PRIMS Full-text transcription (HTML)
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JOURNAL du DÉPARTEMENT des BOUCHES de l’ELBE oder: Staats - und Gelehrte Zeitung des Hamburgiſchen unpartheyiſchen Correſpondenten.
Anno 1813. (Am Mittewochen, den 3 November.)
No. 176.

Les heureux effets de la munificence de l’Empereur envers les départemens situés au - delà des Alpes, s’y realisent chaque jour de la manière la plus remarquable. S. M. a voulu que la route de Pignerol à Briançon, par Fenestrelles et le Col de Sestrière, fût entièrement ouverte au 1 Octobre, es ses in - tentions ont été complettement remplies. M. le général préfet, accompagné de M. le sous - préfet de Pignerol, et de MM. Hagean, ins - pecteur divisionnaire des ponts et chaussées; Mallet, ingénieur en chef; Conrad et Pelle - grini, ingénieurs ordinaires, vient de la visi - ter dans toute son étendue. Il a témoigné son entière satisfaction à MM. les ingénieurs, et particulièrement à M. Conrad, spécialement chargé des travaux. Cette route, d’après les difficultés qu’il y a eu à vaincre, et la faci - lité de la communication, mérite d’être pla - cée à côté de celles du Mont-Cenis et du Simplon, et comptée parmi les monumens qui illustreront le regne de l’Empereur.

Le col de Sestriere, quoique plus élevé que le Mont-Cenis, ne présente pas le même àpreté. La végétation s’y développe sur tous les points, qui sont couverts de pelouse, d’ar - bres ou de champs cultivés. Le trajet de Fe - nestrelles à Césane, les deux points de départ, n’est que d’environ quatre heures. La dis - tance de Turin à Gap, ou l’on doit passer pour se rendre au pont Saint-Esprit et dans les départemens méridionaux, est, par la route de la Maurienne et de Grenoble, de 102 lieues, et par la nouvelle route, de 52. Il est facile de calculer quel immense avan - tage on en retirera pour la marche des trou -

Die gluͤcklichen Wuͤrkungen der Freygebigkeit des Kayſers gegen die Departements jenſeits der Alpen zeigen ſich daſelbſt taͤglich auf die merkwuͤrdigſte Art. Se. Majeſtaͤt wollten, daß die Straße von Pignerol nach Briançon uͤber Feneſtrelles und den Berg Seſtrière am 1ſten October gaͤnzlich geoͤffnet waͤre, und ſeine Abſichten ſind vollſtaͤndig erfuͤllt worden. Der Herr Praͤfect, begleitet von dem Unterpraͤfecten von Pignerol und von dem Herrn Hagenau, Jnſpecteur-Diviſio - nair der Bruͤcken und Chauſſeen, von Mallet, Jn - geneur en Chef, von Conrad und Pellegrini, or - dentlichen Jngenieurs, hat dieſe Straße in ihrem ganzen Umfange beſucht, und den Herren Jnge - nieurs, und beſonders dem Herrn Conrad, dem die Aufſicht uͤber dieſe Arbeiten uͤbertragen war, ſeine gaͤnzliche Zufriedenheit bezeugt. Dieſe Straße verdient nach den Schwierigkeiten, die zu beſiegen geweſen und nach der Leichtigkeit der Communica - tion an die Seite der Straßen von Mont Cenis und des Simplom geſtellt, und unter die Denkmaͤler gezaͤhlt zu werden, welche die Regierung des Kay - ſers verherrlichen.

Der Berg Seſtrière, obgleich er hoͤher iſt als der Mont Cenis, bietet nicht dieſelbe Schrofheit dar. Die Vegetation entwickelt ſich daſelbſt auf allen Puncten, die mit Gras und Baͤumen oder mit Saatfeldern bedeckt ſind. Die Ueberfahrt von Feneſtrelles nach Ceſane, die beyden Abfahrts - puncte, betragen nur 4 Stunden. Die Entfernung von Turin nach Gap, wo man abgehen muß, um ſich nach Port St. Eſprit und nach den ſuͤdlichen Departements zu begeben, betraͤgt auf der Straße von Maurienne und von Grenoble 102 Lieues und auf der neuen Straße nur 52. Es laͤßt ſich leicht berechnen, welche unendliche Vortheile daraus fuͤr

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pes et pour toutes les opérations de commerce qui va s’établir entre le midi de l’Empire et l’Italie.

Il a été reçu des Journaux de Cadix qui vont jusqu’au 21 Septembre. Ils continuent divers certificats et rapports, par lesquels nous apprenons avec plaisir que la fièvre qui a regné à Cadix et à Gibraltar n’est pas d’une nature contagieuse, et ne diffère pas des ma - ladies ordinaires qui tiennent au local et à la saison.

Les Cortes ont décidé que le siège de leurs délibérations seroit transféré au port Ste. Ma - rie, et que leurs divers bureaux seroient éta - blis dans les villages adjacens.

Le fameux Aly-Pacha de Jamina, fidèle à son systême d’ambition et de domination, pa - raît vouloir profiter du moment les forces turques sont occupées de tous les côtés à la réduction des insurgés serviens, pour étendre son territoire ct exécuter les projets qu’il a manifestés récemment sur Parga.

Suivant des nouvelles de Patras du 9 sep - tembre, il a attaqué à l’improviste avec des forces supérieures le fils de feu Soliman-Za - prar-Zami, et l’a forcé à abandonner la terre de Margariti, qu’il avait héritée de son père et à s’enfuir avec ses trésors et 300 des siens à Parga. Non content de cela, Aly-Pacha doit aussi avoir fait occuper, par 5 ou 6000 de ses Albanois, Agia, qui est situé dans le territoire de cette dernière ville, et il parait disposé à s’emparer, s’il est possible, de Par - ga. Cette entreprise a donné lieu à une cor - respondance fort animée entre ce pacha et le commandant en chef de Corfou, et dont il faut attendre les suites.

Il est arrivé à Constantinople dans les der - niers jours de septembre un courrier expédié de Tiflis par lallégation russe, et qui a apporté la nouvelle qu’il avait été conclu une suspen - sion d’armes d’un an entre les Perses et le général commandant en Georgie.

(G. de Fr.)

Toutes les nouvelles reçues aujourd’hui de Belgrade s’accordent à dire que les Turcs pressent et poursuivent de toutes parts les Ser - viens, et qu’il est hors de doute que ceux-ci anccomberont dans le cours de cette année, attendu qu’ils sont hors d’état de résister plus long-tems aux forces supérieures des Turcs. Le pacha de Widdin, à la tête des troupes de son Pachalik, a pris aux Serviens Négodin et Cladowa, et s’avance maintenant contre Persa - Palanka. Les Serviens ont également éprouvé de grands revers sur les frontières de la Bos - nie. Les 23, 24 et 25 du mois dernier, ils ont été vivement attaqués et débusqués de leurs camps retranchés de Losnitza et de Lesnitza par les Bosniaques. Ces troupes ont été con -

den Marſch der Truppen und fuͤr alle Operationen des Handels entſtehen, der zwiſchen dem Suͤden des Reichs und Jtalien in Gang gebracht werden wird.

Man hat Zeitungen aus Cadix erhalten, die bis zum 21ſten September gehen. Sie enthalten ver - ſchiedene Certificate und Berichte, woraus wir mit Vergnuͤgen erfahren, daß das Fieber, welches zu Cadix und Gibraltar herrſchte, nicht von anſtecken - der Art iſt, und daß es nicht von den gewoͤhnlichen Krankheiten abweicht, die eine Folge des Locals und der Jahrszeit ſind.

Die Cortes haben beſchloſſen, daß der Sitz ihrer Berathſchlagungen nach dem Hafen St. Marie ver - legt, und daß ihre verſchiedenen Bureaux in den angraͤnzenden Doͤrfern errichtet werden ſollen.

Der beruͤchtigte Aly-Paſcha von Janina ſcheint ſeiner herrſchſuͤchtigen und ſtets weiter greifenden Politik getreu, den Augenblick, wo die Tuͤrkiſchen Streitkraͤfte von allen Seiten mit der Bezwingung der widerſpenſtigen Servier beſchaͤftigt ſind, zur Erweiterung ſeines Gebiets und ſeiner vorlaͤngſt an Tag gelegten Abſichten auf Parga, nicht unbe - nutzt laſſen zu wollen.

Laut Nachrichten aus Patraſſo vom 9ten des vorigen Monats, hat er die hinterlaſſenen Soͤhne des Soliman Zaprar-Zami unverſehens mit Ueber - macht angegriffen und ſie genoͤthigt, ihm den Be - ſitz ihres vaͤterlichen Erbgutes Margariti zu uͤber - laſſen, und ſich mit ihren Habſeligkeiten und 300 ihrer Getreuen nach Parga zu fluͤchten. Hiermit nicht begnuͤgt, ſoll Aly-Paſcha auch Agia, im Ge - biete dieſer Stadt, durch 5 bis 6000 ſeiner Alba - neſen haben beſetzen laſſen und Miene machen, ſich wo moͤglich Parga’s ſelbſt zu bemeiſtern; ein Un - ternehmen, welches zu einem lebhaften Briefwech - ſel zwiſchen dem Franzoͤſ. Befehlshaber in Corfu und mehrgedachtem Aly-Paſcha Anlaß gegeben ha - ben ſoll, woruͤber nunmehr der weitere Erfolg zu erwarten ſteht.

Den letzten des vorigen Monats traf in Con - ſtantinopel ein außerordentlicher Rußiſcher Courier aus Tiflis bey der daſigen Geſandtſchaft ein, mit der Nachricht von einem zwiſchen dem in Georgien commandirenden Rußiſchen General und den Per - ſern auf eine Jahrsfriſt geſchloſſenen Waffenſtill - ſtande. (G. de Fr.)

Heute eingelaufene Berichte aus Belgrad laͤugnen nun ſelbſt nicht mehr, daß die Servier von den Tuͤr - ken auf allen Seiten angegriffen und verfolgt werden, und daß es ohne Zweifel dieſes Jahr mit ihnen gaͤnzlich geſchehen ſeyn duͤrfte, indem ſie ſich der Tuͤrkiſchen Uebermacht nicht laͤnger wuͤrden wider - ſetzen koͤnnen. Der Paſcha von Widdin hat mit den unterſtehenden Truppen ſeines Paſchaliks den Serviern Negodin und Kladowa genommen und ruͤckt nun weiter gegen Perſa-Palanka vor. Auch an den Graͤnzen von Bosnien ſind ihnen große Unfaͤlle widerfahren; zwiſchen dem 23ſten, 24ſten und 25ſten v. M. ſind ſie von der Bosniſchen Macht, die ſich ſehr verſtaͤrkt hatte, nachdem alle Capitains, vermoͤge eines ſtreng ergangenen Großherrlichen

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sidérablement augmentées, d’après l’ordre ex - près intimé par le Grand-Seigneur à tous les capitaines de se mettre en marché avec leurs troupes. Une colonne de Bosniaques s’est déjà avancée vers Schabatz, et n’est qu’à un mille de distance de cette place. Les Ser - viens l’ont fortifiée, et ont placé des batteries sur les points les plus exposés aux attaques. Une autre colonne de troupes de Bosnie s’est portée contre Vailowa et Uschitza. La garni - son de Losnitza qui était de 700 hommes a été passée au fil de l’épée, à l’exception de 190 hommes qui ont été pendus. Si le plan des Turcs est bien concerté, nous pouvons nous attendre à les voir dans 10 à 12 jours dans notre voisinage devant Belgrade. Czerny - Georges est rétabli, et il est parti en toute bàté pour Schabatz, qui est le point le danger est le plus imminent pour les Serviens.

On vient de recevoir la nouvelle, que le 28 du mois dernier, 16 chaloupes canonnières avec 12 à 16 canons, venant de la mer noire par Widdin, ont passé à pleines voiles devant la forteresse de Neu-Orschowa. On attend aussi dans cette ville plusieurs Saïques du Danube armées de canons. Cette flottille est destinée à agir sur ce fleuve contre Boretsch.

On a publié ici la piece suivante:

S. A. R. a établi, pour le tems que du - rera la guerre, et pour régler les dispositions qu’elle rend nécessaires, un ministère extra - ordinaire sous le nom de Députation de la guerre, composé de membres des ministères de l’intérieur et des finances, sous la direction du conseiller d’état Ruth. Ce college sera chargé de ce qui concerne les logemens mili - taires, la marche et l’entretien des troupes, la répartition des corvées et autres charges pour les frais de la guerre entre les différens arrondissemens, l’examen et l’acquittement des comptes relatifs aux frais de la guerre, la conscription des chevaux, et en un mot tous les autres objets d’administration économique essentiellement liés avec la guerre; de rece - voir immédiatement des autorités des cercles les rapports qui seront envoyés à l’adresse de la députation, et de décider sur les objets en question d’après les réglemens établis.

Le Ministere de l’Intérieur.

Ministère de la guerre. Arrêté.

Art. 1. Tous les soldats qui appartenaient aux grenadiers et fusiliers de la garde, aux chasseurs-carabiniers et à l’artillerie, se pré - senteront à Cassel, chez le commandant d’ar - mes, qui leur indiquera leur nouvelle desti - nation.

2. Les chasseurs de la garde et les soldats des divers bataillons d’infanterie legère se rassembleront à Marbourg.

3. Les hommes des 1er, 2e et 3e régimens de ligne formeront un bataillon sous le nom

Befehls, mit ihren Truppen aufbrechen mußten, mit einer großen Heftigkeit angegriffen und aus ihren verſchanzten Lagern zu Losnitza und Lesnitza vertrieben worden. Schon iſt eine Abtheilung der Bosniſchen Macht gegen Schabatz vorgeruͤckt, die ungefaͤhr eine Meile davon entfernt ſteht. Die Stadt Schabatz haben die Servier ganz verſchanzt und gegen die Haupt Angriffspuncte Kanonen auf - gefuͤhrt. Eine andere Abtheilung der Bosniſchen Macht hat ſich gegen Vailowa und Uſchitza ge - wandt. Die Beſatzung von Losnitza, die 700 Mann ſtark war, mußte bis auf 190 Mann, die alle ge - henkt wurden, uͤber die Klinge ſpringen. Wenn anders der Plan der Tuͤrken gut uͤberdacht iſt, ſo duͤrften wir ſie bald, vielleicht in 10 bis 12 Tagen, in unſrer Naͤhe von Belgrad ſehen. Georg Czeruy iſt wieder geneſen und iſt eilends nach Schabatz abgereiſet, da hier den Serviern die Gefahr am meiſten droht.

So eben lief hier die Nachricht ein, daß am 28ſten v. M. bereits 16 Kanonierſchaluppen mit 12 und 16 Kanonen, aus dem Schwarzen Meere uͤber Widdin kommend, unter Segel vor der Feſtung Neu-Orſowa paßirt waͤren. Als ſie vorbeyzogen, wurde gegenſeitig ſalutirt. Man erwartet zu Neu - Orſowa auch mehrere Donau-Kanonier-Tſchaiken. Dieſe Flottille iſt gegen Boretſch auf der Donun zu operiren beſtimmt.

Hier iſt nachſtehende Publication erſchienen;

Se. Koͤnigl. Hoheit haben fuͤr die Zeit der Dauer des Kriegs und der nothwendigen Aus - gleichung ſeiner Folgen eine außerordentliche Stelle unter dem Namen einer Kriegs-Deputation aus Mitgliedern Jhrer Miniſterien des Jnnern und der Finanzen unter dem Directorio des Staats - raths Ruth angeordnet. Dieſe Stelle hat die Be - ſorgung des Einquartierungs, Marſch - und Ver - pflegungsweſens, die Austheilung der Kriegsfroh - nen und Kriegskoſten, die desfallſige Ausgleichung unter den Landesbezirken, die Pruͤfung und Erle - digung der Kriegskoſten-Rechnungen, die Pferde - Conſcription und andere desfallſige in das Staats - wirthſchaftliche zugleich mit einſchlagende Regie - rungs-Angelegenheiten, die der Krieg herbeyfuͤhren ſollte, zu leiten, die desfallſigen unter der Addreſſe der Deputation einzuſendenden Berichte von den Kreis-Behoͤrden unmittelbar zu empfangen, und nach den beſtehenden Vorſchriften zu beſcheiden.

Miniſterium des Jnnern.

Kriegsminiſterium. Beſchluß.

Art. 1. Alle Soldaten, welche zu den Grena - diers und Fuͤſiliers von der Garde, zu den Jaͤger - Carabiniers und zur Artillerie gehoͤrten, ſtellen ſich zu Caſſel, und melden ſich beym Platz-Comman - danten, der ihnen ihre neue Beſtimmung anweiſen wird.

2. Die Jaͤger von der Garde und die Soldaten der verſchiedenen leichten Jnfanterie-Bataillons verfuͤgen ſich nach Marburg.

3. Die Leute von den 1ſten, 2ten und 3ten Li - nien-Jnfanterie-Regimentern werden 1 Bataillon

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de bataillon auxiliaire No. 1, et seront réunis à Ziegenhayn.

4. Ceux des régimens numéros 4, 5 et 7, se rassembleront à Melsungen, et y formeront le bataillon auxiliaire No. 2.

5. Ceux des régimens numéros 8 et 9 se rendront à Münden pour y former le batail - lon auxiliaire No. 3.

6. Les hommes de la cavalerie légère iront à Geissmar et à Grebenstein.

7. Les cuirassiers devront se rendre à Zie - genhayn etc.

Pièces officielles. (Suite. Voir le dernier Nro.)

No. 8. E[ x] trait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même.

Vienne le 15 Février 1813.

Monseigneur,

Le grand gala du 1er janvier ayant été re - mis au jour de naissance de l’Empereur, il y eut hier une réunion très-brillante à la cour et un banquet public.

Après l’audience, M. le comte de Metter - nich m’a parlé avec effusion de coeur du bon effet produit par les derniers rapports du comte de Bubna. Il m’a dit entr’autres: Vo - tre alliance avec la Russie était monstreuse; elle n’avait qu’un seul point d’appui très - precaire, celui de l’exclusion du commerce anglais. C’était une alliance de guerre com - mandée par le vainqueur, elle devait se dis - soudre. La nôtre, au contraire, se fonde sur les rapports et les intérêts les plus naturels, les plus permanens, les plus essentiellement salutaires; elle doit être éternelle comme les besoins qui l’ont fait naître. C’est nous qui l’avons recherchée, et nous avons bien - fléchi avant de la conclure. Si nous avions à la refaire, nous ne voudrions pas la minu - ter autrement qu’elle n’est, nous la voulons toute entiere; elle nous menera à la paix, et elle servira dans la suite a la consolider.

Le prince de Schwarzenberg est arrivé hier, l’intention est de le faire repartir de suite pour Baris, dans le double objet de faire connaître: à S. M. la position actuelle des choses, et de donner à l’Europe une preuve éclatante des dispositions de l’Autriche, en faisant paraître à la cour de France, le com - mandant du corps auxiliaire, se rendant près de son chef pour prendre ses ordres. Ce sont les propres paroles du ministre. Il met le plus grand prix à saisir toutes les nuances propres â convaincre les cours de Londres et de Petersbourg, de l’accord intime qui sub - siste entre la France et l’Autriche.

Signé: Otto.

No. 9. Extrait d’une dépêche de M. le comte Otto, au même.

Vienne, le 17 Fevrier 1813.

Monseigneur,

M. de Metternich m’a remis hier l’écrit dont

formiren, unter dem Namen Huͤlfs-Bataillon No. 1, das ſich in Ziegenhayn vereinigt.

4. Diejenigen von den 4ten, 5ten und 7ten Li - nien-Jnfanterie-Regimentern verſammeln ſich zu Melſungen, und bilden daſelbſt das Huͤlfs-Ba - taillon No. 2.

5. Diejenigen von den Regimentern No. 8 und 9 verfuͤgen ſich nach Muͤnden, um daſelbſt das Huͤlfs-Bataillon No. 3 zu bilden.

6. Die Leute von der leichten Cavallerie bege - ben ſich nach Geismar und Grebenſtein

7. Die Cuͤraßiers muͤſſen ſich in Ziegenhayn ſtellen ꝛc.

Officielle Actenſtuͤcke. (Fortſetzung. M. ſ. die letzte Zeit.)

No. 8. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.

Wien, den 15 Februar 1813.

Monſeignenr!

Da das große Galla vom 1ſten Januar auf den Geburtstag des Kayſers verſchoben worden, ſo war geſtern eine ſehr glaͤnzende Verſammlung bey Hofe und eine oͤffentliche Tafel.

Nach der Audienz ſprach der Graf von Metter - nich mit allen Herzens-Ergießungen uͤber die gu - ten Wirkungen, die die letzten Berichte des Gra - fen von Bubna gehabt. Er ſagte mir unter an - dern: Jhre Allianz mit Rußland war unnatuͤr - lich; ſie hatte nur einen ſehr unſichern Stuͤtzpunct, die Ausſchließung des Engliſchen Handels. Es war eine Allianz des Krieges, die der Steger ge - boten hatte; ſie mußte ſich wieder aufloͤſen. Die unſere gruͤndet ſich dagegen anf die natuͤrlichſten, danerndſten, weſentlich heilſamſten Beziehungen und Jntereſſen; ſie muß ewig ſeyn, wie das Be - duͤrfniß, welches ihr ihr Daſeyn gegeben hat. Sie iſt von uns geſucht worden, und wir haben wohl uͤberlegt, was wir thaten, ehe wir handelten. Waͤre ſie jetzt noch zu machen, ſo wuͤrden wir keinen Punct in derſelben anders ſtellen, als er jetzt iſt〈…〉〈…〉 wir wollen ſie ſo ganz, wie ſie da iſt. Sie wird uns zum Frieden fuͤhren, und in der Folge dazu dienen, ihn zu befeſtigen.

Der Fuͤrſt von Schwarzenberg iſt geſtern einge - troffen, es iſt die Abſicht, ihn ſogleich nach Paris reiſen zu laſſen, zu dem doppelten Zwecke: Sr. Majeſtaͤt die gegenwaͤrtige Lage der Sachen be - kannt zu machen und Europa einen auffallenden Beweis von der Stimmung Oeſterreichs zu geben, da es am Hofe Frankreichs den Commandanten des Huͤlfs-Corps erſcheinen laͤßt, um von ſeinem Chef Ordres zu empfangen. Dieſe ſind des Mi - niſters eigentliche Worte. Es iſt ihm hoͤchſt wich - tig, jede Gelegenheit zu ergreifen, um die Hoͤfe von London und Petersburg von dem innigen Ver - ein zu uͤberzeugen, der zwiſchen Frankreich und Oeſterreich herrſcht.

Otto.

No. 9. Auszug einer Depeſche des Herrn Grafen Otto an denſelben.

Wien, den 17 Februar 1813.

Monſeigneur!

Der Herr von Metternich hat mir geſtern die

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j’ai eu l’honneur de vous parler dans mon No. 443. Cette piéce, rédigée avec beaucoup de soin par le ministre lui-même, sert d’in - troduction aux ordres du cabinet, qui vont paraître relativement au recrutement de l’ar - mée. J’ai l’honneur d’en joindre ici la tra - duction.

Cette espèce de déclaration, m’a dit le ministre, n’est pas un manifeste politique; c’est une pièce purement administrative, mais elle peut produire un très-bon effet en Russie et en Angleterre. En demandant à la nation de nouveaux sacrifices, il importait de la ras - surer sur deux points essentiels, l’un que notre systême d’alliance est inébranlable, l’autre, que nous n’armons que pour arriver à une pacification générale. J’aurois différé la publication de cette pièce, si je n’avais lieu de s’upposer que l’Empereur votre maître aura parlé dans le même sens, dans son discours d’ouverture du Corps-Legislatif. Dans ce cas, notre démarche aurait eu l’air d’être dictée par vous, tandis que pour être efficace chez nous, elle devait avoir tous les caracteres de la spontanéité. Ces mots: Après avoir fixé définitivement ses relations politiques, disent tout sans affaiblir les moyens d’intervention que S. M. se propose d’employer. Vous savez que ce n’est qu’en Russie que nous avons fait des efforts pour empêcher la guerre; nous n’en avions nul besoin chez vous. La Russie nous comprendra, mais elle ne trouvera rien d’of - fensant dans cette expression. Elle comprendra également ce que signifie la phrase qui ter - mine cette piece l’orsqu’on montre le desir de transporter le théâtre de la guerre loin de nos frontières.

Variétés.

On lit dans un Journal allemand les - tails suivans sur le sejour du dernier ambas - sadeur anglais sir Harfort Jones à la cour de Perse, d’après la relation qu’a publiée l’an - née dernière son sécretaire d’ambassade Ja - cob Morier:

Il avait été décidé à notre arrivée que le grand-trésorier, chez qui nous demeurions, devait nous faire la première visite. Cepen - dant, le lendemain, il parut faire quelques difficultés à cet égard, et prétendit que l’am - bassadeur devait le prévenir; mais sir Harfort lui persuada le contraire, en lui faisant ob - server que, même chez les peuples les plus civilisés, le maître de la maison fit les avan - ces de la politesse à son hôte. Le grand-tré - sorier vint donc, accompagné du premier poëte du roi et de quelques autres personnes de distinction. On fit les complimens et les présentations d’usage. Lorsque le poëte fut présenté à l’ambassadeur, la conversation roula sur des objets qui avaient rapport à son talent; ses compatriotes l’élevèrent jus - q’aux nues, soutinrent qu’il n’avait pas son pareil, et quelques uns le mirent au-dessus de Ferdusi et des autres poëtes orientaux les

Schrift mitgetheilt, von der ich in meiner No. 443 zu Jhnen zu reden die Ehre hatte. Dieſes von dem Miniſter ſelbſt mit der groͤßten Sorgfalt auf - geſetzte Actenſtuͤck dient als Einleitung zu den Be - fehlen des Cabinets, die in Ruͤckſicht der Rekruti - rung der Armee erſcheinen werden. Jch habe die Ehre, hier die Ueberſetzung beyzufuͤgen.

Dieſe Art von Erklaͤrung, ſagte mir der Mi - niſter, iſt nicht bloß ein Regierungs-Actenſtuͤck, es kann auch in England und Rußland von großer Wirkung ſeyn. Da man neue Opfer von der Na - tion fordert, ſo war es wichtig, ſie uͤber zwey Puncte zu beruhigen: erſtens, daß unſer Allianz - Syſtem unerſchuͤtterlich iſt; zweytens, daß wir uns nur bewaffnen, um zu einem allgemeinen Frieden zu gelangen. Jch haͤtte die Bekanntmachung die - ſes Stuͤckes noch verſchoben, wenn ich nicht Ur - ſache haͤtte, zu vermuthen, daß der Kayſer, Jhr Herr, in demſelben Sinne geredet haben wird, als er das geſetzgebende Corps eroͤffnet. Jn dieſem Falle koͤnnte es ſcheinen, als ſey uns dieſer Schritt von Jhnen vorgeſchrieben, da er doch, um bey uns Eingang zu finden, den Character des freyen Wil - lens an ſich haben muß. Dieſe Worte: Nach - dem unſere politiſchen Verhaͤltniſſe definitiv be - ſtimmt worden ſagen alles, ohne darum die Mittel zur Vermittelung zu ſchwaͤchen, die Se. Majeſtaͤt die Abſicht hat. Sie wiſſen, daß wir uns nur in Rußland bemuͤhet haben, den Krieg zu verhindern; bey Jhnen war das ja gar nicht noͤthig. Rußland wird uns auch verſtehen, aber es wird in dem Ausdrucke nichts Beleidigendes finden. Auch wird es die Bedeutung der Phraſe verſtehen, wenn wir einen Wunſch aͤußern, den Schauplatz des Krieges weit von unſern Graͤn - zen zu entfernen.

Vermiſchte Nachrichten.

Man lieſet in einem Deutſchen Journal folgende Details uͤber den Aufenthalt des letzten Engl. Am - baſſadeurs, Sir Hartfort Jones, an dem Hofe von Perſien, nach der Beſchreibung, welche deſſen Am - baſſade-Secretair Jacob Morier im vergangenen Jahre daruͤber herausgegeben hat:

Es war bey unſrer Ankunft beſtimmt worden, daß der Großſchatzmeiſter, bey welchem wir wohn - ten, uns den erſten Beſuch machen ſollte. Jndeß ſchien er am folgenden Tage anzuſtehen, dies zu thun, und behauptete, daß der Geſandte ihm zu - vorkommen muͤßte. Allein Sir Hartfort Jones uͤberzeugte ihn vom Gegentheil durch die Bemer - kung, daß auch bey den rohſten Voͤlkern der Wirth ſeinem Gaſt dieſe Hoͤflichkeit zuerſt erzeigt. Der Großſchatzmeiſter kam alſo in Begleitung vom er - ſten Dichter des Koͤnigs und einiger anderer Per - ſonen vom hohen Range. Die gebraͤuchlichen Com - plimente und Praͤſentationen giengen voruͤber. Als der Dichter dem Geſandten vorgeſtellt wurde, wandte ſich die Unterhaltung auf Gegenſtaͤnde, die ſich auf ſein Talent bezogen. Seine Landsleute erhoben ihn in den Himmel, behaupteten, daß ſeines Glei - chen gar kein Dichter lebe, und mehrere ſtellten ihn ſogar uͤber Ferduſi und die hoͤchſten und ver -

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plus célèbres. Le poëte écouta ces éloges avec beaucoup de complaisance; mais nous apprimes que ce n’était pas la seule récom - pense; il était en grande faveur auprès du roi, et on nous assure qu’il en recevat pour chaque strophe qu’il composait, un gold-to - man (environ un louis).

Le roi a quarante ans; sa figure et ses manières sont agréables; il a le nez aquilin, de grands yeux, des sourcils épais et très - arqués; tout son visage est presque perdu d[a] ns sa barbe, et l’on ne découvre sa bouche que lorsqu’il parle ou qu’il rit. Son organe est doux, mais faible, et annonce une vie dissolue et une vieillesse précoce. Il parut très-satisfait de ce que l’ambassadeur, après lui avoir adressé en anglais sa harangue de cérémonie, lui parla en persan, et lui dit quelque chose d’obligeant à ce sujet.

Lorsqu’il eut appris que sir Harfort s’oc - cupait beaucoup des sciences, il lui fit diffé - rentes questions sur des objets de littérature, car il veut passer pour protecteur des scien - ces et des savans. Il était assis sur une es - pèce de tribune, que l’on appelle, dans la langue du pays; lahkt-é-taus; c’est à dire trône des paons. Ce trône était élevé de trois pieds au-dessus du plancher, et parais - sait former un parallélogramme rectangle de douze pieds de long sur huit de large. Nous ne pouvions voir que la partie supérieure du corps du roi, le reste étant caché par un grillage aux angles duquel il y avait différens ornemens. Le trône était fort élevé par der - rière, et des deux côtés s’élevaient deux co - lonnes, surmontées de figures d’oiseaux, qui devaient représenter des paons; ils étaient tout couverts de pierreries de toute espèce, et chacun avait un rubis au bec. La partie supérieure du trône était de forme ovale, garnie d’un metal brillant, et il en sortait dans toutes les directions des rayons couverts de diamans. Malheureusement nous étions à une trop grande distance, et il faisait trop sombre pour que nous puissions distinguer exactement toutes les parties de ce précieux trône. On nous assura qu’il était couvert en entier de plaques d’or et garni d’ornemens en émail de la plus grande beauté, tel qu’on en trouve si généralement en Perse. Il a, dit-on, coùté 100000 tamans (louis).

ehrteſten Namen in der Orientaliſchen Poeſie. Der Dichter hoͤrte dieſe Lobeserhebungen mit Behag - lichkeit an; wir erfuhren aber, daß ſie nicht ſein einziger Lohn waren. Er ſtand in hoher Gnade bey dem Koͤnig, wie man uns verſicherte, und er - hielt fuͤr jede Strophe, die er machte, einen Gold - Toman (ungefaͤhr einen Louisd’or) von demſelben.

Der Koͤnig hat ungefaͤhr fuͤnf und vierzig Jahre. Sein Geſicht und ſein ganzes Benehmen iſt ſehr angenehm. Er hat eine Adlersnaſe, große Augen, und Augbraunen, die ſtarke Bogen bilden. Sein ganzes Geſicht iſt beynahe von dem gewaltigen Bart um den Mund und das Kinn verſteckt, und nur, wenn er ſpricht oder lacht, bemerkt man ſei - nen Mund. Seine Stimme klingt ſanft, aber hohl, und verraͤth ein fruͤhes Alter und ein aus - ſchweifendes Leben. Er ſchien vergnuͤgt daruͤber, daß der Geſandte, nachdem er ſeine Ceremonien - Anrede Engliſch vorgetragen hatte, Perſiſch mit ihm ſprach, und ſagte ihm auch etwas Verbindli - ches daruͤber. Als er hoͤrte, daß ſich Sir Hartfort Jones viel mit Wiſſenſchaften beſchaͤftigte, that er verſchiedene Fragen uͤber Gegenſtaͤnde der Lite - ratur an ihn; denn er will fuͤr einen Beſchuͤtzer der Wiſſenſchaften und der Gelehrten gelten. Er ſaß auf einer Art von Tribune, welche Tahkt-é - taus, der Pfauenthron, heißt. Dieſer Thron war etwa drey Fuß uͤber dem Boden erhaben, und ſchien ein regelmaͤßiges Viereck von zwoͤlf Fuß Laͤnge und acht Fuß Breite zu ſeyn. Wir konnten nur den obern Theil von des Koͤnigs Koͤrper ſehen, in - dem das uͤbrige durch ein Gitter verborgen war, an deſſen Ecken ſich verſchiedene Verzierungen be - fanden. Von hinten war der Thron ſehr hoch, und auf jeder Seite erhoben ſich zwey Saͤulen, auf welchen Figuren von Voͤgeln ſaßen, die wahrſchein - lich Pfauen vorſtellen ſollten, mit Edelgeſteinen aller Art bedeckt waren und von denen jeder einen Rubin im Mund hatte. Der hoͤchſte Theil des Thron war ein Oval von Metall-Arbeit, von wel - chem Strahlen mit Diamanten beſetzt nach allen Seiten ausliefen. Ungluͤcklicherweiſe ſtanden wir zu entfernt, und es war zu dunkel, als daß wir alle einzelnen Theile dieſes koſtbaren Throns ge - nau unterſcheiden konnten. Man verſicherte uns, er ſey ganz mit Goldplatten bedeckt und voll von Verzierungen des ſchoͤnen Emails, das man in Perſien ſo haͤufig findet; auch ſoll er 100000 To - mans gekoſtet haben.

Réglement pour le chauffage et l’éclairage des Officiers supérieurs dans la ville de Hambourg.

Le Général de Division aura droit au chauf - fage de 3 pièces pour lui, plus à celui de la cuisine dont le chauffage équivaudra à celui de 2 pièces, 4 bougies et 2 chandelles par jour.

Le Général de Brigade aura droit au chauf - fage de 2 pièces pour lui, et celui de la cui - sine, dont le chauffage équivaudra aussi à

Reglement wegen Feuerung und Beleuchtung fuͤr die Ober-Officiere in Hamburg.

Der Diviſions-General hat das Recht, ſich fuͤr ſeine Perſon, taͤglich 3 Zimmer einheizen zu laſſen, ferner ſoll ihm fuͤr die Kuͤche ſo viel Feuerung ge - liefert werden, als zur Heizung von 2 Zimmern erfordert wird; auch kann er auf 4 Wachs - und 2 Talglichte Anſpruch machen.

Der Brigade-General hat das Recht, ſich fuͤr ſeine Perſon taͤglich 2 Zimmer heizen zu laſſen, und ſoll ihm fuͤr die Kuͤche ſoviel Feuerung gelie -

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celui de 2 pièces, 4 bougies et 2 chandelles par jour.

Le Colonel aura droit au chauffage de 2 piè - ces pour lui, et à celui de la cuisine, qui équivaudra au chauffage de 2 pièces, 2 bou - gies et 2 chandelles.

Le Major, Chef de Corps, sera traité comme le Colonel.

Le Major aura droit au chauffage de 2 piè - ces pour lui, une bougie et 2 chandelle.

Le Chef de Bataillon aura droit au chauf - fage d’une pièce et à 2 chandelles.

Les Habitans seront tenus de chauffer con - formément à ce réglement et de fournir l’é - clairage ci-dessus présent.

Mais si le Propriétaire n’habite pas la mai - son, ou si la Municipalité déclare, que le Pro - priétaire qui habite la maison n’a pas les moyens de faire ces fournitures, elle fournira au Payeur de la 32e Division un supplément mensuel au traitement de table, payé de la même manière, d’après le Tarif ci-dessous, qui ne comprend que le chauffage. Savoir:

  • Général de Div.. 75 marcs par mois.
  • Général de Brig.. 60
  • Colonel .... 45
  • Major ..... 30
  • Chef de Bat ... 22

La fourniture des bougies et chandelles aura lieu en nature par les soins de la Municipa - lité, dans les proportions accordées aux gra - des suivánt le premier Tarif.

Les Capitaines, Lieutenants, Sous-Lieute - nants et Employés militaires assimilés à ces grades, les Sous-officiers, Soldats, et tout in - dividu logé chez le bourgeois par billet de logement, seront chauffés et éclairés par leurs Hotes.

Le Maréchal, Duc d’Auerstadet, Signé: Prince d’Eckmuhl.
Pour ampliation: L’Adjudant-Commandant, Chef de l’Etat-Major du Gouvernement de Hambourg, de Fernig.

fert werden, als zur Heizung von 2 Zimmern er - fordert wird. Auch kann er auf 4 Wachs - und 2 Talglichte Anſpruch machen.

Der Colonel hat ebenfals das Recht fuͤr ſich 2 Zimmer heizen zu laſſen, und ſoll ihm fuͤr die Kuͤche ſo viel Feuerung geliefert werden, als zur Heizung von 2 Zimmern erfordert wird; ferner 2 Wachs - und 2 Talglichte.

Dem Major, welcher ein Regiment kommandirt, ſoll eben ſo wie dem Colonel geheizt und erleuch - tet werden.

Der Major kann auf 2 geheizte Zimmer, ein Wachs - und ein Talglicht Anſpruch machen.

Der Bataillons-Chef hat das Recht zu einem geheizten Zimmer und 2 Talglichtern.

Die Einwohner follen gehalten ſeyn, die Heizung und Beleuchtung dieſem Reglement zufolge zu liefern.

Wenn aber der Eigenthuͤmer das Haus nicht bewohnt, oder wenn die Munizipalitaͤt erklaͤrt, daß der Eigenthuͤmer, welcher ſein Haus bewohnt, nicht vermoͤgend iſt, dieſe Lieferungen zu leiſten, ſo ſoll dieſe dem Zahlmeiſter der 32. Diviſion einen mo - natlichen Zuſchuß, zu den auf dieſelbe Weiſe be - zahlten Tafelgeldern, nach dem hier untenſtehenden Tarif, welcher ſich nur auf die Feuerung bezieht, geben, nemlich:

  • Fuͤr den Diviſions-General monatlich 75 Mk.
  • Fuͤr den Brigade-General monatlich 60 Mk.
  • Fuͤr den Colonel monatlich 45 Mk.
  • Fuͤr den Major monatlich 30 Mk.
  • Fuͤr den Bataillons-Chef monatlich 22 Mk.

Die Lieferung der Wachs - und Talglichte ſoll alsdann in natura durch die Municipalitaͤt nach dem Verhaͤltniße, wie es den Graden nach in dem erſten Tarif beſtimmt iſt, beſorgt werden.

Die Capitains, Lieutenants, Unterlieutenants, und andere Employés, die einem aͤhnlichen mili - tairiſchen Grade gleichgeſtellt ſind, die Unter-Offi - ciers, Soldaten und alle Jndividuen, welche mit - telſt Quartier-Billet beym Buͤrger logiren, ſollen Feuerung und Licht von ihren Wirthen erhalten.

Der Marſchall, Herzog von Auerſtaͤdt, Unterz. Prinz von Eckmuͤhl. Zur weitern Vollſtreckung: Der Adjudant-Commandant, Chef des Generalſtaabs des Gouvernements von Hamburg, de Fernig.

Theater beym Gaͤnſemarkt.

November 1813.
  • Donnerſtag, den 4ten: Muſikaliſche Academie. Erſte Abtheilung: Mehrere einzelne muſika - liſche Piecen. Zweyte Abtheilung: Die Glocke, von Doctor Romberg.
  • Freytag, den 5ten: Der Jude, Schauſp. in fuͤnf Abtheilungen. Die reiſenden Schattenſpieler, pantom. Ballet in 1 Aufzuge.
  • Sonnabend, den 6ten: Die Brautkrone, Trauer - ſpiel in 5 Abtheilungen.

Getreide-Preis, die Last von 60 Fass Contant in Courant.

  • Gärste, Vorländ. Sommer .. 76 à 78 Rtr.
  • Winter ...... 80 à 82
  • Haber, Störs-Futter .... 68 à 70
  • Roggen, Mecklenburger .. 142 à 145
  • Weizen, Mecklenburger .. 220 à 225
  • Vorländ. gelb ... 180 à 200
  • Märks. u. Braunschw. 225 à 232
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Wechsel - und Geld-Course.

Hamburg, den 2 November.

    • Amsterdam Bco. St.
    • dito Cassa 108 $$\frac{3}{4}$$ fl.
    kurze Sicht.
    • dito Bco. St.
    • dito Cassa 109 fl.
    • Bordeaux 3 Fr. 24½ S.
    • Parisdo. 25 S.
    • Basel
    2. Monat dato.
    • Genua 78 gr.
    • Livorno 82½
    Uso von 3 Mo - nat dato.
  • Breslau in Banco sl. 6 Wochen dato.

per 100 Rthlr. Bco.

  • Copenh. 5700 Rthlr. kurze Sicht.
  • Augsburg. Cour. 143c Rthl.

Geld-Cours.

  • Schlesw. Holst. Spec. bess.
    • Hamburger Cour.
    • Dän. gr. Cour. 18½
    • Schillinge
    • Neue Stücke 24
    • Preussisch Cour. pCt.
    schlechter als Banco.
  • Louis - u. Frd’or. 11 Mk. 15 sl. das St. in Bco.
  • Louis - u. Frd’or. 14 Mk. 2¼sl. das St. in Cour.
  • Neue Stücke 30 sl. 7 pf. das St. in Cour.

Nach einem langen Krankenlager ſtarb am 23ſten dieſes Monats mein geliebter Gatte Da - niel Otto Kunhardt, an der Auszehrung, im 38ſten Jahre ſeines Lebens. Dieſen fuͤr mich ſo ſchmerzhaften Verluſt mache ich hiedurch allen Ver - wandten und Freunden unter Verbittung der Bey - leidsbezeugung bekannt.

Mit vorſtehender Anzeige verbinde ich diejenige, daß ich die von meinem Mann gefuͤhrte Tapeten - Fabrik unveraͤndert fortſetze und empfehle dieſes bekannte Etabliſſement dem Wohlwollen des wehr - ten publicums beſtens.

Anna Maria Kunhardt, geb. Schultz.

Vorgeſtern ſtarb mein guter Vater Joachim Heinrich Kolls, nach zuruͤckgelegtem 74ſten Jahre, an gaͤnzlicher Entkraͤftung. Schmerz und Trauer erfuͤllen mich uͤber dieſen Todesfall, von dem ich hierdurch Verwandten und Freunden, unter Ver - bittung ihrer Beyleidsbezeugungen, Anzeige mache.

C. H. C. Kolls.

Unſere heute vollzogene eheliche Verbindung zeigen wir entfernten Verwandten und Freunden ergebenſt an.

Johann Jacob Pahl. Eliſabeth Dina, gebohrne Maack, verwittwete Schumacher.

Alle und jede, welche an das dem Johann Georg Hamfeld zugehörige, in Ottenſen belegene, mit Rebecca Eliſabeth, Claus Diedrich Molthoff Ehefrau, im Oſten benachbarte Erbe, ex quocunque capite vel cauſſa ei - nige Anſprüche haben, werden hiedurch ein - für allemal und alſo peremtorie citiret, ſolche am 9ten December die - ſes Jahrs beym hieſigen Obergerichte gehörig anzugeben und demnächſt weiterer Verfügung zu gewärtigen, mit der Verwarnung, daß das protocollum profeſſionis am erwähnten Tage völlig werde geſchloſſen, und denjenigen, die ſich nicht angegeben haben, ein ewiges Stillſchweigen werde auferleget werden.

Zum öffentlichen Verkaufe des beſagten Erbes iſt der 20ſte December dieſes Jahrs feſtgeſetzet worden, an welchem Tage, Nachmittags um 2 Uhr, die Liebhaber im hieſigen Rathskeller ſich einfinden und den Handel ver - ſuchen können. Wornach ſich zu achten.

Ex decreto Senatus.

Die Erben des vor mehreren Jahren verſtorbenen hieſigen Bürgers und Klempnermeiſters Jürgen Jacob Meyer, und deſſen neulich gleichfalls mit Tode abgegan - genen Wittwe Eliſabeth Martha Meyer, gebohrnen Gäd - gens, haben dem hieſigen Obergerichte angezeiget, daß ſie den Nachlaß dieſer Defunctorum nicht anders als cum beneficio legis et inventarii antreten wollen, und ha - ben zugleich um die Erlaſſung eines Proclams ad inda - gandum ſtatum bonorum geziemend angeſucht. Da nun dieſer Bitte Statt gegeben worden iſt; ſo werden hiedurch alle und jede, welche an den Nachlaß der beyden verſtorbenen Eheleute Jürgen Jacob und Eliſabeth Martha Meyer irgend eine Anſprache oder Forderung, es ſey aus welchem Grunde es wolle, zu haben vermeynen möchten, hiedurch angewieſen, ſolche am 9ten December dieſes Jahrs, als dem des Endes anberahmten peremtoriſchen Termin, beym hieſigen Obergerichte anzugeben und gehö - ria zu ju[sti]ficiren, unter der hinzugefügten Verwarnung, wie ſie widrigenfalls zu gewärtigen haben, daß ſie damit werden präcludiret und ihnen dieſerwegen ein ewiges Stillſchweigen werde auferleget werden.

Zum öffentlichen Verkaufe des zu dieſem Nachlaſſe gehörigen, noch auf des verſtorbenen Jürgen Jacob Meyer Namen im Stadtbuche geſchrieben ſtehenden, am kleinen Brauerhofe belegenen, mit Friedrich Ries, modo deſſen Erben, im Norden, Johann Hinrich Heitmann im Süden, und Anna Eliſabeth, Johann Anthon Rampers Wittwe, auch Johann Martin von Sorgatz im Norden und Oſten benachbarten Erbes, iſt der 20ſte December dieſes Jahrs feſtgeſetzet worden, an welchem Tage, Nachmittags um 2 Uhr, die Liebhaber im hieſigen Rathskeller ſich einfinden und den Handel verſuchen können. Wornach ſich zu ach - ten.

Ex decreto Senatus.

Demnach der hieſige Bürger und Schiffbauer, Johann Hinrich Chriſtian Wortmann, um das beneficium ceſſio - nis bonorum geziemend angehalten, und ihm ſolches ſalvis creditorum exceprionibus verſtattet worden; ſo werden hiedurch alle und jede, welche an denſelben ex quocunque capite vel cauſſa einige Anſprüche ha - ben, ein - für allemal und alſo peremtorie citiret, ſolche am 9ten December dieſes Jahrs beym hieſigen Obergerichte gehörig anzugeben, und demnächſt weiterer Verfügung zu gewärtigen, mit der Verwarnung, daß das protocollum profeſſionis am erwähnten Tage völlig werde geſchloſſen, und denjenigen, die ſich nicht angegeben haben, ein ewiges Stillſchweigen werde auferlegt werden.

Zum öffentlichen Verkaufe des dem Cedenten zugehöri - gen, an der Süderſeite der großen Elb[ſ]traße beiegenen, mit Rolof Peterſen im Oſten, dem Herrn Agenten Joachim Lexow im Weſten, Oſten und Norden, und Catharina Jl - ſabe, Hans Chriſtian Kallſen Ehefrau, im Weſten benach - barten Erbes, iſt der 20ſte December dieſes Jahrs feſtge - ſetzet werden, an welchem Tage, Nachmittags um 2 Uhr, die Liebhaber im hieſigen Rathskeller ſich einfinden und den Handel verſuchen können.

Wornach ſich zu achten.
Ex decreto Senatus.

Extract

der Edictal-Citation in No. 157 dieſes Blatts.

Franz Xaverius Leppich iſt peremtorie citirt und befehligt, am 21ſten December dieſes Jahrs vor dem hie - ſigen Königl. Conſiſtorio in Perſon zu erſcheinen, den An - trag ſeiner Ehefrau Anna Leppich, geb. de Voß, wegen der zu trennenden Ehe zu vernehmen, darauf zu antwor - ten und Spruch Rechtens zu gewärtigen, ſub poena con - tumaciae.

von Blücher. Koenigsmann.

About this transcription

TextAm Mittewochen, den 3. November
Author[unknown]
Extent8 images; 6428 tokens; 2676 types; 43714 characters
Responsibility Alexander Geyken, ed.; Susanne Haaf, ed.; Bryan Jurish, ed.; Matthias Boenig, ed.; Christian Thomas, ed.; Frank Wiegand, ed.

Britt-Marie SchusterManuel WilleArnika LutzNote: Bereitstellung der Texttranskription.Note: Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.2014-07-28T10:00:34Z CLARIN-DNote: Langfristige Bereitstellung der DTA-Ausgabe

EditionVollständige digitalisierte Ausgabe.

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Bibliographic informationAm Mittewochen, den 3. November . Hamburg1813. Journal du Département des Bouches de l'Elbe oder: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten

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Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky SUB-Hamburg, X/7569https://kataloge.uni-hamburg.de/DB=1/XMLPRS=N/PPN?PPN=130729078

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Fraktur

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