Les bases du traité de commerce à conclure entre la Suisse et le royaume de Wurtemberg sont déjà arrêtées entre les plénipotentiaires respectifs, qui ont négocié à Zurich sous les yeux même de S. Exc. le landamman. Mais la conclusion du traité même éprouvera en - core quelques difficultés, parce que les pléni - potentiaires suisses ont à envisager les inté - rêts particuliers des cantons qui ont le plus de communications avec la Suisse. Afin que l’intérêt d’aucun de ces cantons ne soit lézé, S. Exc. le landamman a invité plusieurs gou - vernemens cantonaux a envoyer des députés dans notre ville, où les negociations ultérieu - res doivent avoir lieu. Elles ne tarderont pas à être ouvertes.
Les gazettes de Berlin publient une ordon - nance rendue le 8 Août, au quartier-général de Neuder, par S. M. le roi de Prusse, pour la levée d’une réserve destinée à remplacer les pertes de la landwehr. En voici les prin - cipales dispositions:
“Comme il est absolument nécessaire, pour continuer la guerre avec succès, que l’armée qui est en présence de l’ennemi soit tenue constamment au complet, et des mesures ayant été prises à cet effet pour l’armée de ligne, nous ordonnons qu’il en soit pris de sem - blables pour la formation d’un corps de ré - serve de la landwehr.
“Immédiatement après la publication de la présente ordonnance, il sera levé dans cha -
Die Grundlagen des zwiſchen der Schweiz und dem Koͤnigreich Wuͤrtemberg zu ſchließenden Trac - tats ſind zwiſchen den gegenſeitigen Bevollmaͤch - tigten, die zu Zuͤrich unter den Augen Sr. Exe. des Landammanns ſelbſt unterhandelt haben, bereits ins Reine gebracht. Allein der Abſchluß des Trac - tats ſelbſt wird noch einige Schwierigkeiten finden, weil die Schweizer Bevollmaͤchtigten auf das Privat - Jntereſſe derjenigen Cantons Ruͤckſicht zu nehmen haben, welche die meiſten Verbindungen mit Schwa - ben unterhalten. Damit das Jntereſſe keiner die - ſer Cantons verletzt werde, ſo hat der Landammann mehrere Cantonnal-Regierungen eingeladen, De - putirte nach unſrer Stadt zu ſchicken, wo die wei - tern Verhandlungen ſtatt finden ſollen. Sie wer - den bald eroͤffnet werden.
Die Berliner Zeitungen enthalten eine Verord - nung vom 8ten Auguſt, die von Sr. Majeſtaͤt dem Koͤnige von Preußen im Hauptquartier zu Neuder zur Aushebung einer Reſerve gegeben worden, welche beſtimmt iſt, den Verluſt der Landwehr zu erſetzen. Folgendes ſind die Haupt-Verfuͤgungen[:]
“Da es durchaus nothwendig iſt, um den Krieg mit Erfolg fortzuſetzen, daß die dem Feinde gegen - uͤber ſtehende Armee ſtets complet erhalten werde, und da zu dem Ende Maaßregeln fuͤr die Linien - Armee ergriffen worden, ſo befehlen Wir, daß aͤhn - liche zur Formirung eines Reſerve-Corps der Land - wehr genommen werden.
“Gleich nach Publicirung der gegenwaͤrtigen Ver - ordnung, ſollen in jedem Diſtricte, der 1 Regiment
que district qui a mis sur pied un régiment ou quatre bataillons d’infanterie, autant d’hom - mes qu’il est nécessaire pour former deux bataillons; et dans ceux qui ont fourni un régiment ou quatre escadrons de cavalerie, on levera le nombre d’hommes et de che - vaux nécessaires pour un cinquieme escadron. L’enrôlement se fera par cercle parmi les hommes qui sont le moins nécessaires à leurs familles ou à leur profession. Ainsi, on ne les fera point tirer au sort; mais ils seront choisis par un comité du cercle, qui jugera quels sont ceux qu’on pourra faire partir ou garder.”
Notre gazette confirme aujourd’hui le phé - nomene dont on avait conjecturé l’existence, et qui a contribué à produire les inondations qui ont dévasté la Hongrie. A Rerzewitz, dans le comitat de Sarosche, une montagne nommée Tsarne-Kwiy, d’une hauteur considérable, s’est fendue à son sommet, à la suite d’un tremble - ment de terre, et a lancé dénormes jets d’eau à une hauteur prodigieuse. Le 3 Septembre, entr’autres endroits que l’inondation a dévas - tés dans ce comitat, le château de Torrissa, solidement bâti sur une haute colline, et ap - partenant au comte Szirmaij, a été enlevé par les caux de telle manière, qu’on ne reconnait plus la place qu’il a occupée.
Le phénomene de la montagne ci-dessus, qui est nouveau pour notre continent, est très - fréquent en Amérique. Suivant le voyageur Humboldt, on compte dans les Cordillières plus de cinquante montagnes ou volcans qui, au lieu de feu, vomissent de temps en temps, après les grandes pluies, dénormes colonnes d’eau, avec beaucoup de poissons, nommés dans le pays Prennadillas, et par Linné, pilo - medus cyclopum, et une espece de boue, nommée dans le pays moya, qui ensevelit au loin les environs. Il y a au Perou des par - ties où il ne plut pas pendant une discaine d’années de suite, et qui ne sont arrossées que par des eruptions funestes de ce genre. Le dernière a eu lieu aux environs de Quito, en 1797, sur le Riobomba, où plusieurs villa - ges et 40000 personnes furent enseveliés sous l’eau et la moija.
La peste fait maintenant de grands ravages en Turquie; elle s’est aussi manifestée dans deux des endroits situées aux environs de Neu - Orschowa.
La prise de Cladowa ayant rétabli les com - munications avec Neu-Orchowa et Widdin, et les Serviens ayant été forcés d’abandonner toute cette étendue de pays, plusieurs mil - liers de familles serviennes se sont réfugiées d’Ostrowa dans le Bannat. On porte le nom - bre de ces individus à 6 ou 8000 âmes. Tou - tes ces familles campent pour le moment dans
oder 4 Bataillons Jnfanterie geſtellt hat, ſo viele Leute geſtellt werden, als erforderlich iſt, um zwey Bataillons zu formiren, und in derjenigen, die ein Regiment oder 4 Escadrons Cavallerie geſtellt ha - ben, wird man die noͤthige Anzahl Leute und Pferde zu einem 5ten Escadron ausheben. Die Enrolli - rung ſoll Kreisweiſe unter den Leuten geſchehen, die fuͤr ihre Familien oder ihre Profeßion am ehe - ſten entbehrlich ſind. Man wird ſie alſo nicht loo - ſen laſſen, ſondern fie werden durch einen Kreis - Ausſchuß erwaͤhlt werden, der beſtimmen wird, wer marſchiren oder zuruͤckbleiben kann.”
Unſere Zeitung beſtaͤtigt heute das Phaͤnomen, deſſen Exiſtenz man vermuthet hatte, und welches dazu beygetragen hat, die Ueberſchwemmungen her - vor zu bringen, welche Ungarn verwuͤſtet haben. Zu Parcewiz in der Serroſcher Geſpannſchaft, ſpal - tete ein hoher Berg, Namens Tſarne Cury, auf ſeinem Gipfel, in Folge eines Erdbebens, und warf ungeheure Waſſerſtroͤme in eine außerordentliche Hoͤhe. Am 3ten September ward unter andern Orten, welche die Ueberſchwemmung in dieſer Ge - ſpannſchaft verwuͤſtete, das auf einem hohen Huͤ - gel erbauete Schloß Doriſſa, welches dem Grafen Szirmay gehoͤrt, von den Fluten dergeſtalt fortge - riſſen, daß man die Stelle nicht mehr erkennt, wo daſſelbe geſtanden.
Das Phaͤnomen des obenerwaͤhnten Verges, wel - ches nen fuͤr unſer Continent iſt, findet ſich ſehr haͤufig in America. Nach Humboldt zaͤhlt man auf den Cordilleras uͤber 50 Berge oder Vulcane, die anſtatt Feuer, von Zeit zu Zeit große Waſſerſaͤu - len mit vielen Fiſchen auswerfen, die in dem Lande Prennadillas und nach Linné Pilomedus cyclo - pum genannt werden, und eine Art von Schlamm, der in dem Lande Moya genannt wird, und die umliegenden Gegenden weit herum bedeckt. Es giebt in Peru Diſtricte, wo es in 10 Jahren hinter einander nicht regnet, und die bloß durch die Berg - Ausbruͤche dieſer Art bewaͤſſert werden. Der letzte Ausbruch erfolgte im Jahre 1797 an dem Rio - bomba, wo mehrere Doͤrfer und 40000 Menſchen unter dem Waſſer und Schlamm begraben wurden.
Die Peſt herrſcht gegenwaͤrtig in der Tuͤrkey ſehr ſtark. Auch in der Naͤhe von Neu-Orſchowa iſt in zwey benachbarten Ortſchaften die Peſt aus - gebrochen.
Als durch die Eroberung von Kladowa die Communication mit Neu Orſchowa und Widdin wieder hergeſtellt wurde und die Servier nothwen - dig dieſen ganzen Strich Landes verlaſſen mußten, hatten ſich von Oſtrowa gegen tauſend Serviſche Familien nach dem Bannat heruͤber gefluͤchtet. Man ſchaͤtzt die ſich bisher auf zwey Seiten her - uͤber gefluͤchteten Serviſchen Familien auf 6 bis 8000 Seelen. Alle dieſe Familien campiren un - terdeſſen in den Waldungen des Peterwardeiner und Wallach, Jllpriſchen Graͤnz-Regiments. Sie
les forêts des frontières militaires de Peter - waradin et de la Valachie illyrienne. Elles ont déjà fait des démarches pour être admi - ses dans les comitats voisins.
Suivant des nouvelles qu’on a reçues de plusieurs côtés, le grand-visir a détaché une partie de son armée réunie au corps de Re - cseb-Aga qui était à Cladowa, pour la faire avancer par Parakin et Resowa sur Rama et Passarowitz; ce qui a été ponctuellement exé - cuté la semaine dernière par les pachas sous ses ordres, de sorte que depuis quatre jours toute la rive opposée de la Morave est au pouvoir de Turcs. Lors de leur marche, plu - sieurs endroits ont été incendiés. Tous les Serviens sont retirés au-delà de la Morave, et se sont postés en masse sur la route de Sémendria. La Morave est maintenant très - enflée, ce qui met de grands obstacles à la marche des Turcs.
Du 15 au 17, il y a eu dans les environs de Schabatz des affaires assez sérieuses; les Turcs se sont emparés d’un bois et ont pris d’assaut plusieurs retranchemens; ces assauts doivent leur avoir coûté beaucoup de monde. Les mouvemens de l’armée turque de ce côté ne peuvent se faire qu’avec beaucoup de len - teur, parce que leur marche est souvent ar - rêtée par des abattis et des bois où les Ser - viens se sont fortement retranchés et où ils opposent à leurs ennemis toute la résistance possible.
On a reçu par Varsovie des nouvelles cer - taines sur les deux forteresses de Modlin et de Zamosc.
La garnison de Modlin est de 2000 hommes; elle a grande quantité de la farine, du riz et de la viande salée. La place n’a été jusqu’ici que bloquée, et on n’en a point encore en - trepris le siêge dans les formes. Le comman - dant comte Daendels a rejeté toute espèce de proposition de capitulation.
La garnison de Zamosc a un peu souffert du scorbut; mais le général de division Haucke, qui commande dans cette place, a fait dans le printems dernier une sortie heureuse con - tre le général russe Radt, à la suite de la - quelle il a fortement recruté dans les envi - rons; il a porté à 3000 hommes la garnison qui ne montait guères qu’à 1200 hommes en état de porter les armes, et il a approvisionné la forteresse pour long-tems.
Les Moniteurs d’hier et d’aujourd’hui ren - ferment les adresses des villes de Nogent, Chateaudun, Aumale, Wesel, Loche, Limoges, Vesoul, Mécieres, Andelys, Charleville, Evreux et Mons, à S. M. l’Impératrice-Reine, qui res - pirent un zèle sans bornes et le plus grand enthousiasme.
ſollen zu deren Aufnahme in den benachbarten Co - mitaten das Anſuchen bereits gemacht haben.
Nach von mehreren Seiten eingelaufenen Nach - richten hat der Großvezier einen Theil ſeiner Ar - mee in Vereinigung mit dem Corps des Recseb Aga bey Kladowa uͤber Parakin und Reſowa nach Rama und Paſſarowits vorzuruͤcken detaſchirt, wel - ches auch in voriger Woche von den unterſtehen - den Paſchen genau in Vollzug geſetzt wurde, ſo, daß ſich nun ſeit vier Tagen das ganze jenſeitige Morawa-Ufer in Tuͤrkiſchen Haͤnden befindet. — Mehrere Ortſchaften ſind bey der Vorruͤckung der Tuͤrken ein Raub der Flammen geworden. Die Servier haben ſich alle uͤber die Morawa zuruͤckge - zogen und auf der Straße nach Semendria in Maſſe aufgeſtellt. Die Morawa iſt gegenwaͤr - tig ſehr ſtark angeſchwollen, welches den Tuͤrken in ihrer Vorruͤckung manche Hinderniſſe in den Weg legt.
Zwiſchen dem 15ten, 16ten und 17ten waren auch in der Naͤhe von Schabatz bedeutende Ge - fechte vorgefallen, in welchen die Tuͤrken einen Wald forcirt und mehrere Verſchanzungen erſtuͤrmt haben. Die Erſtuͤrmung der Verſchanzungen ſoll den Tuͤrken ſehr viele Leute gekoſtet haben. Die Bewegungen der Kayſerl. Tuͤrkiſchen Armee auf dieſer Seite nehmen einen ganz langſamen Schritt, weil ſelbige uͤberall durch die großen Verhaue und Waldungen, welche die Servier ſtark beſetzt ha - ben und das Aeußerſte aufbieten, ſehr aufgehal - ten wird.
Man hat hier uͤber Warſchau zuverlaͤßige Nach - richten aus den beyden Feſtungen Modlin und Zamosc erhalten:
Jn Modlin iſt die Beſatzung noch 2000 Mann ſtark. An Mehl. Reis und eingeſalzenem Fleiſch leidet ſie keinen Mangel. Da die Feſtung bisher nur eingeſchloſſen und nicht foͤrmlich belagert iſt, ſo hat der Commandant, Graf Daendels, jeden Vorſchlag zu einer Capitulation abgewieſen.
Zu Zamosc iſt die Beſatzung durch eingeriſſene ſcorbutiſche Krankheiten ein wenig vermindert. Der Commandant, Diviſions-General Hauke, hatte aber nach den gluͤcklichen Ausfaͤllen gegen den Rußiſchen General Radt im verfloſſenen Fruͤhjahre die Beſatzung, welche bereits nicht viel uͤber 1200 dienſtbare Leute enthielt, durch eine ſtarke Recru - tirung im Umfange der Feſtung wieder auf 3000 Mann gebracht und die Feſtung auf lange Zeit verproviantirt.
Der geſtrige und heutige Moniteur enthaͤlt die Addreſſen der Staͤdte Nogent, Chateandun, An - male, Weſel, Loche, Limoges, Veſoul, Mezeres, Andelys, Charleville, Evreux und Mons, an Jhre Majeſtaͤt, die Kayſerin-Koͤnigin, die alle den graͤnzenloſeſten Eifer und den groͤßten Enthuſias - mus athmen.
[4]No 6. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même.
Vienne, le 21 Janvier 1813.
Monseigneur!
Je sors de chez le ministre, que j’ai laissé extrêmement satisfait des nouvelles de Paris. Voici ses projets à l’égard de son agent en Angleterre.
Il lui fallait un homme habile, discret, par - lant la langue et connaissant â fond le système commercial de l’Europe, il a jetté les yeux sur M. de Wessemberg, ministre pléni, oten - tiaire à Munich, le même qu’il eût voulu en - voyer à Paris, s’il était assez marquant. Ce ministre est attendu ici; au bout d’un très - court séjour, il partira pour Copenhague; il poussera vraisemblablement jusqu’a Gothen - bourg pour y chercher les moyens de s’en - barquer; arrivé en Angleterre, il remettra à lord Castlereagh une lettre de M. le comte de Metternich, informant le ministre anglais que l’Autriche, touchée des calamitês qui pesent sur l’Europe, a conçu le projet de travailler au rétablissement de la paix; qu’elle a sondé sur ce point important les dispositions de la France, qu’elle les a trouvées favorables a ses vues, et qu’elle fait en conséquence la même démarche auprès de la Grande-Bre - tagne; qu’etant de toutes les puissances de l’Europe celle qui pouvait être la moins in - téressée aux conditions éventuelles d’une paix générale, et qui souffrait le moins de l’état actuel des choses, elle se croyait en droit d’inspirer assez de confiance pour faire agréer son intervention; que M. de Wessemberg était chargé de recueillir à ce sujet les inten - tions du gouvernement britannique, et que sa mission serait sécreté, tant qu’il conviendrait au ministère de la cacher au public.
Si on demande à M. de Wessemberg ce que veut la France, il répondra qu’il ne connait autre chose de ses dispositions, si ce n’est qu’elle a consenti à traiter et qu’elle a trans - mis à lord Castlereagh des conditions qui ont été publiées dans le tems; que sa mission est purement autrichienne, et n’a d’autre but que de faciliter les rapprochemens et de mettre un terme aux agitations de l’Europe; que si les efforts de l’Autriche ne produisent aucun effet, elle se verra obligée, d’après les mêmes sentimens, de travailler sans l’Angletrere, a une pacification générale du Continent, me - sure qui laisserait à la disposition de la France une force de plus de 500000 hommes, qu’elle pourrait employer uniquement au rétablisse - de la paix maritime et a ses opérations en Espagne; que l’Autriche est la seule puissance du Continent complettement étrangère au commerce de mer; qu’elle ne met un grand
No. 6. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.
Wien, den 21 Januar 1813.
Monſeigneur!
Jch komme von dem Miniſter, den ich ſehr ver - gnuͤgt uͤber die Nachrichten aus P’aris verlaſſen habe. Folgendes iſt ſein Plan mit ſeinem Agenten in England.
Er bedurfte eines geſchickten, vorſichtigen, der Sprache kundigen und das Handelsſyſtem Europa’s gruͤndlich kennenden Mannes: er warf die Augen auf Herrn von Weſſemberg, denſelben den er nach Paris geſchickt haben wuͤrde, wenn er den erfor - derlichen Rang gehabt haͤtte. Dieſer Miniſter wird aus Muͤnchen hier erwartet, er wird nach Kopen - hagen und wahrſcheinlich nach Gothenburg gehen, um dort Gelegenheit zu ſuchen ſich einzuſchiffen. Jn England wird er dem Lord Caſilereagh ein Schreiben des Herrn von Metternich uͤbergeben, des Jnhalts, daß Oeſterreich, geruͤhrt uͤber das auf Europa laſtende Elend, den Vorſatz gefaßt, an Wiederherſtellung des Friedens zu arbeiten; daß es zu dem Ende die Stimmung Frankreichs erkun - det, und ſie ſeinen Abſichten geneigt befunden; daß es dem zufolge den nemlichen Schrit bey Groß - britanien thue. Da Oeſterreich von allen Euro - paͤiſchen Maͤchten diejenige ſey, die am wenigſten bey den etwanigen Puncten eines allgemeinen Frie - dens intereſſirt ſeyn koͤnne, und die am wenigſten bey dem gegenwaͤrtigen Zuſtande der Dinge leide; ſo halte er ſich berechtigt, Zutrauen genug zu er - warten, um ſeine Vermittelung angenehm zu machen. Herr von Weſſemberg ſey beauftragt, die Geſinnungen der Großbritaniſchen Regierung zu vernehmen, und ſeine Sendung ſolle geheim blei - ben, ſo lange es dem Miniſterium gefaͤllig ſeyn werde.
Fragt man nun den Hrn. v. Weſſemberg, was Fraͤnkreich fordere? ſo ſoll er antworten, das wiſſe er nicht, außer daß es zu den Unterhandlungen eingewilligt und daß es Lord Caſilereagh Bedin - gungen uͤberſandt, die zu ſeiner Zeit bekannt ge - macht worden; ſeine Sendung ſey bloß Oeſter - reichiſch, und habe keinen andern Zweck, als die Annaͤherung zu erleichtern und den Erſchuͤtterun - gen Europa’s ein Ziel zu ſetzen. Wenn dieſe Be - muͤhungen Oeſterreichs ohne Erfolg waͤren, ſo ſey es nach den naͤmlichen Geſinnungen genoͤthigt, ohne England an einer gaͤnzlichen Befriedigung des Continents zu arbeiten, durch welche Maaß - regel Frankreich eine Macht von mehr als 500000 Mann zu ſeiner Dispoſition erhalten werde, die es einzig zur Wiederherſtellung des Seefriedens und zu ſeinen Operationen in Spanien anwenden koͤnne. Oeſterreich ſey die einzige Macht des Con - tinents, die gar keinen Antheil an dem Seehan - del habe; es ſetzte keinen großen Werth auf den Continental-Frieden, und die See Angelegenhei - ten wuͤrden ohne ſeine Dazwiſchenkunft berichtigt
prix qu’à la tranquillité du Continent, et que les affaires maritimes se détermineraient sens son intervention. si l’Angleterre néglige le moment actuel. On demandera à M. de Wes - semberg ce que l’Autriche entend par pacifi - cation générale du Continent, et il répondra que ce n’est pas une paix ordinaire, mais une convention unanime des puissances de l’Eu - rope, de maintenir solidairement la paix, et de ne se méler en aucune manière dans les dis - cussions qui pourront subsister entre la France et l’Angleterre. M. de Wessemberg se gar - dera bien de menacer le ministère anglais. Mais il laissera entrevoir, très-vaguement, que cette pacification générale pourra être suivie de l’exclusion totale du commerce anglais.
Tout cé qu’on nous demande, c’est de faire les plus grandes préparatifs pour une nou - velle campagne.
L’Autriche applaudit aux bases proposées par Sa Majesté pour la paix de la Russie et pour celle de l’Angleterre; elle les trouve très-généreuses, mais elle nous prie très-ins - tamment de ne pas en pa ler et de la laisser faire. Elle prend sur elle toute la responsa - bilité et elle s’en tient aux termes de votre avant dernière dépèche que l’Empereur con - sent à la négociation, mais que S. M. ne veut y être pour rien. M. de Metternich pense qu’il faut laisser venir les Anglais, engager, s’il est posslble, la discussion, et compter un peu sur les événemens.
Le ministre est enchanté d’avoir les mains libres. Je ne l’ai jamais vu plus heureux qu’aujourd’hui et je partage les espérances qu’il nourrit dans ce moment.
Signe: Otto.
No. 7. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto au même.
Vienne, le 26 Janvier 1813.
M. de Stakelberg a eu une entrevue se - crette avec M. le comte de Metternich. Le plénipotentiaire russe a commencé par une longue énumération des avantages remportés par son gouvernement, qui, après avoir re - poussé les Français, se proposait, disait-il, de venir au secours des autres puissances et principalement de l’Autriche et aider cette dernière à reconquérir ses provinces perdues. Après l’avoir écouté très-tranquillement, M. de Metternich lui dit: “Tenez, mon cher Sta - kelberg, vous ressemblez à un homme qui voit le jour pour la première fois, après avoir été enfermé pendant six mois dans une cham - bre obscure. Ce grand jour vous éblouit. Croyez que nous voyons plus clair et ne re - venons pas à des projets qui ne peuvent être les nôtres. Le systême de l’Empereur est in - ébranlable, et loin de chercher des agrandis - semens, qui, par une campagne, seraient trop chèrement achetés, il ne veut que la paix,
werden, wenn England den gegenwaͤrtigen Augen - blick nicht ergreife. Man wird Hrn. v. Weſſem - berg fragen, was Oeſterreich unter allgemeine Befriedigung des Continents verſtehe? dann ſoll er antworten, das ſey kein gewoͤhnlicher Friede, ſondern eine einſtimmige Convention der Euro - paͤiſchen Maͤchte, den Frieden aufrichtig zu er - halten und ſich auf keine Weiſe in die Haͤndel Frankreichs und Englands zu miſchen. Hr. v. Weſſemberg ſoll ſich wohl huͤten, das Engliſche Miniſterium zu bedrohen; aber er ſoll doch neben - bey merken laſſen, daß die allgemeine Befriedigung wol eine gaͤnzliche Ausſchließung des Engliſchen Handels zur Folge haben koͤnne.
Alles, was man von uns verlangt, ſind die aͤußerſten Ruͤſtungen zu einem neuen Feldzuge.
Oeſterreich giebt den von Sr. Majeſtaͤt vorge - ſchlagenen Grundlagen zu einem Frieden mit Ruß - land und England ſeinen ganzen Beyfall; es fin - det ſie ſehr großmuͤthig, aber es bittet uns recht ſehr, nicht davon zu ſprechen. Es uͤbernimmt die ganze Verantwortlichkeit und haͤlt ſich an die Aus - druͤcke Jhrer vorletzten Depeſche, daß der Kayſer zu der Unterhandlung einwilligt, aber in der - ſelben nicht genannt ſeyn will. Herr v. Metter - nich glaubt, man muͤſſe die Englaͤnder kommen laſ - ſen, wenn es moͤglich, die Discußion einleiten und ein wenig auf die Ereigniſſe rechnen.
Der Miniſter iſt ſehr froh, daß er freye Hand hat. Nie habe ich ihn munterer geſehen als heute, und ich theile die Hoffnungen, die er in dieſem Augenblicke naͤhret.
Otto.
No. 7. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.
Wien, den 26 Januar 1813.
Herr von Stakelberg hat eine geheime Zuſam - menkunft mit dem Herrn Grafen von Metternich gehabt. Der Rußiſche Bevollmaͤchtigte hat mit einer langen Aufzaͤhlung der von ſeiner Regierung erkaͤmpften Vortheile angefangen, welche nun, da ſie die Franzoſen zuruͤckgetrieben, den andern Maͤch - ten und vorzuͤglich Oeſterreich zu Huͤlfe kommen und letzteres beyſtehen wolle, ſeine verlohrnen Pro - vinzen wieder zu erobern. Nachdem Herr von Metternich ihn ruhig angehoͤrt hatte, ſagte er zu ihm: “Lieber Stakelberg, Sie kommen mir vor wie ein Menſch, der zum erſtenmale wieder das Tageslicht ſieht, nachdem er 6 Monate in einem dunkeln Zimmer eingeſperrt geweſen. Das helle Licht blendet Sie. Glauben Sie mir, wir ſehen etwas deutlicher, und werden uns nicht wieder auf Plane einlaſſen, die uns zu nichts frommen koͤn - nen. Das Syſtem des Kayſers iſt unerſchuͤtter - lich; er iſt weit entfernt, Vergroͤßerungen zu ſuchen, die ihm durch einen einzigen Feldzug zu theuer erkauft ſeyn wuͤrden; er wuͤnſcht nur den Frieden, und er ſchlaͤgt Jhnen vor, dazu beytragen zu wollen. Wir haben zu dieſem Ende ſchon die Stimmung Frankreichs erkundet, und haben ſie unſern Abſichten guͤnſtig gefunden. Wir beklagen uns nicht uͤber unſere Verluſte, und glauben nicht,
et il vous propose d’y concourir. Nous avons déjà soudé, à cet égard, les dispositions de la France, et nous les avons trouvées favo - rables à nos vues. Nous ne nous plaignons pas de nos pertes, et nous ne pensons pas qu’un cabinet étranger soit en droit de les res - sentir plus que nous-mêmes. Je vous ai de - mandé cette entrevue pour connaître les in - tentions de votre cour à l’égard de la paix, qui est l’unique but de nos efforts.” M. de Stakelberg, revenant un peu de son exalta - tion vraie ou feinte, annonça que sa cour était disposée à entamer des négociations de paix, qu’elle regardait la question russe comme finie, et qu’il s’agissait de régler les affaires générales de l’Europe. Il fut interrompu par M. de Metternich, qui lui dit que son projet n’était aucunement de discuter les conditions de la paix, mais de savoir seulement si la Russie consentait â négocier. Le plénipoten - tiaire affirma de nouveau que telle était son intention, et qu’il était même chargé de dire que son souverain recevrait avec plaisir une personne de confiance que cette cour vou - drait lui envoyer; qu’il devait ajouter cepen - dant que la Russie ne ferait rien sans l’as - sentiment de son allié le roi de la Grande Bretagne.
Dans une seconde entrevue, ce plénipo - tentiaire a été beaucoup plus calme. Peut - être avait-il une double instruction, l’une de pousser à la guerre, l’autre d’insinuer le dé - sir de négocier.
M. de Metternich fera partir demain. M. de Lebzeltern pour Wilna. Il ne lui donne d’autre instruction que de parler de paix et d’écouter; il ne lui dit pas un mot des con - ditions proposées par la France; il veut lais - ser venir les Russes. M. de Lebzeltern se bornera à faire sentir que, dans le cas d’une nouvelle campagne, les Russes pourraient perdre leurs avantages actuels et obtenir une paix moins honorable. Si on lui parle des engagemens pris avec l’Angleterre, il dira que l’Autriche a prévu cet embarras, et qu’elle a déjà envoyé un agent à Londres. Lorsqu’il s’agira de discuter les bases, un personnage plus marquant sera accréditè à Wilna, et, sui - vant les circonstances’, ce même négociateur pourra être envoyé jusqu’en Angleterre.
“C’est un grand pas, m’a dit le ministre, que cette première démarche de la Russie. Comptez sur nous; nous ne lâcherons rien, absolument rien; car nous y sommes pour le moins aussi intéressés que vous. Tout dépend de notre attitude. L’Empereur a ordonné de mobiliser 100000 hommes, y compris le corps auxilaire. En ajoutant 30000 hommes à ce corps, nous irions au-delà des obligations de notre traité et nous autoriserions la Russie a refuser notre intervention. Jusqu’ici la guerre n’est pas autrichienne. Si elle le devient dans la suite, ce n’est pas avec 30000 hommes, mais avec toutes les forces de la monarchie que nous at -
daß ein fremdes Cabinet mehr berechtigt ſey, ſie zu empfinden, als wir ſelbſt. Jch habe Sie zu die - ſer Zuſammenkunft eingeladen, um die Abſichten Jhres Hofes in Hinſicht des Friedens zu verneh - men, der das einzige Ziel unſerer Bemuͤhungen iſt.” Herr von Stakelberg erholte ſich darauf ein wenig von wahrer oder verſtellten Exaltation, und aͤußerte, wie ſein Hof nicht abgeneigt zu Unter - handlungen ſey; daß er die Rußiſche Sache fuͤr beendigt halte, und daß es jetzt der Zeitpunct ſey, die allgemeinen Angelegenheiten Europas zu ord - nen. Herr von Metternich unterbrach ihn mit der Aeußerung, es ſey durchaus nicht ſeine Abſicht, mit ihm die Friedens-Be[ d] ingungen zu discu - tiren, ſondern nur zu erfahren, ob Rußland ſeine Einwilligung gebe, daß Unterhandlungen an - geknuͤpft werden? Der Bevollmaͤchtigte verſicherte aufs neue, daß dieſes ſeine Abſicht ſey, und daß er ſelbſt den Auftrag habe, zu erklaͤren, daß ſein Souverain mit Vergnuͤgen eine vertraute Perſon von dieſem Hofe annehmen werde; doch muͤſſe er hinzu ſetzen, daß ſein Hof nichts ohne Zuſtimmung ſeines Alliirten, des Koͤnigs von Großbritanien, thun werde.
Jn einer zweyten Zuſammenkunft war dieſer Bevollmaͤchtigte ſchon viel ruhiger. Vielleicht hatte er eine doppelte Jnſtruction, eine fuͤr die Betrei - bung des Krieges, eine andere fuͤr die Einleitung von Unterhandlungen.
Herr von Metternich wird morgen den Herrn von Lebzeltern nach Willna reiſen laſſen. Er giebt ihm keine andere Jnſtruction, als vom Frieden zu ſprechen und zu hoͤren; er ſagt ihm kein Wort von den von Frankreich angebotenen Friedensbedin - gungen; er will, daß die Ruſſen ihm kommen ſol - len. Herr von Lebzeltern ſoll ſich darauf beſchraͤn - ken, merken zu laſſen, daß im Fall eines neuen Feldzuges die Ruſſen leicht ihre gegenwaͤrtigen Vortheile verliehren und einen weniger ehrenvol - len Frieden erhalten koͤnnten. Sollte man ihm von ſeinen Verbindungen mit England ſprechen, ſo ſoll er ſagen, Oeſterreich habe dieſen Umſtand beruͤckſichtiget und bereits einen Agenten nach Lon - don geſchickt. Sobald von den Grundlagen des Friedens die Rede ſeyn wird, dann ſoll eine Per - ſon von Auszeichnung zu Willna accreditirt wer - den, und der naͤmliche Unterhaͤndler kann, nach Erfordern der Umſtaͤnde, bis nach England reiſen.
“Dieſer erſte Schritt der Ruſſen, ſagte mir der Miniſter, iſt uns von großem Werthe. Rechnen Sie auf uns; wir laſſen nichts nach, durchaus nichts! denn wir ſind dabey wenigſtens eben ſo ſehr intereßirt wie Sie. Der Kayſer hat befohlen, 100000 Mann mobil zu machen, mit Einſchluß des Huͤlfs-Corps. Wenn wir dieſem Corps noch 30000 Mann beyfuͤgten, ſo wuͤrden wir ſchon viel weiter gehen, als die Verbindlichkeiten des Tractats for - dern, und wir wuͤrden den Ruſſen das Recht geben, unſere Vermittelung zu verwerfen. Bisher iſt der Krieg nicht Oeſterreichiſch. Wenn er es in der Folge werden ſollte, dann werden wir die Ruſſen nicht mit 30000 Mann, ſondern mit der ganzen
taquerons les Russes. En attendant, ils ne verront pas sans inquiétude l’accroissement de nos troupes en Gallicie, et ils se garderont bien de nous provoquer.”
L’Empereur a signé hier le travail qui lui a été soumis pour mobiliser une armée de 70000 hommes en Gallicie et dans la Buckowine.
Signé: Otto.
Macht der Monarchie angreifen. Jndeſſen wird ſie doch die Verſtaͤrkung unſerer Truppen in Gal - lizien etwas beunruhigen, und ſie werden ſich wohl huͤten, uns herauszufordern.” Der Kayſer hat geſtern den Befehl zur Mobiliſirung einer Armee von 70000 Mann in Gallizien und der Bukowine unterzeichnet.
Otto.
Zu Breslau, der Hauptſtadt von Schleſien, wurden im Jahre 1812 gezaͤhlt: 4348 oͤffentliche und Privatgebaͤude, wovon nur 376 von H[o] lz, alle uͤbrigen ganz oder doch zum Theil von feſten Steinen gebaut, nur 481 mit Holz, und 70 mit Stroh gedeckt waren. Breslau hat eine eigene Feuerverſicherungsgeſellſchaft, bei welcher dieſe Ge - baͤude mit 10,066875 Reichsthaler verſichert ſind. An Einwohnern zaͤhlte man 29172 vom maͤnnlichen, 33617 vom weiblichen Geſchlechte, zuſammen 62789 Seelen. Jn Ruͤckſicht auf buͤrgerliche Verhaͤltniſſe zaͤhlt man darunter: Beamte 1062; Buͤrger 5221; Kuͤnſte und Gewerbe treibende Perſonen 3283;gemeine Handarbeiter 6046; Studierende 1620; Dienſtleute, maͤnnliche 836, weibliche 4594; Huͤlf - loſe, unter oͤffentlicher Verſorgung 4435; im Ver - hafte 274. Nach Religionsverhaͤltniſſen fanden ſich: Evangeliſch-Lutheriſche 43732; Evangeliſch - Reformirte 669; Roͤmiſch-Katholiſche 14763; Be - kenner der moſaiſchen Religion 3625. Man zaͤhlte 84 verſchiedene oͤffentliche und Privat -, Schul - und Unterrichtungsanſtalten, auch eine Univerſitaͤt. Jn der Stadt waren 1646 oͤffentlichen Laternen, 79, oͤffentliche Brunnen, 77 Feuerſpruͤtzen; ferner 40 beſtaͤtigte Aerzte, 21 Wundaͤrzte, 11 Apotheken, 4 oͤffentliche Krankenanſtalten ꝛc.
Le Comte de Hogendorp, Général de Divi - sion, Aide-de-Camp de l’Empereur, Officier de la Légion d’honneur, Che - valier Grand-Croix de l’Ordre de la Réunion, Gouverneur de Hambourg,
Ayant appris, que les habitans des campagnes environnantes, conduisant des provisions con - sidérables de denrées, bois de chauffage, tourbes et autres objets, s’arrêtent dans la banlieue et n’osent entrer à Hambourg, par la crainte, que leurs voitures et chevaux soient frappés de réquisition;
arrête:
Que toute voiture et embarcation chargée de denrées, liquides et com - bustibles, destinés pour le marché de Hambourg, et même pour des particu - liers, pourra entrer et sortir librement, sans avoir à éprouver des obstacles ou empêchemens quelconques.
Les préposés de la douane, de service aux portes, donneront aux Conducteurs de ces voitures, des passavants, qui leurs serviront pour circuler dans la ville. Ils les rendront aux douanes en sortant.
Der Graf von Hogendorp, Diviſions-General, Aide-de-Camp des Kayſers, Officier der Ehrenlegion, Ritter Großkreuz des Reu - nion-Ordens, Gouverneur von Hamburg,
welcher erfahren hat, daß die benachbarten Land - bewohner, welche betraͤchtliche Vorraͤthe von Le - bensmitteln, Brennholz, Torf und andere Sachen fahren, in dem Stadtgebiete anhalten, und nicht wagen nach Hamburg zu kommen, aus Furcht, daß man ihre Wagen und Pferde requirire,
beſchließt:
Daß alle Wagen und Fahrzeuge mit Lebensmitteln, fluͤßigen oder brennbaren Sachen, welche zum oͤffentlichen Verkaufe, oder auch fuͤr Privatperſonen, nach Ham - burg beſtimmt ſind, frey aus - und eingehen koͤnnen, ohne die geringſten Hinderniſſe oder Schwierigkeiten zu haben.
Die Vorgeſetzten der Douane, welche den Dienſt in den Thoͤren verſehen, werden den Fuhrleuten dieſer Wagen Passavanis ertheilen, welche ihnen, ungehindert in der Stadt zu circuliren, behuͤlflich ſind. Sie muͤſſen ſolche beym Hinausfahren wie - der bey der Douane abliefern.
Ziehung in Hamburg, den 1 November 1813. 54. 72. 1. 70. 59.
[8]Das am obigen Dato erfolgte Ableben unſerer ſo innig geliebten Frau und Mutter Frau Eliſa - beth Catharina Muͤller, geb. Makenthun, an gaͤnzlicher Entkraͤftung, im 73ſten Lebensjahre, zei - gen wir unſern geehrteſten hieſigen und auswaͤrti - gen Verwandten und Freunden mit trauervollen Herzen, und gaͤnzlicher Verbittung aller und jeder Beyleidsbezeugungen, die ja nur unſern großen Schmerz uͤber den harten Verluſt dieſer Edlen, welche unſern Herzen ſo theuer war, vermehren wuͤrden, hiemit ergebenſt an.
Heute Morgen ſtarb am Schlagfluß mein viel - jaͤhriger ſehr guter Freund, Herr Joh. Hinr. Nerger, in einem Alter von 76 Jahren.
Jndem wir unſere heute vollzogene eheliche Ver - bindung unſern Verwandten und Freunden hier - durch anzuzeigen die Ehre haben, — bemerken wir zugleich zu jedermanns Wiſſenſchaft, daß nach ge - ſchloſſenen gerichtlichen Ehepacten keine Guͤterge - meinſchaft unter uns Statt findet.
Die Glaͤubiger des zufolge Erkenntniſſes des Han - dels-Tribunals vom 22ſten Sept. d. J. fuͤr fallit erklaͤrten Kaufmanns, Herrn David Hinrich We - demeyer, wohnhaft im alten Wandrahm No. 104, werden von den unterzeichneten proviſoriſchen Syn - dics hiedurch aufgefordert, binnen der geſetzlichen Friſt von 40 Tagen, welche am 10ten December ablaufen, ihre Forderungen anzumelden und die Beweis-Documente derſelben gegen Empfangſchein bey dem Buchhalter, Johann Runge, im Grimm No. 16, oder auf der Greffe des Handels-Tribu - nals, gemaͤß des Artikels 502 des Code de Com - merce, einzuliefern.
Es wird demnaͤchſt im Beyſeyn des Herrn Juge - Commiſſair Droop am 13ten December, Morgens 10 Uhr, im Saal des Handels-Tribunals, große Reichenſtraße No. 28, mit der Verification der Forderungen und deren Beeidigung der Anfang gemacht, und werden ſaͤmmtliche Glaͤubiger aufge - fordert, ſich daſelbſt in Perſon oder durch gehoͤrig Bevollmaͤchtigte einzufinden.
Die hieſigen Kaufleute und Banquiers Warburg et Leidersdorff haben dem hieſigen Obergerichte ange - zeigt, wie die Secunda - und Tertia-Wechſel folgender,an ſie von dem Handlungshauſe J. L. Meyer et Comp. zu St. Petersburg indoßirter Tratten, nämlich:
wovon die Prima-Wechſel ſämmtlich in den Händen des hieſigen Handlungshauſes J. H. et G. F. Baur, an wel - ches ſie zur Acceptation eingeſandt worden, acceptirt be - findlich ſind;
imgleichen
wovon die Primawechſel in ihren, der Jmploranten, Hän - den ſind, bey deren Ueberſendung an ſie, die Jmploranten, durch den unrichtigen Poſtenlauf verlohren gegangen wä - ren, und ſie daher, um gegenwärtig ſowol von den ſub Nris. 1 bis 3 aufgeführten Tratten die Primawechſel von dem Handlungshauſe J. H. et G. F. Baur ausgelie - fert, als auch dieſe, ſo wie die ſub Lit. A. bis C. ſpeci - ficirten, in ihren eigenen Händen befindlichen Prima - wechſel von Acceptanten, dem Königl. Bank-Comtoir hie - ſelbſt, bezahlt erhalten zu können, die gerichtliche Morti - fication ſolcher verlohren gegangenen Secunda - und Ter - tiawechſel zu bewirken genöthigt wären. Da nun die Jm - ploranten zugleich um die Erlaſſung eines desfälligen Pro - clams geziemend angeſucht haben und dieſer Bitte Statt gegeben worden iſt; ſo werden hiedurch alle und jede, welche an vorerwähnte ſämmtliche, an die Jmploranten indoßirte, und bey ihrer Ueberſendung mit der Poſt ver - lohren gegangene Secunda - und Tertiawechſel, ferner an die in den Händen des Handlungshauſes J. H. et G. F. Baur beſindlichen, ſub No. 1 bis 3 erwähnten Prima - wechſel, endlich auch an die bey den Jmploranten ſich befindenden, ſub Litt. A. bis C. ſpecificirten Primawech - ſel irgend einige Rechte und Anſprüche zu haben vermey - nen, hiedurch aufgefordert und angewieſen, ſich damit am 10ten Januar des künftigen Jahrs, als dem des Endes anberahmten peremtoriſchen Termin, bey dem hieſigen Ober - gerichte anzugeben, auch ihre Angaben gehörig zu juſtifici - ren, unter der hinzugefügten Verwarnung, wie ſie widri - genfalls zu gewärtigen haben, daß ſie mit ihren Anſprüchen werden präcludiret, die Jmploranten aber für die recht - mäßigen Jnhaber ſämmtlicher Wechſel werden anerkannt, auch werden befugt erklärt werden, ſowol die ſub No. 1 bis 3 ſpecificirten Primawechſel von dem hieſigen Hand - lungshauſe J. H. et G. F. Baur ausgeliefert zu verlan - gen, als auch für ſämmtliche Wechſel gegen Auslieferung der Primawechſel die Bezahlung von dem Königl. Bank - Comtoir in Empfang zu nehmen. Wornach ſich zu achten.
Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe
Fraktur
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