schrei - ben an ihn erlaſſen hatte, worin er ſein Bedauern und ſeine Unzufriedenheit in dieſer Hinſicht zu er - kennen gab.

Auszug eines Schreibens des Lord Wellington an den Kriegsminiſter, Don Juan O’Do - nojo, aus dem Hauptquartier zu Huarte, den 2 Julii.

Excellenz!

Jch habe die Ehre gehabt, das Schreiben Ewr. Excellenz vom 15ten des vorigen Monats zu er - halten, wodurch Sie mir anzeigen, daß die Re - gentſchaft fuͤr dienlich gefunden, den General-Ca - pitain Caſtannos vom Commando der 4ten Armee abzurufen, damit er die Stelle eines Staatsraths einnehmen koͤnne, und dies deswegen, weil er ſich nicht an der Spitze der 4ten Armee befand, welche die Regentſchaft ihm anvertraut hatte; daß der General Freyre zum General Capitain von Eſtre - mandura und Caſtilien ernannt worden, und die vierte Armee commandiren ſolle.

Da die Miniſter fuͤr die Handlungen, welche Maaßregeln der Regierung ſind, ſich verantwortlich befinden, ſo glaube ich einige Bemerkungen hier - uͤber an Ew. Excellenz ſenden zu koͤnnen, welche ich Sie erſuche, der Regentſchaft vorzulegen.

Die Gerechtigkeit, die ich dem General Caſtan - nos ſchuldig bin, der ſeit 3 Jahren ſeinem Vater - lande mit mir dient, ohne daß je zwiſchen uns die geringſte Verſchiedenheit der Meynungen uͤber ir - gend einen wichtigen Gegenſtand obgewaltet haͤtte,

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dre différence d’opinion sur aucun objet im - portant, m’oblige à rappeler à V. Exc. que la situation locale de la 4e armée, avant l’ou - verture de la campagne, a empêché de for - mer de cette armée un corps, à la tête du - quel le capitaine-général pût être placé avec quelques égards pour les convenances, et vu la dignité de son emploi. Et quand même la réunion de la 4e armée eût été localement praticable, le déplorable état du trésor public et des ressources applicables a sa subsistance, auroit empêché ce corps de rester réuni pen - dant long-temps.

V. Exc. sait que Iorsque l’argent manque pour l’entretien des troupes, il est possible que dans un district particulier on puisse pourvoir à la subsistance d’un petit nombre de troupes sans aucune paie; mais cela est impraticable pour un corps considérable. C’est donc pour cette raison, et pour d’autres rela - tives à l’organisation de quelques corps, que je n’ai pas jugé à propos de réunir en un seul corps un plus grand nombre de troupes de la 4e armée, que les deux divisions de l’armée de Gallicie commandée par le général Giron.

Il auroit été inconvenant, vu le rang et la situation du général Castanos, de le mettre à la tête de ces deux divisions ou de toute autre portion de la 4e armée.

Quant à l’arrangement fait par V. Exc., afin de remplir les differentes places occupées par le général Castanos, et au rappel du général Giron (sans alléguer aucune plainte et sans assigner même aucun motif) du poste le général Castanos l’avoit placé à ma demande, et il s’est conduit entierement à ma satis - faction, ainsi que je l’ai mandé au gouver - nement, je pense qu’outre les inconvéniens et les meaux résultans pour le service, de cette espèce de changement, surtout au cours des opérations militaires, cette mesure est une violation directe de la convention faite avec la précédente Régence et confirmée par la présente; convention qui, comme le sait V. Exc., m’a determinê à prendre le eomman - dement de l’armée espagnole.

V. Exc. sait aussi que ce n’est pas la pre - mière fois que le contract passé avec tant de solennité, et après d’aussi mûres dêliberations, a été violé; personne ne peut mieux qu’elle sentir l’inconvénient qui en résulte pour le bien du service. V. Exc. connoit également mes dispositions et mon desir de continuer à servir la nation espagnole, en ce que mes moyens pourront me le permettre; mais la patience et la soumission à des injures aussi graves ont des limités, et j’avoue que j’ai été traité par le gouvernement espagnol de la manière la plus inconvenante, même comme simple individu.

Il n’est pas dans mon caractère de me van - ter des services que j’ai rendus à la nation espagnole, et je ne suis pas disposé a le faire; mais je puis au moins déclarer publiquement

noͤthigt mich, Ewr. Excellenz in Erinnerung zu bringen, daß die Local-Lage der vierten Armee vor Eroͤffnung des Feldzugs verhindert hat, dieſe Ar - mee in ein Corps zu formiren, an deren Spitze der General-Capitain mit einiger Ruͤckſicht auf Ge - ſchicklichkeit und in Hinſicht der Wuͤrde ſeines Amts geſtellt werden konnte, und wenn ſelbſt die Verei - nigung der vierten Armee moͤglich geweſen waͤre, ſo wuͤrde der traurige Zuſtand des oͤffentlichen Schatzes und der fuͤr die Lebensmittel beſtimmten Huͤlfsmittel dieſes Corps verhindert haben, lange Zeit vereinigt zu bleiben.

Ew. Excellenz wiſſen, daß wenn das Geld zum Unterhalt der Truppen fehlt, ſo iſt es moͤglich, daß man in einem beſondern Diſtrict fuͤr den Unterhalt einer kleinen Anzahl von Truppen, ohne Bezah - lung, ſorgen koͤnne; dies iſt aber fuͤr ein betraͤcht - liches Corps unmoͤglich. Aus dieſem Grunde und aus andern Gruͤnden, die ſich auf die Organiſation einiger Corps beziehen, habe ich nicht fuͤr dienlich gehalten, in einem einzigen Corps eine groͤßere Anzahl von Truppen der vierten Armee zu verei - nigen, als die beyden Diviſionen der Armee von Gallizien unter dem General Giron.

Es wuͤrde, in Hinſicht des Ranges und der Lage des Generals Caſtannos, unſchicklich geweſen ſeyn, ihn an die Spitze dieſer beyden Diviſionen oder jedes andern Theils der vierten Armee zu ſtellen.

Was das Arrangement betrifft, welches Ew. Exc. gemacht haben, um die verſchiedenen vom General Caſtannos bekleideten Stellen wieder zu beſetzen, und was die Abberufung des Generals Giron, (wo - bey gar keine Beſchwerde und kein Bewegungs - grund angefuͤhrt wird) von dem Poſten anbelangt, auf welchen ihn General Caſtannos auf mein An - ſuchen geſetzt hatte, und auf welchem er ſich ganz zu meiner Zufriedenheit betragen hat, ſo wie ich es der Regierung gemeldet habe: ſo glaube ich, daß außer den Ungelegenheiten und den Nachthei - len, die aus dieſer Art von Veraͤnderung, beſon - ders im Laufe von Militair-Operationen, in dem Dienſte entſtehen, dieſe Maßregeln eine directe Ver - letzung der Convention iſt, die mit der vorherge - henden Regentſchaft geſchloſſen und von der jetzi - gen beſtaͤtigt worden; eine Convention, die, wie Ew. Exc. wiſſen, mich beſtimmt hat, das Commando der Spaniſchen Armee zu uͤbernehmen.

Ew. Exc. wiſſen auch, daß es nicht das erſtemal iſt, daß der ſo feyerlich und nach ſo reifen Ueber - legungen geſchloſſene Tractat verletzt worden. Kein Menſch kann beſſer, wie Sie, das Nachtheilige empfinden, welches in der Ausfuͤhrung des oͤffent - lichen Dienſtes entſteht. Ew. Excellenz kennen gleichfalls meine Neigung und meinen Wunſch, der Spaniſchen Nation ferner zu dienen, ſo weit es meine Kraͤfte verſtatten; allein die Geduld und das Ertragen ſo ſchwerer Beleidigungen haben auch ihre Graͤnzen, und ich geſtehe, daß ich von der Spaniſchen Regierung ſelbſt als bloßes Jndividuum aufs unanſtaͤndigſte bin behandelt worden.

Es liegt nicht in meinem Character, die Dienſte zu ruͤhmen, die ich der Spaniſchen Nation geleiſtet habe, und ich bin nicht geneigt, es zu thun; allein ich kann wenigſtens oͤffentlich erklaͤren, daß ich die Macht, welche die Staͤnde und die Regierung mir an -

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que je n’ai jamais abusé du ’pouvoir ’que les cortés et le gouvernement m’ont confié, même dans les affaires les plus trivales, et que je n’en ai jamais fait usage que pour le bien du service. A l’appui de cette vérité, j’invoque le témoignage de V. Exc. elle-même, et je crois que l’on conviendra que les circonstan - ces qui ont rendu nécessaire le contrat ci des - sus mentionné, exigent également que l’on en remplisse les clauses, si l’on desire que je puisse conserver le commandement de l’armée.

Que Dieu préserve V. Exc. etc.
Signé: Wellington.

Les différentes colonnes dirigées de Mayence et réunies depuis quelque tems aux environs de notre ville, forment déjà, indépendam - ment de notre garnison, un corps de plus de 20000 hommés, commandé par d’habiles géné - raux et soutenu d’une très belle artillerie de campagne. On croit que ce corps se mettra en mouvement au premier jour, mais on ignore dans quelle direction il doit opérer.

On a lu, il y a quelque temps dans la Ga - zette universelle, que le comte de Trampe, bailli de l’évêché de Drontheim en Norwe - ge, avait été arrêté avec plusieurs négocians, pour avoir entretenu des relations secrettes avec la Suède, et fait transporter des grains dans ce royaume. Le rédacteur de la Gazette universelle dément aujourd’hui cette assertion d’après une réclamation qui lui à été faite par un des parens du comte de Trampe; en date de Drontheim, le 19 août. Le bailli n’a jamais été arrêté, et n’a jamais quitté son poste; il est toujours membre de la commis - sion suprême d’approvisionnement et du tri - bunal criminel de l’évêché de Drontheim.

S. M. a, par décret du 12, nommé le com - mandeur comte de Wolffradt, son Ministre de l’intérieur, Ministre de la justice, en rem - placement du grand-commandeur Siméon, qui, vu son àge, a demandé et obtenu sa retraite.

S. M. perd en lui un bon sérviteur, dont les talens sont connus dans toute l’Europe. La Westphalie lui doit toute l’organisation du corps judicaire, et il sera regretté de tout bon Westphalien, comme il l’est par S. M.

Par décret du même jour, le porte-feuille du ministère de l’intérieur a été, jusqu’à la paix, réuni à celui des finances.

Un décret royal, en date du 9, contient les dispositions suivantes:

La démission de la charge de grand-cham - bellan est accordée au prince Ernest de Hesse - Philipsthal. Celle de la charge de grand-maî - tre des cérémonies est accordée au comte de Hardenberg. Et celle de conseiller d’Etat et de trésorier-général de l’ordre de la Couronne est accordée au Baron de Schulte.

vertraut, nie, ſelbſt bey den geringſten Sachen, ge - mißbraucht, und daß ich ſie immer nur zum Beſten des Dienſtes angewandt habe. Zur Beſtaͤtigung dieſer Wahrheit berufe ich mich auf das Zeugniß Ewr. Exc. ſelbſt, und ich glaube, daß man zuge - ſtehen wird, daß die Umſtaͤnde, welche obenerwaͤhn - ten Contract noͤthig gemacht haben, gleichfalls er - fordern, daß man die Bedingungen deſſelben er - fuͤlle, wenn man wuͤnſcht, daß ich das Commando der Armee behalten ſolle.

Gott erhalte Ew. Excellenz ꝛc.
Unterzeichnet: Wellington.

Die verſchiedenen aus Maynz angekommenen Colonnen, welche ſich ſeit einiger Zeit in den Ge - genden unſerer Stadt vereinigt haben, bilden, un - ſere Garniſon nicht dazu gerechnet, ein Corps von mehr als 20000 Mann, von geſchickten Generals angefuͤhrt und von einer ſehr ſchoͤnen Feld-Artil - lerie unterſtuͤtzt. Dieſes Corps ſoll ſich, wie man glaubt, unverzuͤglich in Marſch ſetzen, wohin iſt aber noch unbekannt.

Vor einiger Zeit las man in der Allgemeinen Zeitung, daß der Graf Trampe, Stifts-Amtmann zu Drontheim in Norwegen, mit verſchiedenen Kauf - leuten arretirt worden waͤre, weil er Einverſtaͤndniſſe mit Schweden unterhalten und Korn nach dieſem Koͤnigreiche haͤtte bringen laſſen. Der Heraus - geber der Allgemeinen Zeitung widerlegt jetzt dieſe Behauptung zufolge einer Aufforderung, die ein Anverwandter des Grafen von Trampe aus Dront - heim unterm 19ten Auguſt an ihn erlaſſen hat. Der Stifts-Amtmann iſt niemals verhaftet gewe - ſen, hat nie ſeinen Poſten verlaſſen und iſt fort - dauernd Mitglied der Verproviantirungs-Com - mißion und des Criminal-Gerichts von Dront - h[e] im.

Se. Majeſtaͤt haben durch ein Decret vom 12ten d. M. den Commandeur, Grafen von Wolffradt, Jhren Miniſter des Jnnern, zum Juſtizminiſter, an die Stelle des Großcommandeurs Simeon er - nannt, der Alters wegen ſeine Verſetzung in den Ruheſtand erbeten und erlangt hat.

Se. Majeſtaͤt verlieren an ihm einen guten Die - ner, deſſen Talente ganz Europa bekannt ſind. Weſtphalen verdankt ihm die ganze Organiſation ſeines Gerichtsweſens, und jeder gute Weſtphale wird, gleichwie Se. Majeſtaͤt, ſeinen Verluſt bedauern.

Durch ein Decret deſſelben Datums iſt das Por - tefeuille des Jnnern, bis zum Frieden, mit dem der Finanzen vereinigt worden.

Ein Koͤnigl. Dekret vom 9ten enthaͤlt folgende Verfuͤgungen:

Dem Prinzen Ernſt von Heſſen-Philipsthal iſt die Entlaſſung von der Stelle als Großkammer - herr, dem Grafen von Hardenberg die Entlaſſung von der Stelle als Großceremonienmeiſter, und dem Baron von Schulte die Entlaſſung von der Stelle als Staatsrath und Generalſchatzmeiſter des Kronen-Ordens bewilligt.

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Par décret du 10, S. M. a destitné de leurs fonctions le baron de Gilsa, chef de bataillon et maréchal-des-logis du palais, et le capitaine de Gilsa, son frère, et a ordonné qu’ils fus - sent traduits pardevant une commision mili - taire pour y être jugés comme traïtres à leur Souverain.

Durch ein Dekret vom 10ten haben Se. Majeſtaͤt den Bataillons Chef und Marechal-des-Logis des Pallaſtes, Baton von Gilſa, und den Capitain von Gilſa, ſeinen Bruder, ihrer Stelle entſetzt, und befohlen, ſie vor eine Militaircommiſſion zu ſtellen, um als Verraͤther an ihren Landesherrn gerichtet zu werden.

Copenhagen, den 23 October.

Zur Deckung der außerordentlichen Ausgaben, welche die Conjuncturen und inſonderheit das zur Erhaltung der Selbſtſtaͤndigkeit des Staats noth - wendige Vertheidigungsweſen verurſacht haben, iſt mittelſt einer unterm 14ten d. M. erlaſſenen Verfuͤgung fuͤr Daͤnemark und Norwegen, fuͤr ein - mal eine Abgabe von 8 Procent von dem Werthe aller Waaren, ſie moͤgen rohe Naturproducte oder unter Verarbeitung ſeyn, oder vollendete Manu - factur - und Fabrick - oder Handwerkswaaren, inlaͤn - diſche oder auslaͤndiſche, ſo wie Credit - und Tran - ſit-Auflage-Waaren, wo ſie ſich befinden, in den Staͤdten oder auf dem Lande, wenn ſolche zum Verkauf oder zur Bearbeitung beſtimmt ſind, oder einen paſſenden Vorrath zum Haushaltungsge - brauch fuͤr ein halbes Jahr uͤberſteigen, erlegt werden. Gemuͤnztes Gold und Silber, unausge - droſchene Kornwaaren, Stroh und Heu, friſche Garten - und Feldfruͤchte, Wurzeln und Kraͤuter, wohin jedoch nicht Kartoffeln zu rechenen, Apothe - kerwaaren fuͤr den Abſatz eines halben Jahrs in dem Beſitz der Apotheker, und alle gebrauchten Sachen, werden von dieſer ſonſt allgemeinen Ab - gabepflichtigkeit ausgenommen. Lebendiges Vieh iſt nur in ſo weit frey, als der Beſitzer es zum eigenen Gebrauch haͤlt, oder ſolches auf dem Lande zur Hofbeſatzung gehoͤrt, wohin auch Hollaͤndereyen zu rechenen, wenn ſie gleich verpachtet ſind. Von allen uͤbrigen lebendigen Creaturen, die zum Ver - kauf, zur Aufſtallung und Maſtung gehalten wer - den, iſt die Abgabe zu entrichten; allein mit Ausnahme desjenigen Schlachtviehes, welches zur Conſumtion in den Staͤdten angegeben und von der beſtimmten Anmeldungszeit eingefuͤhrt worden. Jn Norwegen wird außerdem dieſe Abgabe nicht von ſolchen Waaren entrichtet, die urſpruͤchlich Norwegiſche Producte ſind, auch nicht von zuge - fuͤhrten Korn - und Fettwaaren. Daſſelbe gilt fuͤr Bornholm.

Aus den oben angefuͤhrten Urſachen, und um zu - gleich denjenigen Unterthanen, die das Vermoͤgen haben moͤchten, ſogleich ein gewiſſes Capital in die Koͤnigl. Caſſe einzubezahlen, Gelegenheit zu ge - ben, ſich dagegen auf mehrere Jahre eine Einnahme von feſtem Werth zu ſichern, iſt unter Feſtſetzung gewiſſer, in der desfallſigen Bekanntmachung vom 14ten dieſes Monats naͤher enthaltenen Bedin - gungen, eine hieſelbſt abzuhaltende oͤffentliche Auction uͤber 8000 Tonnen Rogken, 12000 Tonnen Gerſte und 4000 Tonnen Hafer, gegen Bezahlung ein fuͤr allemal, die in einem gewiſſen Zeitraum jaͤhrlich aus den Koͤnigl. Magazinen dem Hoͤchſt - bietenden uͤberlaſſen werden, verfuͤgt worden. Der Aufruf geſchieht alternaliv, ſolchergeſtalt, daß dieſe Ueberlaſſung oder jaͤhrliche Kornverſorgung erſt fuͤr10 Jahre, dann fuͤr 20 Jahre und endlich fuͤr 40 Jahre nach einander aufgerufen wird. Die Auction iſt auf den 3ten k. M. angeſetzt, und zwar fuͤrs erſte uͤber 6000 Tonnen Gerſte; am 17ten f. M. ſodann uͤber die uͤbrigen in der Be - kanntmachung genannten Kornwaaren.

Theater beym Gaͤnſemarkt.

October 1813.
  • Freytag, den 29ſten: Die Entfuͤhrung, Luſtſpiel in 3 Abtheilungen. Hierauf: Der Maler von Oſtade, Oper in 1 Aufzuge.
  • Sonnabend, den 30ſten: Das Feſt der Winzer, Oper in 3 Abtheilungen. Hierauf zum zwey - tenmale: Die Seefahrer, ein pantom. Ballet in 1 Aufzuge.

An dem fruͤhen Grabe meines verewigten Freundes Friederich Schultz.

Du biſt nicht mehr, ich ſehe Dich nicht wieder, Jns Leichentuch huͤllt ſich Dein Angeſicht.

Nur weinend blicke ich zu Deinem Grabe nieder;

Dein Schlaf iſt viel zu feſt, Du hoͤrſt den Seufzer nicht.

Du mußteſt fruͤh die Todesſchmerzen leiden;

Es ward Dir ſchwer, aus dieſer Welt zu gehn;

Doch dort, umringt von ewig-ſchoͤnen Freuden,

Dort werd ich Dich im Glanze wiederſehn.

Sanft entſchlief den 13ten September dieſes Jahrs, des Abends 8 Uhr, zu einem beſſern Leben meine innigſt geliebte Gattin Anna Catharina Buͤſcher, gebohrne Schade nach einer achttaͤgigen ſchmerzhaften Krankheit, in der Bluͤthe ihres Le - bens, in einem Alter von 28 Jahren und einigen Monaten. Nebſt mir beweinen 3 noch minderjaͤh - rige Kinder den Verluſt einer zaͤrtlichen Mutter. Nur die Hoffnung, ſie von einer unvollkommnen Welt entfernt und in einer vollkommnern, wo keine Truͤbſale mehr Statt haben koͤnnen, wieder zu ſehen, kann meinen Schmerz lindern. Jch mache dieſes meinen Verwandten und Freunden, jedoch unter Verbittung aller Beyleidsbezeugun - gen, welche nur meinen Kummer vermehren koͤnn - ten, ergebenſt bekannt.

Martin Buͤſcher.

Den am 12ten October erfolgten Tod weines unvergeßlichen Mannes, des Doctors der Medi - cin, Friedrich Ziepolle, mit dem ich nur Jahr in der gluͤcklichſten Ehe gelebt, zeige ich allen aus - waͤrtigen Verwandten und Freunden an.

Deſſen tief betruͤbte Wittwe, Charlotte Ziepolle, gebohrne Bruͤning.
[7]

Sanft und nach kurzem Leiden entſchlief unſre gute Mutter Catharina Maria Chriſtianſen, gebohrne Anderſen, im 67ſten Jahre ihres Alters, am 13ten dieſes Monats. Wir machen dieſes hie - durch unſern auswaͤrtigen Freunden bekannt.

Chriſtian Andreas Chriſtianfen, fuͤr ſich und Namens ſeiner Geſchwiſter.

Der am 20ſten dieſes Monats erfolgte Tod ih - rer guten Mutter, Schwieger - und Großmutter, Frau Auguſte Chriſtiane Ettler, geb. Pfeiffern, in ihrem 83ſten Lebensjahre, wird allen theilneh - menden Freunden angezeigt von ihren

Kindern, Schwieger - und Kindes - kindern.

Heute ſtarb unſer guter Bruder Friedrich Schultz, an einem heftigen Nervenfieber, im 28ſten Jahre ſeines Alters. Dieſe traurige Anzeige thei - len ſeinen Freunden und Bekannten mit die ihn beweinenden Geſchwiſter, fuͤr ſich und im Namen der abweſenden beyden Bruͤder.

Nach einem langen Krankenlager ſtarb am 23ſten dieſes Monats mein geliebter Gatte Da - niel Otto Kunhardt, an der Auszehrung, im 38ſten Jahre ſeines Lebens. Dieſen fuͤr mich ſo ſchmerzhaften Verluſt mache ich hiedurch allen Ver - wandten und Freunden unter Verbittung der Bey - leidsbezeugung bekannt.

Mir vorſtehender Anzeige verbinde ich diejenige, daß ich die von meinem Mann gefuͤhrte Tapeten - Fabrik unveraͤndert fortſetze und empfehle dieſes bekannte Etabliſſement dem Wohlwollen des wehr - ten Publicums beſtens.

Ploͤtzlich und unerwartet ward uns am 24ſten dieſes meine gute Gattin und unſere gute Mutter Maria Dorothea, gebohrne Harder, durch den Tod entriſſen. Mit betruͤbtem Herzen widmet hieſigen und auswaͤrtigen Anverwandten und Freun - den dieſe Anzeige

Joh. Gottlieb Menche, als Gatte, und Namens ſeiner beyden Toͤchter und ſeines Schwiegerſohns.
Hamburg, den 25ſten October 1813.

Hamburg, den 28 October 1813.

Daß es Gott gefallen, die Frau Helena Fran - cisca Amalia, gebohrne Baroneſſe von Pentz, Wittwe des juͤngſt verſtorbenen Herrn Praͤſidenten von Spilcker, nach langen Leiden an einer Ner - venſchwaͤche, am geſtrigen Tage, Abends um halb ſieben Uhr, im ein und funfzigſten Jahre ihres vielen noch ſehr werth geweſenen Lebens, aus die - ſer Zeitlichkeit abzurufen, wird hiedurch den re - ſpectiven Angehoͤrigen und Theilnehmenden ſchul - digſt angezeigt von der Verſtorbenen tief betruͤbten Mutter,

Helena Cornelia Sophie von Pentz, gebohrnen von Vi〈…〉〈…〉 ringhof

Jndem wir unſere heute vollzogene eheliche Ver - bindung unſern Verwandten und Freunden hier durch anzuzeigen die Ehre haben, bemerken wirzugleich zu jedermanns Wiſſenſchaft, daß nach ge - ſchloſſenen gerichtlichen Ehepacten keine Guͤterge - meinſchaft unter uns Statt findet.

Carl Endner. Auguſte Amalie Endner, gebohrne Jsrael.

Jm Namen Sr. Maj. des Kayſers und Koͤnigs. Gerichtlicher Verkauf

der zu Himmelpforten, Cantons Himmelpforten, im hieſigen Arrondiſſement Stade belegenen, bisher von dem dermaligen Bewohner, dem Herrn Poſt Spediteur Diederich Wehber zum Ackerban und zur Wirthſchaft benutzten Stelle, dazu gehoͤrigen Acker -, Wieſen - und Moor - Laͤndereyen und ſaͤmmtlichen ſonſtigen Zube - hoͤrungen, alles in der Commune Himmelpfor - ten belegen.

Dieſe Stelle liegt zu Himmelpforten unter No. 4 an der nach Basbeck fuͤhrenden Hauptſtraße und iſt benachbart im Oſten von Claus Hagenau, im We - ſten von Borſtelmanns Wieſe. Außer dem Wohn - hauſe befindet ſich auf dieſer Stelle:

1) Ein zur Brannteweinbrennerey eingerichtetes Gebaͤude, und darin verſchiedene zur Brennerey dienende Geraͤthſchaften, als a. zwey eingemauerte kupferne Brennkeſſel mit kupfernen Helmen; b. zwey kupferne Schlangen; c. drey große holzerne Kuͤben u. ſ. w. 2) Ein Wagenſchauer. Hinter dem Hauſe befindet ſich ein Garten von etwa einem halben Himpten Einfall Rocken, mit Obſtbaͤumen bepflanzt.

Zu dieſer Stelle gehoͤren folgende Grundſtuͤcke:

1) Eine kleine Wieſe beym Hauſe von einem Viertel Tagewerk, benachbart von Borſtelmanns, des Herrn Maire Meyer und Hinrich Boden Wie - ſenlande.

2) Der ſogenannte Dorfhof von ohngefaͤhr zwan - zig Himpten Einſaat, begraͤnzt zu Oſten und We - ſten von der herꝛſchaftlichen Hoͤlzung, zu Norden von der Himmelpfortener Gemeinheit.

3) Auf der〈…〉〈…〉 enriede, ein halber Hiwptſaat Einfall, zwiſchen des Kuͤſters Campſen und des weyl. Gaſtwirths Rathjen zu Himmelpforten An - theil belegen.

4) Auf dem Kuhlaer Berge, drey und ein hal - ber Himptſaat Einfall, zwiſchen Hinrich Baaden und Luͤer Knabben Antheil belegen.

5) Auf dem Huperskamp, zwey Himptſaat Ein - fall, von Hinrich Tiedemanns und Theis Schroͤ - ders Antheil benachbart.

6) Auf dem Steinkamp, zwey Himpten Einſaat, benachbart mit des Herrn Paſtors Eichhoff und Hinrich Spreckels Lande.

7) Auf dem Stubbenkamp, vier Himptſaat Ein - fall, benachbart von dem Antheil des Daniel Ba - den und Hinrich Tiedemann. Die Haͤlfte dieſes Stuͤck Landes muß noch urbar gemacht werden.

8) Drey Stuͤck Moorland von ohngefaͤhr ſechs Himptſaat Einfall, welche zu Wieſenwachs benutzt werden, oͤſtlich an die Mittelsdorfer Gerechtigkeit, weſtlich an die herrſchaftlichen Forſten graͤnzen.

9) Die Suͤdwieſe von ſechs Tagwerk, begraͤnzt zu Oſten von der ehemaligen Domanial Viehweide,[8]weſtlich von den Moortheilen der ſaͤmmtlichen Ein - wohner des Dorfs Borſtel.

10) Die Pferde-Weide Wieſe bey Ramels von zwey Tagwerk, benachbart zu Oſten von den Ham - maher Wieſen, zu Weſten und Suͤden von den Domanial-Forſten.

11) Ohngefaͤhr ein halber Morgen Torfmoor bey Ochſenpohl, zu Oſten an Marten Cordes Moor be - nachbart, weſtlich an dem Fahrweg.

Dieſe ſaͤmmtlichen Grundſtuͤcke ſind auf Requiſi - tion des Herrn Hermann Breuls, Enregiſtrements - und Domainen-Receveurs, wohnhaft zu Bremen, gegen den dermaligen obenbenannten Eigenthuͤmer derſelben, Herrn Wehber, in Beſchlag genommen worden, laut des hieruͤber von dem zu Stade wohnhaften Herrn Audienz-Huißier Reſins am 25ſten Auguſt dieſes Jahrs anfgenommenen, am 26ſten des naͤmlichen Monats Fol. 113. R. Case 1. zu Stade enregiſtrirten Proces-Verbals, welcher in Abweſenheit des Herrn Maire der Commune Himmelpforten dem Herrn Matthaei zu Himmel - pforten, Adjoint des gedachten Herrn Maire, wie auch dem Herrn Herrburg, Friedensgerichts-Greffier zu Himmelpforten, abſchriftlich zugefertigt iſt. Die Urſchrift des gedachten Verbal-Proceſſes iſt von den erwaͤhnten beyden Herren viſirt worden. Die - ſer naͤmliche Verbal-Proceß iſt am 30ſten Auguſt dieſes Jahrs auf dem hieſigen Bureau der Hypo - theken-Bewahrung und am zweyten des laufenden September-Monats auf dem Greffe des hieſigen Erſten Jnſtanz-Gerichts transſcribirt worden.

Die erſte Verkuͤndigung des Cahier des char - ges wird am erſten November dieſes Jahrs, Vor - mittags, in der Audienz des hieſigen Kayſerlichen Civil-Tribunals erſter Jnſtanz vor ſich gehen.

Die naͤhern Erkundigungen ſind einzuziehen bey dem Anwalde des betreibenden Theils, dem beym hieſigen Civil-Tribunal prrviſoriſch angeſetzten, hieſelbſt No. 91 wohnhaften, Avoné,

Dr. Siats.

Der Contoriſt des ſel. J. E. Kruſe, wie auch die andern Schriften, die derſelbe zum Nutzen der Handlung herausgegeben, ſind nach wie vor in allen Buchhandlungen und in dem vormaligen Kru - ſeſchen Hauſe auf Nicolai-Kirchhof zu haben bey Herrn Grunendahl, Lehrer an der Nicolai-Schule in Hamburg.

J. E. Kruſens Erben.

Une chambre garnie avec cabinet de plein pied sont à louer de suite rue Muhlenbruck No. 131.

Die hieſigen Kaufleute und Banquiers Warburg et Leidersdorff haben dem hieſigen Obergerichte ange - zeigt, wie die Secunda - und Tertia-Wechſel folgender, an ſie von dem Handlungshauſe J. L. Meyer et Comp. zu St. Petersburg indoßirter Tratten, naͤmlich:

  • 1) Bco. Mk. 5200, 5800, 6800, 7200, gezogen St. Petersburg den 3ten Junii dieſes Jahrs a. St., 65 Tage dato, von pr. proc. J. L. Meyer et Comp., Gercken, an eigene Ordre, auf das Koͤnigl. Bank-Comtoir in Altona;
  • 2) Bco. Mk. 4300, 4700, 5300, 5700, gezogen St. Petersburg den 6ten Junii dieſes Jahrs a. St., 65 Tage dato, von pr. proc. J. L. Meyer et Comp., Gercken, an eigene Ordre, auf das Koͤnigl. Bank; Comtoir in Altona;
  • 3) Bco. Mk. 4100, 4900, 5100, 5900, gezogen St. Petersburg den 17ten Junii dieſes Jahrs a. St., 65 Tage dato, von pr. proc. J. L. Meyer et Comp., Gercken, an eigene Ordre, auf das Koͤnigl. Bank-Comtoir in Altona,

wovon die Prima-Wechſel ſaͤmmtlich in den Haͤnden des hieſigen Handlungshauſes J. H. et G. F. Baur, an wel - ches ſie zur Acceptation eingeſandt worden, acceptirt be - ſindlich ſind;

imgleichen

  • A) Bco. Mk. 9000, 8000, 7500, gezogen St. Petersburg den 1ſten Julii dieſes Jahrs a. St., 65 Tage dato, von pr. proc. J. L. Meyer et Comp., Gercken, an eigene Ordre, auf das Koͤnigl. Bank-Comtoir in Altona;
  • B) Bco. Mk. 7400, 6500, 6100, gezogen St. Petersburg den 11ten Julii dieſes Jahrs a. St., 65 Tage dato, von pr. proc. J. L. Meyer et Comp., Gercken, an eigene Ordre, auf das Koͤnigl. Bank-Comtoir in Altona;
  • C) Bco. Mk. 6900, 6800, 6300, gezogen St. Petersburg den 22ſten Julii dieſes Jahrs a. St., 65 Tage dato, von pr. proc. J. L. Meyer et Comp., Gercken, an eigene Ordre, auf das Koͤnigl. BanklComtoir in Altona,

wovon die Primawechſel in ihren, der Jmploranten, Haͤn - den ſind, bey deren Ueberſendung an ſie, die Jmploranten, durch den unrichtigen Poſtenlauf verlohren gegangen waͤ - ren, und ſie daher, um gegenwaͤrtig ſowol von den ſub Nris. 1 bis 3 aufgefuͤhrten Tratten die Primawechſel von dem Handlungshauſe J. H. et G. F. Baur ausgelie - fert, als auch dieſe, ſo wie die ſub Lit. A. bis C. ſpeci - ficirten, in ihren eigenen Haͤnden beſindlichen Prima - wechſel von Acceptanten, dem Koͤnigl. Bank-Comtoir hie - ſelbſt, bezahlt erhalten zu koͤnnen, die gerichtliche Morti - ſication ſolcher verlohren gegangenen Secunda - und Ter - tiawechſel zu bewirken genoͤthigt waͤren. Da nun die Jm - ploranten zugleich um die Erlaſſung eines desfaͤlligen Pro - clams geziemend angeſucht haben und dieſer Bitte Statt gegeben worden iſt; ſo werden hiedurch alle und jede, welche an vorerwaͤhnte ſaͤmmtliche, an die Jmploranten indoßirte, und bey ihrer Ueberſendung mit der Poſt ver - lohren gegangene Secunda - und Tertiawechſel, ferner an die in den Haͤnden des Handlungshauſes J. H. et G. F. Baur beſindlichen, ſub No. 1 bis 3 erwaͤhnten Prima - wechſel, endlich auch an die bey den Jmploranten ſich befindenden, ſub Litt. A. bis C. ſpecificirten Primawech - ſel irgend einige Rechte und Anſpruͤche zu haben vermey - nen, hiedurch aufgefordert und angewieſen, ſich damit am 10ten Januar des kuͤnftigen Jahrs, als dem des Endes anberahmten peremtoriſchen Termin, bey dem hieſigen Ober - gerichte anzugeben, auch ihre Angaben gehoͤrig zu juſtifici - ren, unter der hinzugefuͤgten Verwarnung, wie ſie widri - genfalls zu gewaͤrtigen haben, daß ſie mit ihren Anſpruͤchen werden praͤcludiret, die Jmploranten aber fuͤr die recht - maͤßigen Jnhaber ſaͤmmtlicher Wechſel werden anerkannt, auch werden befugt erklaͤrt werden, ſowol die ſub No. 1 bis 3 ſpecificirten Primawechſel von dem hieſigen Hand - lungshauſe J. H. et G. F. Baur ausgeliefert zu verlan - gen, als auch fuͤr ſaͤmmtliche Wechſel gegen Auslieferung der Primawechſel die Bezahlung von dem Koͤnigl. Bank - Comtoir in Empfang zu nehmen.

Wornach ſich zu achten.

Ex decreto Senatus.

Extract

der Edictal-Citation in No. 157 dieſes Blatts.

Franz Xaverins Leppich iſt peremtorie citirt und befehligt, am 21ſten December dieſes Jahrs vor dem hie - ſigen Koͤnigl. Conſiſtorio in Perſon zu erſcheinen, den An - trag ſeiner Ehefrau Anna Leppich, geb. de Voß, wegen der zu trennenden Ehe zu vernehmen, darauf zu antwor - ten und Spruch Rechtens zu gewaͤrtigen, ſub poena con - tumaciae.

Altona, im Koͤnigl. Conſiſtorio, den 10ten Septem - ber 1813. von Bluͤcher. Koenigsma[y]n.

About this transcription

TextAm Freytage, den 29. Oktober
Author[unknown]
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Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Freytage, den 29. Oktober . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky SUB-Hamburg, X/7569https://kataloge.uni-hamburg.de/DB=1/XMLPRS=N/PPN?PPN=130729078

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Fraktur

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